29/02/2022

Mauvaise rencontre pour Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg dans le 16ème

audrey pulvar,arnaud montebourg,porte saint-cloud,porte d'auteuil,insécurité,supporterRegagnant à pied leur domicile, Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg ont été pris à partie hier soir dans le quartier de la Porte d'Auteuil par une bande de "jeunes", peut-être "supporters du PSG". L'information a été "twittée" toute la nuit, quasiment en tant réel. Miracle de l'Internet ! Tout le monde en fait des gorges chaudes en raison de la notoritété des personnes "agressées" verbalement et une polémique est en train de naître à laquelle Paris16info ne souhaite pas ajouter sa pierre.

Car si ce n'était la notoriété des protagonistes, et donc l'écho exceptionnel qui est fait à cet incident, pour les habitants de ce quartier les nuisances, voire les violences, qu'engendrent certains supporters n'ont rien d'inhabituelles. A intervalle de deux semaines environ, chaque "soir de match", déferlent sur le sud de l'arrondissement des hordes plus ou moins bien intentionnées. Cela crée pour les riverains un sentiment désagréable d'insécurité, en même temps que cela paralyse la vie du quartier. Parfois certains de ces supporters, désoeuvrés, traînent avant, pendant, après les matchs et causent ici et là quelques troubles à l'ordre public. C'est vrai qu'hier soir il n'y avait pas de match mais bon... le match de foot souvent n'est qu'un prétexte pour se rassembler, pour en découdre.

Audrey Pulvar et son compagnon imaginaient sans doute pouvoir rentrer tranquillement chez eux en sortant du restaurant puisqu'il n'y avait pas de match au Parc des Princes, hier soir. Un autre soir, comme tous les habitués de ce quartier, ils s'en seraient bien gardés. Grâce à eux et à Twitter, grâce à cet incident qui s'est conclu heureusement sans gravité - si ce n'est sûrement quelques longues minutes d'angoisse pour le couple politco-médiatique - peut-être que les autorités prendront enfin la mesure de la situation et peut-être enfin cherchera-t-on une solution à ce problème.

Ou peut-être, plus probablement, préfèrera-t-on ramener cette histoire à son caractère anecdotique et polémique et ne rien faire du tout pour la tranquilité des habitants de ce quartier sacrifié.

 

par Antoine