Paris16info

Pas simple de fermer boutique l'été... Après un article du Parisien concernant la piscine Molitor que nous ne pouvions absolument pas passer sous silence, c'est un article du Nouvel Obs Paris, du 10 juillet dernier, de Julien Solonel qui cite notre webquotidien (avec une faute dans le nom !) qui nous oblige à sortir une fois encore de notre torpeur estivale.

On achève bien les blogs

Simple de lancer un journal local sur le Net, mais très difficile de le faire durer : les sites perso parlant des quartiers ferment les uns après les autres. Mais la relève arrive...

Parishuit n'existe plus. Le dernier article de Notre5e date d'octobre 2007. Paris17info, arrêté depuis novembre, ne compte que cinq pages de posts. Quant à 13espritvillage, son animateur a quitté le quartier des Peupliers (13e) pour les Yvelines... Ce n'est plus une blogosphère, c'est un cimetière ! Il y a environ trois ans (une éternité pour le web), portés par la vague des journaux intimes sur internet, une myriade de blogs de quartiers faisaient leur apparition sur la Toile parisienne : Paris14.info, Pariszine, Belleville blogue, Parisneuvieme... Créés dans la foulée du précurseur Monputeaux.com, ces minisites rendaient compte au quotidien de l'actualité de leur arrondissement : expos, vide-greniers, réunions publiques, politique locale, tuyaux pratiques, etc. Ils devaient donner la parole aux citoyens et révolutionner l'info de proximité.

"Plus eu le temps"

Mais voilà : "C'est lourd de faire vivre un site toute seule", analyse Marie Corceiro-Leal, fondatrice de Pariszine dont elle a prononcé l'acte de décès à l'automne dernier. Comme pas mal de blogueurs de quartiers, elle s'était lancée pendant une période de chômage. "Quand j'ai retrouvé du travail, je n'ai plus eu le temps. Pour que ça marche, il aurait fallu que les lecteurs participent. Mais c'est très laborieux de les faire bouger."

Vitrine de l'UMP

Constat partagé par Thierry Crouzet, spécialiste des nouvelles technologies et auteur du "Peuple des connecteurs" (1) : "Il y a eu une mode, mais souvent les auteurs s'essoufflent après quelques mois." Difficile en effet de se démener toute la journée pour alimenter son site quand l'immense majorité des blogs ne rapporte pas un kopeck. "Ceux qui tiennent le coup ont souvent un objectif autre que l'information pure : promouvoir une association ou une activité politique", estime l'expert. Un exemple ? Paris14.info. Présenté comme "une initiative indépendante réalisée par des habitants de tous les quartiers de notre arrondissement", ce site a longtemps été le faux nez de Pierre Vallet, ex-UMP puis pro-Bayrou, qui s'est présenté sous la bannière Nouveau Centre aux dernières municipales. Paris14info a ainsi, permis à celui qui coorganise les rencontres de blogueurs Paris blogue-t-il? d'annoncer un meeting ou de relayer certaines déclarations. Même confusion des genres chez Paris16.org, vitrine de l'UMP des beaux quartiers, actuellement en stand-by.

Un quotidien local plutôt qu'un blog

Pourtant, certains blogueurs cherchent encore simplement à raconter ce qui se passe en bas de chez eux. Et à côté des anciens, tels Paris16.info [NDLR : Paris16info un point c'est tout !] ou Parisneuvieme, de nouveaux venus arrivent. Quelques-uns tirent des leçons des erreurs passées et se professionnalisent. Lancé à l'automne dernier, le Dailyneuvieme se définit plutôt comme un quotidien local qu'un blog de quartier. "La démarche est différente, estime son initiatrice, Katia Kermoal. Il n'y a pas l'aspect journal intime. Par ailleurs, je m'occupe du site à plein temps, c'est un vrai boulot. Et je le finance grâce à la publicité locale." Aujourd'hui, le Dailyneuvieme revendique 6 000 pages vues par semaine. Pourvu que ça dure !

(1) Bourin Editeur, 2006, 20 Euros.

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Bonnes adresses : l'info au plus près

Focus sur les sites webs qui relaient l'information de quartiers parisiens.

Le quotidien Le Parisien publiait hier, 8 juillet 2008, un article exclusif sur la réhabilitation de la piscine Molitor et sa très probable "privatisation". Conséquence, comme pour l'aquarium du Trocadéro, l'accès à cet équipement, jadis public, risque de devenir extrêmement cher.

Il faudra être riche pour profiter de Molitor

La restauration de la piscine est enfin sur les rails. Mais d'après des documents que nous avons consultés, l'abonnement annuel pourrait coûter plus de 1 200 €.

Hier midi, le Conseil de Paris a voté la création d'une commission de quinze élus pour étudier les différents projets en lice pour la piscine Molitor (XVI e). Elle devrait se réunir après les vacances pour auditionner les candidats à la reprise de l'établissement inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Car il s'agit bien de la reprise par une entreprise privée d'un établissement public.

L'investissement nécessaire (entre 61,2 millions et 64,8 millions d'euros) pour restaurer ce joyau Art déco bâti en 1929 était trop lourd pour la mairie de Paris.

Le groupe qui remportera le marché signera un bail de cinquante-quatre ans. Revers de la médaille : les repreneurs envisagent un tarif à la journée entre 20 € et 60 € et des abonnements annuels variant entre 1 200 € et 2 000 €. «La Ville ne pouvait pas investir à la fois dans le stade Jean-Bouin et dans la piscine Molitor, plaide l'adjoint (PC) au maire de Paris en charge des sports, Jean Vuillermoz . Comme il y a déjà beaucoup de piscines dans le XVI e, nous avons choisi le stade». «On s'arrangera néanmoins pour que les groupes scolaires et les clubs aient le maximum de créneaux horaires».

Voici, d'après un document interne, les propositions des trois groupes en concurrence.

Colony-Capital/Bouygues/Accor prévoit un hôtel. Ce groupe veut garder la structure d'origine en conservant le mobilier de l'oeuvre de Lucien Pollet, les cabines et les mosaïques, la façade extérieure ainsi que le restaurant, le bar de piscine extérieure et les vitraux. Le projet parle de «réinterprétation architecturale avec greffe contemporaine». Le dossier prévoit de développer un grand complexe de santé active (balnéothérapie et thalassothérapie) ainsi qu'un hôtel d'une centaine de chambres exploité par Accor. Abonnement annuel à 1 800 € et prix à la journée de 60 €.

GTM (filiale Vinci) envisage un théâtre. Le groupe a beau avoir multiplié les déboires sur la piscine flottante Joséphine-Baker, il est quand même candidat à la reprise de Molitor. Il voudrait y aménager un grand complexe de remise en forme avec les deux piscines historiques, un hôtel de 50 chambres, une salle de spectacles de 1 500 places ainsi qu'un petit théâtre en sous-sol. Un «club d'éveil sportif» pour enfants pourrait également voir le jour avec la création d'un troisième bassin. Abonnement annuel à 1 200 € et tarif à la journée de 20 €.

Icade promet une patinoire. Icade veut lui aussi transformer Molitor en grand centre de remise en forme (hammam, sauna, fitness...) avec l'ouverture d'un troisième bassin. La piscine extérieure serait transformée en patinoire l'hiver et une salle culturelle verrait le jour pour des événements. Un parking serait creusé en sous-sol. Abonnement 2 000 € et le prix à la journée de 20 €.

par Marie-Anne Gairaud, 08 juillet 2008, Le Parisien

…comme vous sans doute ! L’actualité de notre arrondissement tourant au ralenti de juillet à août, Paris16info, votre blog quotidien d’information s’interrompt lui aussi.

Bonnes vacances et à bientôt…

La rédaction

Avis aux amateurs, du 17 juillet au 15 août, l'Octuor de France présentera son 16ème Festival de musique de chambre dans l’Orangerie du Parc de Bagatelle. Au programme, des grands classiques de la musique de chambre comme  Amadeus Mozart mais aussi des compositeurs moins connus du grand public comme Felix Weingartner (1863-1942), Ferdinand Thieriot (1838-1919) ou Adolphe Blanc (1828-1885).

par Sophie

+ d'info sur le site de l'Octuor de France

Jusqu’au au 4 août, le Musée Guimet 6, place d'Iéna (Métro Iéna) présente pour la première fois une rétrospective consacrée au dessinateur et peintre japonais Katsushika Hokusai (1760-1849). L’un des plus célèbre artiste de sa génération, dont la réputation ses depuis longtemps répandue dans le monde entier. En effet, si son nom ne vous est pas familié, vous connaissez déjà certaines de ses œuvres comme la fameuse "grande vague" tirée des "trente-six vues du Mont Fuji".

 

A noter que cette exposition s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 150ème anniversaire des relations diplomatiques entre le France et le Japon.

par Ben

+ d'info sur le site du Musée Guimet

• Du 1er juillet au  4 juillet, épreuves de qualification pour la Petite Boucle. 

•  2 juillet, à partir de 15h00, Heure de Conte à la Bibliothèque du Trocadéro (entrée libre).

• 4 juillet, 5 juillet et 6 juillet, Solidays 2008, à l'hippodrome de Longchamp.

• 14 juillet, Fête nationale  

• Du 17 juillet au 15 août, l'Octuor de France, au Parc de Bagatelle.