Paris16info

Nous relayons le "coup de gueule" de Gaëtan et Martine de Salvatore, les libraires de la rue Murat également responsables du site La Dédicace, concernant le projet de "loi de modernisation de l’économie" (LME).

Commerces de proximité, à vos dépôts de bilan !

15 mai, 2007

L’espoir de survie du petit commerce ne cesse de diminuer. Dans le projet de "loi de modernisation de l’économie" (LME), tuer le commerce de proximité apparaît comme une des priorités du ministère de l’Economie et des Finances, lequel reprend les idées du très mondain rapport Attali sur le sujet. A quoi bon la convivialité, les rues à visage humain ?
Nos législateurs, habitués au confort et à être servis, n’ont que faire des petits commerces. Grandes enseignes de la distribution, banques de nos politiques, vous avez gagné ! Vous aurez très bientôt le monopole absolu de tous les produits de consommation, y compris culturels. Au nom de la prétendue concurrence, après avoir standardisé les produits, vous standardiserez les prix. Pas de concurrence entre copains ! Et c’est nous, consommateurs, qui n’aurons plus le choix.

MERCI

Gaetan et Martine de Salvatore
Librairie Murat
122 bd Murat 75016 Paris
01 42 88 41 11
www.ladedicace.com

Il y a 30 ans jour pour jour, le 11 mars 1978, Claude François décédait tragiquement dans la salle de bain de son domicile boulevard Exelmans dans le 16ème, victime d’une électrocution. Il avait 39 ans. Trente ans après sa mort, "Clo Clo" déchaîne toujours les passions et les records de vente de disques.

Non loin de son domicile une place (ou plutôt un parking) lui est dédiée non loin de là où il vécu et travailla durant de nombreuses années et jusqu’à ce malheureux 11 mars 1978.

Partout en France et dans le Monde, aujourd’hui ses fans qui sont encore très nombreux auront une pensée émue pour l’artiste, alors que rien n’a été organisé, ici, dans le 16ème pour lui rendre hommage en cette date pourtant symbolique.

par Antoine

Crédit photo : Jean-Loup Sieff

Personne, jamais, ne demandera à un journaliste du Figaro, de Libération, de Canal + ou de TF1 de prouver son impartialité. Pourtant ces grands médias sont tous sous influences, et en premier lieu sous celle de l’audience … 

En revanche, assez régulièrement l’indépendance des blogs locaux comme Paris16info est remise en cause. Il n’y a pourtant rien de commun entre les vrais blogs d’information et de débats comme le nôtre et les blogs sous influence politique.

Et ceux qui suggèrent après avoir survoler nos 750 articles publiés depuis 21 mois que nous influencerions discrètement nos lecteurs, les insultent.

Nous ne pouvons laisser insulter les milliers de personnes qui nous lisent chaque mois pas plus que laisser passer par ce genre d’insinuation gratuite sur le travail de toute une équipe de bénévole qui anime ce blog communautaire, des très nombreux relais et correspondants que nous avons dans l’arrondissement. 

Oui l’équipe de Paris16info est composée d’hommes et de femmes, et certains ont (tant mieux pour eux) des opinions politiques, certains, aussi, sont croyants, certains sont jeunes, certains sont âgés, et surtout chacun à ses opinions. Et aucun ne doit y renoncer pour pouvoir participer à la rédaction de ce blog.

Un membre de notre équipe à un engagement militant, alors notre blog est l’instrument de ce parti, avons-nous appris en substance dans un mail, et d’ailleurs en relisant bien, à lumière de cette information obtenue de source forcément fiable, l’auteur de mail décèle, en effet, quelques rares articles orientés. Le fait qu’ils soient rare prouve, à ces yeux, qui plus est notre odieuse machination !

Notre blog est une association, à but non lucratif, il ne dépend d’aucun parti politique et d’aucune entreprise commerciale. Il n’est donc soumis à aucune influence ni politique, ni de rentabilité.

Il existe en effet de faux blog citoyen, politiquement instrumentalisés par des partis ou par des entreprises commerciales. La mise en cause de notre indépendance, surtout quand elle émane de ce genre de blogs douteux, sont, aux yeux de notre équipe, surtout la preuve que nous gênons les profiteurs de tous poils. 

Cela ne fait que renforcer notre détermination.

La rédaction de Paris16info

Comme un signe du destin, la disparition de l’Abbé Pierre coïncide avec l’arrivée du froid. Moins dix degrés en deux jours. Aussi, soyons vigilant ensemble. Le 16ème compte lui aussi une population SDF difficile à chiffrer. Une population qui parfois dérange les riverains, comme cela fut dit lors du conseil de quartier Chaillot du 28 novembre dernier.

23 rue Mesnil, près de la place Victor Hugo, il existe en effet un espace solidarité insertion (ESI) géré par la Ville de Paris depuis cinq ans, dans la halle Saint Didier. Comme d’autres autres ESI, municipaux ou associatifs, il propose un accueil de jour. Croissants et café chaud. On peut y prendre des douches et y faire gratuitement faire laver et repasser son linge. Une fois par semaine, un vrai coiffeur vient proposer gratuitement ses services.

Alors ils sont quelques-uns à "camper" aux abords, et ça dérange les riverains…

L’Abbé Pierre nous manquera, lui qui savait si bien réveiller les consciences.

par Sophie

Il n’est pas de coutume dans ce petit média local qu’est Paris16info de parler de politique nationale autrement que par le biais de nos élus locaux. Nous confessons donc notre inexpérience dans ce domaine n’étant ni journaliste ni désireux de l’être mais de simples citoyens partageant des informations sur la vie de leur arrondissement.

C’est donc sans prétention aucune que nous avons relayé dans un article précédent la tenue d’un café politique baptisé café Ségolène et, dans le doute, nous nous interrogions sur la possibilité de la venue de la candidate socialiste à l’élection présidentielle dans le 16ème, ce qui, pour le coup, aurait constitué un petit événement local.

Notre note a, bien involontairement, déclenché une vive excitation au PS, du moins chez ses responsables locaux. Témoin de cette exaspération le mail quelque peu stressé d’une "responsable" de campagne adressé à l’une des rédactrices de Paris16info et le coup de téléphone quelque peu embarrassé de Madame Salmat, la sympathique candidate PS dans le 16ème nord que nous avons interviewé dernier et qui visiblement c’est fait taper sur les doigts par notre faute. Nous ne voulions pas la mettre dans l’embarras vis-à-vis du staff de campagne de Ségolène, un staff visiblement sous pression.

Nous battons donc notre coulpe et rectifions : SEGOLENE NE VIENDRA PAS dans le 16ème.

Il n’y a donc plus de doute, même si, selon nous ce doute était bien plus profitable à la popularité de cette réunion… et comme Paris16info est avant tout un blog, il suffisait de rectifier, sans s'énerver, l'inexactitude de notre note, comme la fait avec intelligence Ghislaine Salmat en laissant un commentaire.

En guise de point finale : l’explication du titre de cette note. Au dire de notre interlocutrice embarrassée par notre maladresse, ce qui dérangeait le plus le staff stressé de Ségolène, autrement dit le SSS, est le point d’interrogation du titre. Mais là, nous sommes au regret de ne pouvoir satisfaire à la demande du SSS, nous ne retirons pas notre point d’interrogation ;-) !

par Antoine

Beaucoup de lectrices et lecteurs de Paris16info nous écrivent pour nous signaler que depuis le mois de décembre le 16ème sud et plus particulièrement le Boulevard Exelmans, la Porte Molitor, la Porte de Saint-Cloud et les rues environnantes sont étonnamment sales. Deux types de pollutions sont particulièrement pointées : les déjections canines et les objets, ordures et autres encombrants jetés ça et là.

Alors bien sûr on peut comme le député du 16ème sud, Claude Goasguen, avec raison, critiquer le service de la Propreté de Paris, mais nous aimerions aussi appeler au civisme des habitants du sud de notre arrondissement. Rappeler, par exemple, aux propriétaires de chiens qu’il est préférable de ramasser les déjections de leurs chers compagnons à 4 pattes ou tout le moins insister ceci à ne pas faire au milieu des trottoirs. On vous épargne les photos mais ceux qui slaloment dans le quartier reconnaîtront qu’on exagère pas. Quant aux objets encombrants ceux-ci ne doivent pas être jetés n’importe où sinon certaines rues finissent par ressembler à des décharges sauvages.

Palme d’Or du manque de civisme au propriétaire de ce drôle d’engin rouillé crachant son essence dans les caniveaux  depuis dix jours, rue Boileau. Un bien beau geste pour l’environnement à ne surtout pas imiter.

par Louis

Suite aux tragiques évènements de dernier à la Porte de Saint-Cloud, le Maire de Paris réunissait hier les acteurs du Contrat Local de Sécurité, qui associe des représentants de la police, de la justice, de la Ville et de l’arrondissement ainsi que les responsables du PSG. Conséquence : la fermeture d’une partie des tribunes où se réunissent les supporters des KOP de Boulogne pour une durée indéterminée et un filtrage plus important aussi.

Des mesures insuffisantes et timides puisque aucun club de supporters ne devrait être dissout.

L’attitude du PSG qui dernier par l’intermédiaire de son président regrettait seulement la mort d’un supporter ne semble pas non plus être sanctionnée. Rappelons que la Ville de Paris subventionne ce club et que ses représentants siégent à son conseil d’administration. De son côté le ministre de l’Intérieur a annoncé hier à l’Assemblée Nationale la dissolution immédiate des clubs qui ne "se désolidariseraient pas des idées extrémistes", mais cela ne devrait pas être suivit d’effet puisque les supporters incriminés, à l’instar du supporter blessé par balle dernier, nient appartenir à ces groupes de supporters. Il suffit pourtant de lire cette page sur le site officiel du PSG pour comprendre le fanatisme et la dangerosité d’un des clubs de supporters incriminés.

L’attitude timorée de la classe politique qui condamne unanimement la violence et le racisme de ces groupes de supporters mais n’ont pas le courage de les dissoudre est inexplicable. Excellente illustration de cette ambiguïté : le Conseil d’arrondissement de dernier. Alors qu’on aurait pu croire que les événements de seraient au cœur des débats, ceux-ci n’ont été abordés que brièvement en fin de conseil lors des questions diverses. Le Maire refusant selon ses déclarations d’intervenir dans le débat tant que la justice n’aurait pas fait toute la lumière, au grand damne de Jean-Yves MANO, représentant de l’opposition qui souhaitait lui, le vote d’un vœu demandant des sanctions contre le club de football et l’interdiction des groupes de supporters.

Il reste que le match PSG/Toulouse risque l’occasion de nouveau débordements de violences même s’il a été avancé à 15h00 et qu’un important dispositif de sécurité devrait être déployé. Enfin ajoutons qu’il serait tant de se préoccupé des riverains du stade qui vivent régulièrement dans la crainte et la hantise de ses violences.

par Antoine

La population du quartier Auteuil sud, plus particulièrement de la Porte de Saint-Cloud et des abords du Parc des Princes est encore sous le coup de la "tragédie survenue hier soir" pour reprendre les mots même du Maire de Paris.

En l’état actuel des choses voilà ce que l’on sait. Dans la soirée de , à l’issue du match PSG - Hapoël de Tel Aviv, de violents échauffourées ont éclatés autours du stade du Parc des Princes. Un gardien de la Paix est intervenu pour secourir un supporter israélien pris à partie par environ 150 supporters parisiens, selon la préfecture de police. Le policier craignant pour sa propre vie, se serait réfugié dans le restaurant Mac Donald’s de la Porte de Saint-Cloud et aurait fait feux tuant un de ses agresseurs et blessant grièvement un second.

Ce drame qui a coûté la vie de deux hommes, illustre l’insécurité chronique aux abords du stades malgré les très nombreuses mesures de sécurité prisent par la préfecture de Police de Paris et les responsables du Paris Saint-Germain. Chaque fois que le PSG joue, il règne, bien avant le match et bien après, un climat de violence et d’insécurité dans ce quartier par ailleurs si calme du 16ème.

Curieusement, si unanimement les responsables politiques dénoncent cet état de fait, aucun ne propose l'interdiction pure et simple de ces rassemblements de prétendus supporters qui n’ont en vérité rien à voir avec le sport et s’adonnent ainsi librement à leur pulsion de haine raciste. Souhaitons que ce drame terrible permette au moins qu’un vrai débat voit le jour et qu’enfin on ose prendre de vraies mesures.

par Antoine

Suite à notre article d'hier nous vous livrons la note que quelques parents du 16ème, ont bien voulu nous adressez sur le sujet et qui résume assez bien la situation : 

A la rentrée de septembre 2005, la mairie de Paris avait largement communiqué sur l’harmonisation des goûters dans les écoles maternelles municipales. Jusqu’à présent, chaque enfant apporte son goûter, sauf dans certaines écoles où le personnel se propose d’acheter les goûters moyennant une contribution aux parents, et ce, sans respect de règles sanitaires strictes.

 

La Ville de Paris a donc décidé, pour les enfants de maternelle restant après 16h30, d’instaurer les goûters récréatifs en associant, à un goûter équilibré en fonction du déjeuner, des activités de détente. Cette prestation peri-scolaire serait facturée en fonction d’un tarif social progressif, tout comme pour la cantine. Tous les enfants auraient ainsi un goûter identique, sans tenir compte de la situation sociale des parents, et équilibré avec le menu du midi pour ceux qui restent à la cantine. Par ailleurs, la palette d’activités proposée serait assez large puisqu’elle comprendrait outre un éveil à la lecture via les espaces premiers livres, des animations itinérantes spécifiques (marionettes, chants…).

Lors du Conseil d’Arrondissement du 7 juin 2005, la délibération autorisant le Maire de Paris à signer une convention avec la Caisse des écoles avait été adoptée à la majorité, les élus de droite s’abstenant de voter, et Monsieur Mano votant pour. Les goûters récréatifs ne sont pourtant toujours pas mis en place dans le 16ème, contrairement à des écoles d’autres arrondissements. La Caisse des écoles de l’arrondissement, qui avait annoncé ces goûters pour après les vacances de la Toussaint, s’est réunie en commission et a statué : elle ne fournira pas les goûters récréatifs. Et pour cause ! Le Comité de gestion de la Caisse des ecoles est présidée par le maire du 16ème, qui est réticent à instaurer ces goûters. Il eut été plus simple de voter contre la délibération plutôt que de passer par un biais détourné pour priver les enfants de goûters récréatifs.

Par ailleurs, la Mairie de Paris pourrait se passer de la Caisse des écoles du 16ème pour la fourniture de ces goûters, et faire appel à une Caisse des écoles d’un autre arrondissement.

Si les goûters récréatifs n’ont pas toujours été très bien accueillis dans les premiers arrondissements où ils ont été mis en place, tous les couacs de mise en route (goûters insuffisants en particulier) semblent maintenant résolus. Seuls se distinguent quelques arrondissements sociologiquement aisés et où les mamans prennent un réel plaisir à préparer le goûter de leurs enfants.

Aucune date prévisionnelle pour la mise en place des goûters récréatifs n’a été arrêtée. A la mairie de Paris, rien n’est entrepris pour sortir de l’impasse. Pourtant les goûters récréatifs s'inscrivent dans le Plan pour la Qualité du Périscolaire mis en place par la Ville de Paris depuis 2002.

On peut s’interroger également sur l’utilité du Conseil des Caisses des écoles, créé par la gauche en 2001 « afin de permettre à l'ensemble des maires d'arrondissement qui président les Caisses des écoles, d'essayer de mettre en cohérence leur politique et de manière à ce qu'il n'y existe pas trop de différence dans les politiques alimentaires entre les arrondissements. » (dixit Eric FERRRAND) [NDLR: adjoint au Maire de Paris en charge de la vie scoalire].

Rappelons que la DASCO n’exerce plus de tutelle sur les caisses à la suite des lois de décentralisation de 1982. Cependant, la collectivité parisienne subventionne les caisses des écoles, notamment la restauration scolaire et l’organisation de séjours en colonies de vacances. C’est par l’intermédiaire du bureau de la restauration scolaire de la DASCO que sont réparties ces subventions.

Si vous souhaitez prolonger le débat sur la mise en place des goûters récréatifs dans l'arrondissement, n'hésitez pas à utliser la fonction commentaire de ce blog ;-)

par Antoine

+ d'info sur les gouters récréatifs

Lors de son compte-rendu de mandat dans notre arrondissement, le 10 octobre dernier, Bertrand Delanoë, interpellé par une mère de famille du 16ème, s’est dit étonné d’apprendre que dans cet arrondissement les goûters récréatifs instaurés par sa majorité l’année dernière n’avaient toujours pas été mis en place. Alerté, depuis, par plusieurs parents d’élèves de maternelles du 16ème, Paris16info avait déjà relayé ce problème à son représentant dans l’arrondissement, Jean-Yves MANO, qui a d’ailleurs consacré un article dans son journal sur ce sujet.

Le Maire de Paris a, ce soir là, assuré l’assistance qu’il veillerait par tous les moyens légaux à contraindre la caisse des écoles du 16ème à se mettre en conformité avec la politique scolaire de la ville de Paris. Pourtant, à ce jour, rien n’a été entrepris, ni ne semble devoir être entrepris par la Ville, pourquoi ?

Pour qu’elle raison obscure la Ville de Paris ferme-t-elle les yeux sur cette résistance inexplicable des caisses des écoles du 8 ème et du 16ème, car le cas n’est pas propre à notre seul arrondissement ?

Pourquoi le Maire socialiste de Paris concède sur ce point à deux Maires UMP de ne pas mettre en place une mesure appliquée partout ailleurs à Paris ?

Nous vous laisserons seul juge. Vous êtes sur un blog n’hésitez pas à nous laisser des commentaires pour nous donner votre opinion sur la question. 

Mais laissons la parole aux parents qui nous ont alertés et qui ont bien voulu rédiger un texte très clair que nous publierons demain...

par Antoine

C’est ce que nous signale une lectrice qui nous informe qu’un "individu s'est présenté ce 31 octobre 2006 vers 18h45 rue Vital (16e) pour nous demander des "étrennes des éboueurs de paris" avec un calendrier (format carte postale)."

Rappelons pour mémoire qu’il est interdit aux agents des services municipaux d’effectuer de telle collecte conformément à l’avis du Préfet de Paris, n°279, du 2 décembre 1955 qui est toujours appliqué par la Mairie de Paris.

par Delphine

Dans un article, publié aujourd'hui dans le journal 20 minutes, M.Hajdenberg revient sur les conditions particulières de sécurité qui entourent les matchs du PSG, le travaille de la cellule d'opération du Parc des princes (COPP) et de la centaine de caméras destinées à surveiller les supporters. 

Même si les incidents sont "en nette diminution", notammant grâce aux efforts conjoins de la Ville de Paris et de la Direction du PSG, qui investissent depuis quelques années plusieurs millions d'euros dans des dispositifs de sécurité Hi-Tech, l'attitude de certains supporters qu'il conviendrait mieux d'appeler des hooligans.

Seul défaut de cet article, il passe sous silence l'ambiance autour du stade et les conséquences pour ls riverains les soirs de matchs...

par Antoine

L'été est traditionnellement l'occasion de menus travaux, notamment de voirie. Isabelle, une lectrice de Paris16info, a souhaité réagir à sa façon sur l'implantation de nouveaux feux tricolores et nous a demandé de relayer son "coup de gueule", dont acte :

Feux rouges !

Les travaux de l'été ont fait éclore de nombreux "feux rouges", puisqu'il est manifestement évident qu'ils sont de plus en plus destinés à remplacer la présence humaine d'agents, pourtant bien rassurante, notamment quand il s'agit d'assurer les trajets vers l'école .

Deux exemples:

- création de nouveaux feux avenue Paul Doumer, rendant la circulation particulièrement difficile. Il y a aujourd'hui un feu à chaque croisement ... un record pour la longueur concernée ! (Schaeffer, La Tour, Nicolo, Possoz, Pompe ..). La raison en avait été donnée il y a qq mois: nouvelle répartition des agents au profit d'autres quartiers de Paris, d'où leur "remplacement" par ces feux. Résultat: dans l'énérvement de tous le matin, ils ne sont déjà plus respectés, à commencer par les bus .. .

- multiplication des feux de "sortie" de places, d'où blocage quasi permanents de ces places Exemple: place d'Iéna, avec le nouveau feu d'accès à l'avenue d'Iéna, en complète contradiction avec les flux qui arrivent de l'Alma par l'avenue du Président Wilson ou l'avenue Pierre 1er de Serbie, aggravés par le blocage des contre allées . Même chose avenue de New-York, en bas du Trocadéro.

Deux hypothèses: nos ingénieurs sont devenus idiots .. à moins que les consignes données ne soient clairement destinées à bloquer toute circulation !

Isabelle .

Si, comme Isabelle, vous souhaitez poussez un coup de gueule, n'hésitez pas à nous écrire.

Grande déception hier soir pour les centaines de parisiens massés sur les ponts Garigliano et Mirabeau ainsi que sur les quais de Seine exceptionnellement fermés à la circulation dans le 16ème qui n'auront pas vu grand chose du feu d'artifice caché par les tours du 15ème arrondissement. A cela s'ajoute l'étonnement de voir le pont de Iéna et le parvis des droits de l'homme interdit au public depuis le milieu de l'après-midi sans plus d'explication de la Préfecture de Police ou de la Mairie de Paris.

On devine que le choix de ce nouveau site de tire répond à des objectifs sécuritaires et permet de mieux canalisé la foule mais le Trocadéro ou la Tour Eiffel offre tout de même une meilleure visibilité.

par Antoine

Dans le 16ème où décidément on ne fait rien comme tout le monde pas de traditionnel bal des pompiers mais des courses et des spectacles hippiques, 14 juillet à partir de 16h00, à l'hippodrome de Longchamps, route des Tribunes.

Au programme, courses, grand Prix de Paris, barbecue (payant mais très raisonnable) et bal rock en partenariat avec une radio bien connue, le tout entièrement gratuit. Afin que la fête soit complète, les spectateurs sont conviés à porter quelque chose de blanc.

par Sophie

Hier soir, durant 90 minutes la France a retenu son souffle avant de laisser exploser sa joie. Une joie compréhensible et naturelle puisque l’équipe nationale affrontera l’Italie en finale de la Coupe du Monde de Football. Cette joie s’est fait entendre par un concert de cris et de klaxons jusque tard dans la nuit dans les rues du 16ème comme dans tout Paris. Il faut dire que sur trois stades retransmettant sur écrans géants la compétition à Paris, deux se trouvent dans le 16ème sud, Jean Bouin et le Parc des Princes qui se touchent d’ailleurs. On pourra s’interroger sur cette curieuse répartissions des lieux de retransmission dans un quartier plutôt ex-centré de la Capitale et donc sur les considérables problèmes de déplacement avant et après le match, ou sur la sécurité des riverains et des supporters alors qu’aucun dispositif particulier n’avait été mis en place pour canaliser cette foule au sortir des deux stades du 16ème sud. 

, on peut s’attendre à encore plus de monde et sans vouloir jouer les troubles fêtes, Paris16info s’interroge sur l’opportunité de déplacer vers notre arrondissement seul un si grand nombre de supporters. Ce grand moment de sport et de fierté nationale ne devrait-il pas être plus équitablement réparti sur tout le territoire parisien ?

Enfin allez les bleus !

par Antoine

Après des années de travaux qui ont coûté la bagatelle de 40 millions d’euros, l’aquarium du Trocadéro a, enfin, officiellement ouvert ses portes hier. Sans doute pour attiré les visiteurs le billet d'entrée est pour l'instant à 19 euros pour les adultes, mais il devrait passer dans quelques semaines à 25 euros, et  12 euros pour les enfants.

Un prix soit disant en rapport la qualité du lieu. Pour éviter que l'aquarium ne coule, il faut en effet que les 500 espèces, soit 15 000 poissons, 43 bassins ce qui représente 4 millions de litres d'eau, l'espace multimédia et la scène de concert soient à la hauteur de prix d'entrée.

Ironie, pour attirer les clients l'aquarium du Trocadéro met en avant sa collection de requins !

par Antoine

+ d'info, aquarium du Trocadéro, avenue Albert de Mun (Métro Trocadéro). Ouvert tous les jours de 10h00 à 22h00. Renseignements au 01 47 23 62 95.

Retour sur la bataille qui oppose le Racing Club de France, le groupe Lagardère et le Paris Country Club, pour obtenir la concession de ce parc sportif unique en plein coeur du bois de Boulogne. Une bataille à la loyale ?

Trois projets s’opposent, on les connaît depuis le 25 avril dernier, date à laquelle les trois dossiers répondant à son appel d’offres concernant le renouvellement de la concession arbitrairement décidé par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, le 1er septembre prochain.

C’est à la fin du mois qu’on connaîtra l’opinion de la commission technique composée de 11 élus de la capitale, preuve supplémentaire de la tournure très "politique" que prend ce renouvellement de concession.

Le Racing Club de France gestionnaire historique défend bien évidement son droit sur la concession et propose dans son projet de mettre l’accent sur le sport de haut niveau en créant le Paris RCF Olympique. Il s’engage à investir 27 millions d’euros sur une période de vingt ans pour améliorer les 6,5 hectares de parc.

Le groupe Lagardère, qui est très proche du Maire de Paris - rappelez-vous qu’il était à la tête du club des entreprises de Paris 2012 - suggère d’appuyer son projet sur le haut niveau en ouvrant une formation dédiée au sport.

Enfin le troisième projet celui du considéré comme celui du Paris Country Club est celui qui a le moins de chance de succès même s’il est le seul à répondre concrètement à l’appel d’offres en proposant d’ouvrir une partie du site au grand public.

Une fois connu la décision de la commission technique, le Conseil de Paris devrait prendre une décision en juillet. Avant cela la commission technique visitera le site de la Croix Catelan 18 mai, puis auditionnera les trois candidats le 23 mai et rendra sa délibération le 30 mai.

Une affaire rondement menée, discrètement à la veille des vacances d’été. En juin, le conseil d’arrondissement du 16 ème sera consulté, puis celui-ci sera validé le 11 juillet enConseil de Paris.

Une impression de déjà vu ? Le fiasco de l'aquarium du Trocadéro se répètera-t-il avec les équipements de la Croix Catelan, un autre prestigieux lieu dans le 16ème ?

par Antoine

+ d'info, lire aussi sur le sujet article du perroquet libéré.

Aujourd’hui 1er mai, à Paris on défile…

Hier, les Vietnamiens de Paris, eux aussi manifestaient, à quelques mètres de l'ambassade vietnamienne, contre le régime communiste totalitaire qui sévit depuis 31ans dans leur pays. Pas vraiment méchant, ils chantaient et agitaient leurs drapeaux sous le regard amusé et bien veillant de trois cars de CRS déplacés tout exprès pour l’occasion afin contenir "ces terribles " manifestants. Manifestants coincés de l’autre coté du tunnel qui coupe la rue Boileau en deux à la hauteur du boulevard Exelmans et qui avaient bien du mal à se faire entendre dans l’indifférence générale et le brouhaha des voitures.

par Antoine

A 15 jours de l'ouverture si attendue du nouvel Aquarium du Trocadéro, un fidèle lecteur de Paris16info et du Parisien, Yvan, nous alertait hier en commentaire d'une information publiée le week-end dernier dans le grand quotidien francilien : le prix du billet d'entrée, annoncé aux alentours de 13 € (ce qui est déjà une belle somme), devrait finalement grimper à 25 € !

L'article de Benoît Hasse intitulé Aquarium du Trocadéro : les requins sont à la caisse est un véritable pavé dans la mare qui risque d'éclabousser plus d'un responsable politique, de l'actuelle comme de la précédente municipalité parisienne. L'article n'étant pas disponible en ligne, Yvan à bien voulu nous envoyer une retranscription :

"Grand, beau, sans doute fascinant... mais très cher ! L'aquarium du Trocadéro, qui ouvrira ses portes au public dans moins d'un mois, n'est pas franchement un équipement « grand public ». Pour parcourir le site construit sous la colline de Chaillot (XVI e) et connaître l'ivresse des profondeurs, les visiteurs devront débourser pas moins... de 25€ ! Un ticket d'entrée qui place le futur grand aquarium de Paris parmi les plus onéreux de sa catégorie (notre infographie). Loin devant l'aquarium historique de Monaco, devant celui de Londres (pourtant géré par la même société) ou même devant l'Oceanogràfic de Valence, présenté comme le plus important site d'Europe.

« Nous savons que nous allons demander aux visiteurs une somme conséquente », reconnaît Mathieu Granet, directeur financier de la Société d'exploitation de l'aquarium du Trocadéro (Seat) - une filiale du groupe japonais Morita - qui a construit le nouvel équipement. « Mais nous pensons que la prestation proposée (la visite de l'aquarium bien sûr, mais aussi un complexe cinématographique, un restaurant...) le mérite. » Autre explication : la société qui a investi 45 millions d'euros au Trocadéro devra rendre les locaux à la Ville de Paris à l'issue d'un bail de trente ans. « Nos tarifs doivent nous permettre de rentabiliser l'aquarium et de gagner de l'argent dans ce délai. Nous ne sommes pas un musée subventionné », rappelle le financier de l'entreprise Morita. Une allusion à l'invraisemblable imbroglio juridico-économique qui a émaillé le dossier de construction de l'aquarium, lancé en 1998 par l'équipe Tiberi. Dès cette date, un industriel, écarté du marché, avait attaqué la délégation de service public attribuée à la société Morita dans des conditions jugées douteuses. La procédure judiciaire a abouti à l'annulation du contrat en 2004... alors que l'aquarium était presque terminé. Gênant. « L'équipe Delanoë aurait dû rompre le contrat » Pour éviter le naufrage, l'actuelle municipalité a transformé, en catastrophe, la délégation de service public de Morita en un bail de trente ans... et le dossier s'est poursuivi. « Ce tour de passe-passe administratif est lourd de conséquences, s'indigne Jean Dachary, le constructeur d'aquarium à l'origine de la procédure judiciaire. L'équipe Delanoë aurait dû rompre le contrat, passé par Tiberi, quand il en était encore temps. Au lieu de ça, on a laissé faire. Et le site conçu à l'origine pour le grand public s'est transformé en un équipement privé aux tarifs prohibitifs. C'est le public qui en fera les frais. Qui est prêt à payer 25€ pour visiter un aquarium ? »

Yves Contassot, l'adjoint (Verts) en charge du dossier à la mairie de Paris, se pose la même question. Mais il reconnaît que l'annulation de la délégation de service public a privé la Ville de tout moyen de pression sur les gestionnaires de l'aquarium. « Ils nous disent miser sur les touristes. J'ai peur qu'ils se trompent. On ne vient pas à Paris pour ça. Il y a une seule tour Eiffel au monde. Des aquariums, il y en a partout. » L'ouverture du site du Trocadéro, la chronique d'un flop annoncé ?

Alors que beaucoup fourbissent déjà leurs arguments en vue des prochaines élections municipales, à droite comme à gauche, le silence sur ce dossier est assourdissant. Bertrand Delanoë qui affirmait fièrement à la population du 16ème, lors de son dernier compte-rendu de mandat, avoir réussi mener à bien la réhabilitation de l'Aquarium du Trocadéro alors que ses prédecesseurs n'y étaient pas parvenu en plus de 20 ans, se trouve singulièrement démenti. Pourtant dans les rangs de l'actuelle opposition municipale pas un mot ou presque ! Etonnant non ?

par Antoine

+ pour info, notre précédent article sur le sujet, pas le premier et certainement pas le dernier.

Une fois encore l'Eglise Notre Dame d'Auteuil est victime d'un cambriolage, c'est le NouvelObs qui nous l'apprend. Il va de soit qu'élus, fidèles et simples habitants de l'arrondissement ne peuvent que se sentir révolté par la mesquinerie d'un tel acte et déplorer l'absence de surveillance dont souffre encore ce lieu de culte parmi les plus éminents du 16ème.

par Antoine

Non loin de la Porte d'Auteuil, au 67 boulevard Montmorency, portrait d'une belle endormie qui attend des jours meilleurs. Rachetée par la Ville de Paris à des propriétaires qui ne pouvaient plus l'entretenir, cette demeure, encore pleine d'un certain charme désuet malgré sa décrépitude, cherche une nouvelle vocation.

Un profil en médaillon signale encore l'identité de ses illustres occupants d'autrefois, les frères Goncourt.

La maison porte malheureusement les marques du temps...

...et nécessite d'importants travaux de restauration extérieurs et intérieurs.

Pour le moment, la Ville de Paris s'est contentée d'installer un beau panneau historique pour signaler aux passants, que ce bâtiment tout décrépi est une partie du patrimoine parisien et français des belles lettres. 

par Antoine

+ pour info, notre article sur les frères Goncourt et le grenier de leur maison d'Auteuil.

Quelques mois avant que ne soit adopté la loi pour la sécurité intérieure en 2003 qui devait condamner le racolage passif des prostituées du 16ème arrondissement et du bois de Boulogne ont créés l'association France Prostitution dans le but de faire barrage à cette disposition de la loi. Si cette association n'a pas obtenu gain de cause, elle est demeurée depuis très active, continuant à militer pour un retrait de la loi sur le racolage, et entamant une négociation avec les forces de police de l'arrondissement.

A ce sujet, voici les déclarations de Claudia Gomez, porte-parole de l'association, rapportées par un grand quotidien parisien : "Nous avons rencontré le commissaire divisionnaire. Nous lui avons expliqué que nous étions, comme lui, farouchement opposées au proxénétisme mais que les prostituées indépendantes voulaient pouvoir exercer leur travail correctement. A partir de ce postulat, nous avons pu commencer à travailler ensemble".

Ainsi en acceptant d'avoir une tenue correcte, d'être plus discrète et de ne pas travailler aux abord de certains lieux, elles ont négociés une relative impunité. Avec celles qui ne respectent pas ces consignes, alors seulement, les policiers interviennent. Un exemple qui fait école et qui devrait être exporté vers le Bois de Vincennes, où les rapports prostituées, riverains et policiers sont nettement moins bon.

On tempérera se bilan plutôt optimiste tiré par la police et par les prostituées en déplorant tout de même la non application de la loi. La prostitution est-elle réellement moins visible ? La criminalité qui entoure ce type de commerce a-t-elle disparue ? De l'avis général des riverains interrogés en préparant cet article le constat n'est pas aussi idyllique que l'on voudrait le présenter ça et là. Peut être aussi que la volonté politique de résoudre ce problème n'est pas encore assez affirmée.

Le 16ème arrondissement a malheureusement, depuis des décénnies, la réputation d'être une terre de prédilection pour ce qu'on nomme pudiquement le plus vieux métier du Monde. Le Bois de Boulogne est ainsi mondialement connu pour des raisons qui rendent peu fiers ses riverains. Outre les questions morales qui sont liées à ce type d'activité et qui peuvent, on le comprend, choquer une part de la population parisienne, les nuisances et les risques qu'entrainent ce commerce illicite pour les riverains sont considérables. La question de la prostitution en France écarte souvent du débat la question bien réelle des conséquences de la prostitution sur les riverains. Ainsi en préparant cet article, j'ai reçu le témoignage d'une jeune fille étudiante à Dauphine qui m'a édifié. Celle-ci m'a raconté qu'il n'était pas rare, en attendant le bus, qu'on lui demande les tarifs pour des services que je vous laisse imaginer. Cela est malheureusement révélateur du climat qui règne en ces lieux, encore aujourd'hui. Et cela n'est rien, car il ne faut pas oublier les nombreux trafics d'êtres humains, le proxénétisme, les actes de violences et le type d'individus qui tourne autour de la prostitution.

Aussi, la très critiquée loi du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure, dans laquelle était intégré le délit de racolage passif a fait naître chez les habitants du 16ème l'espoir de voir enfin disparaître de nos rues la prostitution. Un premier projet de loi avait d'ailleurs été présenté dès 2001, par le député du 16ème sud, Claude Goasguen, visant à sanctionner le "racolage passif", au moins aux abords de certains lieux publics. A la même époque, Françoise de Panafieu, élue du 17ème arrondissement mais habitante du 16ème, proposait de revenir sur la fermeture des Maisons Closes, instaurée en 1946 par la loi dite Marthe Richard, avec l'espoir de pouvoir exercer sur la prostitution un contrôle sanitaire et social qui permettrait d'éradiquer le proxénétisme et le trafic d'être humain.

Il faut voir dans l'intérêt des élus pour cette question, la mesure de l'exaspération des électeurs, riverains des lieux de prostitution. Nous verrons demain ce qu'il en est deux ans après l'entrée en vigeur du délit de "racolage passif".

par Antoine

En leur montrant comment se déroulent des élections dans leur école bien sûr ! Aujourd’hui (ou demain selon les écoles) ont lieu les élections au Conseil d’école. Ces élections ne sont pas anodines puisque les parents élus participent au vote du règlement intérieur et du projet de l’école, et qu’ils peuvent également proposer des projets d’organisation du temps scolaire (semaine de 4 jours…).

Ce matin donc, jour d’élection. Les listes sont arrêtées et les candidats ont présenté leur programme aux parents, ou sont supposé l’avoir fait. Dans l’école de mes enfants, une seule liste se présente, on ne sait pas ce qu’ils ont l’intention de faire. L’un des parents m’a précisé que c’était à la demande de la directrice qu’il se présentait, mais sur quels critères les parents sont-ils sollicités ? Etre dévoué probalement, et avoir une bonne tête surtout.

La liste des fédérations ou unions de parents d’élèves au niveau national (FCPE, PEEP, UNAAPE) ou des associations locales de parents doit être affichée de façon permanente dans l’école. Plusieurs écoles ne le font pas. Est-ce parce que cela pourrait créer de nouvelles vocations et que l’on craint l’émergence de listes dissidentes ? Un parent candidat a été alerté sur l’absence de cet affichage obligatoire, sans suite. Et la directrice ce matin, après avoir tenté de traiter le problème avec légèreté, a fini par me demander de lui fournir la liste !

Par ailleurs, un isoloir doit être à la disposition des parents. Il n’y en avait pas, on m’a répondu « les parents peuvent s’isoler dans un coin », à l’heure de rentrée des classes, les coins libres et sans passage sont rares... C’est sûr quand il n’y a qu’une liste, le choix est restreint, et pourtant on peut choisir de déposer un bulletin nul dans l’urne. Alors dans ce cas, pourquoi conserver l’enveloppe autour du bulletin ? J’imagine que ça fait "plus vrai".

Inutile d’espérer que le dépouillement se fasse dans des conditions normales, le dépouillement est superflu puisque la liste est unique. Pour le calcul du taux de participation, souhaitons que ceux qui s’en chargent savent mieux compter qu’écrire, le bulletin de vote comportant quand même une faute de frappe à « candidats » ! J’en ai parlé avec d’autres parents de l’arrondissement, qui m’ont affirmé que c’était pire dans leur école. Heureusement, les enfants étaient déjà en classe, ils croient toujours en la démocratie…

par Delphine

+ d’infos : lire le Bulletin Officiel du Ministère de l’Education Nationale, sur le déroulement des élections au Conseil d’école.

Et oui, les 14 et 15 octobre prochains, vous êtes appelés à voter pour l’élection des représentants des parents d'élèves au conseil d'école et au conseil d'administration des établissements publics locaux d'enseignement. Ne vous y trompez pas c’est une élection particulièrement importante car les conseils d’administrations élabore et vote le projet d'établissement, le budget et le règlement intérieur, entre autre chose car il délibère aussi sur les questions relatives à l'hygiène, à la santé, à la sécurité.

Aussi malgré un très discret affichage dans les établissements scolaires de notre arrondissement, nous vous recommandons de ne pas oubliez de voter.

par Delphine

+ d'informations sur le déroulement de ces élections sont sur le site du Ministère de l’Education Nationale.

Nous avions déjà, dans un article précédent, abordé les difficultés que connaît le projet de réhabilitation de l'aquarium du Trocadéro, fermé depuis 20ans et qui devrait prochainement rouvrir ses portes. Yvan, qui visiblement suit cette affaire de très près, a attiré notre attention sur l'article du journal Libération de ce jour qui lève un peu le voile sur les errements des responsables municipaux d'hier comme d'aujourd'hui sur ce dossier pourtant apparemment simple.

C'est du moins ce qu'affirme le Parisien dans son édition d'hier. Avec un prix atteignant les 3 € en salle, le café du 16ème est le plus cher de Paris. Une hausse brutale du prix de la  tasse de café déjà constaté par Benoît Dausse de Effeilsuffren, notre confrère du 7ème. Explication des cafetiers : la flambé du brut, entendez du café vert qui depuis le printemps est passé d’1 € à 16 € le kilo. Comme pour l'essence, c'est le consommateur qui trinque mais avec un verre d'eau parce qu'au prix du café !

par Delphine

Qui croirait que derrière les murs de ce Palais, ce livre une guerre de succession terrible ? En tout cas, c'est à en lire ce communiqué de presse que nous avons reçu hier, ce qui se passe en ce moment dans le cadre du renouvellement de l'équipe de direction du Palais de Tokyo, lieu d'exposition et de création d'Art contemporain unique en France. Sans commentaire, nous vous le communiquons dans son intégralité à la demande de ces auteurs :

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FRAAP - COMMUNIQUE DE PRESSE ­ FRAAP ­ COMMUNIQUE DE PRESSE

LA RÉVOLUTION AU PALAIS !

Dans la torpeur de l'été et le plus grand secret, les candidats au poste de directeur du Palais de Tokyo, site de création contemporaine, se sont préparés à combattre pour la cible princière, qui couronnera leurs carrières. Candidatures confidentielles, notes d'intention non publiées, promesses déjà toujours non tenues, jury mystérieux, procédure opaque, les fils et filles de la famille se battent dans l'obscurité des couloirs du palais : qui sera le prince ou la princesse ?

Sans doute une ou un de ceux qui, dans une réunion récente sur la non-visibilité de l'art contemporain français, où siégeaient d'ailleurs les directeurs actuels du Palais de Tokyo, osait affirmer unanimement qu' « il n'y a pas de scène artistique française », autant dire pas d'artistes françaisS D'ailleurs il n'y avait pas d'artistes dans cette réunion de « professionnels », comme il n'y avait pas d'artistes français dans l'exposition de l'été au Palais de Tokyo, issue de la collection d'un collectionneur grec - entendez bien, il n'y a pas non plus de collectionneurs français.

Future princesse ou prince d'un palais sans scène contemporaine, sans artistes, sans collectionneurs, déjà acclamé(e) par la cour de l'art contemporain, comment pourra-t-elle(il) tenir son rôle et son rang sans peuple ?

Nous, artistes, ne pouvons plus accepter ce discours tenu par ceux qui ont le devoir de rendre visible et de soutenir notre création, nos exigences artistiques, nos énergies et nos prises de risque. Nous ne pouvons plus accepter ce déni permanent d'une création vivante, novatrice et diversifiée ; nous ne pouvons plus accepter cette méconnaissance de nos engagements singuliers et collectifs.

Nous sommes la scène contemporaine française. Nous sommes candidats à la direction du Palais de Tokyo.

Notre candidature est celle d'une personne morale, la FRAAP - Fédération des Réseaux et Associations des Artistes Plasticiens - parce que nous savons que pour tenir l'engagement de diffuser la diversité et la richesse de la création contemporaine, il ne faut pas être tenu par des plans de carrière. Parce que pour surgir de cette nuit interminable des faux débats où s'égare une institution qui a perdu la main et le regard, nous, artistes, sommes les seuls à pouvoir enfin décloisonner l'ensemble des acteurs du milieu de l'art contemporain français.

Artistes, nous savons que nos exigences sont largement partagées : nous faisons confiance aux artistes, comme nous faisons confiance aux collectionneurs, à nos partenaires, aux publics et à l'ensemble des réseaux nationaux et internationaux avec lesquels nous travaillons quotidiennement.

Seule une rupture constructive, dont nous sommes porteurs, permettra de mettre en ¦uvre une logique nouvelle et ambitieuse de diffusion de l'art contemporain.

Nous rendons publics notre candidature, notre projet pour l'avenir du Palais de Tokyo et nos engagements, parce que la légitimité d'une candidature pour la direction d'un lieu qui engage la visibilité de la scène contemporaine en France et à l'étranger ne peut se construire sans débat public et sans les premiers acteurs de l'art contemporain : les artistes.

La FRAAP

La lettre de CANDIDATURE et la NOTE D'INTENTION de la FRAAP sont accessibles sur notre site à la rubrique actualités : www.fraap.org

CONTACT presse 01 40 03 08 89

 DIFFUSEZ, s'il vous plait, ce message.

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+ d'info sur le Palais de Tokyo, 13, avenue du Président Wilson dans le 16ème sur le site.

Cette petite maison située au 40 rue Chardon-Lagache sera bientôt démolie pour laisser place à un bâtiment neuf. Un permis de construire a été accordé à la Cogedim, qui a prévu la construction d'un immeuble à usage d'habitation de 7 étages (soit plus de 25m de haut), ainsi que 3 sous-sols destinés au stationnement. La commercialisation de ces appartements de grand standing n'est pas encore commencée, mais Paris16info ne manquera pas de vous tenir informé dès qu'une plaquette sera disponible.

De nombreux habitants du quartier s'interrogent sur le sort du garage attenant, qui est classé aux monuments historiques. L'association "Chardon-Lagache Riverains", déjà mobilisée contre le projet d'installation d'un supermarché ATAC, se bat pour que la rue conserve les quelques maisonnettes qui lui restent encore. Une pétition est cours de signature à la boulangerie le Chardon d'Argent - 49, rue Chardon Lagache.

par Delphine