Paris16info

Ou comment découvrir en s’amusant ! C'est tous les en mars dans les ateliers du Musée, 6, place Iéna (Métro Iéna), de 14h00 à 16h00.

Au programme :

Le 1er mars Kimono : pour imaginer les plus beaux motifs d’un vêtement japonais Tout au long de leur histoire, les Japonais ont été passionnés par les vêtements luxueux et les tissus aux motifs multicolores. Après avoir observé l’équipement d’un guerrier, le manteau d’un moine ou les vêtements de dames élégantes, tu pourras à ton tour imaginer le plus beau des kimonos.

Le 8 mars Kakemono : pour peindre les arbres en fleurs comme au Japon Les Japonais sont très attentifs à la beauté des saisons, leurs kakemonos (rouleaux suspendus) peuvent montrer de vieux pins ou des pruniers fleuris. Après avoir découvert L’histoire du vieillard qui faisait fleurir les arbres, tu deviendras à ton tour un peintre de kakemonos.

Le 15 mars Origami : pour créer un univers de papier Originaire du Japon, l’origami est l’art de plier le papier. Il s’est développé à la cour de l’empereur pour devenir un art populaire très apprécié. Sans coller ni découper le papier, les doigts glissent de pli-montagne en pli-vallée pour former phénix, dragons, tortues…

Le 22 mars Carnet de dessins : explorateurs et artistes en herbe à la découverte de l’Asie A vos carnets ! Partez pour un safari archéologique ou une rencontre avec d’étonnants personnages… Composez pour l’empereur de Chine un projet de paravent ou de vase de porcelaine. Pour mieux regarder les œuvres du musée en maniant crayons et pinceaux !

Le 29 mars Marionnettes du Cambodge et d’Indonésie : pour donner vie à quatre grands héros Un prince courageux exilé dans la forêt, sa très belle épouse, son fidèle compagnon chef de l’armée des singes et un terrible démon pour les menacer tous. Quatre personnages, quatre marionnettes à fabriquer pour imaginer des histoires palpitantes et découvrir l’épopée du prince Râma.

Tarif : 6.30€. Réservation : 01 56 52 53 45 ou sysrem.guimet@rmn.fr. Les ateliers sont ouverts à partir de 7 ans jusqu’à 12 ans environ.

Une fois encore l'Eglise Notre Dame d'Auteuil est victime d'un cambriolage, c'est le NouvelObs qui nous l'apprend. Il va de soit qu'élus, fidèles et simples habitants de l'arrondissement ne peuvent que se sentir révolté par la mesquinerie d'un tel acte et déplorer l'absence de surveillance dont souffre encore ce lieu de culte parmi les plus éminents du 16ème.

par Antoine

Du 4 mars au 30 juillet, le musée Galliera, Musée de la Mode de la Ville de Paris 10, avenue Pierre 1er de Serbie (Métro Iéna) nous plonge dans l'univers d'un défilé du XIXème à nos jours. Vu sous toutes ses coutures au travers de 300 objets : modèles de podium , photographies, revues de mode, vidéos, films d'actualité, plans, maquettes, éléments de décors, cartons d'invitations... , le défilé de mode est devenu un show planétaire. Mais comment ça marche ? Comment fonctionne ce spectacle ? La réponse au Musée Galliera jusqu'au 30 juillet.

par Ben

+ d'info sur le Musée Galliera, tarif adulte: 7 €, tarif jeune: 3.50 € et tarif réduit: 5,50 €.

Photo : © Frank Perrin, défilé 002, octobre 2003 (Espace Ephémère Tuileries, Paris)

Malgré une faible participation dû notamment à l’absence de communication de la Mairie d’Arrondissement sur le sujet, une réunion à tout de même eut lieu en décembre dernier pour recueillir l’assentiment de la population sur le futur PDP Plan de Déplacement de Paris. Etaient surtout présents les membres désignés des conseilles de quartier forcément très favorable aux positions de Monsieur Gérard LEBAN, premier adjoint en charge de la circulation. Paris16info n’a malheureusement pas pu couvrir cette réunion mais vous pouvez consulter un compte rendu assez objectif sur le site du PDP.

par Sophie

Le 16ème est, en cette saison, le rendez-vous des antiquaires et créateurs. Paris16info était pour vous en avant-première aux deux grands salons de l'arrondissement qui, hasard des dates, commençaient aujourd'hui.

L'inauguration du Salon des Antiquaires & Créateurs avait lieu hier soir, en présence de Monsieur Taittinger, à l'Hippodrome de Longchamp. Comme d'habitude, une organisation irréprochable. Très chic avec champagne et petits fours, et très cher avec de très belles choses pour le plaisir des yeux. A noter, Galalithe qui expose des pièces exceptionnelles en palissandre Art Déco et XXème siècle. Le salon ferme ses portes le 5 mars.

Quelques heures plus tard, s'ouvraient les portes du 2ème Rendez-Vous privé des Antiquaires Spécialisés et des Amateurs d’Objets d’Art et de Collection, au Musée du Vin. Un musée dont les caves sont comme des écrins pour les exposants, et où le dédale des celliers est aussi surprenant que les oeuvres à admirer, à prix abordables. Le lieu est beaucoup plus intime et permet une véritable proximité avec les 10 exposants.

<<< Paris16info a particulièrement apprécié le stand de la Galerie Boyrie qui met en valeur des oeuvres de Françoise Naudet. Vous pouvez encore vous rendre sur le salon tout le week-jusque soir, et en profiter pour visiter ce musée insolite.

Deux salons très complémentaires, avec des ambiances bien différentes et des exposants tout aussi variés.

par Delphine

+ d'info : vous retrouverez Galalithe sur le stand n°408.

+ d'info : la Galerie Boyrie est aussi ouverte dans l'arrondissement au 25, rue de la Tour.

Mars approche et avec lui le retour des beaux jours. Comme chaque année depuis 1999, partout en France, c'est le Printemps des Poètes du 4 au 12 mars.

On regrettera que sur les 15 000 manifestations prévues durant ce mois de mars, très peu est lieu dans notre arrondissement, un comble quant on sait que le square des Poètes se trouve Porte d'Auteuil.

Bibliothèque Trocadéro, 6, rue du Cdt Schloesing du 21 mars au 25 mars, constitution d'une anthologie avec les lecteurs, cours de danse sur cinq poètes (un poète par jour pendant 5 jours).

Atelier esquisses et haïkus, une journée poétique en Asie au Musée des arts asiatiques Guimet, 6, place Iéna, Le 8 mars, Claire Soumagnas et Joana de Fréville vous invitent à un voyage poétique en deux escales. Première escale (10h30-12h30). Esquisses dans les collections du musée: chacun réunit dans un carnet de voyage les thèmes et les motifs qui serviront de point de départ à la création poétique. Deuxième escale (14h00-17h00). Les carnets esquissés deviennent des sources d'inspiration pour un jeu d'écriture en minuscules poèmes, les haïkus. Tarif pour les deux escales: plein tarif, 22€ ; tarif réduit, 15€. Réservation obligatoire au 01 56 52 53 45.

Au moins nous pourrons apprécier la très belle affiche illustrée par Olivier Tallec pour cette huitième édition du Printemps des Poètes dont le thème cette année est le chant des villes.

par Antoine

Grand succès de l’exposition consacrée à Pierre Bonnard, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 11, avenue du Président Wilson (Métro Iéna ou Alma Marceau), à l’occasion de la réouverture après deux ans de travaux de mise aux normes de sécurité du musée. Situé dans le palais de Tokyo, construit pour l'exposition internationale de 1937, le musée a été inauguré en 1961. Le 2 février dernier, le MAM a rouvert ses portes avec Pierre Bonnard et Pierre Huyghe, ainsi qu’un nouvel accrochage de ses collections.

Annoncée comme un événement, cette rétrospective de l’œuvre d’une des premières figures modernes de la peinture du XXe siècle, rencontre en effet un grand succès d’estime parmi le public très nombreux qui s’y presse. La peinture du Nabi japonard, surnom de Bonnard, où le sujet demeure présent, confère une dimension intemporelle aux personnages familiers et aux rituels du quotidien, que retracent quelques 90 peintures, photos et dessins réunis pour l’occasion. C’est la première exposition de cette importance à Paris depuis la rétrospective organisée il y a 22 ans au Centre Pompidou. Autant dire qu’elle était fort attendue.

par Antoine

+ d’info : Pierre Bonnard, L’œuvre d’art, un arrêt du temps au Musée d’Art Moderne de Paris, du 2 février au 7 mai, 11, avenue du Président Wilson (Métro Iéna ou Alma Marceau). Plein tarif : 9€, tarif réduit : 6€ et  tarif jeune : 4,50€.

Brève de dernière minute, on nous apprend qu’aujourd’hui, à 19h00, au Palais de Tokyo, 13, avenue du Président Wilson, le Ministre de la Culture et de la Communication , Renaud Donnedieu de Vabres, inaugurera du site Internet, les téléchargements.com.

Fin février, début mars les établissements d'enseignement supérieur ouvrent traditionnellement leurs portes aux futurs bacheliers pour permettre à ceux-ci de trouver la bonne orientation. L'arrondissement qui compte plusieurs prestigieux établissements ne dérogent pas à la règle.

Quelques dates :

22 février, à Saint Louis de Gonzague, classes Préparatoires aux Ecoles de Commerce, otpion économique de 13h30 à 18h00.

25 février, à St Jean de Passy, Classes Préparatoires aux Ecoles de Commerce, option scientifique.

3 et 4 mars, au Lycée Octave Feuillet, Métiers de la Mode.

par Sophie

Le combat fait rage entre le Racing, véritable institution plus que centenaire dans le 16ème et le groupe Lagardère, déjà implanté au stade Jean Bouin pour la concession des 6,65 hectares, 48 courts de tennis et 2 piscines, en plein coeur du Bois de Boulogne, comme nous l'explique dans un article paru ce matin le journal 20minutes.

Ce renouvellement de concession intervient dans un contexte très particulier puisqu’en effet le Maire de Paris souhaite s’appuyer sur le Team Lagardère pour mener à bien son ambitieux projet de restructuration de la piscine Molitor comme il nous le confiait lors de son compte rendu de Mandat.

Ainsi Bertrand Delanoë espère convaincre, le groupe Lagardère d’étendre son pôle d’entraînement high-tech du Stade Jean Bouin à la piscine toute proche et ainsi co-financer une part des 100 millions d’euros nécessaires pour mener à bien ce projet effectivement très ambitieux.

par Antoine

26 février, à 17h00, l'Ensemble Dimitri avec Céline Planes et Flore Nicquevert  aux violons, Renaud Stahl  au piano et Frédéric Dupuis au violoncelle interprètera, un quintet avec piano en fa mineur de Dvorrak en l'église réformée d'Auteuil. Libre participation aux frais.

Régulièrement, les s à 17 heures, autour de l'orgue baroque d'Auteuil, ou de formations instrumentales ou vocales, retrouver des concerts qui visent à faire connaître de jeunes artistes et permettent une approche élargie du spirituel depuis l'interprétation des grands classiques Bach, Mozart, Schubert, jusqu'aux auteurs contemporains : Bartok, Dvorak, Ravel, en passant par les chants liturgiques orthodoxes et les gospels.

par Louis

+ d'informations sur la programmation auprès de Eric CHAPAL au 01 45 27 92 26. Église Réformée d'Auteuil, Paroisse Paris Auteuil, 53, rue Erlanger.

Recherche Famille garde partagée dès avril Métro Passy.

Nous recherchons une famille pour partager la garde de nos 2 enfants, (2 ans1/2 et 1 an), dès avril. Nous emménageons dans le quartier en mars. Notre nounou est très pro, charmante et nos enfants lui sont très attachés. Merci de me contacter à l'adresse clothilde.detrogoff@wanadoo.fr

Du 21 février au 28 février, à la Mairie d'Arrondissement, exposition de Reine Atazan, 71, avenue Henri Martin (Métro Rue de la Pompe). Venez découvrir les nouvelles créations de l'artiste, de magnifiques gouaches qui plonge le visiteur dans un univers fantasmagorique et baroque.

Entrée libre du au de 11h00 à 17h00, le , nocturne, jusqu'à 19h30 et le de 10h30 à 12h30.

par Ben

Extrait du Parisien de ce matin :

FRANCE 3 Ile-de-France présente un reportage d'une heure, cet après-midi, sur un dossier chaud de la mandature Delanoë : la circulation. La démonstration est sévère pour la politique municipale. « C'est bouché. C'est notre lot habituel », lance un livreur alors que les automobilistes interrogés sous les fenêtres de l'Hôtel de Ville, dans une rue de Rivoli totalement bondée, n'en peuvent plus. Les motards ne semblent pas plus satisfaits. Seuls les chauffeurs de bus, les taxis et les piétons trouvent leur bonheur dans le nouveau paysage urbain de la capitale. Dans un rythme soutenu, ce reportage va préparer les Parisiens à un joyeux retour de vacances. « Paris roule-t-il ? », sur France 3, aujourd'hui à 15 h 55.

En plein débat sur le PDP, ce reportage promet de faire grincer bien des dents à l'Hôtel de Ville.

par Antoine

24 février, vers 18h00, à l'appel de plusieurs associations proche du MPF, le mouvement de Philippe de Villiers et d'associations chrétiennes radicales, une manifestation prétendument pour la liberté d'expression devrait avoir lieu devant l'Ambassade de Danemark, 77, Avenue Marceau (coté 16ème).

Devions nous relayer cette information ?

C'est la question que nous nous sommes posés car si bien sur en tant que média citoyen d'arrondissement, nous sommes pour la liberté d'expression et de conscience, nous ne sommes pas dupe de la récupération politique que certains extrémistes font de cette malheureuse affaire des caricatures. Même si c'est sur notre "sol" que devrait avoir lieu cette manifestation plus tournée contre la religion Musulmane que pour la liberté d'expression, cela ne concerne pas uniquement le 16ème arrondissement, mais chaque citoyen.

Devions nous relayer cette information ?

Nous avons hésité longtemps car cela n’est pas sans conséquence pour Paris16info, petit échotier du 16ème arrondissement. Si finalement nous diffusons cette information ce n’est bien sur pas pour cautionner la haine de certains mais parce que cette manifestation, si elle n'est pas interdite, pose un problème de conscience : pourquoi la seule manifestation, à ce jour, organisée en France pour la liberté d’expression, est à l’instigation de mouvement extrémistes politiques ou religieux ? Pourquoi ce silence, cette inertie de la part de ceux qui devraient plus légitiment manifester en faveur de ce droit fondamental dans notre démocratie républicaine ?

A vous lecteur de donner votre avis.

Antoine Dufour, pour Paris16info

Vous avez jusqu'au 4 septembre 2006 pour découvrir au Musée de l'Homme, le début de toute aventure humaine : la naissance. Naître et faire naître sont au coeur de cette exposition qui entraîne le visiteur à la rencontre les traditions, les rituels, ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier, des gestes, des objets, d'ici et d'ailleurs, en sommes toutes les façons de venir au monde, toutes les Naissances.

Sur ce thème ne manquez pas, 25 février, à 17h00, la conférence animée par Marie-France Morel dans le cadre d'un cycle proposé par l'association "La cause des bébés", sur les milles et une manières d'élever un bébé. Les plus lointaines ne sont pas forcément les moins bonnes, et les bébés des pays développés les plus heureux du monde...
Salle Jean Rouch, au 1er étage, accès libre avec le billet d'entrée.

par Antoine

+ d'info sur le site du Musée de L'Homme, 17 place du Trocadéro (Métro Trocadéro), tél. : 01 44 05 72 72.

Le Centre Corot - Entraide d'Auteuil, 4, rue Corot (Métro Eglise d'Auteuil), ouvert depuis une vingtaine d'années et qui accueille principalement des jeunes entre 18 et 25 ans et des familles du quatier en grande précarité organise 28 février, à 20h30, une conférence sur le thème Vivre la Solidarité aujourd'hui en présence du Docteur Xavier Emmanuelli, Président et fondateur du SAMU Social.

par Antoine

+ pour info au 01 45 24 54 46 ou par mail centre.corot@wanadoo.fr. Entrée libre.

Depuis le 8 février dernier et jusqu'au 13 septembre, au Musée Bouchard, 25, rue de l'Yvette, présentation d’une cinquantaine d’œuvres de Henri Bouchard (1875-1960) qui soulignent son grand intérêt pour les Art-déco dépouillé et calme dont l'exemple le plus imposant sans doute est le porche de l'église Saint Pierre de Chaillot (1933-35).

Fermé du 16 au 31 mars et du 16 au 30 juin. Tarifs : 4 € et 2,50 €

par Louis

+ d'info par tél 01 46 47 63 46 ou sur le site du Musée Bouchard.

Aujourd'hui et demain c'est la fête au Trocadéro à l'occasion du départ du 9ème 4L Trophy, le plus grand raid étudiant européen, réunissant plus de 650 équipages qui devront dans une dizaine de jours atteindre Marrakech au Maroc pour acheminer 25 tonnes de fournitures scolaires, le vrai défi étant de le faire en 4L bien sur. Au programme de ses festivités : cours de danse orientale, de calligraphie et de mécanique.

par Antoine

+ d'info sur www.4ltrophy.com et www.studyrama.com

Source photo : 4L Trophy Organisation

Petite surprise de dernière minute dont nous fait part l’Auditorium du Musée des Arts asiatiques Guimet : la venue du réalisateur taiwanais Hou Hsia-Hsien, aujourd'hui, à l’occasion de la projection de son film, à 12h15, Les garçons de Feng-Kuei.

Ces derniers films :

Three times (2005), présenté à Cannes 2006 

Millenium Mambo (2001)

Les Fleurs de Shangai (1998)

GoodBye South, GoodBye (1996)

Comme tant d’enfants de sa génération, né en Chine en 1947, Hou Hsiao-Hsien emménage à Taiwan dans sa jeunesse. En 1969, son service militaire achevé, il entreprend des études de cinéma à l'Académie nationale d'art de Taiwan. En 1980, Hou Hsiao Hsien réalise son premier long métrage, Cute girl, qui remporte un franc succès en salles. Sa particularité sera de s’intéresser à la question identitaire : à Taiwan, est-on chinois ou taiwanais ? Et comment se poser en réalisateur universaliste tout en étant aussi marqué par la vie quotidienne et l’histoire de l’île ? Ses films cherchent à répondre à ce dilemme par le biais d’anecdotes personnelles, d’histoires banales, sur fond de drames historiques. En 1983, un film à sketches intitulé Sandwich Man va illustrer cette nouvelle génération. Puis, avec Les Garçons de Fengkuei, il s’impose peu à peu comme le chef de file de la nouvelle vague taiwanaise. Avec City of Sadness, il se penche sur les événements politiques tragiques qui se sont déroulés en 1947. Plusieurs spécialistes désignent ce film comme son chef-d’œuvre et l'un des plus importants films asiatiques des vingt dernières années. Olivier Assayas, alors critique aux Cahiers du cinéma, est l'un des premiers à faire connaître les films de Hou Hsiao-Hsien et à en louer l'extrême qualité, il lui rend d’ailleurs hommage dans son documentaire, Hou Hsiao-Hsien, en 1996. HHH évoque également une certaine modernité de la société taiwanaise à travers des films urbains comme Good Men Good Women (1995) et Goodbye South Goodbye (1997). Hou Hsiao Hsien, cinéaste du fragment, du souvenir et de la sensation, conte aujourd’hui trois histoires d'amour, situées à trois époques différentes, dans Three times (2005).

Auditorium Guimet, 6, place d’Iéna (métro Iéna ou Boissière).

Ancien Ministre, Président du groupe UMP au Conseil de Paris depuis 2001, député du 16ème sud, Universitaire et enseignant à HEC, Claude Goasguen est, depuis qu’il est candidat aux primaires de son parti pour les municipales 2008, sous les feux de la rampe.

P16i : Je suppose que toute votre attention actuelle se porte sur les primaires qui auront lieu dans quelques semaines et qui devraient désigner le candidat UMP à la Mairie de Paris. Vous êtes en campagne depuis plusieurs mois, êtes-vous confiant ?

Claude Goasguen : Je suis sûr de faire un bon score et j’exclus toute alliance entre les deux tours. Cette campagne m’a permis de conforter les idées que j’expose dans mon livre*. Je ne cherche pas forcément à apporter des solutions, mais engager une réflexion sur le Paris des 25 prochaines années. Dans le contexte de mondialisation, les villes se transforment et Paris doit s’adapter si elle ne veut pas être dépassée. Ce que je croyais absurde concernant la politique de Delanoë ne l’est pas si l’on veut faire de Paris une ville comme Vienne. Je voudrais faire de Paris une ville de 1ère division comme Londres aujourd’hui et Berlin dans quelques années.

P16i : Vous êtes opposé à ce que Paris devienne une ville-musée. Est-ce à dire que vous reviendriez sur des évènements tels que Paris-Plage ou les Nuits Blanches ?

C. G. : La droite parisienne a commis une grave erreur en critiquant ces opérations. Je crois que Paris est une ville qui isole et tous les moyens créant de lien social sont bons. D’ailleurs Paris-Plage attire des touristes et fait parler de Paris à l’étranger. En parcourant les arrondissements, et particulièrement ceux du Nord et de l’Est où je suis persuadé que se déroulera la bataille pour Paris, je me suis rendu compte que bien que très à gauche, l’actuelle politique de Delanoë ne satisfait qu’une partie de son électorat. Si la gauche « bo-bo » continuera quoi qu’il arrive à le soutenir, la gauche populaire est déçue car il n’a pas créé d’emploi, pas assez de logements sociaux ou en accession à la propriété, qu’il n’a rien entrepris pour lutter contre l’insécurité, et qu’il a paralysé la circulation.

P16i : Concernant le développement économique, que préconisez-vous ?

C. G. : Trois secteurs peuvent être davantage développés : l’enseignement et la recherche avec la création d’un grand pôle universitaire ultra-moderne (par exemple sur le site des Batignolles), l’économie touristique, et, troisième secteur essentiel - notamment dans le 16ème - l’aide à la personne et aux services : pas uniquement pour les personnes âgées ou handicapées, mais aussi en soutien des familles monoparentales ou des femmes qui travaillent. Mais cela ne suffit pas, encore faut-il avoir une capitale moderne et dynamique, tournée vers les autres. C’est-à-dire aller chercher des investisseurs étrangers, mais aussi entreprendre des partenariats avec les communes de l’agglomération parisienne en forte croissance et je ne parle pas uniquement de l’Ouest avec La Défense, mais également du Nord avec La Plaine Saint-Denis.

P16i : Dans quelle mesure la politique actuelle freine le développement économique ? Si vous étiez Maire de Paris quelles seraient vos premières actions ?

C. G. : Relancer l’intercommunalité en renforçant les liens Paris-banlieue avec la couverture du périphérique et en accélérant le processus. Et surtout revenir sur la politique des transports qui est absurde. A l’époque de Tiberi, j’étais déjà hostile au tramway d’autant plus que des PC électriques peuvent parcourir plus de 300km sans rechargement. Je veux arrêter le tramway, jamais il n’ira dans le 16ème. Ça a coûté 750 millions d’euros, et dans 10 ans on enlèvera les rails. Je suis également farouchement opposé au mobilien. Même si ça a coûté 500 millions d’euros, je crois que les parisiens souhaitent que l’on détruise les murets des couloirs protégés alors que l’on pouvait simplement colorer la chaussée comme cela se fait dans d’autres capitales européennes. En bloquant la circulation, Delanoë augmente la pollution.

P16i : Vous avez certainement concernant votre circonscription, le 16ème sud, des motifs de mécontentement, quels sont-ils ?

C. G. : Delanoë n’a pas tenu ses engagements concernant la rénovation de la piscine Molitor. On connaît ma position sur le Parc des Princes, je ne comprends pas pourquoi le PSG ne s’installe pas au Stade de France, je suis excédé par les débordements des supporters de ce club et j’ai d’ailleurs proposé une détaxation du foncier pour les riverains qui subissent d’importantes nuisances. Je ne vois pourquoi développer Jean Bouin, même si les supporters du Stade de France sont plus mesurés, alors que l’on a Charlety. De même que mon opposition est totale à tout projet d’extension de Roland Garros. Sans les Jeux Olympiques, tous ces projets n’ont plus de fondements, tout comme l’extension du tramway.

P16i : Plusieurs articles de presse, dont celui paru dans le JDD du 5 février, faisaient état d’un différent entre vous et Bernard Debré, député du 16ème nord et également candidat à la Mairie de Paris [NDLR : voir notre interview]. Avez-vous un commentaire à faire ?

C. G. : Je trouve qu’il a tort de m’attaquer. Notre véritable adversaire c’est Bertrand Delanoë. Il se montre condescendant avec nous [NDLR : les candidats aux primaires] surtout qu’à Amboise, il n’a pas réussi à être réélu. Je ne le connais pas. Il n’a jamais souhaité me rencontrer alors que nous sommes tous les deux députés du 16ème arrondissement.

P16i : Pour conclure, vous êtes un des rares élus parisien à tenir un blog, pourquoi avoir fait ce choix ?

C. G. : C’est une expérience très enrichissante. Certes, on s’expose beaucoup mais je suis sûr que les blogs vont changer la façon de faire de la politique. Je débute et je découvre chaque jour de nouvelles applications et je suis ravi de pouvoir engager ou susciter le dialogue entre les personnes qui visitent mon blog.

Propos recueillis, 9 février 2006, par Antoine Dufour pour Paris16info.

+ pour info, le livre* de Claude Goasguen, Allô Paris bobo aux éditions Ramsay, en vente notament à la librairie Murat, 122 boulevard Murat et dans toutes les bonnes librairies.

17 février, à 20h30, au Musée Dapper, 35, rue Paul Valéry, dans le cadre du Ciné-club Afrique, projection du film de Roger Gnoan M’Bala, Adanggamman (Côte-d’Ivoire, 1999, fiction, 1h30) en présence du cinéaste. Débat animé par Catherine Ruelle (RFI) et la rédaction des Cahiers du cinéma. Le Ciné-club Afrique est organisé à l’initiative de l’association Racines et en partenariat avec Arte, les Cahiers du cinéma et RFI.

par Ben

Pour tous renseignements : 01 45 02 16 02

Prochain Conseil d'Arrondissement 15 février, salle des commissions, à 18h00, à la Mairie, 71, avenue Henri Martin (Métro Rue de la Pompe), entrée libre. Vous pouvez télécharger l'ordre jour sur le site de la Mairie d'arrondissement. Comme toujours, et malgré l'heure peu citoyenne de cette réunion publique nous vous invitons énergiquement à y assister car c'est toujours un moment fort de notre démocratie locale.

par Antoine

Jean-Yves Mano inaugurait hier soir un cycle de cafés politiques, dont le premier thème était le logement. Les représentants de la section PS étaient bien sûrs présents, mais des parisiens de tous bords intéressés par la question étaient également venus écouter le "Monsieur Logement" de la Mairie de Paris.

Lors d'une présentation détaillée de la situation du logement, Monsieur Mano a expliqué, entre autres, la stratégie de la Ville de Paris pour permettre à toutes les couches de la population de se loger de façon adaptée. Constructions de nouveaux logements, rachats d'immeubles vendus à la découpe et réhabilitation de logements insalubres, aucune piste n'est écartée pour augmenter le parc de logements sociaux, même si l'offre est, et restera, très insuffisante par rapport à la demande avec 45 000 nouveaux demandeurs par an. L'accession à la propriété est encouragée, avec des dispositifs à l'initiative de la Mairie de Paris, comme le Prêt Paris Logement 0%.

Interrogé sur les modalités d'attribution des logements, Jean-Yves Mano a expliqué que les logements étaient répartis entre la Préfecture, les bailleurs (OPAC, RIVP...) et, pour le reste, à 50% entre la Ville de Paris, qui attribue les logements en toute transparence après réunion d'une commission, et la mairie d'arrondissement qui répartit le quota à sa discrétion.

Jean-Yves Mano a défendu le principe selon lequel tous les arrondissements doivent avoir des logements sociaux, en particulier pour loger des personnes aux revenus modestes qui y habitent déjà. Ainsi, dans le 16ème, ce sont bientôt 300 logements neufs qui seront créés, dont 25 rue Nicolo mis à disposition prochainement.

par Delphine

+ d'info : sur les logements sociaux dans la rubrique Solidarité du site de la Mairie de Paris.

Ce soir, à partir de 19h00, au café le Kennedy, 12, avenue de Versailles (métro Mirabeau), Jean-Yves Mano Conseiller de Paris PS, élu du 16ème et adjoint au Maire de Paris en charge du Logement, invite toutes celles et tous ceux qui souhaitent débattre avec lui des grands axes de la politique municipale du Logement à un rendez-vous informel autour d'un café.

par Antoine

Ne manquez pas le prochain salon des Antiquaires et Créateurs, à l'Hippodrome de Longchamps du 24 février au 5 mars, tous les jours de 11h00 à 20h00, nocturne 2 mars.

par Louis

"J'aime ma banlieue", un cri du coeur qui en surprendra plus d'un dans notre arrondissement. C'est le nom de la manifestation organisée 18 février prochain au stade Pierre de Coubertin par "le Cercle des Citoyens Responsables", fondé en 1996 par des acteurs de la société civile agissant en direction des quartiers, issus eux-mêmes de ces quartiers et attachés à la Nation.

Rappelez-vous en novembre 2005, avant que n'éclatent les événements qui mirent le feu aux quartiers sensibles de nos banlieues, c'est eux qui furent à l'origine de l’appel des 300, livre blanc sur la situation alarmante et sur les mesures urgentes qu'ils convenaient de prendre selon eux. Un cri dans le désert ? Peut-être pas car ils ont reçu le soutien de nombreux artiste, sportifs et même politiques issus ou préoccupés par la vie des banlieues.

Aussi, pour que cet élan ne s'essouffle pas ils organisent une journée festive et ludique pour mettre à l'honneur un autre visage de la banlieue que celui des émeutes aux travers d'exemples de réussites sportives, artistiques mais aussi économiques. Au programme de cette journée, animations sportives ou culturelles, goûter géant offert de 15h00 à 16h00 et un concert exceptionnel avec Diams, Leslie, Cartouche, Smain, Anthony Kavanagh et bien d'autres.

Pour en savoir plus rendez vous sur le site j'aime ma banlieue.

par Antoine

+ Si vous souhaitez être invité, écrivez à : jaimemabanlieue@yahoo.fr

Deux série de rendez-vous dédiés à la jeunesse et consacré bien sur à l'Afrique et aux contes, durant ce mois de février, au Musée Dapper, 33, rue paul Valéry (Métro Victor Hugo) :

• 11 et 25 février de 15h00 à 17h00, Contes et rencontres avec Gabriel Kinsa et ses invités, le public est convié à venir écouter des conteurs et des écrivains invités :

- à 15h00 : contes, devinettes et proverbes pour enfants, scéances animées par Gabriel Kinsa du Kongoest reconnu aujourd’hui comme l’un des conteurs les plus talentueux.

- à 16h00 : rencontre littéraire, de l’écriture à la parole autour de Caya Makhélé, écrivain et journaliste, sur le théme de l’actualité littéraire de l’Afrique et des Caraïbes.

Tarif : 2 €. Gratuit pour les visiteurs de l’exposition.

• Tous les s à 15h00 : Contes et Marionnettes du Togo Zando, de retour en Afrique par Danaye, à partir de cinq ans, au ciné-Club Afrique du musée (entrée par le 35 de la rue Valéry).

par Ben

+ d'info sur le site du Musée Dapper, 33, rue Paul Valéry ou par tél au 01 45 00 91 75.

Depuis 40 ans, Atae Yûki crée des poupées en tissu. En plus de leurs silhouettes, il réalise pour elles des costumes et accessoires entièrement à la main. Pour la première fois, sa collection est présentée en France. Inspirées de l'art traditionnel des "Ningyo", ces figurines s'inscrivent dans la culture raffinée et la tradition séculaire du Japon. Environ 63 figurines regroupées en une trentaine de scènes seront présentées lors de l'exposition. Venez les admirer à partir de demain et jusqu'au 23 février, à l'Espace Baccarat , 11, place des Etats-Unis (Métro Iéna ou Boissière).

par Delphine

+ pour plus de renseignements : 01 40 22 11 00. Tarif : 7€, 3,50€ (tarif réduit). Horaires de 10h00 à 18h00

J'enseigne le chant avec une méthode simple et ludique . Mon expérience : 7 ans en tant que professeur de chant. J'ai une formation classique, enseignée au Conservatoire de Versailles et une formation Jazz (apprise dans différentes formations de Jazz, à paris). J'ai également été l'élève pendant 2 ans de Pierre Mervant (baryton à l'Opéra de Paris). J'ai effectué de nombreux concerts (Jazz, soul funk et Gospel) sur la scène parisienne et à l'étranger. Vous constaterez des résultats dès le 3ème mois de cours, si vous prenez vos cours régulièrement = petit prix : 20 € de l'heure, afin que cela soit accessible à tous .

CONTACTEZ-MOI par mail : jacobkatty@yahoo.fr