09/03/2022
Campagne législative dans le 16ème : la question syrienne s'invite dans les débats.
Initiative remarquée -voir remarquable- et révélée ce matin par le Figaro que celle de David Alphand et Laurence Dreyfuss, conseillers de Paris UMP, élus du 16ème et candidats dans la 14ème circonscription à l'élection législative de juin prochain. Le quotidien nous apprend, qu'ils viennent de demander au Président de la République de geler les avoirs français du dictateur Bachar el-Assad afin d'accentuer la pression sur celui-ci.
Après une prise de position courageuse en faveur de la préservation des Serres d'Auteuil (menacées par le projet d'extension de Roland Garros), le candidat au siége de Député, qu'occupe actuellement Claude Goasguen, et sa suppléante marquent un peu plus leur différence avec le maire du 16ème. En effet l'actuel député-maire de notre arrondissement n'a jamais dissimulé son hostilité et ses réserves concernant le mouvement de démocratisation dans les pays arabes du pourtour méditéranéen, le fameux "printemps arabe", et s'est montré très critique -et assez isolé en cela dans le paysage politique français aussi bien à gauche qu'à droite- vis-à-vis de la politique extérieure française dans ce domaine ces dernières années.
Pour ou contre la démocratisation des pays arabes, premier pas vers la pacification du moyen orient, et donc pour ou contre le soutien aux peuples en révolte contre leurs dictateurs ? Chacun devra choisir son camps parmi les candidats à l'élection législative y compris dans le 16ème. Les réactions des autres candidats et du candidat sortant sur cette question sont très attendus.
par Antoine
06:50 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : david alphand, laurence dreyfuss, claude goasguen, ump, légisaltives, syrie, bachar el-assad, printemps arabe
Commentaires
Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au Soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, vieillards, tout était descendu.
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
Qu'elle fait aller la machine,
S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine,
Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l'empressée ; il semble que ce soit
Un Sergent de bataille allant en chaque endroit
Faire avancer ses gens, et hâter la victoire.
La Mouche en ce commun besoin
Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin ;
Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
Le Moine disait son Bréviaire ;
Il prenait bien son temps ! une femme chantait ;
C'était bien de chansons qu'alors il s'agissait !
Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,
Et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :
J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S'introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.
Écrit par : Jihème | 10/03/2022
Un vieux rat, qui se pensait sage à cause de son âge,
Dont la raison méprisait les funestes présages,
Critiquait sottement un jeune chien aboyant
Qui à ses oreilles trop de bruit faisant
Dérangeait son sommeil et son endormissement,
Lui ordonnant de se taire, que ce n’était pas manière.
Le canin, qui grognait contre un caché rôdeur pour causer sa peur,
Obéit à l’atrabilaire et retourna à sa tanière,
Laissant celui qui, se croyant savant, se faisait moqueur.
Arriva un gros chat qui déjà de son logis avait banni le rat
Et le croqua sans façon. Ce fut la fin de notre donneur de leçon.
La sagesse, vraie ou fausse, à parfois pour rançon
Des vieux rats, sages ou non, de causer le trépas.
Chez les hommes, aussi, certains critiquent le bruit
Que font ceux qui les défendent, pourtant, contre leurs ennemis.
Écrit par : Antoine | 10/03/2022
Bravo à Alphand et à Dreyfuss !
Goasguen tirait la politique du 16è vers le bas, Alphand et Dreyfuss la remontent.
Inutile d'ajouter que mon suffrage leur est acquis.
Écrit par : Anna | 11/03/2022
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