13/06/2022

Fête de la musique au musée Guimet

Musiques traditionnelles d'Asie au musée Guimet

21 juin

Entrée libre de 16h00 à 18h30

 

A l'occasion de la 31 ème édition, le  musée Guimet participera le 21 juin à la fête de la musique et proposera sur un mode festif et improvisé plusieurs rencontres musicales inédites : musiques traditionnelles du Vietnam, du Japon et de la Corée qui mêleront percussionscithare et monocorde (Vietnam), erhu (Chine),  daegum (flûte traditionnelle coréenne), minyo (chant populaire coréen).

A partir de 16 heures les animations musicales débuteront sur le perron du musée et se déplaceront ensuite en salle khmère qui sera investie de l'ensemble des instruments jusqu'à 18 heures 30.

Le public pourra en fin de journée accompagner les musiciens vers la sortie du musée pour un concert final sur le perron. (Clôture vers 18h45)

Un ensemble exceptionnel qui réunira les instruments  suivants :

Vietnam : le monocorde (cithare à corde unique), la cithare (à l'origine dans l'ancienne capitale impériale de Hué), les percussions (gros tambours de peaux ou de bronze accompagnés d'anneaux).

Japon : le taiko (tambour japonais populaire)

Corée : le daegum (flûte traditionnelle en bambou) ; le minyo (chant populaire)

Chine : l'erhu (vièle chinoise millénaire à deux cordes originaire d'Asie centrale)

 
Musée national des arts asiatiques Guimet 6, place d'Iéna 75116 Paris tél : 01 56 52 53 00 
Accès : Métro : Iéna / Trocadéro / Boissière. Bus : n° 63, 82, 32, 22, 30 / Parcs de stationnement : Avenue Kléber, avenue George V (place de l'Alma) / Taxis : Avenue d'Iéna devant le musée
 
Président du musée Guimet : Olivier de Bernon
Et aussi à 12h15 : conférence-concert sur la musique des lettrés dans l’auditorium
Auditorium du musée Guimet: documentaires, films, concerts et conférences autour de l’exposition. Renseignement au 01 40 73 88 18 - auditorium@guimet.fr

04/05/2022

La Nuit au musée... Guimet

Bon plan pour les plus jeunes et les moins jeunes : le Musée Guimet vous ouvre ses portes pour une soirée de découverte féerique le 19 mai à l'occasion de la nuit des musées. Save the date !

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28/03/2022

Rochers de lettrés au Musée Guimet

rochersdelettrés.jpgJusqu'au 25 juin, le Musée Guimet, 6, place d'Iéna (Métro Iéna, ligne 9), consacre plusieurs salles à une exposition sur le goût des esprits lettrés chinois pour les rochers, leur force tellurique, mythique ou philosophique. Une trentaine de pierres millénaires sont présentées, autant de paysage montagneux où se perdre. A côté de ces objets décoratifs l'exposition nous permet de découvrir tout l'univers du lettré : chinois mobilier, chasse-moches, pots à pinceaux et pierres à encres autant de symboles de sa fonction sociale et de sa position que de son art car le haut fonctionnaire chinois de l'époque était aussi peintres et calligraphes. Ces objets provenant de collections de Chine et des Etats-Unis couvrent une période qui va du IIIe siècle à nos jours et sont entourés de très grandes peintures à l'encre de paysages et de rochers réalisés par des artistes chinois contemporains.

Seul bémol (et encore) le prix relativement élevé de l'exposition mais on peut bénéficier de nombreuses réductions et surtout prendre un billet groupé et ainsi visiter le reste du musée qui vaut lui aussi bien le prix d'une place de cinéma.

 

par Antoine

 

+ d'info sur le site du Musée Guimet

09/02/2022

Nouveau site internet du Musée Guimet

Le Musée Guimet vous informe de la refonte de son site www.guimet.fr, une plateforme internet toute nouvelle toute belle pour vous donnez plus encore envie de venir le visiter.

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04/04/2022

Auditorium Guimet - 5 conférences autour de l'exposition Une cour royale en Inde: Lucknow

5 conférences autour de l’exposition « Une cour royale en Inde : Lucknow XVIIIème – XIXème siècles », du 6 avril au 11 juillet au musée Guimet, Musée national des arts asiatiques  6, place d’Iéna (Métro Iéna). Téléchargez le programme de l’auditorium sur : http://www.guimet.fr/Telechargez-le-programme.

 

Toutes les conférences sont gratuites :


image001.jpg 21 avril à 12h15

L’annexion de l’Etat d’Awadh en 1857

Par Claude Markovits, directeur de recherche au CNRS

« L’annexion en 1857 de l’Etat d’Awadh, dont Lucknow était la capitale, l’un des principaux Etats princiers de l’Inde, par l’East India Company, représente l’aboutissement de la politique menée depuis plusieurs années par le Gouverneur-Général Lord Dalhousie tendant à annexer les Etats princiers, théoriquement indépendants, bien qu’en réalité subordonnés aux autorités de Calcutta, à l’Inde britannique, directement administrée par la Compagnie. Prenant prétexte de la mauvaise administration du régime des Nawâbs pour justifier cet acte de force, Dalhousie a, sans le vouloir, ouvert la boîte de Pandore, car l’annexion de l’Awadh va provoquer une grande inquiétude chez les cipayes, les soldats de l’armée du Bengale, la principale des armées indigènes de la Compagnie, et contribuera donc au déclenchement de la grande révolte connue en France sous le nom de Révolte des Cipayes, qui va, en 1857-58, enflammer toute l’Inde du Nord et mettre en danger la domination britannique dans le sous-continent. Dans cette conférence, je m’efforcerai de restituer le contexte historique de cette fatale décision et d’en analyser les conséquences à court et à long terme. Outre la documentation historique, j’utiliserai aussi des images du film de Satyajit Ray, Les joueurs d’échecs. » C.M.


image002.jpg 28 avril à 12h15

Dans la ville d’or et d’argent

Par Kenize Mourad, romancière

Lucknow, « la ville d’or et d’argent », était surnommée ainsi pour sa splendeur mais aussi parce que, centre de la civilisation « Ganga-Jamni », les fleuves d’or et d’argent, elle rassemblait dans une parfaite harmonie hindous et musulmans.

En 1856, elle devient le centre de la première révolte nationale contre la Compagnie des Indes orientales qui règne sur la majeure partie du pays. A la tête du mouvement, une jeune femme, la bégum Hazrat Mahal, épouse du roi déchu, qui pendant deux ans tiendra tête aux armées britanniques.

Kenize Mourad retrace pour la première fois la vie de cette femme héroïque, et nous raconte la révolte des cipayes depuis ses origines jusqu’à son écrasement dans le sang et la destruction impitoyable de Lucknow la rebelle.

 

image003.jpg 5 mai à 12h15

Poésie précieuse et contes de fées : la littérature ourdou de Lucknow aux 18ème- 19ème siècles

Par Denis Matringe, directeur de recherche au CNRS

Awadh s’émancipa de la tutelle de Delhi en 1754 et devint pour à peine plus d’un siècle un royaume indépendant. Au cours de cette période, Lucknow, qui en était la capitale, eut le monopole de la meilleure littérature ourdou, fixant les canons de la langue et du style. La poésie la plus sophistiquée y fut composée, tandis qu’y fleurissaient de longues histoires merveilleuses en prose, qui ouvrirent la voie vers les premiers récits historiques et les premiers romans en ourdou. Cette littérature reflète la vie à la cour des nawâbs qui régnaient sur la ville : souvent superficielle, précieuse, parfois décadente, mais rédigée dans un style d’une impeccable élégance.

 

image004.jpg 19 mai à 12h15

Les Français à la cour des Nawâbs de Lucknow

Par Jean-Marie Lafont, historien de la présence française en Inde

Dans cet éclat de fragment d’empire que représentent le gouvernement et la cour de Lucknow de 1760 à 1800, trois officiers français vont y tenir un rôle d’importance : Jean-Baptiste Gentil, Antoine-Louis Polier et Claude Martin. Retracer l’œuvre de ces « Français » (Polier était né Suisse, il mourut Français) au service des Nawâbs de Lucknow, rappeler leur intérêt pour les cultures indiennes, visiter leurs collections de miniatures et de manuscrits qui nous sont parvenues et poser la question d’une « pré-Renaissance » en Awadh avant la fameuse Renaissance du Bengale, tels seront les thèmes majeurs de cette présentation.

 

image005.jpg 16 juin à 12h15

Artistes venus d’Europe et peintres de l’Awadh à la cour des Nawâbs de Lucknow

Par Amina Okada, conservateur en chef au musée Guimet, en charge des arts de l’Inde

La peinture qui s’épanouit sous l’égide des Nawâbs de Lucknow entre 1760 et 1860 est à l’image de cette cour opulente, flamboyante et cosmopolite. Aux pompeux portraits des souverains de Lucknow peints par les artistes européens (T. Kettle, J. Zoffany, R. Home) accueillis à leur cour – où ils introduisirent la vogue et les canons du portrait princier indien à l’européenne – répondent les délicates et chatoyantes miniatures des peintres de l’Awadh (Mihr Chand, Mîr Kalân Khân, Faizullâh), venus pour certains de la cour moghole de Delhi mettre leur talent au service des monarques prodigues de l’une des cours les plus brillantes de l’Inde du Nord.

04/01/2022

Auditorium Guimet - Découvrez le programme février-juin

L'équipe de l'auditorium du musée Guimet vous souhaite une excellente année !!!

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Cliquez sur l'image pour télécharger le programme

 

Auditorium Guimet

Musée national des arts asiatiques

6, place d'Iéna

75116 Paris

01 40 73 88 18

 

04/11/2022

Le Musée Guimet à 120 ans !

Musee_Guimet_P1190515.jpgInauguré le 20 novembre 1889 par Sadi Carnot président de la république, le musée Guimet était à l’origine selon le vœu de son fondateur un musée dédié aux religions.

Après plus d’un siècle passé à dessiner les contours des arts asiatiques anciens et à délimiter à travers ceux-ci, la place qu’occupe l’Asie dans la perception occidentale, le musée Guimet entend accomplir un impérieux dessein : s’ouvrir à la création d’aujourd’hui, ceci pour "entendre" la voie authentique de l’Asie.

Pour fêter l’événement, les collections permanentes du musée Guimet seront ouvertes gratuitement à l’ensemble des visiteurs le 21 et le 22 novembre 2009.

 

par Delphine

 

+ d'info sur le site du Musée

07/10/2022

Les trésors religieux du Bhoutan au Musée Guimet

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L'Art sacré du Bhoutan, petit royaume himalayen très préservé, se dévoile à partir du 7 octobre au musée Guimet,  6, place d’Iéna (Métro Iéna) avec la présentation de plus de cent pièces bouddhiques toujours objets de culte et donc soumises quotidiennement à des rituels de purification.

Au pays du dragon. Arts sacrés du Bhoutan, qui se tiendra jusqu'au 25 janvier, est une exposition exceptionnelle à plus d'un titre, relève Nathalie Bazin, conservateur des Arts himalayens au musée Guimet. Toutes ces oeuvres (sculptures, peintures sacrées, objets rituels) "sortent du Bhoutan pour la première fois", souligne-t-elle.

Conçue par l'Académie des Arts d'Honolulu, en collaboration avec le gouvernement royal bhoutanais et l'Autorité monastique centrale, l'exposition, déjà présentée aux Etats-Unis, entame une tournée européenne en commençant par Paris.

Autre particularité, la quasi-totalité des pièces présentées sont des objets de culte, provenant de temples et de monastères, et non des objets de musée. Pour cette raison, le gouvernement royal du Bhoutan a demandé que deux moines bouddhistes accompagnent l'exposition. Tous les matins, ils parcourent les salles d'exposition pendant quelques minutes, en récitant des prières et en bénissant les objets avec une jarre à eau, pour purifier les lieux. Deux fois par jour, dans une salle en rotonde, les moines organisent une cérémonie de prières et d'offrandes auquel un petit nombre de visiteurs pourra assister. Ils vont réaliser pendant les quatre mois de l'exposition un mandala, cercle sacré, support à leur méditation.

Il a fallu cinq ans de travail à l'Académie des Arts d'Honolulu pour préparer l'exposition. Les pièces proviennent de 35 temples et monastères différents, dispersés dans ce pays montagneux. Situé entre le Tibet et l'État indien de l'Assam, le Bhoutan, qui a su préserver son indépendance, est le seul pays au monde où le bouddhisme tantrique est la religion officielle. Cette forme ésotérique du bouddhisme, née en Inde au VIIe siècle, a gagné le Tibet et le Bhoutan au VIIIe siècle. Le grand maître Padmasambhava, fut l'un des principaux artisans de cette diffusion.

Les pièces présentées se déploient du VIIe au XIXe siècle, illustrant notamment l'âge d'or de l'art bhoutanais (du XVIIe au XIXe). 

L'exposition présente un ensemble rare de "thangkas", peintures sur toile, parfois de grandes dimensions. Au Bhoutan, elles sont la plupart du temps roulées dans des coffres et ne sortent que pour certaines célébrations. Là, elles sont offertes aux regards des visiteurs dans toute leur intimité. Pas d'encadrement, pas de vitrine: elles deviennent d'une étonnante proximité et l'on peut à loisir se perdre dans leur raffinement. De très belles sculptures de Bouddha sont présentées. Un bronze doré, très raffiné, du XVe/XVIe siècle représentant le Bouddha suprême, provient d'un temple perché à plus de 4000 mètres d'altitude, accessible après neuf heures de marche. Les danses bouddhiques rituelles ou cham, qui ont été conservées dans une pureté inégalée au Bhoutan, sont évoquées par des extraits de films diffusés au sein de l'exposition. Le musée présente également des photos du moine Matthieu Ricard, qui a vécu neuf ans au Bhoutan.

Après Paris, l'exposition ira à Cologne (Allemagne) et à Zurich (Suisse). Retour prévu des objets sacrés au Bhoutan à la fin de l'été . AFP Photo : Un moine bouddhiste réalise un mandala au cours de l'exposition «Au pays du dragon. Arts sacrés du Bhoutan», au musée Guimet, à Paris. La plupart des pièces présentées sont des objets de culte : le gouvernement royal du Bhoutan a donc demandé que deux moines accompagnent l'exposition.

Source AFP

+ d'info sur le site du Musée.

10/11/2022

Marionnettes des Indes et chants de Corée à l'Auditorium Guimet

Il se passe toujours plein de chose à l'Auditorium Guimet 6, place d'Iéna (Métro Iéna, Trocadéro ou Boissière) qui offre une programmation très riche de films, concerts et spectacles de l'ensemble du monde asiatique. Un ensemble de cultures très variées englobant entre autre l'Inde ou la Corée.

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L'Inde et le marionnettes du Kerala seront à l'honneur,  23 novembre à 12h15, avec une conférence publique et gratuite, sur l'histoire de ces marionnettes et 29 novembre, de 15h00 à 20h30, toute une journée de spectacle de marionnettes.

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La Corée, dont on fête cette année les 120 ans d'amitiée avec la France, célèbrée dans deux concerts, pour faire découvrir dux genres vocaux typiquement coréens, le Jeonga et le Gagok, 17 novembre et 18 novembre, à 20h30.

 

par Antoine

 

+ pour info, réservation tarifs

08:00 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris, Corée, Inde, Kerala, Guimet, XVI