23/02/2022

Smita Nagdev (concert de sitar) à l'auditorium du musée Guimet

26 février à 20h30
Auditorium Guimet, 6 place d'Iéna

Smita Nagdev et Anuvab Chatterjee
Sitar et tabla

smita_nagdev.jpgLe sitar est un luth à manche long, devenu l’un des symboles majeurs de la musique indienne.
Créé d'après la légende par Amir Kushro, au XIVe siècle, le sitar a profondément évolué pour adopter sa forme actuelle, forme popularisée par des artistes comme Ravi Shankar.
Originaire de Nagpur, Smita Nagdev découvre l’instrument à l’âge de quatre ans auprès du maître Vasuedo Rao Ashtewale de l’Ashtewale Gharana, puis de la fille de celui-ci Jyoti Thakar.
Mais c’est auprès du grand maître du sarod Ustad Amjad Ali Khan qu’elle atteint toute la puissance de son art.
Smita Nagdev est une des rares femmes jouant du sitar et elle le fait avec énormément de grâce et de talent.
Attachant une très grande importance à la tradition musicale, elle a un jeu particulièrement attrayant dans l’alap : une des partie les plus exigeantes du râga.
Jeune virtuose, elle parcourt aujourd’hui le monde, contribuant à populariser une musique savante et riche, fruit de la transmission des plus grands maîtres.
 
Elle sera accompagnée au tabla par Anuvab Chatterjee de la Gharana de Farrukhabad.
Ce jeune artiste bengali est devenu le symbole d’un accompagnement subtil, servi par une grande dextérité et une réelle virtuosité.
Aussi brillant comme soliste que comme accompagnateur, Anuvab enseigne aujourd’hui le tabla à de nombreux élèves, ainsi que d’autres percussions comme le sreekhol, le dhol ou le pakhawaj.
Il multiplie aussi les rencontres interculturelles, jouant avec des musiciens africains ou accompagnant des troupes de danse occidentale contemporaine.
 
Un duo magistral, fascinant de jeunesse et de talent.
 
Renseignements,réservations : 01 40 73 88 18
prix des places :17 et 12 €

06/02/2022

You Li-yu le 12 février à 20h30 à l'auditorium du musée Guimet

Message de l'Auditorium Guimet, Musée national des arts asiatiques, 6, place d’Iéna :

you_li-yu.jpg 12 février à 20h30 YOU Li-yu « Enfin je m’en retourne » avec You Li-yu (interprétation à la cithare qin et au chant), Huang Chin-hsin (flûte xiao, qin), Catherine Schaub (danse), Christian Dupont (percussions et maître de thé).

La cithare-qin ou guqin, est l’instrument de prédilection des lettrés, qui l’ont constamment pratiqué, le plus souvent en même temps que la poésie.
Déjà mentionné dans le Canon des poémes, recueil de 305 poèmes chinois datant du XIe au VIIe siècle avant J.-C., il est l’un des plus anciens instruments chinois à cordes.
La musique de qin contient et transmet tout ce qui fait l’idéal esthétique et la philosophie du Lettré : une musique d’essence dramatique, une sorte d’expression de l’insatisfaction et de la résistance face à la réalité.

Comme les liens entretenus par les citharistes lettrés avec la nature environnante sont si étroits, leurs musiques empruntent une voie métaphorique pour exprimer leurs sentiments les plus intimes.
Pour bien montrer la pensée esthétique et philosophique dans l’art du qin qui se pratique à Taiwan, la cithariste invitée proposera un spectacle qui se déroulera dans un banquet de thé préparé sur scène avec d’autres artistes participant au concert (maître de thé, flûtiste, danseuse).
La mise en scène dévoilera certains moments de la vie quotidienne des Lettrés : un univers proche de la nature, des fleurs et de l’eau.

« Enfin je m'en retourne » est inspiré par la pensée d'un grand poète chinois du IVème siècle, Tao Yuan-Ming, qui a quitté la ville pour retourner dans son pays natal après avoir vécu et été reconnu dans les milieux intellectuels. Retour à la nature, mais, sans doute aussi, à soi-même...

You Li-yu, soliste internationale, a donné de nombreux concerts à Taïwan et à l’étranger.
Soliste à l’occasion de la cérémonie d’installation de M. Chu Teh-chun à l’Académie des Beaux-Arts sous la Coupole de l’Institut de France. Chargée des cours de qin, de recherche ethnomusicologique et d’histoire esthétique de la musique chinoise à l’Université de Foguang et à l’Université Nationale des Arts à Taiwan entre 2003 à 2007.
Ayant assimilé à la fois la théorie et la pratique, elle a aussi participé à de nombreux ateliers expérimentaux et conférences internationales.
 
renseignements,réservations : 01 40 73 88 18
prix des places :17 et 12 €

Téléchargez le programme de l’auditorium sur : http://www.guimet.fr/Telechargez-le-programme

03/01/2022

BOERTE : danses et musiques de Mongolie à l'auditorium Guimet

15 janvier et 16 janvier à l'Auditorium Guimet, 6 place d'Iéna.
 
affiche%20boerteréduit[1].jpgBoerte
Danses traditionnelles de Mongolie

Avec Doyodsuren Tumursaikhan (danse), Sharkhuu Enkh-Oyun (danse) Munkh-Erdene Chuluunbat (yatga), Ganpurev Dagvan (ikh khuur, morin khuur, khuumi) 
 
En coproduction avec la maison de la Mongolie
 
Créé par Munkh-Erdene Chuluunbat et Ganpurev Dagvan, l’ensemble Boerte (du nom de la fiancée de Gengis Khan) est devenu célèbre par ses compositions des musiques des films tels L’histoire du chameau qui pleure ou Le chien jaune de Mongolie (prix de la meilleure musique de film au Festival de New York).

Autour du duo, la formation s’est rapidement étoffée, incluant souvent de nouveaux musiciens et, pour ce spectacle exceptionnel, deux virtuoses des danses mongoles.

C’est au son du chant diphonique, du yatga, la cithare traditionnelle mongole, du morin khuur, la vièle à tête de cheval et de l’ikh khuur, la contrebasse de Mongolie que les danseurs évolueront, dans un univers mélodique évoquant les traditions du peuple mongol.

En Mongolie, les danses traditionnelles s’inspirent de la vie quotidienne des nomades dans la steppe ou sur les hauts plateaux. Elles sont principalement issues des gestes effectués lors du travail de la terre, des peaux et des boyaux, de l’exercice du tir à l’arc ou encore du dressage des chevaux. Au-delà des principaux mouvements distinctifs de la danse mongole appelés  “biyelgee” (mouvements d’épaule et rotation des poignets) et “tatlaga” (mouvement rapide de tirée avec les bras), la danse mongole se caractérise par une représentation littérale, succession de scènes qui révèlent le caractère ou l’humeur du personnage, toujours en relation avec les forces de la nature.

Un moment rare pour retrouver le parfum des steppes et l’air pur des monts Altaï.
 
 
renseignements, réservations : 01 40 73 88 18
prix des places : 16 et 10 €
 
Auditorium Guimet
Direction artistique : Hubert Laot
Musée national des arts asiatiques
6, place d'Iéna
75116 Paris
01 40 73 88 18
auditorium@guimet.fr

22/11/2021

Spectacle "Rue Offenbach" à l'auditorium Jean de la Fontaine

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L'année dernière, la compagnie Nadia Baji nous présentait  "Rita ou le mari battu" de Donizetti.
En cette fin d'année, la compagnie a le plaisir de proposer "Rue Offenbach", spectacle lyrico-humoristique, qui se jouera à l'auditorium Jean de la Fontaine 25, avenue du Général Sarrail (Métro Porte d'Auteuil) aux dates suivantes :
- les s 5, 12, 19 décembre 2009, à 20h
- les s 9 et 16 janvier , à 17h30.
Réservations: 06 62 70 01 96
Site internet: www.nadiabaji.fr

21/11/2021

Week-end de la SAPE au Musée Dapper

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Dans le cadre de l'exposition L'Art d'être un homme, Afrique, Océanie, le musée Dapper propose un grand week-end de la SAPE 27, 28 et 29 novembre 2009.

 

***

 

L’univers de la SAPE

27 novembre 2009 à 20 h 30

 

Dans les grandes villes africaines, des hommes extrêmement créatifs ont su adapter les vêtements occidentaux à leur propre goût. Les adeptes de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes), qui cultivent raffinement et masculinité, ont développé un art de l’habillement et stimulé des modes qui rivalisent d’originalité.
À partir d’extraits de documentaires tournés dans la rue avec des Sapeurs, Brice Ahounou, journaliste et anthropologue, retrace, entouré de quelques invités, l’histoire de ce mouvement ancré à Brazzaville, à Kinshasa et même à Paris.

 

Entrée libre
Réservation conseillée au 01 45 00 91 75

***

 

Lorsqu’un écrivain et le «roi de la SAPE» se rencontrent...

28 novembre 2009 à 15 h

 

Alain MABOUCKOU évoquera sa relation à la SAPE à travers ses romans puis incitera Bachelor, l'une des figures de ce courant, à évoquer son parcours original.

Entrée libre
Réservation conseillée au 01 45 00 91 75

 

***

Ciné-club Afrique* : La Vie est belle
29 novembre 2009 à 16 h 30

 

Benoît Lamy et Mwézé Ngangura, Belgique, R.D.C., fiction, 1987, 83 min
Avec Tumba Ayila, Pépé Kallé, Kanko Kasongo, Bibi Krubwa, Kalimazi Lombume Riva, Mujinga Mbuji Inabanza, Lokinda Menji Feza, Mazaza Mukoko, Landu Nzunzimbu Matshia, Papa Wemba

 

Ce film est l’occasion de retrouver le grand musicien Papa Wemba, un émule de la SAPE.

Comédie musicale joyeuse, La Vie est belle, raconte les aventures rocambolesques d'un jeune paysan, Kourou – Papa Wemba dans son premier rôle au cinéma.
Chanteur vedette au village, Kourou débarque à Kinshasa sans un sou en poche pour y tenter sa chance et faire carrière. Avant de réaliser son rêve (devenir un chanteur célèbre), le chemin sera long et parsemé d’embûches. Dans la jungle de la grande ville, Kourou va faire tous les métiers : domestique, cireur de chaussures – un des morceaux d’anthologie du film – et même homme de main du patron d’un night-club… Lorsque Kourou tombe amoureux de la belle Kabibi, également convoitée par son patron, les embrouilles sont assurées ! Pourtant tout finira bien, et en musique.


Projection suivie d’une rencontre avec Mwézé Ngangura,animée par Catherine Ruelle.

Tarif : 6 €

 

Étudiants, Les Amis du musée Dapper, demandeurs d'emploi : 4 €
(entrée libre pour l'exposition L'Art d'être un homme incluse)

Réservation conseillée au 01 45 00 91 75

*Un rendez-vous mensuel proposé par le musée Dapper, RFI et  l'association Racines. Avec le concours de la cinémathèque de Culturesfrance et le soutien de la Mairie de Paris.

 

+ d'info sur l’actualité du musée Dapper, 35 bis, rue Paul Valéry (M° Victor Hugo).

20/11/2021

Le théâtre du monde, Atlas imaginaires, Atlas d’hier

La Bibliothèque du Tourisme et des Voyages / Trocadéro, 6, rue du Cdt Schloesing (Métro : Trocadéro) nous annonce l'exposition Le théâtre du monde, Atlas imaginaires, Atlas d’hier du 24 novembre 2009 au 20 février

 

carta.jpgLa Bibliothèque du Tourisme et des Voyages / Trocadéro ouvre ses collections et offre au regard des visiteurs un ensemble d’atlas hollandais du XVIIe siècle dans leur version française, présentés aux côtés d’originaux de l’illustrateur François Place conçus pour son livre L’Atlas des géographes d’Orbae (éd. Casterman).

Ce sont deux visions des territoires qui se croisent et se répondent. Toutes les cartes sont des visions du monde, fragmentaires, particulières, dépendant de l’état des sciences et des savoirs, soumises aux besoins de leurs commanditaires, qu’ils soient marins, rois ou marchands, chercheurs d’or ou géologues. Les récits de voyage, les grandes navigations et les découvertes ont contribué à cette histoire au fil des siècles, tout autant que les avancées techniques ou scientifiques. En retour, les cartes ont nourri l’imaginaire des écrivains et des conteurs, qui se sont introduits, à la manière de passagers clandestins, dans le monde qu’elles donnaient à voir. Les atlas anciens s’efforçaient de contenter une clientèle variée mais fortunée, en lui proposant des cartes de plus en plus nombreuses. Les contrées lointaines excitaient la convoitise des marchands, au moment où les Hollandais supplantaient les Portugais sur la route des épices. Cartes et textes mêlaient réel et imaginaire pour éveiller la curiosité du lecteur et celle du futur voyageur.

C'est le cas des sept volumes d’atlas hollandais (Blaeu et Hondius Janssonius) du XVIIe siècle, présentés exceptionnellement au public pour la première fois depuis leur restauration et la mise en ligne de la version numérisée du volume « le théâtre du monde de Hondius Janssonius », dans le catalogue des bibliothèques spécialisées (www.bibliotheques.paris.fr). Ces documents sont accompagnés d’instruments de mesure anciens aimablement prêtés par le Musée de la Marine.

L’illustrateur François Place s’est inspiré de l’alphabet et de l’imaginaire de la cartographie ancienne (monstres et cannibales, animaux fabuleux, villes légendaires) pour inventer 26 pays, chacun présenté par une carte, des dessins documentaires, et décrit dans un conte, comme une terre familière et décalée. Il présente 30 originaux d’atlas issus de la collection L’Atlas des géographes d’Orbae (3 volumes, éd. Casterman).

 

Autour de l’exposition

Deux rencontres (entrée libre) :

 

> Café Carto : hollandaises ou françaises, les cartes en France au XVIIe siècle

Jasmine Desclaux-Salachas, cartographe, organise régulièrement des « Café carto », où l’on parle de cartographie de manière accessible à tous les publics. Elle se joint cette fois-ci à Monique Pelletier, historienne de la cartographie et commissaire de l’exposition Théâtre du monde : atlas d’hier, atlas imaginaires. Quelle place occupaient les productions hollandaises dans le commerce cartographique parisien ? Quels nouveaux regards sur le monde allaient apporter les cartographes français ?

Conférence illustrée d’une projection. 12 décembre – 14 h 30

 

> François Place lit Les Voyages de Ziyara

François Place, auteur et illustrateur (Les Derniers Géants, Le Vieux Fou de dessin, La Fille des batailles, Siam…) propose une lecture à haute voix du conte Les Voyages de Ziyara (extrait de son livre Atlas des géographes d’Orbae, éditions Casterman).

9 janvier – 16 h

  

Une publication :

tdm.jpg> Le Théâtre du monde, atlas d’hier, atlas imaginaires Premier volume de la nouvelle collection « Trésors de papier ». La bibliothèque du Tourisme et des Voyages a le privilège de conserver plusieurs volumes d’atlas publiés à Amsterdam vers 1640. Or la présence de ce trésor inattendu est intimement liée à l’histoire et à l’imaginaire des voyages dont témoigne l’exceptionnelle collection du Touring-Club de France, conservée par la bibliothèque du Tourisme et des Voyages.

Coll. « Trésors de papier », Paris bibliothèques, 104 pages, 50 illustrations.

Ce trésor, ainsi replacé dans ce contexte, nous entraîne à son tour sur les traces d’une aventure originale, celle du Touring-Club de France et de son rôle pionnier dans l’essor des voyages de tourisme au xxe  siècle. Autant de jalons d’une aventure collective et de clés de la perception du monde qui est le nôtre aujourd’hui. Combien de trésors invisibles demeurés dans le secret des archives ? A chaque lieu de conservation est attaché un mystère, celui des fonds qu’il renferme. De la découverte d’un objet… à la constitution d’un fonds d’archives : une histoire incidente, souvent imprévue et parfois romanesque. Dépositaire d’un monde inconnu et précieux, chaque bibliothèque vous amènera, au coeur d’un petit volume, vers son « trésor de papier ».

+ d'info auprès de la bibliothèque Trocadéro au 01 47 04 70 85. Horaires d'ouverture : , et de 13h à 19h,  de 10h à 19h, de 10h à 18h. Entrée libre. Fermeture le 25 décembre et le 1er janvier .

 

12/11/2022

La peinture bhoutanaise et ses spécificités

image011.jpg 26 novembre à 12h15
 
Conférence publique et gratuite
 
La peinture bhoutanaise et ses spécificités (XVIIème-XIXème siècles) par Nathalie Bazin, commissaire de l’exposition Au pays du Dragon : arts sacrés du Bhoutan du 7 octobre 2009 au 25 janvier au musée Guimet.

L’exposition réunit pour la première fois plus d’une centaine d’œuvres prêtées par de nombreux temples et monastères bouddhiques du Bhoutan. Au sein de cet ensemble, figure une soixantaine de peintures portatives ou thangka, en grande partie inconnues jusqu’alors en Occident. Cette manifestation constitue ainsi une opportunité nouvelle d’étudier les éléments iconographiques et esthétiques qui font l’originalité de la peinture bhoutanaise, et permettent de distinguer celle-ci  des œuvres tibétaines produites à la même époque.

07:52 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, xvi, 75116, paris 16ème

04/11/2022

Le Musée Guimet à 120 ans !

Musee_Guimet_P1190515.jpgInauguré le 20 novembre 1889 par Sadi Carnot président de la république, le musée Guimet était à l’origine selon le vœu de son fondateur un musée dédié aux religions.

Après plus d’un siècle passé à dessiner les contours des arts asiatiques anciens et à délimiter à travers ceux-ci, la place qu’occupe l’Asie dans la perception occidentale, le musée Guimet entend accomplir un impérieux dessein : s’ouvrir à la création d’aujourd’hui, ceci pour "entendre" la voie authentique de l’Asie.

Pour fêter l’événement, les collections permanentes du musée Guimet seront ouvertes gratuitement à l’ensemble des visiteurs le 21 et le 22 novembre 2009.

 

par Delphine

 

+ d'info sur le site du Musée

26/10/2022

Exposition "Villa La Rocca" ou la résuraction de la Maison La Roche de Le Corbusier

hall.jpgPour fêter la réouverture de la Maison La Roche, 10 square du Docteur Blanche dans le 16ème, après la restauration complète de ses intérieurs, la Fondation Le Corbusier, dont c’est également le siége y organise, depuis le 6 octobre et jusqu’au 5 décembre une exposition mettant en lumière deux aspects mal connus liés à la réalisation de cette oeuvre majeure de l’architecte. D’une part, la personnalité de Raoul La Roche, amateur d’art, ami de Le Corbusier, mécène de l’Esprit Nouveau et généreux donateur qui fit don de sa maison à Le Corbusier pour en faire le siège de la Fondation et d’autre part, la maison étant restaurée, à quelques détails près, dans son état d’origine, il est proposé pour la première fois de montrer la manière très originale comment elle était meublée et équipée.

Ainsi la chambre puriste, la salle à manger, la bibliothèque et la galerie de peintures ont retrouver objets traditionnels (fauteuils Maple, lampes, tapis berbères), mobiliers industriels (chaises Thonet, tables d’hôpital),ready made (éclairage) et créations originales : casiers, armoires, meuble à estampes, étagère, banquette, tables juxtaposables, fauteuil grand confort (LC2), luminaires, tels qu’imaginés par Le Corbusier lui-même et Pierre Jeanneret pour l’aménagement de l’Hôtel de Raoul La Roche, entre 1923 et 1928.

Après l'exposition, il n’est prévu que de conserver dans la présentation permanente de la maison que quelques exemples du mobilier, partie intégrante de la création de Le Corbusier et de ses collaborateurs. Cette exposition a été rendue possible grâce au prêt de meubles originaux consenti par les héritiers de Raoul La Roche.

Exposition "Villa La Rocca" jusqu'au 5 décembre 2009, Fondation Le Corbusier, Maison La Roche 10 square du Docteur Blanche (Métro Jasmin). 

 

par Antoine

 

+ d'info sur le site de la Fondation ou pa tél. : 01.42.88.41.53 ou info@fondationlecorbusier.fr. Ouverture : le , de 13h30 à 18h00; du au , de 10h00 à 18h00; du au , de 10h00 à 17h00.

13/10/2022

Auteuil et Passy, de l'Annexion à la Grande Guerre

Auteuil et Passy.jpgHubert DEMORY, vice-président de la Société Historique d’Auteuil et Passy, la SHAP comme l’on dit (dont le Président n’était autre que le regretté Pierre-Christian TAITTINGER), vient de publier le second opus de son histoire d’Auteuil et Passy. Alors que le premier volume nous narrait les événements qui suivirent la Révolution et qui précédèrent l’annexion -au passage nous fêterons bientôt les 150 ans du rattachement administratif des communes de Passy et d’Auteuil à Paris, le 3 novembre 1959 !- ce second volume nous raconte les premières années de ce tout nouveau morceau de la capitale qui, à la veille de la première guerre mondiale, comptait déjà 150 000 habitants soit, à peu de choses prêt, autant qu’aujourd’hui.

Si presque un siècle nous sépare de cette période féconde sur le plan urbanistique, économique, social et culturel pour notre arrondissement, le lecteur, habitant ou amoureux du 16ème, trouvera peut-être dans cet ouvrage, au-delà de l’indéniable intérêt historique, des pistes pour comprendre le présent, et pourquoi pas l’avenir, de nos quartiers.

Pour commander cet ouvrage ou l’un des autres de cet auteur prolifique et passionné de l’histoire du 16ème, direction le site des éditions l’Harmattan.

 

par Antoine

07:13 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, paris 16ème, xvi, 75016, 75116

07/10/2022

Les trésors religieux du Bhoutan au Musée Guimet

ArtReligionBhoutan(ann).jpg

L'Art sacré du Bhoutan, petit royaume himalayen très préservé, se dévoile à partir du 7 octobre au musée Guimet,  6, place d’Iéna (Métro Iéna) avec la présentation de plus de cent pièces bouddhiques toujours objets de culte et donc soumises quotidiennement à des rituels de purification.

Au pays du dragon. Arts sacrés du Bhoutan, qui se tiendra jusqu'au 25 janvier, est une exposition exceptionnelle à plus d'un titre, relève Nathalie Bazin, conservateur des Arts himalayens au musée Guimet. Toutes ces oeuvres (sculptures, peintures sacrées, objets rituels) "sortent du Bhoutan pour la première fois", souligne-t-elle.

Conçue par l'Académie des Arts d'Honolulu, en collaboration avec le gouvernement royal bhoutanais et l'Autorité monastique centrale, l'exposition, déjà présentée aux Etats-Unis, entame une tournée européenne en commençant par Paris.

Autre particularité, la quasi-totalité des pièces présentées sont des objets de culte, provenant de temples et de monastères, et non des objets de musée. Pour cette raison, le gouvernement royal du Bhoutan a demandé que deux moines bouddhistes accompagnent l'exposition. Tous les matins, ils parcourent les salles d'exposition pendant quelques minutes, en récitant des prières et en bénissant les objets avec une jarre à eau, pour purifier les lieux. Deux fois par jour, dans une salle en rotonde, les moines organisent une cérémonie de prières et d'offrandes auquel un petit nombre de visiteurs pourra assister. Ils vont réaliser pendant les quatre mois de l'exposition un mandala, cercle sacré, support à leur méditation.

Il a fallu cinq ans de travail à l'Académie des Arts d'Honolulu pour préparer l'exposition. Les pièces proviennent de 35 temples et monastères différents, dispersés dans ce pays montagneux. Situé entre le Tibet et l'État indien de l'Assam, le Bhoutan, qui a su préserver son indépendance, est le seul pays au monde où le bouddhisme tantrique est la religion officielle. Cette forme ésotérique du bouddhisme, née en Inde au VIIe siècle, a gagné le Tibet et le Bhoutan au VIIIe siècle. Le grand maître Padmasambhava, fut l'un des principaux artisans de cette diffusion.

Les pièces présentées se déploient du VIIe au XIXe siècle, illustrant notamment l'âge d'or de l'art bhoutanais (du XVIIe au XIXe). 

L'exposition présente un ensemble rare de "thangkas", peintures sur toile, parfois de grandes dimensions. Au Bhoutan, elles sont la plupart du temps roulées dans des coffres et ne sortent que pour certaines célébrations. Là, elles sont offertes aux regards des visiteurs dans toute leur intimité. Pas d'encadrement, pas de vitrine: elles deviennent d'une étonnante proximité et l'on peut à loisir se perdre dans leur raffinement. De très belles sculptures de Bouddha sont présentées. Un bronze doré, très raffiné, du XVe/XVIe siècle représentant le Bouddha suprême, provient d'un temple perché à plus de 4000 mètres d'altitude, accessible après neuf heures de marche. Les danses bouddhiques rituelles ou cham, qui ont été conservées dans une pureté inégalée au Bhoutan, sont évoquées par des extraits de films diffusés au sein de l'exposition. Le musée présente également des photos du moine Matthieu Ricard, qui a vécu neuf ans au Bhoutan.

Après Paris, l'exposition ira à Cologne (Allemagne) et à Zurich (Suisse). Retour prévu des objets sacrés au Bhoutan à la fin de l'été . AFP Photo : Un moine bouddhiste réalise un mandala au cours de l'exposition «Au pays du dragon. Arts sacrés du Bhoutan», au musée Guimet, à Paris. La plupart des pièces présentées sont des objets de culte : le gouvernement royal du Bhoutan a donc demandé que deux moines accompagnent l'exposition.

Source AFP

+ d'info sur le site du Musée.

04/10/2022

L'Art d'être un homme au Musée Dapper

Pour la rentrée de cet automne, le musée Dapper a choisi de présenter L’Art d’être un homme, Afrique, Océanie du 15 octobre 2009 – 11 juillet .

Les ornements et emblèmes révélateurs des identités masculines en Afrique subsaharienne et en Océanie, seront au cœur de cette exposition. Celle-ci regroupera une grande diversité d’œuvres : parures, sculptures, vêtements, insignes, et abordera les significations matérielles et symboliques dont les objets sont investis.
 
Des rencontres-débats, des projections de films autour de l’exposition ainsi que des rendez-vous littéraires seront régulièrement programmés.

 

par Antoine

 

+ d'info sur le site du Musée Dapper.

28/09/2022

Parcours littéraire autour d'Auteuil...

Message d'un habitant du 16ème amoureux des belles lettres :

Parcours littéraire autour d'Auteuil pour découvrir les maisons des écrivains et personnages des arts et lettres. Départ de l'angle rue Boileau et rue Alfred de Musset pour terminer à la maison Goncourt bd Montmorency. 2 H 30 riche de découvertes.
16 Octobre  à 14 H 30.

Tarif 14€ personne et limité à 20.

Pour  d'autres lieux sur Paris et environs voir le site : www.lireetpartir.com  (Patrick MAUNAND 16°)
Réservations  au 06 50 91 97 80 ou émail jacques.langlamet@neuf.fr avant le 12 Octobre.

Bonne promenade dans ce si beau 16° et si riche.

23/09/2022

Les Carnatica brothers à l'auditorium du musée Guimet

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Pour la première fois en France

Les  « Carnatica brothers »,
K. N. Shashikiran et P. Ganesh
et leurs musiciens
Gottuvadhyam et chant carnatique
(Inde du sud)

25 septembre à 20h30

Le Gottuvadhyam (ou chitra vina) est un instrument rare, joué presque uniquement dans le sud de l’Inde. S’il ressemble à la saraswati vina par la forme, il s’en différencie par l’absence de barrettes sur le manche et la manière d’en jouer. Comme pour la steel guitar, le musicien fait glisser sur les cordes un bloc cylindrique généralement en ébène, générant des sonorités proches de la voix humaine.

C’est à un concert exceptionnel que nous vous convions, où vous découvrirez successivement les harmonies du gottuvadhyam de P. Ganesh et le chant mêlé des deux virtuoses.
Petits-fils du légendaire Gottuvadhyam Narayana Iyengar, K. N. Shashikiran et P. Ganesh sont cousins. K. N. Shashikiran est aussi le fils de Shitravina Narasimhan et le frère de Shitravina Ravikiran, le génial inventeur de la natra chitra vina. Enfants prodiges, élevés dans une famille de musiciens, les deux cousins se perfectionnent auprès de Sangita Kalanidhi T. Brinda et explorent toutes les subtilités de la musique carnatique.
Tous deux formés à l’école du gottuvadhyam, ils n’en deviennent pas moins très rapidement un célèbre duo vocal, surnommé les « Carnatica brothers », sans pour autant renier leur filiation.

En coproduction avec Triveni

Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18
Prix des places : 16 et 10 €
tarif réduit pour les membres de la Société des Amis du Musée Guimet, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans
 
AUDITORIUM GUIMET
Musée national des arts asiatiques
6, place d’Iéna – 75016 Paris
Tél. : 01 40 73 88 18
Mail : auditorium@guimet.fr
www.guimet.fr

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17/09/2022

Exposition Egypte à la bibliothèque Trocadéro

Bibliothèque des voyages, la bibliothèque du Trocadéro, 6, rue du commandant Schloesing (Métro Trocadéro) vous invite, du 15 septembre au 24 octobre, en Egypte :

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Dans le cadre de cette exposition deux rencontres en octobre sont prévues :

1- Le Nil des Egyptiens : rencontre avec le Dr Mahmoud Ismaïl ( 10 octobre 2009 à 14h30)
Mahmoud Ismaïl, directeur du Centre culturel égyptien à Paris, décrit avec sensibilité et passion tous les aspects de la vie quotidienne de son pays, nous faisant rencontrer les Égyptiens d'aujourd'hui.
Des paysans de la Nubie, de la Moyenne-Égypte ou du delta, aux habitants des nombreuses villes traversées par le Nil, il va présenter ces Égyptiens de toutes générations et de toutes conditions, tous unis dans le même amour de leur pays, de son passé glorieux, mais aussi tournés avec énergie vers l'avenir.

2- Egypte d'hier, Egypte d'aujourd'hui ( 17 octobre, 14h30)
Madame Viviane Koenig historienne et enseignante, auteure de nombreux livres viendra vous conter l'Egypte d'hier et celle d'aujourd'hui.
L'Egypte des pharaons est-elle oubliée ? Comme il est amusant de chercher les différences et les similitudes entre l'Egypte d'hier et celle d'aujourd'hui qui demeurent à la fois très proches et très différentes.
A travers les siècles, les Egyptiens ont conservé des monuments antiques, des habitudes...Impossible d'oublier le temps des pharaons. Ici un temple antique se dresse en pleine ville. Là, une pyramide apparaît à l'horizon. Un peu plus loin, des hiéroglyphes courent sur une vieille pierre abandonnée au bord du Nil, ce fleuve sans lequel l'Egypte n'aurait jamais existé. Les anciens Egyptiens savaient tout ce qu'ils devaient au Nil, aussi lui offraient-ils d'étranges présents. On raconte que dans ces temps anciens, au plus fort de l'été, les prêtres scrutaient le ciel. Ils attendaient une étoile...Mais écoutez cette belle légende.

 

par Antoine

07/09/2022

26ème édition des Journées du Patrimoine : à la découverte d'un 16ème méconnu !

jep2009.jpg 19 septembre et 20 septembre à l’occasion de la 26ème édition des Journées -européennes- du Patrimoine découvrez le 16ème comme vous ne le connaissez pas gratuitement. Connaissez-vous l’histoire de l’église Notre Dame d’Auteuil ou du temple protestant du la rue Cortambert, les mystères du réservoir de Passy, les secrets du Palais d’Iéna, siège de la "3ème chambre", le Conseil Économique, Social et Environnemental, les collections du Musée-Galerie Baccarat ? Même le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et le Musée de la Marine vous réservent, pour l'occasion, bien des surprises. Et la RATP propose une exposition exceptionnelle de voitures centenaires du métro à la station Porte d’Auteuil.

Pour en savoir plus rendez-vous sur le site dédié et naviguez sur le plan géographique interactif.

 

par Antoine

03/09/2022

Danse Odissi à l'auditorium du musée Guimet

spectacle_11_09_2009[1].jpg 11 et 12 septembre à 20h30
Auditorium Guimet, 6 place d'Iéna (Métro Iéna)

Dipanwita et Priyadarshini Roy

Danse odissi
Dipanwita Roy (danse), Priyadarshini Roy (danse), Debashish Sarkar (chant), Chandrachur Bhattacharya (sitar), Kishore Ghosh (tabla et Pakhawaj)

L'Etat d'Orissa a donné son nom à la danse odissi (orissi), l’une des sept danses classiques de l’Inde. Son origine remonterait à plus de 2000 ans, à une époque où les danseuses des temples, les devadâsîs, célébraient les amours de Krishna et Râdhâ.
Comparable par certains aspects au bhâratanatyam, l’odissi a la réputation d'être une forme plus sensuelle, même si l’on y retrouve la dimension sculpturale empruntée à l’iconographie des temples. La musique, par contre, se rattache à la tradition classique hindoustanie, enrichie de ses spécificités régionales.
Dipanwita Roy est une des plus éminentes danseuses d'odissi, disciple de Kelucharan Mahapatra et Sanjukta Panigrahi. Elle a dansé dans le dans le monde entier et enseigné son art au sein de sa propre école Shibaranjani où sont accueillis les artistes indiens, mais aussi les étrangers. Elle a aussi participé à plusieurs documentaires et est une peintre reconnue dans son pays.
Ses interprétations incomparables, où l’intensité des expressions dramatiques se combine avec la rigueur des postures l’ont rapidement consacrée comme un maître renommé.
Formée à la Shibaranjani gharana, sa fille Priyadarshini s’est produite sur scène dès l’âge de quatre ans et à la télévision indienne à l’âge de six ans.
C’est ce duo incomparable, emblème de la tradition guru-shishya (maître-disciple), qui se produira pour deux soirées exceptionnelles à l’auditorium, accompagné des meilleurs musiciens du genre.

 
Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18
Prix des places : 16 et 10 €

 
Auditorium Guimet
Direction artistique : Hubert Laot
Musée national des arts asiatiques
6, place d'Iéna
75116 Paris
01 40 73 88 18
auditorium@guimet.fr

19/07/2022

Le 16ème en poésies...

« C'était à Auteuil, un soir d'avril ; dans un petit chemin prolongé dont la terre était rouge et tendre, nous nous promenions solitaires : la saison peu avancée n'avait jeté au fond du taillis que ces milliers de feuilles qui pointent et qui ne sont pas poussées encore. Nous avions, dans toute la longueur de l'allée, un fond de ciel clair, sans un seul nuage, sans rougeur vive et sans étoiles. »

 

Charles Sainte-Beuve (1804-1869).

« Volupté » (1835).

 

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18/07/2022

Le 16ème en poésies...

« Au lieu de rentrer par la rue de Passy, ces dames quelquefois revenaient par la rue Raynouard, lorsque la nuit était belle, allongeant ainsi le chemin de cinq ou six minutes. Ce soir-là, Hélène prit la rue Raynouard, désireuse d’ombre et de silence, cédant au charme de cette longue chaussée déserte, qu’un bec de gaz de loin en loin éclairait. »

 

Emile Zola (1840-1902).

« Une page d’amour » (1878).

 

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17/07/2022

Le 16ème en poésies...

« On était alors aux derniers jours de juillet, et le grand soleil au moment de disparaître derrière les deux tours du Trocadéro, versait une pluie de flamme sur l’immense peuple des toits. L’espace, d’un rouge éclatant à son pied, prenait plus haut des teintes d’or pâle, puis des teintes jaunes, puis des teintes vertes, d’un vert léger frotté de lumière, puis il devenait bleu, d’un bleu pur et frais sur les têtes.

 

(…)

 

 

« Sur la foule infinie des maisons, sur la campagne lointaine, planait une nuée rose, une vapeur de feu dans laquelle montaient, comme dans une apothéose, les flèches des clochers, tous les sommets sveltes des monuments. L’Arc de Triomphe de l’Étoile apparaissait énorme et noir dans l’incendie de l’horizon. »

 

Guy de Maupassant (1850-1893).

« L’héritage ».

 

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16/07/2022

Le 16ème en poésies...

« Un soir passant le long des quais déserts et sombres

En rentrant à Auteuil j'entendis une voix

Qui chantait gravement se taisant quelquefois

Pour que parvînt aussi sur les bords de la Seine

La plainte d'autres voix limpides et lointaines »

 

Guillaume Apollinaire (1880-1918).

 

« Vendémiaire », « Alcools » (1913).

 

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15/07/2022

Le 16ème en poésies...

« J'y entrai par Auteuil, qui était encore à cette époque un village et dont les jolies maisons gardaient, sous l'ombre mouvante du feuillage, des souvenirs illustres et charmants qu'en ce temps-là je n'étais pas en état de goûter. »

 

Anatole France (1844-1924).

Chapitre III, « La vie en Fleur » (1922).

 

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14/07/2022

Le 16ème en poésies...

Paturon. — Folle, mon ami ! folle !… Et en ce moment, elle est chez sa tante à Passy.

Gigolet. — À Passy ? mais la mienne aussi !

Paturon. — Aussi !… Ah ! que c’est curieux !

Gigolet. — Ah ! mon Dieu ! mais alors, c’est peut-être la même tante !… Nos deux mains gauches seraient donc parentes !

Paturon. — Evidemment ! Ca ne peut être que ça ! mais alors, nous-mêmes, nous serions parents… par alliance !

 

Georges Feydeau (1862-1921).

Scène IV, « C’est une femme du monde » (1890).

 

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11/07/2022

Le 16ème en poésies...

« Edmond de Goncourt réunit ce matin, à Auteuil, quelques intimes pour leur lire, avant déjeuner, son roman nouveau. Dans le cabinet de travail sentant bon le vieux livre et comme éclairé de haut en bas par l'or bruni des reliures, j'aperçois en ouvrant la porte la robuste encolure d'Émile Zola, Ivan Tourgueneff, colossal comme un dieu du Nord, et la fine moustache noire sous des cheveux en coup de vent du bon éditeur Charpentier. Flaubert manque, il s'est cassé la jambe l'autre jour. »

 

Alphonse Daudet (1840-1897).

« Une lecture chez Edmond de Goncourt », in « Souvenirs d’un homme de lettres ».

 

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10/07/2022

Le 16ème en poésies...

« Dans toute la partie de la ville que dominent les tours du Trocadéro, le ciel avait l'air d'une immense mer nuance de turquoise qui se retire, laissant déjà émerger toute une ligne légère de rochers noirs, peut-être même de simples filets de pêcheurs alignés les uns auprès les autres, et qui étaient de petits nuages. »

 

Marcel Proust (1871-1922).

« A la Recherche du Temps Perdu » (1927).

 

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09/07/2022

Le 16ème en poésies...

« Paris, chez Madame Méry
Laurent, qui vit loin des profanes
Dans sa maisonnette very
Select du 9 Boulevard Lannes. »

 

Stéphane Mallarmé (1842-1898).

« Les loisirs de la Poste » (1894).

 

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07/07/2022

Le 16ème en poésies...

« Il prit la rue Marbeuf, s'engagea dans le quartier de Chaillot, que la pioche des démolisseurs commençait à éventrer. C'étaient des rues désertes, bordées de jardins et de constructions en planches, des traverses escarpées qui tournaient sur elles-mêmes. »

 

Emile Zola (1840-1902).

« Son excellence Eugène Rougon » (1876).

 

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06/07/2022

Le 16ème en poésies...

« Ces quais immenses plantés d'arbres, ces monuments splendides, ces jardins nombreux qui semblent se mirer dans les eaux de la Seine, dont le cours va baigner le pied des vertes collines de Chaillot et de Passy, au versant desquelles s'étagent tant de riantes demeures. »

 

Eugène Sue (1804-1857).

 

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05/07/2022

Le 16ème en poésies...

« Que je me repose un instant avec toi, mon Adèle ! J'ai été ce matin à Passy et je reviens travailler. C'est en ce moment-ci même que je devais être près de toi, du moins qu'il te soit consacré. Je te verrai ce soir, mon Adèle, rien que ce soir ! »

 

Victor Hugo.

« Lettres avril-octobre 1822 ».

 

« Avez-vous trouvé mon nom, à votre porte, madame ? Mon nom venait se jeter à vos pieds, et vous demander une grâce. Soyez assez bonne pour venir dîner avec nous (chez Victor, Auteuil, villa Montmorency). »

 

Victor Hugo (1802-1885).

 

Lettre à Madame d’Alton Shee, 1er août 1873.

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04/07/2022

Le 16ème en poésies...

- Et où cela ? près de Paris, n'est-ce pas ?

- Aux portes, à une demi heure de la barrière, à Auteuil.

- A Auteuil ! s'écria Villefort. Ah ! c'est vrai, madame m'a dit que vous demeuriez à Auteuil, puisque c'est chez vous qu'elle a été transportée. Et à quel endroit d'Auteuil ?

- Rue de la Fontaine !

- Rue de la Fontaine ! reprit Villefort d'une voix étranglée ; et à quel numéro ?

- Au n°28.

 

Alexandre Dumas (1802-1870).

Chapitre LX, « Le Télégraphe », « Le comte de Monte-Cristo » (1844).

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