Paris16info

Pourquoi le MoDem se cache-t-il dans le 16^e ?

Par Valérie Sachs, candidate UDF aux élections législatives (14^e circonscription de Paris),

Vice-président de la Commission Développement économique au Conseil de Paris,

Secrétaire National au Grand Paris (Nouveau Centre)

 

A tous mes anciens compagnons politiques du 16^e, qui n’ont pas quitté François Bayrou en 2007, qui ont accepté de laisser mourir l’UDF au profit du Modem sans réagir ni à Villepinte ni après, et qui aujourd’hui, cinq ans plus tard, osent encore prétendre qu’ils seraient les dépositaires exclusifs de l’héritage UDF, redécouvrant un sigle qu’ils ont mis au rebus.

Au nom des moments forts vécus en commun, je demande la vérité.

J’ai quitté François Bayrou et son équipe lorsqu’à Villepinte, nous avons eu la confirmation que nous ne pourrions plus utiliser le sigle UDF et étions obligés de le remplacer par celui du Modem comme déjà l’épisode des législatives de 2007 l’avait laissé présager. En réalité, ce n'était pas que le nom du parti qui était abandonné, mais aussi certaines des valeurs de notre famille politique qui étaient sacrifiées sur l'autel d’ambitions personnelles.

J’ai essayé dans le 16^e de maintenir l’union entre nous lors des échéances électorales importantes. Une première fois, en 2008 pour les municipales, auprès d’Eric Azière, j’ai proposé que la liste que je menais  « Pour l’avenir du 16^e » soit une liste d’union des centristes, que le Modem dans notre arrondissement serve de test à la réunification de notre ancienne famille UDF. Le Modem a préféré investir Jean Peyrelevade. L’échec de la liste Modem a été cuisant car même M. Peyrelevade n’a pas réussi à « gagner » son siège de Conseiller de Paris ; il démissionnera du Conseil d’arrondissement presque aussitôt.

Depuis le départ de Marielle de Sarnez du Conseil de Paris, nous avons évoqué à de nombreuses reprises avec son remplaçant M. Martens l’avenir de Paris et la possible reconstruction de notre famille de pensée. En février, suite à ma déclaration de candidature dans Le Parisien, où je précise que mon étiquette sera celle de l’UDF d’avant Bayrou, je demandais à rencontrer Eric Azière qui me confirmait la volonté du Modem Paris de préparer l’avenir, en prenant acte de l’impasse presque mortelle où le parti s’était enfermé. C’est ce qui a motivé ma dernière proposition du 14 mai, de changer mon suppléant à son profit, afin d’initier un mouvement d’union.

Si François Bayrou a divisé par deux son score aux présidentielles 2012 par rapport à 2007, c’est parce que les citoyens n’ont pas accepté « sa trahison » à la famille UDF. Aujourd’hui la boucle est bouclée : M. Bayrou a franchi le Rubicon en votant pour François Hollande.

Les militants historiques de notre ex-section du 16^e connaissent ma volonté d’offrir à notre arrondissement une autre offre politique que celle de l’UMP, une alternative crédible à Monsieur Goasguen. Je comprends que certains succombent à l’ambition devant les promesses de factotum de celui-ci d’obtenir un poste en , s’ils rendent service aujourd’hui en créant le maximum de confusion. Jouer les gêneurs pour mieux entrer sur la liste Goasguen , voilà la vraie motivation ! Que ceux qui croient aux chants des sirènes, ne donnent pas de leçon.

Ils ont tué par lâcheté ou inconscience l’UDF qu’ils ont piétiné depuis 2007, et aujourd’hui ils ressortent le sigle pour convenance personnelle.

Pourquoi alors leur candidate dans la 14^e circonscription refuse-t-elle sur le terrain d’assumer son étiquette Modem, sous laquelle Monsieur Peyrelevade lui céda la place au Conseil d’arrondissement ?

Le climat délétère de la campagne locale qui s’achève ne parviendra pas à dégrader l’atmosphère plus que cordiale que nous avons réussi à créer au Conseil de Paris entre nos deux familles.

Pour reconstruire le Centre droit, majoritaire en France mais aujourd’hui sans leader, fort des valeurs transmises par Valéry Giscard d’Estaing, rejoignez-moi pour faire entrer cet héritage dans le XXIe siècle !

 

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