04/04/2022

Auditorium Guimet - 5 conférences autour de l'exposition Une cour royale en Inde: Lucknow

5 conférences autour de l’exposition « Une cour royale en Inde : Lucknow XVIIIème – XIXème siècles », du 6 avril au 11 juillet au musée Guimet, Musée national des arts asiatiques  6, place d’Iéna (Métro Iéna). Téléchargez le programme de l’auditorium sur : http://www.guimet.fr/Telechargez-le-programme.

 

Toutes les conférences sont gratuites :


image001.jpg 21 avril à 12h15

L’annexion de l’Etat d’Awadh en 1857

Par Claude Markovits, directeur de recherche au CNRS

« L’annexion en 1857 de l’Etat d’Awadh, dont Lucknow était la capitale, l’un des principaux Etats princiers de l’Inde, par l’East India Company, représente l’aboutissement de la politique menée depuis plusieurs années par le Gouverneur-Général Lord Dalhousie tendant à annexer les Etats princiers, théoriquement indépendants, bien qu’en réalité subordonnés aux autorités de Calcutta, à l’Inde britannique, directement administrée par la Compagnie. Prenant prétexte de la mauvaise administration du régime des Nawâbs pour justifier cet acte de force, Dalhousie a, sans le vouloir, ouvert la boîte de Pandore, car l’annexion de l’Awadh va provoquer une grande inquiétude chez les cipayes, les soldats de l’armée du Bengale, la principale des armées indigènes de la Compagnie, et contribuera donc au déclenchement de la grande révolte connue en France sous le nom de Révolte des Cipayes, qui va, en 1857-58, enflammer toute l’Inde du Nord et mettre en danger la domination britannique dans le sous-continent. Dans cette conférence, je m’efforcerai de restituer le contexte historique de cette fatale décision et d’en analyser les conséquences à court et à long terme. Outre la documentation historique, j’utiliserai aussi des images du film de Satyajit Ray, Les joueurs d’échecs. » C.M.


image002.jpg 28 avril à 12h15

Dans la ville d’or et d’argent

Par Kenize Mourad, romancière

Lucknow, « la ville d’or et d’argent », était surnommée ainsi pour sa splendeur mais aussi parce que, centre de la civilisation « Ganga-Jamni », les fleuves d’or et d’argent, elle rassemblait dans une parfaite harmonie hindous et musulmans.

En 1856, elle devient le centre de la première révolte nationale contre la Compagnie des Indes orientales qui règne sur la majeure partie du pays. A la tête du mouvement, une jeune femme, la bégum Hazrat Mahal, épouse du roi déchu, qui pendant deux ans tiendra tête aux armées britanniques.

Kenize Mourad retrace pour la première fois la vie de cette femme héroïque, et nous raconte la révolte des cipayes depuis ses origines jusqu’à son écrasement dans le sang et la destruction impitoyable de Lucknow la rebelle.

 

image003.jpg 5 mai à 12h15

Poésie précieuse et contes de fées : la littérature ourdou de Lucknow aux 18ème- 19ème siècles

Par Denis Matringe, directeur de recherche au CNRS

Awadh s’émancipa de la tutelle de Delhi en 1754 et devint pour à peine plus d’un siècle un royaume indépendant. Au cours de cette période, Lucknow, qui en était la capitale, eut le monopole de la meilleure littérature ourdou, fixant les canons de la langue et du style. La poésie la plus sophistiquée y fut composée, tandis qu’y fleurissaient de longues histoires merveilleuses en prose, qui ouvrirent la voie vers les premiers récits historiques et les premiers romans en ourdou. Cette littérature reflète la vie à la cour des nawâbs qui régnaient sur la ville : souvent superficielle, précieuse, parfois décadente, mais rédigée dans un style d’une impeccable élégance.

 

image004.jpg 19 mai à 12h15

Les Français à la cour des Nawâbs de Lucknow

Par Jean-Marie Lafont, historien de la présence française en Inde

Dans cet éclat de fragment d’empire que représentent le gouvernement et la cour de Lucknow de 1760 à 1800, trois officiers français vont y tenir un rôle d’importance : Jean-Baptiste Gentil, Antoine-Louis Polier et Claude Martin. Retracer l’œuvre de ces « Français » (Polier était né Suisse, il mourut Français) au service des Nawâbs de Lucknow, rappeler leur intérêt pour les cultures indiennes, visiter leurs collections de miniatures et de manuscrits qui nous sont parvenues et poser la question d’une « pré-Renaissance » en Awadh avant la fameuse Renaissance du Bengale, tels seront les thèmes majeurs de cette présentation.

 

image005.jpg 16 juin à 12h15

Artistes venus d’Europe et peintres de l’Awadh à la cour des Nawâbs de Lucknow

Par Amina Okada, conservateur en chef au musée Guimet, en charge des arts de l’Inde

La peinture qui s’épanouit sous l’égide des Nawâbs de Lucknow entre 1760 et 1860 est à l’image de cette cour opulente, flamboyante et cosmopolite. Aux pompeux portraits des souverains de Lucknow peints par les artistes européens (T. Kettle, J. Zoffany, R. Home) accueillis à leur cour – où ils introduisirent la vogue et les canons du portrait princier indien à l’européenne – répondent les délicates et chatoyantes miniatures des peintres de l’Awadh (Mihr Chand, Mîr Kalân Khân, Faizullâh), venus pour certains de la cour moghole de Delhi mettre leur talent au service des monarques prodigues de l’une des cours les plus brillantes de l’Inde du Nord.

02/06/2022

Conférence de Jacques Giès "Le Gandhara vu de la Chine" à l'auditorium du musée Guimet

10 juin à 12h15 à l'Auditorium Guimet, 6 place d'Iéna, Paris 16

Conférence publique et gratuite par Jacques Giès, président du Musée Guimet

Le Gandhâra vu de la Chine

Le point de vue de la Chine est ici légitime. Les premières mentions à caractère historique que nous avons sur la contrée bouddhique située au nord-ouest de l’Inde, sont celles de ses annales, notamment dans ces relations de pèlerinages de moines bouddhistes chinois aux sources de la Doctrine du Buddha, dans l’Inde même, sur le cours moyen du Gange. Ces relations, cependant, remontant au Ve siècle, apparaissent bien tardives en regard des influences tangibles du Gandhâra sur le “premier art bouddhique” en Chine, tels que les conservent les sanctuaires rupestres présents sur le grand arc septentrional de l’Empire du Milieu, depuis ses provinces de l’Asie centrale jusqu’à son orient le plus lointain. On envisagera dans cette communication cette prime influence sur l’avènement d’un phénomène religieux majeur qui intéressa pendant près de mille ans l’histoire de la Haute Asie.

Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18

05/12/2021

Une soirée en Inde sans quitter le 16ème

Nocturne indien, ce sont deux concerts pour redécouvrir une musique très ancienne, vouée autrefois à l’adoration des dieux, au fil des harmonies infiniment renouvelées de la veena de l’Inde du sud et des percussions par Raghunath Manet, à l’Auditorium Guimet, 8 et 9 décembre à 20h30.

 

par Antoine

 

+ pour info les tarifs.

06:00 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris, Inde, 75016, XVI

10/11/2022

Marionnettes des Indes et chants de Corée à l'Auditorium Guimet

Il se passe toujours plein de chose à l'Auditorium Guimet 6, place d'Iéna (Métro Iéna, Trocadéro ou Boissière) qui offre une programmation très riche de films, concerts et spectacles de l'ensemble du monde asiatique. Un ensemble de cultures très variées englobant entre autre l'Inde ou la Corée.

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L'Inde et le marionnettes du Kerala seront à l'honneur,  23 novembre à 12h15, avec une conférence publique et gratuite, sur l'histoire de ces marionnettes et 29 novembre, de 15h00 à 20h30, toute une journée de spectacle de marionnettes.

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La Corée, dont on fête cette année les 120 ans d'amitiée avec la France, célèbrée dans deux concerts, pour faire découvrir dux genres vocaux typiquement coréens, le Jeonga et le Gagok, 17 novembre et 18 novembre, à 20h30.

 

par Antoine

 

+ pour info, réservation tarifs

08:00 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris, Corée, Inde, Kerala, Guimet, XVI