01/06/2022

Extension de Roland Garros : un contre projet qui fait du bruit

Si vous n'avez pas pu assister à la présentation, hier, du contre projet proposé par deux grandes associations nationales, Vieilles Maisons Françaises (VMF) et la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de France (SPPEF), à celui prévoyant l'extension sur les Serres d'Auteuil, vous avez sans doute dû lire, voir ou entendre parler de cette solution plus économique et plus respectueuse de l'environnement et du patrimoine aux travers des premières retombés médiatiques qui sont très nombreuses.

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Infographie du Figaro

 

Vous trouverez en lien ici une première revue de presse réalisée par Agnès Popelin, véritable cheville ouvrière de la coordination des associations qui luttent pour la sauvegarde de ce site remarquable que sont les Serres d'Auteuil. A travers elle, Paris16info, souhaite rendre hommage au courage et à l'investissement des dizaines de bénévoles de ses associations et à leur mobilisation. La lutte inégale qu'il même contre les intérêts très particuliers de grands lobbies financiers ou sportifs et leurs alliés politiques pour l'intérêt général force le respect et à vraissemblablement séduit un grand nombre de médias.

 

21/07/2022

Rappel

Attention c'est aujourd'hui que débute la saison estivale des concerts de l'Octuor de France à l'Orangerie de Bagatelle (voir notre article). Profiter des jardins et résever une heure avant le concert votre place...

 

Au programme cette année :

21 juillet, 20h30 dans l’Orangerie

Concert inaugural Darius Milhaud (1892-1974) : Suite pour Violon, Clarinette et Piano

Hector Villa-Lobos (1887-1959) : Quatuor à cordes N° 5 Serge Prokofiev (1891-1953) : « Ouverture sur des thèmes juifs » pour Clarinette, Quatuor à cordes et Piano 

Richard Strauss (1864-1949)/Hasenhörl : « Till Eulenspiegel einmal anders » pour Violon Clarinette, Cor, Basson et Contrebasse

Jean Françaix (1912-1997) : « L’Heure du Berger » pour Quatuor à cordes et Piano Maurice Ravel (1875-1937)/Bitsch : « Ondine » extrait de « Gaspard de la nuit » pour Piano, deux Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Basso et Cor

24 juillet, 16h30 dans l’Orangerie

Darius Milhaud (1892-1974) : Suite pour Violon, Clarinette et Piano

Hector Villa-Lobos (1887-1959) : Quatuor à cordes N° 5 Serge Prokofiev (1891-1953) : « Ouverture sur des thèmes juifs » pour Clarinette, Quatuor à cordes et Piano

Richard Strauss (1864-1949)/Hasenhörl : « Till Eulenspiegel einmal anders » pour Violon Clarinette, Cor, Basson et Contrebasse

Jean Françaix (1912-1997) : « L’Heure du Berger » pour Quatuor à cordes et Piano

Maurice Ravel (1875-1937)/Bitsch : « Ondine » extrait de « Gaspard de la nuit » pour Piano, deux Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Basso et Cor

28 juillet, 20h30 dans l’Orangerie

Antonin Dvorak (1841-1904) Quintette pour 2 Violons, Alto, Violoncelle et Contrebasse

Serge Prokofiev (1891-1953) Sonate pour 2 Violons opus 56 Adolphe Blanc (1828-1885) Septuor pour Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

31 juillet, 16h30 dans l’Orangerie

Antonin Dvorak (1841-1904) Quintette pour 2 Violons, Alto, Violoncelle et Contrebasse

Serge Prokofiev (1891-1953) Sonate pour 2 Violons opus 56 Adolphe Blanc (1828-1885) Septuor pour Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

4 août, 16h30 dans l’Orangerie

Franz Schubert (1797-1828) : Quatuor à cordes D887 opus 161 Ferdinand Thieriot (1838-1919) : Octuor pour 2 Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor 

7 août, 20h30 dans l’Orangerie

Franz Schubert (1797-1828) : Quatuor à cordes D887 opus 161 Ferdinand Thieriot (1838-1919) : Octuor pour 2 Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor 

11 août, 20h30 dans l’Orangerie

Adolphe Blanc (1828-1885) : Quintette N° 6 pour 2 Violons, Alto, Violoncelle et Contrebasse

Franz Schubert (1797-1828) : Octuor opus 166 pour 2 Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

14 août, 16h30 dans l’Orangerie

Adolphe Blanc (1828-1885) : Quintette N° 6 pour 2 Violons, Alto, Violoncelle et Contrebasse

Franz Schubert (1797-1828) : Octuor opus 166 pour 2 Violons, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

 15 août, 16h30 dans l'Orangerie

Wolgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Quintette KV 581 pour Clarinette et quatuor à cordes

Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Septuor opus 20 pour Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson et Cor

 

+ d'info sur le site de l'Octuor de France

Informations et Réservations : Tél. 01 42 29 07 83 ou bill.toynbee@wanadoo.fr

19/07/2022

Rue Octave Feuillet

medium_img_0084.jpgEn 1894, quatre ans après sa mort, la Ville de Paris donnait le nom d'Octave Feuillet à une rue qui venait d'être ouverte sur l'emplacement de l'ancien jardin fleuriste de Paris, dans ce nouvelle arrondissement qu'était alors le 16ème Arrondissement. Octave Feuillet (1821-1890), littérateur français, peut-on lire dans les registres de la nomenclature de la Ville de Paris, un peu sec tout de même pour expliquer qui fut cet homme qui (sans le savoir) a donné son nom à cette jolie rue. D'abord dramaturge puis aussi romancier français du XIXème siècle, membre de l'Académie Française, il résida en effet quelques années dans notre Arrondissement,  dans un petit pavillon avec jardinet entre le boulevard de Passy et la rue des Bassins, sur l'actuelle rue Newton. C'est à peu près tout ce qui le relie au 16ème. Du moins en apparence, car certains esprits fâcheux verront, sans doute, quelques bonnes raisons pour expliquer que notre Arrondissment ait hérité de cet auteur de théâtre et de roman de moeurs, coqueluche du second empire et de l'impératrice Eugénie.

 

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medium_img_0082.jpgEn tout cas son souvenir reste vivace dans cette rue puisque gravé dans la pierre comme en atteste ce très beau haut relief le représentant de profil en médaillon sur l'une des belles façades des nombreux immeubles cossus qui bordent l'artère. Charme discret d'une bourgeoisie si souvent décrite dans ces oeuvres théâtrales comme littéraire (le plus populaire de ses ouvrages : Le roman d'un jeune homme pauvre parut en 1858). En tout cas "l'écrivain bourgeois" comme on l'a si souvent surnommé, couvert d'honneurs et de distinctions par Napoléon III, s'accorde il faut le reconnaître, assez bien avec l'esprit de cette rue et de ce quartier.

 

Octave Feuillet, c'est aussi dans cette même rue, au numéro 9, un des plus fameux lycée professionnelle de Paris destiné aux Métiers de la Modes, sur lequel nous reviendrons prochainement.

 

par Antoine

 

+ d'info sur cet immortel sur le site de l'Académie et sur son oeuvre.

16/07/2022

Le Préfet Poubelle

medium_img_0062.jpgNotre Arrondissement honore bien modestement un des hommes les plus important de l'histoire de Paris, le Préfet Poubelle (ça fait toujours rire les enfants). Un tout petit bout de rue, au début de l'avenue de Versailles (Maison de la Radio) porte le nom d'Eugène Poubelle, préfet de la Seine, qui le 24 novembre 1883 signa le fameux arrêté obligeant les propriétaires parisiens à fournir à chacun de leurs locataires un récipient muni d'un couvercle. La Poubelle était née, enfin, car Paris avait déjà à l'époque la réputation d'être une ville bien sale. Et déjà Eugène Poubelle avait imaginé une méthode de collecte sélective. Ainsi, il envisageait trois boites, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons, et une dernière pour le verre, la faïence ou les coquilles d'huîtres... Comme souvent à Paris ce nouveau règlement ne fut que partiellement respecté et le tri seclectif n'entra malheureusement jamais en vigueur...

medium_eugenepoubelle.jpgIl faudra attendre près d'un siècle entre l'invention de la poubelle et la mise en place d'un véritable système de collecte et de lieux de stockage des déchets. En effet ce n'est qu'en 1975 que le législateur confie aux collectivités locales la responsabilité d'organiser la collecte des déchets ainsi que leur traitement ou leur stockage dans un lieu agréé. Et il faudra attendre novembre 1997, pour qu'une expérience de collecte sélective en porte à porte soit proposée dans un secteur du 13ème arrondissement puis généralisée en juin 2000 dans 5 arrondissements et enfin en 2002 installée dans tous les arrondissements. Comme quoi les bonnes idées mettent du temps à s'imposer à Paris.

 

par Ben

 

+ d'info sur la propreté dans le 16ème et la collecte des déchets ménagers à Paris.

08:00 Publié dans Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Paris

10/07/2022

Le jardin des Serres d'Auteuil

En journée, les serres d'Auteuil offrent un havre de sérénité pour un prix modique. Elles sont entourées d'un parc ornemental aux essences variées. Les étudiants d'une école de dessin voisine savent en profiter ainsi que les mères de famille du quartier. Le soir, durant l’été (sauf en juillet !), de nombreux concerts s’y déroulent car les serres bénéficient d’une excellente acoustique. Ancien jardin botanique de Louis XV aménagé en 1761. Devenue propriété de la Ville de Paris plus d'un siécle plus tard le Fleuriste Municipal rebaptisé jardin des Serres d'Auteuil fournissait les plantes destinées à l'ornementation des jardins de Paris. La conception des serres et l'organisation générale des jardins sont l'œuvre de l'architecte Jean-Camille Formigé (1845-1926). A l'origine, le Fleuriste Municipal, dont les travaux ont débuté en 1895 et se sont achevés en 1898, s'étendait sur plus de 9 hectares.

Lors de la création, en 1968, du nœud autoroutier d'Auteuil et du boulevard périphérique, ce centre horticole a été transféré à Rungis, à l'exception des plantes d'intérieur qui sont toujours cultivées dans les Serres d'Auteuil. Regrettable concession "au progrès" qui amputa le parc d'un tiers de sa superficie d'origine (environ 9 hectares).

L'entrée principale du jardin des Serres d'Auteuil, flanquée de chaque côté de deux bâtiments classiques et sobres abritant les services de la Direction des Parcs et Jardins de la Ville de Paris, donne accès à une terrasse surplombant un élégant parterre à la française. Au fond se déploie, majestueuse, la grande serre à dôme central, avec ses deux ailes de hauteur décroissante. Cet ensemble, un des plus remarquables du genre en Europe, abrite un palminarium au centre, une serre tropicale à droite et une serre d'exposition à gauche. De part et d'autre du parterre à la française on découvre deux blocs de six grandes serres et deux serres pavillons, complétées d'un groupe de neuf serres, d'une serre de multiplication et d'un pavillon. Grâce à cette structure, le jardin élève annuellement près de 100 000 plantes d'appartement, vertes ou fleuries, destinées à la décoration des bâtiments municipaux (Hôtel de Ville, mairies d'arrondissement).Le jardin à la française et les serres abritent également 1 800 genres, espèces et variétés de plantes de collection : orchidées, bégonias, broméliacées, crotons, fougères, ficus, azalée. Un très bel endroit été comme hiver.

 

par Sophie

 

+ d'info des Serres d'Auteuil, 1, avenue Gordon Benett (métro Porte d'Aueuil ou bus 32, 52, 123, 242 ou PC).

20/06/2022

Roland Garros

Les Internationaux de France à Roland Garros c'est fini pour cette année. Les riverains respirent, les amateurs de tennis soupirent.

Pour les plus "accros" à la petite balle jaune, une bonne idée pour prolonger le plaisir, l'exposition "25 ans d’art contemporain à Roland-Garros" au stade Roland Garros, 2, avenue Gordon-Benett (metro Porte d'Auteuil) jusqu'à la fin de l'année.

Depuis vingt-cinq ans, la Fédération Française de Tennis confie, chaque année, la réalisation de l’affiche des Internationaux de France à un artiste renommé. Le Tenniséum de Roland Garros propose une rétrospective inédite de cette collection d’affiches, signées par les plus grands noms de l’art contemporain : Joan MIRÓ, Antoni TÀPIES, Armand ARMAN, Pierre ALECHINSKY, Sean SCULLY, Valerio ADAMI, Hervé TÉLÉMAQUE, Eduardo ARROYO, Ernest PIGNON-ERNEST, Antonio SAURA, Jean-Michel FOLON, Vladimir VELICKOVIC, Jacques MONORY, Antonio SEGUÍ, Gilles AILLAUD, Jiri KOLAR, Gérard TITUS-CARMEL, Nicola DE MARIA, Claude GARACHE, Jan VOSS, Jean LE GAC, Donald LIPSKI, Jean-Michel MEURICE, Jane HAMMOND, Daniel HUMAIR et Jaume PLENSA…Elle présente également de nombreuses réalisations originales de chacun des artistes qui ont participé, au fil des ans, à cette aventure exceptionnelle où le tennis rejoint l’art. Toiles, lithographies, gravures, collages, sculptures, gouache, huile : une centaine d’œuvres permettent, tout au long de cette exposition, de replacer pour la première fois les affiches de Roland-Garros dans le parcours artistique respectif de leurs auteurs.

par Ben

+ pour info, Le Tenniseum, musée de Roland-Garros est ouvert toute l’année de 10h à 18h, fermeture hebdomadaire le . Il accueille également toute l'année, des collections permanentes (histoire du tennis, du XIe siècle à nos jours, 500 heures d’archives vidéo en ligne, etc.), ainsi qu’une bibliothèque consacrée au tennis. On peut également participer à des visites guidées du stade Roland-Garros.

Fédération Française de Tennis - Stade Roland-Garros
2, avenue Gordon-Bennett 75016 Paris
Tél. : 01 47 43 48 48
(metro Porte d'Auteuil)

08:40 Publié dans Culture, Patrimoine, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris

15/06/2022

Découverte du Patrimoine

medium_saint_pierre_de_chaillot_jpeg.jpgLa société d'Art français, organise, prochain à 15h00, une visite guidé de la très belle église Saint-Pierre de Chaillot, 31, avenue Alma Marceau (métro Alma Marceau). Construite dans les années trentes en lieu et place de l'ancienne église de Chaillot, en style néo-byzantin, sur un plan en croix grec avec coupoles et clocher de façon résolument moderne puisque la structure est en béton. A voir ou à revoir avec les commentaires experts des membres de la société d'Art français, cet édifice mérite d'être découvert.

par Antoine

+ d'info sur l'église Saint-Pierre de Chaillot et sa paroisse en cliquant sur le lien.

08:10 Publié dans Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 16ème

04/06/2022

Enquête publique concernant le futur PLU

Hier débutait dans notre arrondissement l'enquête public préalable à l'adoption du Plan Local d'Urbanisme (PLU), qui détermine les orientations sur l'évolution de la Ville de Paris pour les 10 à 15 années à venir.

C'est un document réglementaire, qui encadre l'instruction des permis de construire et de démolir d'où son importance pour l'urbanisme de Paris et du 16ème par conséquent. Une enquête publique commencée le 31 mai dernier et se prolongeant jusqu'au 13 juillet prochain doit précéder l'adoption en Conseil de Paris du PLU.

Le document de présentation du PLU soumis aux Parisiens est disponible en ligne. Il peut être également consulté en Mairie d'Arrondissement:

- le 11 juin 2005, de 9 h à 12 h
- le 25 juin 2005, de 9 h à 12 h
- le 9 juillet 2005, de 9 h à 12 h

Après avoir consulté ce document, le public est invité à participer au débat en Mairie d'Arrondissement, 71, avenue Henri-Martin aux dates suivantes:

- 3 juin 2005 de 14 h à 17 h,
- 11 juin 2005 de 9 h à 12 h,
- 16 juin 2005 de 16 h 30 à 19 h 30,
- 25 juin 2005 de 9 h à 12 h,
- 1er juillet 2005 de 14 h à 17 h,
- 9 juillet 2005 de 9 h à 12 h,
- 12 juillet 2005 de 9 h à 12 h.

Vous pourrez ainsi poser vos questions en vous adressant aux délégués chargés d'assurer les permanences en Mairie et laisser vos remarques sur les registres prévus à cet effet. N'hésitez pas à intervenir dans un débat essentiel pour l'avenir urbanistique de notre quartier et qui concerne tout ceux qui travaillent ou habitent dans le 16ème.

par Antoine

+ pour connaître la position des élus municipaux UMP du 16ème vous pouvez lire leurs déclarations sur le site de la Mairie d'Arrondissement.
+ le résumé des voeux et amendements généraux présentés par le groupe ump au Conseil de Paris.
+ le document soumis au parisiens est en ligne sur le site de la Mairie de Paris ainsi que les cartes du PLU.

23/05/2022

La nouvelle église Saint-François de Molitor

L'austère façade passe quelque peu inaperçue dans le tissus urbain de la rue Molitor, si bien qu'un certain temps les riverains, non avisés, ont pu croire que sur l'ancien terrain des capucins à la place de la petite chapelle on construisait des bureaux. Il s'agit, cependant, belle et bien d'une église. La 106ème église de Paris très exactement, inaugurée le 18 mars dernier par Monseigneur Jean Vingt-Trois en présence de nos élus. Attendue depuis 1985, date des premières études de faisabilité, c’est un bâtiment très lumineux et très sobre. L’impression de modernité et de dépouillement (malgré la qualité des matériaux : bois précieux et marbre blanc) laisse toute sa place à la méditation et se veut à l’image de l’Eglise d’aujourd’hui et de demain.

par Antoine

+ d'info Saint-François de Molitor, 44, rue Molitor, curé de la Paroisse, Père Emmanuel BOUDET tél:01 46 51 37 54

10:35 Publié dans Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris 16ème

22/05/2022

L'atelier d'Henri Bouchard

medium_vendangeur.jpgDans de nombreux arrondissements, ont lieu ces temps-ci des journnées portes ouvertes pour que le public rencontre les artistes locaux dans leurs ateliers. Dans le nôtre rien a priori, manquerait-on d'artiste ? Pourtant le 16ème, plus particulièrement Auteuil a toujours été la terre d'élection des artistes et poètes. A voir par exemple au 39, boulevard Exelmans les sublimes sculptures qui ornent la façade de l'atelier de Carpeaux.

Autre artiste sculpteur à avoir choisi de s'installer à Auteuil, Henri Bouchard (1875-1960) maître du style art-déco, qui s'installe dans les années 30 et jusqu'à sa mort dans dans notre arrondissement. Vous pouvez visiter son atelier-musée et voir plus de 1300 pièces conservées avec soin dans le cadre unique de cette maison de campagne et de son jardin, un lieu hors du temps encore habité de la présence de l'Artiste. A voir. Initialement ouvert jusqu'au 25 mai, l'exposition sera prolongée jusqu'au 14 décembre en raison du succès.

par Antoine

+ d'info sur le Musée Bouchard, 25, rue de l'Yvette, Tél : 01 46 47 63 46.

16/05/2022

Bagatelle, la Folie du comte d'Artois.

medium_folienymph1l.jpg La Folie Bagatelle, fruit d'un pari entre Marie-Antoinette et le Comte d'Artois, frère du roi, qui avait acquis le domaine en 1775, fut érigée terre en soixante-quatre jours ! Mais Bagatelle c'est aussi et surtout un parc et une rosseraie superbe.

Thomas Blaikie conçoit le jardin dans un style "anglo-chinois", un jardin à l'anglaise formé de sous-bois, de pièces d'eau, de pelouses ombragées, entremêlés de cascades, de grottes, d'un pavillon de l'amour ou encore d'une pagode de style chinois. Au 19ème siècle, le jardin est agrandi avec la construction d'une orangerie et d'un parterre à la française. L'un de ses propriétaires, Richard Wallace (créateurs des fontaines parisiennnes du même nom) y ajouta un pavillon de chasse et un "Trianon". A son acquisition en 1904, par la ville de Paris on y crée la fameuse roseraie une roseraie et des jardins thématiques, ce jardin dès lors devient un conservatoire de la rose (1200 variétés) aisni que le lieu de nombreux concours horticoles.

Très agréable l'été les concert et pour le déjeuner ou le goûter je vous recommande son restaurant-salon-de-thé très agréable sous les grands arbres du Parc. L'orangerie accueille aussi de fréquentes expositions.

par Ben

+ pour info l'accès se fait par l'allée de Longchamp et la route de Sèvres à Neuilly.
(en bus 43 ou 244 à partir du métro Pont de Neuilly)
Horaires d'ouverture de 9h00 à 17h00 ou 20h00 selon les saisons.
Accessible aux personnes handicapées.
+ d'info, sur le site Mairie de Paris

10/05/2022

La tentation de Venise

Ce n'est pas le premier qui, de guerre lasse, épuisé d’un combat ubuesque contre une France résolument trop administrative, choisit de s’expatrier (ou du moins d’expatrier ses magnifiques collections d’Art contemporain) vers la Sérénissime.

L’Ile Seguin, à Boulogne, ne devrait plus accueillir la fondation Pinault, du nom du fameux magnat français qui préfère abandonner après plus de 5 ans de procédures stériles et de rendez-vous manqués avec les autorités administratives. Et c’est à Venise, au Palais Grassi, ancienne vitrine culturelle du Groupe Fiat, qu’il installera sa collection acquise sur une trentaine d’années.

Quel dommage pour la France, pour Paris, et pour notre arrondissement voisin de Boulogne de voir tomber à l’eau un si extraordinaire projet (33 000m², plus de 150 millions d’euros) et une collection inestimable de Mondrian, Rebeyrolle, Andy Warhol, Rauschenberg et De Kooning à cause de quelques riverains tatillons et d’une administration pas très réactive quand il s’agit d’un projet culturel privé. La France du tout public a encore frappé et se sont les Français et les Parisiens qui en feront encore les frais.

Pas non plus beaucoup d’enthousiasme de la part de la municipalité de Boulogne qui annonce sans préciser d’avantage que d’autres projets viendront prendre la place de la Fondation. Un pouvoir local, jugé par beaucoup, frileux face à un projet ambitieux.

Mais si la fondation ne s’implante plus à Boulogne, c’est tout le projet de lotissement de l’île qui est mis en péril, à savoir l’installation de l’Institut du Cancer et de l’Inserm.

Peut-être que cette annonce n'est qu'un nouveau rebondissement et un grand nombre d'habitants de Boulogne et de Paris ne veulent pas encore se résoudre à l'abandon du projet de François Pinault, mais il semble malheureusement que la fondation Pinault ne verra jamais le jour Ile Seguin.

Fin d'un rêve.

par Antoine

+ d'info voir l'article de Libé sur le sujet.

04/05/2022

Mallet-Stevens, la rue du talent

L'exposition "Robert Mallet-Stevens" au centre Georges-Pompidou jusqu'au 29 août, est l'occasion de revenir sur l'oeuvre d'un architecte français d'origine belge de la première moitié du XXème siécle qui reste mal connu et qui pourtant a donné son nom à l'une de nos plus jolie rue du 16ème sud. L'occasion de découvrir tout le travail d'un architecte visionnaire et prolifique.

A la rencontre d'un architecte de génie, rue Mallet-Stevens...

Nous sommes en 1927, vers la Porte d'Auteuil, toute la bonne société inaugure en grande pompe la cité idéale de Robert Mallet-Stevens, en effet, il vient d'achever la construction d'une rue entière. Une combinaison de volumes simples, de cubes et de cylindres cassés. Immense volume et perspectives brisées. En pleine révolution cubiste, il est un porte-drapeau. Le comble du moderne. L'homme connaît alors sa première heure de gloire.

Décorateur de formation, Mallet-Stevens aime la notion d'œuvre collective et fait appel à de nombreux artistes décorateurs pour concrétiser ses projets. L'architecture devient alors aussi un art de l'ornement. Des vitraux Art Déco habillent un escalier monumental, les portes d'entrée sont l'œuvre d'un jeune ferronnier prometteur, Jean Prouvé. Parmi les riches clients de l'époque, Joël et Jan (prononcer Yann) Martel, deux jumeaux, brillants sculpteurs. Leur père commande à Robert Mallet-Stevens une maison à leur mesure, à la fois lieu d'habitation et de travail.

De nos jours, l'atelier des frères Martel est devenu un superbe loft restauré par ses propriétaires avec l'aide du ministère de la Culture. Il s'organise en modules, en cubes, sur plusieurs niveaux, autour de l'espace central. Quoique enfoncé à moitié dans le sol, l'atelier est très clair grâce à des verrières d'influence asiatique et des puits de lumière. La salle d'eau pour la préparation du plâtre a été transformée en cuisine.

C'est un immense espace très propre à Mallet-Stevens et totalement surprenant avec ses perspectives brisées, ses pans de murs coupés. Avec cet architecte, un espace nu semble déjà décoré car ce qui d'ordinaire est masqué, considéré comme inesthétique (tuyaux, conduits de cheminées, structure d'escaliers...) est utilisé comme éléments décoratifs.

par Antoine

+ d'info sur l'expo Mallet-Stevens, centre Georges Pompidou Place Georges Pompidou, Paris 4ème, (métro les Halles) tél:01 44 78 12 33

30/04/2022

Miroir, mon beau miroir

Idée de sortie pour le week end, du 30 avril au 21 août 2005, exposition consacrée à la Hollande au temps des Lumières. Au musée Galliera, l'exposition réalisée en partenariat avec le Gemeentemuseum de La Haye, regroupe un ensemble d'une rare qualité de costumes et d'accessoires du XVIIIe siècle. Entre habits et gilets, fracs et redingotes, robes " à l'anglaise ", robes " à la française ", jupes à panier, caracos et casaquins parés de dentelles, d'or, d'argent et de falbalas, mules, manchons et éventails, plongez dans l'atmosphère de ce siècle, de ces moeurs et de ces modes à la veille de la révolution. Au XVIIIe siècle, France et Angletterre rivalisent économiquement et militairement pour la suprématie européenne mais aussi au travers des compagnies maritimes pour le contrôles des Indes orientales. La Hollande, première place commerciale de l'époque est au carrefour de cette lutte d'influence qui s'exprime bien sur, aussi, au travers de la mode. Jeux de miroirs entre les collections françaises et hollandaises.

Cette exposition est spécialement conçue pour le jeune public avec audio guide junior et un parcours-jeux dans l'exposition, donc c'est pour toute la famille.

par Antoine

+ d'info Musée Galliera, 10, avenue Pierre 1er de Serbie. Tél: 01 56 52 86 00.

29/04/2022

L'OCDE et l'histoire du château de la Muette

Le 6ème forum annuel de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique, et prochain, est pour nous l’occasion de revenir sur le rôle de cette institution implantée depuis 1961, et sur le lieu unique qui l'abrite : le château de la Muette.

L'OCDE à quoi ça sert?

L'OCDE a pour vocation d'aider les Etats à aquérir les clefs de la mondialisation, ou de la globalisation de l'économie mondiale, afin d'en tirer le meilleur parti économique, environnemental et sociétal. L'organisation qui compte une trentaine de membres dont la France, est l'héritière de l'ancienne OECE, créée en 1947 pour organiser la reconstruction de l'Europe et la mise en place du plan Marshall. Elle est également partenaire de la société civile au travers d'un grand nombre d'ONG.

L'histoire du château de la Muette

On ne croierait pas qu'il s'agit d'une construction récente, édifiée à peu de distance de l'emplacement de l'ancien château de la Muette, dont l'hitoire se mèle à l'Histoire de France. En effet, sa reconstruction date de 1912 et fut achevée en 1922 par le Baron Henri de Rothschild.

Le lieu est intimement lié à la grande et à la petite histoire de France. Rendez-vous de chasse royal, berceau des princes de France, résidence de plusieurs favorites, parc où Louis XVI et Marie-Antoinette se promenaient bourgeoisement sans gardes au milieu du peuple, "si bien que tout le Bois de Boulogne résonnait d'applaudissements".

"Muette", l'origine est difficile à déterminer, certains y voient un dérivé du mot meute, évocation des chasses qui devaient s'y dérouler. En tout cas l'origine du mot est en quelque façon liée au pavillon de chasse où s'arrêtaient les rois de France du Moyen Âge lorsqu'ils allaient chasser le cerf dans le Bois de Boulogne.

En 1906, le rendez-vous de chasse fut transformé en un petit château pour Marguerite de Valois, la célèbre "Reine Margot", première femme d'Henri IV, puis fut légué au Dauphin, le futur Louis XIII. Il demeura propriété royale jusqu'en 1792.

En 1716, il fut la résidence de la Duchesse de Berry, fille du Duc d'Orléans, Régent de France et le Tsar Pierre le Grand y fut son hôte. A sa mort, le Régent légua le château au jeune roi Louis XV. Le château fut le lieu de séjour d'une dizaine d'enfants royaux.

Résidence des favorites du Roi (les soeurs de Nesle, Mme de Pompadour et Mme Dubarry). A cette époque que le château fut reconstruit par Gabriel.

C'est au château de la Muette que Louis XVI reçut à dîner l'Empereur Joseph II, frère de Marie-Antoinette, et qu'il consentit à un certain Parmentier le droit de planter des pommes de terre, alors inconnues France, dans un petit enclos sablonneux. C'est également du parc du château qu'en novembre 1783 Pilâtre de Rozier et le Marquis d'Arlandes s'élevèrent dans un ballon soutenu par l'air chaud, dû aux Frères Montgolfier.

A la Révolution, le domaine devint propriété de l'État. L'Assemblée Nationale décida de vendre le domaine aux enchères. Il fut divisé en plusieurs lots, mais le château lui-même, entouré d'un parc très réduit, fut acheté par Erard, le fabriquant bien connu de pianos qui, jadis, avait joué comme débutant devant Marie-Antoinette et dans ce même lieu.

Il y a un peu plus d'un siècle, il tombait dans l'héritage de la famille des Comtes de Franqueville dont le nom figure sur les plaques de la rue qui longe les grilles du parc actuel. En 1912, M. de Franqueville vendit une grande partie du domaine et, malgré les efforts tentés pour le conserver tout entier à la Ville de Paris, on ne put éviter de nouveaux lotissements et la construction d'un quartier résidentiel.

C'est à la même époque que commença la construction du château actuel. Interrompu par la première guerre mondiale, il fut achevé en 1922, les vieux bâtiments ont complètement disparu pour faire place à quelques-unes des plus élégantes demeures de Paris. Au cours de la deuxième guerre mondiale, le château "neuf" servi de quartier général militaire, il abrita les services de l'Armée américaine après la Libération. En 1949, l'OECE (Organisation Européenne de Coopération Économiques) y installait son Siège et éleva plusieurs annexes qui flanquent le château. En 1961, lorsque l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) succéda à l'OECE, le Château de la Muette devint le siège de la nouvelle Organisation.

par Antoine

28/04/2022

Hier, vernissage au Palais de Tokyo

Pour info, hier soir vernissage de l'installation picturale de Katharina Grosse intitulée "Constructions à cru". Entre chantiers et murs taggés. C'est paraît-il la peinture du 21ème siécle. A voir.
Pour le Palais de Tokyo, Katharina Grosse a imaginé une installation spectaculaire qui occupe tout l'espace de la grande nef. Elle a fait venir des dizaines de mètres cubes de terre sur le sol. Quand à la peinture, elle occupe à la fois sol et murs. On est dans la peinture jusqu'au cou, comme disent les spécialistes "la peinture pour la peinture". Attention aux taches.

Trève de plaisanteries c'est très surpprenant. Un vrai bain de couleurs ! Pour les puristes il ya aussi de grandes peintures sur toile.

Par Eric

26/04/2022

L'aquarium du Trocadéro

La réouverture de l’aquarium du Trocadéro, c'est pour demain ou presque. Si Rome ne s’est pas fait en un jour, Paris non plus ! Décidée en 1999 par le Conseil de Paris d’alors, cette restauration ne sera entreprise qu’en 2003 après un changement de majorité ce qui explique sans doute le retard pris dans la réalisation de ce chantier tant attendu par les si nombreux nostalgiques de l’aquarium.

Fermé en 1985, il aura fallu attendre 20 ans la réouverture de l’aquarium du Trocadéro, qui a été reportée à la fin de l’année alors qu’on nous l’avait annoncée pour cet été (mais on n’est plus à ça près). Pourquoi avoir attendu si longtemps pour restaurer un des rares aquariums de Paris ? Sans doute que les atermoiements politiques, les sempiternels affrontements Gauche Droite et le revirement de majorité, ne sont pas étrangers à la lenteur avec laquelle on a entrepris de sauver ce lieu pourtant unique à Paris. Pourquoi avoir laissé ce lieu superbe lui aussi à l’abandon ? Rappelons que, depuis une dizaine d’années au moins, bien que ses accès furent murés, il était le terrain de prédilection des toxicomanes et des revendeurs de drogue du quartier qui malheureusement continuent de hanter, même en plein jour, les jardins du Trocadéro. Un bien triste spectacle pour nos enfants et une bien désagréable réputation pour cette partie de l’arrondissement.

Ce dossier n’est pas sans rappeler celui de la piscine Molitor. Heureusement, il semble avoir trouvé une conclusion plus positive. Peut être un espoir pour notre chère piscine Molitor.

Quoiqu’il en soit c’est un lieu complètement repensé paraît-il, permettant au visiteur de « s’immerger » totalement aux travers des bassins successifs, dans le monde aquatique passant de l’eau douce à l’eau de mer, des mers profondes aux mers lointaines, du rivage aux profondeurs. Sans que le parcours soit profondément modifié les moyens techniques sont eux totalement modernes, fruit d'un partenariat avec des institutions nationales et internationales ainsi que des grandes entreprises.

En outre, le site accueillera également une médiathèque virtuelle, des commerces, un restaurant, une librairie spécialisée et de nombreux espaces de projections cinématographiques océaniques.

Après avoir été mise à dure épreuve, espérons que la patience des Parisiens sera récompensée et que ce nouvel espace pédagogique et créatif, sera à la hauteur des espoirs qu’il a fait naître, bien au-delà de l’aquarium lui-même, pour le quartier du "Troca".

par Antoine

+ d'info sur le projet architectural, voir le site de la Mairie du 16ème.

21/04/2022

La Maison de la Radio va faire peau neuve

Inaugurée le 14 décembre 1963 par le Général de Gaulle, la maison de la radio a presque 42 ans. C'est un grand bâtiment rond avec en son centre une tour de 68 mètres bien connu des Parisiens. Conçue par l'architecte Henry Bernard pour accueillir, en 1963, la RTF (radio télévision française) que nous connaissons aujourd'hui sous les noms de France culture, France Musique ou encore France Inter. Elle fut aussi le siége de la télévision publique, la seule en France à l'époque. France télévision, le groupe des chaînes publiques est maintenant installé dans le 15ème, pont du Garigliano. Mais de nouveaux locataires ont pris la place : France Info, City Radio, fip et Radio France Internationale ainsi que des orchestres : l'orchestre national de France, le Philharmonique et le Choeur de Radio France. En outre, la Maison de la Radio accueille le Musée de la Radio qui possède 400 000 disques vinyle. Elle dispose d'un système de chauffage écologique qui utilise une eau à 27 degrés puisée à 520 mètres de profondeur.

Forcément cette vieille dame du siècle dernier a besoin d'un petit lifting pour traverser le suivant. Une rénovation en profondeur qui ne devrait pas modifier l’apparence de cette curieuse construction à laquelle nous nous sommes habitués. après-midi, le jury d’experts de la Maison de la Radio a choisi le projet de l’Architecture Studio qui représente un budget de 240 millions d’euros. Conséquent certes, mais le projet est d’ampleur, rénover 110 000m² de bureaux et de studios de radio. En sus on prévoit la construction d’un parking souterrain pouvant accueillir 600 voitures le long de la rue Raynouard sous le futur patio de vert qui deviendra le centre de la Maison de la Radio. Création également d’espace vert entre la Maison de la Radio et la Seine, mais aussi sur les toits-terrasses des studios. La tour centrale sera, elle, transformée pour y lotir des bureaux et des espaces de travail qui font pour l’instant défaut.

Et cela sera achevé en 2012.

A suivre donc…

Par Antoine

+ info sur le Musée de Radio-France
116, avenue du Président-Kennedy, 75220 Paris Cedex 16.
Tél. : 01 56 40 15 16.
Visites guidées : tous les jours SAUF , et jours fériés de 10 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 16 h.

09:45 Publié dans Actualité, Paris, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris

20/04/2022

Histoire d’eau

Hier a été publié le résultat d’un sondage réalisé par l'institut IPSOS, en octobre et novembre dernier, auprès d'un millier de particuliers et qui fait apparaître une satisfaction de 75% des Parisiens sur la qualité de l'eau (19% tout à fait satisfaits, 56% plutôt satisfaits), contre 71% en 2003. En revanche, les Parisiens se trouvent tout à fait (26%) ou plutôt (31%) insatisfaits concernant l'information fournie par le distributeur, la Société Eau de Paris (ancienne Sagep). Pourtant des efforts ont été faits : forum de l'eau, distribution de la carafe "eau de Paris" encore tout récemment ou encore festival de l'eau. Une surprise cependant, la baisse de la consommation qui est passée de 680.000 m3 par jour à 615.000. Mais rassurez-vous le Parisien ne consomme pas moins d'eau, mais, au dire des responsables, il y aurait moins de fuites dans le réseau de distribution.
L’autre nouvelle, qui concerne plus particulièrement notre arrondissement, est l’annonce faite par Madame Anne STRAT, Présidente de la Société Eau de Paris, de l’ouverture, début 2007, d’un Pavillon de l’eau, 77-93 avenue de Versailles.

Pas étonnant dans un arrondissement connu pour ses sources et ses puits comme en atteste un grand nombre de noms de nos rues (la Fontaine, de la Pompe, de la Source, etc…). Où l’on trouve encore en activité les quelques très rares puits artésiens comme à Passy, au square Lamartine (à ce sujet nous vous recommandons ce site très bien fait) en fonction depuis 1855.

Par Delphine

+ d'info sur les puits artésiens, voir l'excellent site insecula, l'encyclopédie des arts et de l'architecture.
+ sinon à part à l'eau, notre arrondissement était jadis réputé pour ses vignes, les côteaux d'Auteuil, en témoigne le
Musée du Vin (à visiter sans modération!)
5/7, square Charles-Dickens.
Tél. : 01 45 25 63 26.
Jours et heures d’ouverture : du au de 10 h à 18 h.

19/04/2022

La piscine Molitor (suite) : le projet de réhabilitation va t’il tomber à l’eau ?

Prémonition? Nous évoquions récemment le sort de notre chère piscine Molitor, ce très bel exemple de bâtiment Art déco, classé à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 2000 et pourtant toujours laissé à l’abandon par la Ville de Paris. Nous formulions le souhait, comme tout un chacun dans l'Arrondissement, de voir, en marge du projet olympique de Paris 2012, cet équipement sportif de prestige rénové dans son intégralité. En effet quelle meilleure occasion pour Bertrand DELANOË de respecter sa promesse de campagne et de faire restaurer ce lieu historique si cher au cœur de bon nombre de parisiens?

Il semblerait qu’au contraire, l’éminence de la décision du CIO, qui pourrait bien être favorable à Paris (tant mieux !) oblige la Ville à se débarrasser d’un fardeau trop lourd à porter. En effet, dans la mesure où la Ville doit réunir environ 2 milliards d’€, nécessaires au financement des jeux, elle ne peut que brader son patrimoine à l’appétit des promoteurs. Et l’on revoit surgir le spectre d’une nouvelle opération immobilière (comme en 1997) qui entraînerait à coup sûr la disparition d’au moins une partie du site : le bassin extérieur. Comment cela est-il possible me direz-vous dans la mesure où le monument est classé ? Par le déclassement de tout ou partie du site. C’est du moins ainsi qu'on pourrait interpréter la mission qui a été confiée hier par le Maire de Paris au cabinet Ernst&Young; lors de la séance du Conseil de Paris. Dit autrement, il s’agit d’une "étude de définition de la piscine Molitor" pour sa réhabilitation ou sa reconstruction. On attendra avec impatience les conclusions de l’audit.

Selon les élus verts du Conseil de Paris, qui ont violemment réagis à cette annonce, il s'agit d’une tentative dissimulée derrière des arguments techniques de préservation pour faire sortir une partie de la piscine de l’inventaire : le tristement délabré, bassin d’été. A Droite les réactions politiques ne sont pas moins vives. Ainsi Monsieur Gérard LEBAN (UMP) premier adjoint du Maire du 16ème, s’est dit indigné par le traitement de ce dossier, jugeant celui-ci "pourri". Il a regretté le traitement "politique" de ce qui ne devrait être qu’une simple réhabilitation d’équipement sportif. En effet, la Gauche et la Droite s’affrontent depuis des années autour du projet de réhabilitation de la piscine Molitor. Et ce n’est pas fini…

En attendant, l’équipe de Paris16info va continuer de se mobiliser pour vous informer sur ce dossier qui préoccupe nombre d’habitants du 16ème (et même, bien au-delà) !

A suivre…

Paris16info


11:30 Publié dans Actualité, Paris, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris

14/04/2022

Que devient la piscine Molitor ?

Nous sommes nombreux dans l’arrondissement, et particulièrement au sud, vers Auteuil, à regretter la fermeture de cette superbe piscine Art déco bâtie en 1929 et inaugurée par le célèbre Tarzan, alias Johnny Weissmuller. Extrêmement moderne pour l’époque, elle se compose de deux bassins, dont l’un transformable en patinoire l’hiver.

Propriété de la ville de Paris, en 1989, elle a malheureusement fermé car jugée peu rentable et d’un entretien trop coûteux. Soit, mais qu’en faire ?

Il y a bien eu un projet en 1997, permettant de conserver un seul des bassins, le dotant d’un toit mobile afin de l’ouvrir l’été, mais sacrifiant une partie de l’édifice à la construction d’un immeuble de rapport et deux hôtels. Le classement à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, en août 2000 à la demande des défenseurs de la piscine Molitor, par Catherine TASCA, alors ministre de la culture, a rendu le projet caduc.

En 2001, durant sa campagne Bertrand DELANOE, alors candidat à la Mairie de Paris, promet de faire revivre ce lieu qui, depuis sa fermeture, est livré au vandalisme et aux dégradations de toutes natures. Elu, il semble oublier sa promesse puisqu’aucun travaux notables, ni de restauration ni même de préservation de ce qui peut l’être encore, n’est entrepris.

Et puis, en mars 2005, une semaine avant la venue à Paris du CIO, le comité olympique, qui visite les capitales candidates aux jeux de 2012, au surprise, les façades (y compris les fenêtres murées !) sont entièrement repeintes. Pourquoi donc ? On a honte des graffitis et de l’état pitoyable de ce bâtiment sans doute. Surtout qu’il se situe très près des futurs sites choisis dans notre arrondissement pour accueillir les jeux. Il est vrai que ce site pourrait fort bien être mis en valeur au sein du projet olympique de Paris. Cela pourrait peut-être faire passer la pillule du projet d’agrandissement de Roland-Garros, qui se fera au détriment de notre cher bois de Boulognes. Et l’on murmure, à mots couverts, que la très puissante et très riche Fédération Française de Tennis pourrait sponsoriser, en partie, ce projet de restauration.

A suivre…

par François

+ pour info, lire l'article de 20 minutes sur le sujet ou encore sur le site du ministère de la culture la note qui lui est conacrée