Paris16info

Le "Kermoko", ainsi qu'il se désigne lui-même, devenu Maire du 16ème récidive malgré le demi-succès de l'année dernière son fest diez à la mairie d'arrondissement pendant 3 jours. Si vous êtes Basques, Auvergnats, Lorrains, Normands, Picards, Alsaciens, Pyrénéens, Provençaux, Charentais, etc... tant pis pour vous fallait pas élire un Breton. Maintenant, plus que jamais et grâce à lui, vous vivez dans un village gaulois et tout le monde sait que le village d'Astérix se trouve en Armorique ! Donc un conseil si vous voulez vous faire entendre du Glaoda et faire "couleur locale" va falloir vous mettre au breton.

Rendons hommage à la Bretagne et surtout à notre menhir municipal par ces folkloriques visuels concoctés par ses services et quelques citations en rapport.

 

Paris, la Politique, la Bretagne

 

"J’ai longtemps hésité à m’engager dans la bataille de la mairie de Paris. Maintenant, j’irai jusqu’au bout. Tout le monde dit que j’ai ce caractère breton, très déterminé."

"Je m’appelle Goasguen, pas Martin. Lors de mes campagnes électorales, je me suis rendu compte qu’il y avait des Bretons partout à Paris. Je ne m’attendais pas à ce que des gens m’attrapent dans la rue en me disant qu’ils voteraient pour moi parce que j’étais breton."

Le son du biniou, le soir, au fond des bois du Cranou...

 

"...à la ferme de Kerjean, près de Chateaulin. Ma grand-mère portait la coiffe, mon grand-père m’avait appris le breton. Je me rappelle tous ces personnages étonnants aux vies incroyables. C’est souvent le propre des Celtes. La cornemuse est ma madeleine de Proust. J’en ai une à la maison [...] chaque fois que j’entends le son de cet instrument, je ressens alors une émotion intense."

"... à Saint-Éloi. Je garde un souvenir ému de l’inauguration de la salle polyvalente de ce petit village de 128 habitants et de cet accueil au son de la cornemuse. C’est l’un de mes meilleurs souvenirs de ministre."

 

 

La Mer, Toulon et Madame Butterfly 

"Toulon est une ville de la Marine de guerre, presque une cité bretonne ... 40 000 Bretons, je crois. J’ai toujours été fasciné par la Marine. Je voulais être officier, jusqu’à ce que la décolonisation casse ma vision des mers lointaines."

Citations extraites de l'interview au site Blog Breizh