03/05/2022

Le Maire du 16ème invite tous les habitants à participer à la Régie de Quartier

La semaine dernière le Maire du 16ème a adressé le courrier suivant aux conseillers de quartier. Conseillers de quartier ou habitants vous êtes tous conviés le 11 mai, à 18h30, à la Mairie du 16ème pour le lancement de l'association de la future Régie de Quartier du 16ème :

courrier du maire.JPG
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31/03/2022

Stade Jean Bouin : feu vert du Conseil de Paris pour une nouveau stade de rugby

(AFP) – Il y a 1 jour

PARIS — Le Conseil de Paris a adopté une délibération déclarant d'"intérêt général" la construction d'un nouveau stade de rugby de 20.000 places à Jean Bouin (Paris, XVIe), pour un coût global estimé par la ville à 157 millions d'euros. Le Parti socialiste (PS) et le Parti communiste français (PCF) ont voté pour, l'UMP, le Nouveau centre et les Verts ont voté contre.

Au cours d'un débat houleux, en l'absence du maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), et de son principal opposant, Jean-François Lamour (UMP), l'adjoint au maire chargé des sports Jean Vuillermoz (PCF) a de nouveau écarté toutes les autres solutions prônées par les Verts et l'UMP, comme l'utilisation du parc des Princes, la simple rénovation de Jean Bouin ou l'adaptation du stade Charléty (20.000 places, Paris, XIIIe).

"Toutes les solutions ont été explorées par la ville depuis 2005", a-t-il expliqué, assurant qu'il n'y avait "aucun problème" pour les 5.000 scolaires qui seront délogés de Jean Bouin.

Le projet de démolition et de reconstruction du stade de rugby à Jean Bouin prévoit notamment la suppression de la piste d'athlétisme utilisée par les scolaires de six établissements et du terrain de hockey.

La nouvelle enceinte sera utilisée par l'équipe du Stade Français (rugby) de Max Guazzini, moyennant une redevance annuelle de 300.000 à 500.000 euros (contre 39.981 euros hors taxe en ).

Si le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo donne son feu vert, après celui de la commission départementale des sites, de nouveaux équipements seront construits pour les sportifs et les scolaires délogés de Jean Bouin sur les pelouses centrales de l'hippodrome d'Auteuil.

Jean-Luc Mano (PS), élu du XVIe, a indiqué que dans un premier temps les scolaires iront faire du sport moyennant "10 à 20 minutes de transport pendant quelques mois".

David Alphand (UMP) a dénoncé "une catastrophe industrielle en préparation à Jean Bouin", chiffrant le vrai coût du projet à "200 millions d'euros assumé à 100% par la collectivité parisienne".

Le maire du XVIe arrondissement Claude Goasguen (UMP) a rappelé que la commission des sites avait donné son feu vert pour Auteuil, mais avec "neuf voix sur 25", l'Etat s'abstenant, et mis l'accent sur les réserves de la direction régionale de l'environnement.

Il a souligné que "l'académie de Paris n'a jamais donné son accord" pour les solutions provisoires proposées par la mairie de Paris pour les scolaires. "Il est temps de sortir de cette impasse", a-t-il dit.

"Il est temps d'en finir de ce débat entre une majorité relative du conseil de Paris et les tribunaux", a-t-il ajouté, revenant sur les derniers rebondissements judiciaires concernant Jean Bouin.

M. Goasguen a annoncé qu'il serait "l'avocat de M. Lamour devant le tribunal", M. Delanoë ayant récemment porté plainte en diffamation contre M. Lamour, qui l'a accusé de "favoritisme" au profit de M. Guazzini.

Copyright © AFP.

18/02/2022

A la Mairie, peur sur le Quartier Dauphine

Un lecteur nous fait parvenir un compte rendu de la "réunion d’information en présence de Claude GOASGUEN, Député et Maire du 16ème arrondissement, de Bernard DEBRÉ, Député et Conseiller de Paris, ainsi que des représentants de plusieurs familles politiques de toutes tendances (MODEM, Génération Ecologie…)" du 15 février en Mairie d'arrondissement faisant suite à l'annulation du permis de construire de 135 logements sociaux avenue du Maréchal Fayolle :

 

Ce 15 février , se tenait à la Mairie d'arrondissement une réunion organisée par l'association Quartier Dauphine Environnement consacrée au projet de construction de logements sociaux au 45 avenue du Maréchal Fayolle (emplacement située derrière la piscine Montherlant).

Les projets de la Mairie de Paris de construction de logements sociaux dans l'arrondissement génèrent souvent des oppositions fortes parmi les habitants, un succès d'audience était prévisible. Par la grâce d'une affiche prometteuse (en haut de laquelle figuraient MM. Goasguen et Debré) et d'un talent d'organisation certain (avec une impressionnante campagne de distribution de tracts sur les pare-brise des véhicules du quartier concerné) la salle des Mariages de la Mairie du 16ème était comble dès le début de la réunion.
 
Se sont succédés, riche exposé  des critiques au projet par M. Eric Lefranc (président de l'association organisatrice, Quartier Dauphine Environnement, dont le siège se situe en face de la piscine Montherlant et de la parcelle concernée par le projet), interventions d'associations et d'opposants au projet (tel le représentant de la copropriété du 43 avenue du Maréchal Fayolle jouxtant le terrain concerné), longues prises de parole d'acteurs politiques locaux et quelques rares échanges avec la salle.
 
Au nombre des points soulevés par M. Lefranc, certains se sont révélés fort embarrassants pour les promoteurs de l'opération comme l'abattage illégal d'arbres ou le non respect de certaines règles d'urbanisme (distance minimale entre les façades des immeubles, des gabarits enveloppes du projet, etc.). D'autres semblent moins évidents et donneront l'occasion aux onéreux avocats de chacune des parties (près de 20 000 euros auraient déjà été dépensés en frais de justice par Quartier Dauphine Environnement !) de démontrer leur talent.

Notons que Quartier Dauphine Environnement ne souhaite pas que les faiblesses qu'elle relève servent à corriger l'actuel permis de construire mais bien à ce que la parcelle située en face du bois soit aménagée en espaces verts.
 
Le Maire de l'arrondissement, fidèle à son style bouillant et sans nuance, entonna son succès favori en dressant le portrait d'un Maire de Paris entièrement animé par l'envie de porter tort aux habitants du 16ème en leur imposant la construction de logements sociaux ("M. Delanoë veut nous punir en construisant des H.L.M.", " En enquiquinant le 16ème, on fait campagne dans le 19ème et le 20ème en disant sus aux bourgeois !"). Il ne résista pas non plus à l'occasion offerte de brocarder les élus socialistes au conseil d'arrondissement dépeints comme étant "trois petits télégraphistes du conseil d'arrondissement". Les intéressés apprécieront.
 
Après que M. Goasguen eut suscité la crainte que l'espace sous les bâtiments sur pilotis du projet se révèle un terreau fertile pour le développement de la prostitution (affirmant de façon erronée qu'aucune clôture n'était envisagée autour de la parcelle), M. Debré député du 16ème nord, se mit à son diapason en agitant un autre épouvantail devant le public présent : les logements sociaux envisagés, à l'apparence qualifiée d'"immondice", seraient "pour des gens qui ont, ou n'ont pas, de permis de séjour".

Les deux députés du 16ème arrondissement ne sont pas, à les entendre, hostiles au logement social, pour peu qu'il soit envisagé en concertation avec les élus locaux et surtout qu'il soit construit… ailleurs. Il faut "imaginer dans d'autres arrondissements des logements pour des personnes qui en ont besoin".
 
D'autres orateurs se succédèrent ensuite. Notons l'étonnante allocution de Renaud Siry, délégué départemental de Génération Ecologie Paris dont l'implication sur le dossier sembla être avant tout guidée par un projet d'acquisition d'appartement non loin de la parcelle concernée. Rassurons-nous : le compromis de vente n'a pas encore été signé ! Le propriétaire du château de Nointel abritant le musée de l'auto miniature (!), ponctua sa prise de parole d'un cri du cœur involontairement comique après l'exposé de ses stupéfiantes motivations : "les Verts ne sont pas des écologistes !".
 
Toutes ces interventions furent appréciées par le public présent. Ce ne fut pas le cas de celle d'un intervenant franchement isolé dans la salle. Se présentant comme président d'une association de vie locale, CITÉ 16, il rappela par quelques chiffres l'énorme déficit en logements sociaux frappant notre pays et Paris. Défendant la construction de logements au plus proche des centres-villes afin de limiter les déplacements de population, particulièrement lorsqu'elle s'opère sur des friches, sa tirade fut ponctuée par les huées de la salle entière. Emettant des doutes quant aux motivations environnementales de l'association organisatrice, il termina sa prise de parole par une ultime provocation en proposant de la rebaptiser "Quartier Dauphine Anti-social".
 
La bronca qui a suivi eut au moins le mérite de réveiller l'auditoire et offrit le plaisir d'une dernière diatribe à Claude Goasguen. Evoquant d'autres projets de construction envisagés dans le 16ème arrondissement (à la gare d'Auteuil, rue de Varize ainsi que l'opération avortée à Sainte-Périne), il tonna : "le Bois de Boulogne n'est pas une réserve foncière pour y construire des logements sociaux". Conclusion malheureuse qui ne contribuera pas à dissiper les confusions, l'avenue du Maréchal Fayolle étant, elle aussi, située en dehors des limites du bois.

11/02/2022

Le Parisien : les HLM à Dauphine vont attendre

Le juge administratif suspend le permis de construire de 135 logements sociaux près de la Porte Dauphine :

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28/01/2022

La commission des sites favorable à l'aménagement des pelouses d'Auteuil

, la commission des sites a donné un avis favorable concernant l'aménagement des pelouses de l'hippodrome d'Auteuil par 9 voix contre 5. Cette décision très attendue par les partisans (la Ville de Paris) comme les opposants (le Maire du 16ème et la majorité municipale du 16ème) n'est pas sans lien avec le dossier Jean Bouin puisqu'une partie des activités scolaires et de sport de proximité devrait être "relogée" sur les pelouses de l'hippodrome. Dans son communiqué la Ville déplore l'abstention des représentants de l'Etat et parle de "positionnements électoralistes et politiciens" en ce qui concerne les élus UMP. De son côté l'UMP et Claude GOASGUEN (Député-Maire du 16ème) relativisent la décision "consultative" de la commission des sites, en soulignant que le projet n'a reçu un avis favorable que par "9 voix sur 25". La décision finale appartient, comme l'explique le Parisien, à Jean-Louis BORLOO, Ministre de l'Ecologie qui seule peut autoriser la Ville à délivrer un permis d'aménager. Cela ne doit pas être simple et on devine sans peine les pressions de part et d'autre qu'il doit subir.

Comme pour tous les projets sportifs et urbanistiques envisagés dans le sud de notre arrondissement, il est regrettable qu'aucune concertation réelle de la population n'est été envisagée (à gauche comme à droite). Rappelons que le Maire de Paris dans son programme électoral avait promis le recours à des référendum locaux sur les grands dossiers comme celui-ci. A minima, une information de la population et une consultation des habitants, riverains et usagers via les conseils de quartier concernés (Auteuil Sud et Auteuil Nord) aurait été un signe de respect vis-à-vis des citoyens.

Peut-on aménager une ville sans tenir compte de ceux qui y vivent ?

Pourquoi ce projet et les autres ne s'incrivent-ils pas en cohérence dans un schéma global  intégrant tous les besoins de la population en matière de transports, d'écoles, de commerces, d'équipements sportifs, culturels et sociaux ?

 

par Antoine

18/01/2022

Quand l'incivilité de la Mairie du 16ème arrondissement répond au civisme des citoyens

Le manque de considération pour la vie associative est-elle la chose la mieux partagée au sein de la Mairie du 16ème arrondissement de Paris ? 

Après la publication du "Guide officiel du 16ème arrondissement" , émaillé d'erreurs dont les associations de notre arrondissement sont une nouvelle fois victimes (notre association également qui voit sa fiche inchangée malgré l'envoi, il y a plus d'un an, d'un courrier signalant les points à modifier…), la question se pose certainement alors qu'un nouvel épisode illustre à merveille la haute considération qui peut être accordée par notre Mairie d'arrondissement aux associations locales… 

Assurer le bon déroulement d'un scrutin dans un bureau de vote comme président ou assesseur est une activité exigeante et totalement bénévole à laquelle participent un certain nombre de nos concitoyens. Ils ne sont malheureusement pas aussi nombreux qu'il le faudrait dans notre arrondissement et cela rend la mission de ces bénévoles d'autant plus compliquée et éprouvante. Pourtant, il ne serait guère étonnant que cette situation perdure ou ne s'aggrave. 

Lors des élections européennes de juin dernier, des points à améliorer, des dysfonctionnements auxquels remédier ont sauté aux yeux de quelques parisiens encore présents à la mairie du 16ème arrondissement alors que les douze coups de minuit avaient déjà sonné à l'issue d'une journée qu'ils avaient entièrement dévolue à la tenue de bureaux de vote. 

Président d'un bureau de vote dans l'arrondissement, mais également secrétaire de CITÉ 16, c'est à ce double titre que je m'étais alors assuré auprès de la Direction Générale des Services de la Mairie de l'intérêt qu'elle pourrait porter à voir notre association travailler à l'amélioration du déroulement des journées de scrutin dans l'arrondissement. 

CITÉ 16 (contact : cite16@gmail.com), est une association citoyenne animée par et pour les habitants du 16ème arrondissement qui s'engage et agit, depuis sa création en 2001, dans plusieurs directions : la démocratie locale, la culture et l'urbanisme, l'environnement et les déplacements ou encore la citoyenneté.

Notre association a donc consacré temps et énergie à réunir quelques présidents de bureaux de vote, assesseurs et scrutateurs afin de produire un document d'une demi-douzaine de pages qui fut adressé début octobre au service compétent de la Mairie du 16ème. Y sont, entre autres choses, signalés et accompagnés de propositions pour y remédier : l'absence en pratique de pluralité politique des bureaux de vote à même de garantir la régularité et la sincérité des opérations électorales; le déficit en nombre sur l'arrondissement des assesseurs; le manque d'implication et de contrôle des agents de bureaux les plus inexpérimentés (généralement de jeunes étudiants rétribués à la journée); des éléments à améliorer dans la formation des assesseurs et présidents; le manque d'égards accordés aux assesseurs et scrutateurs après la fermeture des bureaux de vote; etc. 

Etonnés de ne recevoir aucune réponse, alors même que les mois passaient, on nous fit savoir oralement, début décembre, que nous allions recevoir réponse… prochainement. 

Janvier , plus de trois mois se sont écoulés depuis notre courrier insistant sur la nécessité de travailler bien en amont et avec tous les acteurs impliqués dans l'organisation et le contrôle des journées de scrutin dans l'arrondissement. CITÉ 16 n'a toujours pas reçu la moindre réponse écrite aux différents points que nous avons pris la peine de signaler.

Voilà toute l'attention que la Mairie accorde en pratique dans le 16ème arrondissement "aux acteurs de la vie locale" quand il s'agit de faire autre chose que de les célébrer épisodiquement par de bonnes paroles et la tenue de buffets aux frais du contribuable. 

La goutte d'eau qui fait déborder le vase, c'est lorsque l'incorrection de la Mairie devient franche grossièreté. Il y a une dizaine de jours, je reçois à titre personnel en tant qu'ancien président de bureau de vote, courrier de notre Maire me sollicitant pour tenir à nouveau un bureau de vote lors des élections régionales de mars prochain… et m'invitant à m'engager à tenir à nouveau un bureau de vote auprès du service de la Mairie dont notre association attend désespérément depuis des mois une réponse ! 

"Votre apport collectif de réflexion, nous nous en moquons, mais vos bras peuvent nous servir", voilà en substance ce qu'illustre ce navrant récit.

Est-ce donc dans ce mépris que se matérialise l'expression des meilleurs sentiments que nous adresse notre Maire ? 

Les lecteurs de ce blog d'information pourront en tout cas apprécier le grand cas qui est fait de nos concitoyens de tous bords impliqués dans une association locale ou dans la tenue des bureaux de vote. 

Quant à la volonté des services compétents de la mairie d'améliorer leur copie, nous pourrons peut-être mieux en juger dès ce .

Le courrier me sollicitant en vue des élections prochaines me convoque également ce soir là et il nous sera peut-être possible d'y mesurer la capacité de nos interlocuteurs à prendre en compte, à défaut d'avoir eu la correction minimale d'y répondre, les éléments du courrier que CITÉ 16 leur a adressé il y a plus d'une centaine de jours. 

 

L. L.

Secrétaire de CITÉ 16

Stade Jean Bouin : un contre-projet du concessionnaire

Source le Parisien/AFP :

 

L'association Paris Jean Bouin CASG, actuel concessionnaire du stade Jean Bouin à Paris (XVIe arrondissement), va présenter une contre-proposition d'aménagement, qui permettrait d'y accueillir à la fois des compétitions de rugby (Stade Français) et tennis (tournoi de Roland-Garros). Ce projet, proche de la formule conçue pour la candidature infructueuse de Paris aux JO de 2012, serait une alternative à celui de la mairie de Paris, qui veut faire un stade de rugby de 20.000 places pour un coût total de 146 millions d'euros.

L'idée, expliquent les dirigeants de l'association, est de faire avec la Fédération française de tennis (FFT) un nouveau stade de 15.000 places, à la place de l'actuel stade de rugby, avec un toit rétractable, qui servirait au tennis pendant Roland-Garros (mai-juin). La piste d'athlétisme serait maintenue ainsi que l'accueil des 4.500 scolaires qui l'utilisent.

Quelle place pour le groupe Lagardère ? 

Lors d'un déjeuner dernier entre le président de l'association Paris Jean Bouin, Jacques Lelièvre, et le directeur général de la FFT, Gilbert Ysern, il a été décidé de constituer un groupe technique de six personnes pour étudier la faisabilité technique du projet. Le maire UMP du XVIe arrondissement, Claude Goasguen, a affirmé soir à l'AFP qu'il était favorable à toute solution permettant à la fois l'accueil des scolaires et la pratique du sport de proximité. Il a confirmé qu'il souhaitait le maintien de Roland-Garros dans son arrondissement.

Outre l'avis de la ville de Paris, il reste à déterminer la place du groupe Lagardère, qui a financé de début 2004 à fin 2009 l'association Paris Jean Bouin. Le «team» Lagardère (tennis) est encore sous-concessionnaire de l'association.

L'autre principal sous-concessionnaire est le Stade Français de Max Guazzini, engagé dans le Top 14 (première division du rugby français) qui dispute à Jean Bouin une partie de ses matches. Le projet défendu par la mairie de Paris contribuerait à augmenter dans des proportions importantes la valorisation du stade.

19/12/2021

Le tribunal administratif de Paris annule le permis de démolition reconstruction du stade Jean Bouin

Message d'Yves Hervouët des Forges, adjoint aux sport du 16ème arrondissement :

Le Tribunal administratif de Paris à décider aujourd'hui d'annuler les délibérations du Conseil de Paris concernant la destruction - reconstruction du stade Jean Bouin (02/2007).

La Ville de Paris fait appel.

Les attendus ne sont pas que de pur forme et c'est une excellente nouvelle pour tous les défenseurs de ce site omnisports, essentiel de notre arrondissement. 

Après le communiqué de la Ville de Paris reconnaissant que le début des travaux ne pourraient être effectif avant la fin juin , c'est une nouvelle victoire du bon sens.

Mais le combat n'est pas terminé et il faudra savoir rester mobilisé en .

 

Suis un communiqué de Claude Goasguen, Maire du 16ème arrondissement :

COMMUNIQUE DE PRESSE

de

 

Claude GOASGUEN

Ancien Ministre

Député Maire du 16ème arrondissement

 

 

Stade Jean Bouin :

 

Claude Goasguen demande à B. Delanoë d’abandonner son projet

 

 

Bertrand Delanoë est une fois de plus rappelé à l’ordre alors qu’il persévère dans son erreur de vouloir imposer un stade de 20.000 places, dévolu au sport professionnel, en lieu et place du stade omni sport Jean Bouin utilisé par les scolaires et les associations sportives.

 

Après la mobilisation de toutes les associations de parents d’élèves, des enseignants d’EPS, des associations sportives,

 

Après l’éclatement de sa majorité depuis le ralliement des Verts et du Modem à la défense du Stade Jean Bouin dans sa structure actuelle,

 

Bertrand Delanoë est sanctionné sur le plan du droit : le Tribunal Administratif de Paris vient de décider d’annuler la délibération du Conseil de Paris du 12 février 2007 qui adoptait le principe de destruction reconstruction du stade Jean Bouin.

 

Dans ces conditions, Claude GOASGUEN, ancien ministre, député maire (UMP) du 16ème arrondissement de Paris, réaffirme son opposition totale et déterminée au projet de destruction reconstruction du stade Jean Bouin.

 

Tant sur le plan juridique que financier, à un moment où les Parisiens ont vu leur feuille d’impôts locaux augmenter de manière démesurée, tout désormais s’oppose à persévérer dans l’erreur.

 

Claude GOASGUEN demande au Maire de Paris de prendre les mesures qui s’imposent pour respecter la décision du Tribunal administratif, et d’acter l’abandon du projet.   

Si le Maire de Paris – comme il semble l’annoncer – devait s’obstiner malgré tout, à l’occasion d’une prochaine séance du Conseil de Paris, à imposer son projet, Claude GOASGUEN fera valoir les droits des scolaires, des associations, et des contribuables parisiens.  

08/12/2021

Jean Bouin : Bernard Debré interpelle la Ministre des sports

Message d'Yves Hervouët des Forges :

Bernard DEBRE, Député et Conseiller de Paris du 16ème arr. a posé une question orale concernant le stade Jean Bouin à Mme Bachelot, Ministre de la Santé de la Jeunesse et des Sports à l'Assemblée nationale, ce jour :

Question orale sans débat

Séance du 8 décembre 2009 

M. Bernard DEBRE attire l'attention de Madame la Ministre de la santé  et des Sports sur l'un des projets pharaoniques de la Mairie de Paris : la destruction du stade Jean Bouin. Le Maire de Paris a en effet souhaité laisser son empreinte dans un arrondissement qui ne lui a jamais été acquis.

Pour ce faire, et malgré une vive opposition des élus et de la population, le Maire de Paris poursuit sa lancée, avec une ardeur et un entêtement qui interdisent toute concertation.

Ce projet a notamment été décrié car dès le commencement des travaux, les 4 500 élèves des lycées et collèges avoisinants devront s'orienter vers d'autres structures beaucoup plus éloignées. Ce préjudice s'accroit encore pour les élèves de terminale qui ne peuvent préparer dans de bonnes conditions les épreuves sportives du baccalauréat. Les habitants, non scolaires, qui régulièrement profitent des installations de ce stade, seront également expulsés d'un stade, en fait, privatisé au seul bénéfice d'un club professionnel.

Au delà  de la période des travaux, cette restructuration aura en effet pour conséquence de consacrer ce stade jadis omnisports, à la seule pratique du Rugby.

Qui plus est, le financement de ce projet interpelle car il sera financé par les Parisiens, un financement de près de 200 millions d'€, la redevance prévue ne finançant que les lourds frais de fonctionnement du stade, bien loin du projet « Paris 2012 » qui emportait l'assentiment général, pour un budget de seulement 40 millions d'€.

Malgré  les interventions des élus, de la population, de la presse, aucun débat ne semble plus envisageable avec le Maire de Paris. C'est la raison pour laquelle, le Député demande à Madame la Ministre quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre pour éviter cette gabegie.

16/11/2022

Stade Jean-Bouin : reconstruction possible

AFP 16/11/2009 

La mairie de Paris a annoncé que son projet de construction d'un nouveau stade de rugby de 20.000 places à Jean Bouin (XVIe) avait reçu un avis favorable du commissaire enquêteur, assorti de réserves visant "pour l'essentiel à des adaptations techniques", selon elle.

Le Conseil de Paris sera saisi début de ce rapport et des mesures que la ville prendra pour intégrer les remarques du commissaire enquêteur, a précisé la mairie de Paris dans un communiqué.

Dans son rapport, dressé à l'issue de l'enquête publique ouverte du 7 septembre au 9 octobre, le commissaire enquêteur émet huit réserves et une recommandation, mais celles-ci ne constituent "pas une remise en cause" du projet, a assuré Jacques Monthioux, directeur du Patrimoine et de l'architecture de la ville de Paris.

Les réserves portent notamment sur les autorisations encore à obtenir pour sécuriser le transfert prévu sur d'autre sites des activités sportives (clubs et scolaires) se déroulant actuellement dans les installations qui seront supprimées, sur une étude complémentaire de l'architecte sur les impacts de la surface béton maillé envisagée ou encore sur le financement précis de l'opération. Quant à la recommandation, elle vise à obtenir des "assurances sur la technicité" du projet, a expliqué M. Monthioux.

Dans une déclaration à l'AFP, Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris, a "invité" le maire de Paris, Bertrand Delanoë "à lire toutes les réserves émises" sur ce projet et "à réfléchir aux conséquences financières" d'un tel projet sur le budget des ménages parisiens.

02/11/2022

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (2)

Suite à notre article de ce matin, nos publions la réponse de Monsieur HERVOUËT des FORGES, adjoint au sport du 16ème ainsi que le communiqué AFP de Monsieur LELIEVRE, Président du Paris Jean Bouin :

 

Monsieur Dufour

Je vous confirme ma présence ce matin auprès de Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin et de l'ensemble de ses présidents de sections sportives. Les personnes se sont présentées au nom de la Ville de Paris pour débuter les travaux de séparation des fluides sur le site du stade Jean Bouin, préalable à la destruction d'une partie de ce site pour transformation en stade exclusif de rugby professionnel.
Ils étaient accompagné d'un huissier, ce qui laisse supposer une action en référé de leurs part ...

Il s'agit d'une demande de la Ville qui permettrait de débuter la destruction du stade dès la fin de la concession du site au Paris Jean Bouin, le 20 janvier , c'est à dire je le rappelle en pleine saison sportive et scolaire (cf les problèmes que cela posent).

La demande de l'ensemble des personnes du 16ème arrondissement qui s'interressent à ce dossier a toujours été d'au moins sursoir le début des travaux jusqu'à la fin de la saison 2009- ; (demande explicite par moi-même à Mme Hidalgo le 3 septembre dernier devant 350 personnes à la mairie du XVIème, demande réitéré au maire de Paris lors de son compte-rendu de mandat par des responsables associatifs).

Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin, locataire jusqu'au 20 janvier au titre de la concession, a toujours refusé à la Ville de Paris le début des travaux y compris de séparation des fluides, ce qui objective de fait la séparation du site en deux parties distinctes et souhaitant par ailleurs poursuivre l'ensemble des activités sportives de son club, des sous-concessionnaires et des scolaires utilisateurs quotidiens jusqu'au terme de la concession.

Je rappelle que ce projet de stade de rugby en lieu et place du stade Jean Bouin (sans rapport avec le projet Paris 2012 initial) fait toujours l'objet de contestations y compris juridiques ; alors que le permis de construire n'est pas délivré, que les conclusions de l'enquête publique close le 9 novembre dernier ne sont pas connus et qu'un vote en Conseil de Paris au mois de janvier est encore nécessaire ! Il s'agit donc d'une tentative de passage en force de la Ville de Paris dans un dossier difficile et fortement contesté.

Je ne peux, comme élu local de cet arrondissement, qu'appeler encore une fois le maire de Paris à revoir sa position et à engager une réelle concertation avec les parisiens utilisateurs ... et contribuables.

Avec mes meilleurs salutations

Yves HERVOUET DES FORGES
Adjoint au Maire du 16ème
chargé de la Jeunesse et des Sports

 

Objet : AFP - Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer

 OM95 FRS 0413  021109-12h23
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   Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer
  
   PARIS, 2 nov 2022 (AFP) - Le président du club omnisports de Paris Jean Bouin Jacques Lelièvre s'est opposé à l'entrée dans le stade de la porte Molitor (Paris, XVIème) d'agents de la mairie de Paris venus faire des travaux de séparation de réseaux, a constaté un journaliste de l'AFP.
   La mairie de Paris, propriétaire du terrain, où elle compte bâtir un nouveau stade de rugby de 20.000 places, auquel s'oppose M. Lelièvre, a annoncé à l'AFP son intention de faire un référé en justice, soulignant que ces travaux étaient faits "en vue du renouvellement de la concession de Jean Bouin le 21 janvier".
   "Je refuse l'entrée de ce stade en ce qui concerne des travaux préalables, je considère que je suis locataire de ce site jusqu'au 20 janvier, et que tous les travaux qui pourraient se produire avant gêneraient l'utilisation du site tel qu'il m'a été octroyé", a déclaré M. Lelièvre à l'un des agents.
   M. Lelièvre a indiqué avoir averti les "différentes autorités de la ville de Paris" et estimé "qu'il n y a absolument aucune urgence" à faire les travaux de séparation des réseaux de gaz, électricité et eau.
   "On subodore que cette nécessité de travaux est faite pour avancer autant que possible la démolition d'un stade (l'actuel stade de rugby doit être rasé) avant même que les recours contre cette démolition soient étudiés et achevés", a-t-il ajouté.
   M. Lelièvre s'est demandé "pourquoi on envisage avec autant d'énergie la démolition de ce site avant même de savoir s'il y aura un permis de construire pour le projet en cours".
   Jean-François Danon, secrétaire général adjoint de la mairie de Paris, a affirmé à l'AFP que les travaux de séparation de réseaux visent "à ce que l'exploitant ait une exploitation sans aucune perturbation".
   Ils visent, selon lui, à ce que "les travaux futurs du stade Jean Bouin, qui ne commencent pas aujourd'hui, puisqu'il n y a pas de permis de construire, ne troublent en rien l'exploitation, et le jeu, le tennis, etc.".
   "C'est un terrain Ville de Paris. Le propriétaire peut pénétrer sur cette parcelle pour y faire des travaux d'intérêt général", a-t-il affirmé, annonçant son intention d'introduire un référé.
   M. Danon a précisé que la délibération du conseil de Paris sur le permis de construire du nouveau stade interviendrait début .
   eb/jmg/jpa
  
AFP

28/10/2022

Jean Vuillermoz, adjoint au sport: "Jean Bouin sera la maison du rugby"

jv.jpgC'est le titre de l'interview sans concession :-) de Jean Vuillermoz, adjoint au maire (de Paris) chargé du sport par le site Paris.fr dont nous vous recommandons la lecture. Une interview même pas signée. Pour mémoire, Monsieur Vuillermoz, élu communiste de Paris est le même qui considérant "que le 16ème a trop de piscine" (deux pour plus de 150 000 habitants et encore Auteuil n'est ouverte que certains jours!) a trouvé très légitime de privatisé Molitor et de faire de cette vénérable piscine municipale, l'une des plus vieille de Paris, l'un des fleurons du Groupe Colony Capital dont l'entrée sera de 60€ par personne et par jour. "Lénine réveille-toi ! Ils sont devenus fous".

 

par Antoine

20/10/2022

Des riverains mobilisés dans le quartier de la Porte Dauphine...

... Nous écrivent : "merci de faire connaître le blog de notre association de défense de l'environnement de la porte Dauphine, mobilisée face au projet de madame Hidalgo d'installer 135 HLM sur un espace vert (en bordure du boulevard Lannes) dont les démolisseurs sont en train de raser les arbres sans aucune autorisation..." Lien vers le site de l'association Dauphine Environnement.

Il s'agit d'un chantier au 45-47, avenue du Maréchal Fayolle pour le compte de PARIS HABITAT OPH qui devrait être livré en . Le président de PARIS HABITAT OPH n'étant autre que        Jean-Yves MANO, adjoint au Maire Paris en charge du logement et élu du 16ème arrondissement, nous recommandons aux membres de cette association de contacter celui-ci s'ils ont constaté des irrégularités.

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Kazuyo Sejima + Ryue Nishizawa / S A N A A

15/10/2022

Citoyens parisiens : tous égaux ?

La tension monte entre la majorité municipale du 16ème et celle de Paris. Au-delà de l'aspect politico-politicien la question qui se pose et qui est simple est la suivante : y a-t-il égalité de traitement des administrés parisiens ou les arrondissements dont la majorité municipale n'est pas de la même couleur que celle de l'Hôtel de Ville sont-ils budgétairement sanctionnés ?

 

Tensions entre Delanoë et les maires UMP

AFP 15/10/2022

Les huit maires d'arrondissements UMP à Paris ont claqué aujourd'hui la porte d'une réunion présidée par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, estimant qu'"on se foutait d'eux", ont affirmé Jean-François Legaret, Claude Guoasguen, Brigitte Kuster et Rachida Dati.

Il s'agissait de la réunion de la "conférence de programmation des équipements" composée du maire de Paris et des maires d'arrondissement, qui porte sur les propositions de dépenses d'investissement par arrondissement.

"Ce n'est pas un coup de tête", a affirmé le maire du XVIème arrondissement Claude Goasguen, faisant état d'une baisse de 50% en moyenne de son budget.

Rachida Dati (VIIème) a évoqué une baisse de 59% en moyenne en par rapport à 2009, mettant l'accent sur ses demandes non satisfaites en matière de sécurité pour la circulation. Dénonçant une nouvelle fois un manque de concertation entre la mairie centrale et les mairies d'arrondissements de droite, Jean-François Legaret (Ier arr.) a ajouté qu'il y avait des "disparités criantes" entre le sort fait aux demandes des arrondissements de gauche et celles émanant des arrondissements de droite.

12/10/2022

18 octobre manifestation à Jean Bouin (suite)

Les contres sont bien mobilisés quand est-il des pour ? Viendront-ils ? Réponse !

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11/10/2022

18 octobre manifestation à Jean Bouin

Le collectif Jean Bouin appelle par voie de tract à une manifestation 18 octobre :

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De leur côté, les professeurs d'EPS ont réalisé un petit film pour mobiliser les foules ! 

09/10/2022

Max Guazzini : «Avec Jean-Bouin, on est à la ramasse grave»

Voilà qui ne manquera pas de relancer la polémique, déjà assez vive, Max Guazzini propriétaire du Stade Français a décidé de sortir de son silence et passe à l'offensive au travers de nombreux quotidiens locaux ou parisiens, comme en atteste cette longue interview au journal 20minutes de ce jour :

INTERVIEW - Le patron du Stade Français tape du poing sur la table pour obtenir la rénovation de son stade

L'enquête publique pour la rénovation du Stade Jean Bouin (16e) se termine ce soir. Comment expliquez-vous la polémique autour de ce projet?

Nous sommes dans un débat politique. Ceux qui avaient voté pour la rénovation du stade quand il était dans le projet olympique sont aujourd'hui contre, car ils sont rentrés dans une logique d'opposition politique. Les Verts ont voté pour en 2005 mais ils sont désormais en campagne pour les régionales, et ils se démarquent. Le paradoxe c'est qu'ils retoquent le premier stade écologique de France, qui récupérera les eaux de pluie et produira de l'électricité. Moi je veux bien, mais je ne peux pas être l'otage des politiques. Je pense qu'en matière de sport, on doit dépasser ça. Il y a aussi l'opposition du maire du 16e, qui a toujours été contre tout. Et même le maire de Boulogne s'y met. Mais de quoi il se mèle ? Est ce que la Ville de Paris se mèle de ses affaires? D'ailleurs, pratiquement tous nos joueurs habitent Boulogne. Je suis sidéré. Que les politiques déposent leurs insignes aux portes du stade.

En quoi la rénovation est-elle nécessaire?

Jean Bouin doit être détruit. Le béton est pourri, il s'effrite. II n'y a pas encore de problème de sécurité, mais il y en aura bientôt. Depuis dix ans je me bats pour que le stade soit rénové, car la moitié des places sont à l'air libre. On joue demain contre Edimbourg, et comme chaque semaine on guette la météo en espérant qu'il ne pleuve pas. Le problème de la France c'est que ses stades sont sous équipés. Le Stade Français est quand même à la ramasse grave en matière d'équipement, alors qu'on est cinq fois champions de France en dix ans. Même Toulon a un stade plus grand que nous.

Des riverains sont vent debout contre le projet. Comment l'expliquez vous?

Ils sont désinformés et manipulés. L'emprise du nouveau stade sera la même, il n'y a pas un gros champignon qui va naître dans le quartier. Ce sera simplement joli et fonctionnel. Ce sera un plus pour le quartier, un beau monument urbain au lieu de la ruine actuelle. Jean Bouin va valoriser les appartements qui sont autour. De plus, le rugby n'a jamais été une nuisance pour le quartier. Il n'y a jamais de policiers lorsque l'on joue. Les commerçants de l'arrondissement sont favorables au rugby. Le maire du 16e sous estime beaucoup la popularité de ce sport dans le 16e.

Pourquoi y aurait-il manipulation?

Certains veulent récupérer Jean Bouin pour en faire autre chose. Un grand dôme consacré au tennis par exemple et dans lequel on pourrait faire aussi des concerts, un Bercy bis. Ca, on oublie de le dire aux riverains. Il y a même une opposition des autres utilisateurs du stade. Les gens du Paris Jean Bouin n'ont jamais supporté qu'on y joue. On est tolérés, on n'a jamais été acceptés. Le site de Jean Bouin est confisqué depuis des années par des gens qui en ont fait leur précarré, qui veulent faire leur petit footing ou leur partie de bridge. C'est pourtant le rugby qui amène du monde à Jean Bouin.

Quelles seraient les autre solutions?

Une solution inimaginable serait de détruire Charléty pour en faire un stade de rugby. Mais on ne peut rien toucher du stade actuel, c'est protégé par les droits d'architectes. Si il était possible d'y jouer en l'état, on le ferait, on n'est pas débiles.

Que répondez-vous à ceux qui suggèrent que Bertrand Delanoë vous fait une faveur?

C'est mal connaître Delanoë. La Ville ne fait pas un mauvais investissement car elle se remboursera à long terme sur les loyers, les locaux commerciaux, les parkings, les redevances que nous paierons. De plus la revendication que Jean Bouin soit rénové est antérieure à l'arrivée de Delanoë. Même Sarkozy avait dit qu'il fallait le faire. Ce projet, ce n'est pas une question de personnes, mais si c'est ça la condition pour que le stade se fasse, je suis prêt à démissionner. Je souhaite juste qu'il y ait un stade de rugby à Paris.

Recueilli par Magali Gruet, 20minutes 09/10/09

02/10/2022

Désaccord autour du futur stade Jean-Bouin

Le site Paris Dépêches revient sur le débat houleux de en Conseil de Paris et publie une interview de Jacques LELIEVRE, Président du Paris Jean Bouin.

Désaccord autour du futur stade Jean-Bouin (16ème)

Publié le 01/10/2009 Par Paris Dépêches

A l'issue d'un débat animé le 29 septembre, un vote "très serré" s’est joué à la Mairie de Paris à propos de la rénovation du stade Jean-Bouin (16ème). Les résultats du vote (85 voix de la majorité PS-PC-MRC contre 71 voix pour les Verts, l’UMP, le Nouveau Centre et les Indépendants), ont confirmé la poursuite du projet de réhabilitation. Jacques Lelièvre, président du club omnisports de Paris, se bat contre le futur stade porté par le Maire de Paris.

Lire la suite ici.

26/09/2022

Communiqué du MoDem Paris au sujet du stade Jean Bouin

Le Mouvement Démocrate de Paris s'indigne de ce que la municipalité de Paris, en dépit des promesses de Bertrand Delanoë et Pascal Cherki en décembre 2008, entame la reconstruction du stade Jean Bouin sans avoir pris la peine d'aménager au préalable la pelouse d'Auteuil, comme ils s'y étaient engagés. Les élus démocrates avaient fait pourtant de ce préalable une condition sine qua non de leur vote positif. Le Mouvement Démocrate de Paris dénonce la situation indigne faite aux écoles qui utilisaient jusque là le stade Jean Bouin et vont se retrouver déversées dans des conditions intenables pour les enseignants et leurs élèves dans les équipements des 15ème et 17ème arrondissements.
Dans ces conditions, le Mouvement Démocrate de Paris réclame une remise à plat complète du projet, devenu, entre-temps, excessivement coûteux. En temps de crise, il convient de faire preuve de modestie et de pragmatisme.

Le Mouvement Démocrate de Paris s'inquiète de la place que la municipalité accorde à la jeunesse à Paris, puisque progressivement, des espaces de loisirs et de détente lui sont retirés. Il rappelle à cet effet qu'il demeure attaché à la préservation du Musée en Herbe, et s'étonne de la suppression de 11 000 m2 au Jardin d'Acclimatation, en plein Bois de Boulogne, prélevés sur une zone de jeux jusque là consacrée aux enfants.

Pour le Mouvement Démocrate, Marielle de Sarnez, Conseillère de Paris, Béatrice Lecouturier (conseillère du 16ème arrondissement), Armand Hennon, Président du Mouvement Démocrate de Paris, Robin Delisle (pôle culture et loisirs du Mouvement Démocrate).

18/09/2022

Déménagement du Tournoi de Roland Garros : Claude Goasguen confirme !

Claude GOASGUEN, Député-Maire du 16ème arrondissement confirme le probable déménagement du tournoi de Roland Garros, dans un article de l'Express.fr paru dernier :

 

cg.jpg"J'en ai discuté avec lui [NDLR : Jean Gachassin] à plusieurs reprises. A long terme, il faudra rivaliser avec d'importants tournoi à haut standing, comme à Shangaï. Sur le lieu actuel du tournoi (Porte d'Auteuil, dans le XVIe), il sera difficile de se hisser à leur niveau. Deux solutions s'offrent: on peut dans un premier temps, procéder à la couverture du court central. Puis, dans 5-10 ans, s'éloigner de Paris"

"Je souhaite qu'on garde le plus longtemps possible dans la capitale. Mais il faudrait construire dix rangs de plus sur le Central et aménager un village provisoire hors des murs du stade, dans le Bois de Boulogne, uniquement pour la quinzaine du tournoi."

 

 par Antoine

15/09/2022

Et les écoles, Monsieur Crèche ?

ubxv4cyc.jpgLes Verts et le syndicat Supap-FSU ont dénoncé, hier, dans un communiqué le non respect de la loi en matière d'amiante par la Ville de Paris. Se fondant sur une information du quotidien Le Parisien, ils relèvent que "près de 420 bâtiments parisiens - dont des crèches, des bibliothèques, des écoles n'ont toujours pas de Dossier Technique Amiante (D.T.A.)." La Ville n'a ainsi pas rempli ses obligations de repérages qui auraient du être achevés en 2005.

Ce communiqué semble avoir fait l’effet d’une bombe y compris chez nos élus du 16ème et provoqué quelques brusques prises de conscience. Ainsi David ALPHAND le nouveau "Monsieur Crèche de la Ville de Paris" annonce aujourd’hui sur son blog dans une note intitulée Crèches parisiennes : attention amiante ! sa volonté d’interpeller le Maire de Paris sur la question en omettant de mentionner, d’ailleurs, que se sont les verts qui viennent de lancer ce pavé dans la marre.

Très bonne initiative quoiqu’un peu opportuniste mais qu’il ne faut pas réduire, cher David, aveuglé par une soudaine passion pour les nourrissons -peut-être annonciatrice d’un heureux événement ?- à la seule question des crèches et des personnels de puériculture. Qu’en est-il en effet des écoles et autres lieux accueillant du public ?

Voilà des années, par exemple, que foule de parents d’élève du 16ème sud s’interrogent avec angoisse sur la présence ou non d’amiante dans les écoles Erlanger et Murat. Il serait bon de les rassurer et de leur apporter une information qui ne peut en effet être délivrée que par les services municipaux pour peu que les élus les y incitent.

 

par Antoine

10/09/2022

La rénovation du stade Jean-Bouin est "aberrante", selon les Verts

sylvaingarel.jpgPrésent mais silencieux lors de la réunion "de concertation" du 3 septembre dernier, Sylvain GAREL, Président du groupe des Verts au Conseil de Paris a décidé de s'exprimer défavorablement sur le projet de reconstruction du stade Jean Bouin sur le site du Monde.fr :

 

Pour quelles raisons vous opposez-vous au projet de rénovation du stade Jean-Bouin ?

Tout simplement pour le coût exorbitant qu'il représente : 200 millions d'euros, vous vous rendez compte ! Je crois qu'il y a des choses beaucoup plus importantes à faire avec 200 millions d'euros que rénover un stade où il y aura dix matchs par an. Par exemple prolonger le tramway dans le 18e arrondissement, qui est un quartier qui en aurait bien besoin, ce qui était une promesse de campagne. Jamais les Verts ne se sont engagés à rénover le stade Jean-Bouin dans ces proportions. En pleine période de crise économique et écologique, il me semble évident qu'il y a d'autres priorités, comme les transports ou le logement. En plus, la Mairie de Paris nous incite à faire des économies, en résiliant par exemple nos abonnements à certains journaux qui ne nous coûtent que 100 euros par an, tandis qu'elle projette de dépenser 200 millions d'euros pour reconstruire un stade. On marche sur la tête.

Dans l'absolu, reconnaissez-vous la nécessité de rénover le vétuste Jean-Bouin ?

Oui, effectivement. Mais là, il ne s'agit pas de le rénover mais de le reconstruire. On va détruire le stade pour en bâtir un nouveau par-dessus. Au départ, on parlait d'un projet de rénovation pour 40 millions d'euros. Si les travaux ne portent pas atteinte à l'environnement, pourquoi pas... Mais là, non. En plus, tous les riverains sont opposés à ce projet. Les seules personnes que j'ai vu militer pour sont des supporters du Stade français qui n'habitent même pas Paris.

Avez-vous quand même conscience que l'abandon de ce projet serait une fois de plus du retard pris par la France dans le domaine des infrastructures sportives par rapport à ses voisins européens ?

Mais je m'en fiche. Il faut arrêter avec cette compétition pour avoir les plus beaux stades. C'est absolument scandaleux d'utiliser l'argent du contribuable pour les besoins d'un club professionnel. Moi, je suis à fond derrière le sport amateur. Eh bien, chez les amateurs, on partage un gymnase pour vingt clubs. Si ces 200 millions d'euros étaient des fonds privés, je n'y verrais pas d'inconvénient, mais là, en pleine période de crise, c'est indécent. Pourquoi n'utilisent-ils pas le Stade de France, où il y a trois concerts de Johnny et un spectacle de Bigard par an ? Ou alors le Parc des Princes ? Ils n'ont qu'à s'arranger avec le PSG.

Vous savez bien que c'est impossible...

Oui, j'exagère, mais en tout cas il est aberrant de vouloir dépenser l'argent des Parisiens, et autant d'argent, pour un club professionnel.

Concrètement, qu'allez-vous faire pour vous y opposer ?

Tout simplement proposer un vote. Apparemment, à droite, ils sont en phase avec nous. Pour une fois que nous sommes d'accord... J'espère que les élus de gauche voteront également contre. En tout cas, à choisir entre dépenser 200 millions d'euros de fonds publics pour le Stade français ou pour le tramway, quand on est de gauche, je crois que le choix est déjà fait.

 

Propos recueillis par Frédéric Roullier

07/09/2022

26ème édition des Journées du Patrimoine : à la découverte d'un 16ème méconnu !

jep2009.jpg 19 septembre et 20 septembre à l’occasion de la 26ème édition des Journées -européennes- du Patrimoine découvrez le 16ème comme vous ne le connaissez pas gratuitement. Connaissez-vous l’histoire de l’église Notre Dame d’Auteuil ou du temple protestant du la rue Cortambert, les mystères du réservoir de Passy, les secrets du Palais d’Iéna, siège de la "3ème chambre", le Conseil Économique, Social et Environnemental, les collections du Musée-Galerie Baccarat ? Même le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et le Musée de la Marine vous réservent, pour l'occasion, bien des surprises. Et la RATP propose une exposition exceptionnelle de voitures centenaires du métro à la station Porte d’Auteuil.

Pour en savoir plus rendez-vous sur le site dédié et naviguez sur le plan géographique interactif.

 

par Antoine

04/09/2022

Mélée ouverte, hier soir à la Mairie du 16ème

Il y avait foule hier soir salle des fêtes à la Mairie du 16ème. Pour sa seconde visite Madame HIDALGO, 1ère adjointe au Maire de Paris avait déplacé beaucoup plus de monde. Riverains et supporters du club mais aussi, ce qui est plus rare élus de Paris, journalistes et photographes, ce qui laisse pensée que cette rencontre "sportive" avait été bien organisée; on ne s'avait plus où se mettre. 

La preuve en image avec cette photographie du quotidien 20 minutes d'aujourd'hui :

Crédit photo :  S. ORTOLA / 20 MINUTES

Autre compte-rendu également dans le quotidien Le Parisien sous la plume de Thibault Raisse (cliquez pour agrandir) :

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Ou encore celui du très polémique Delanopolis !

Pour notre part, et pour ne pas accabler d'avantage cette pauvre Madame HIDALGO, nous ajouterons simplement qu'elle est fin prête pour devenir Maire de Paris. Si elle n'est pas encore tout à fait au point pour ce qui est des paroles elle connaît déjà très bien la chorégraphie comme vous pourrez les voirs sur la photo qui suit :

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31/07/2022

Jean Bouin en image, merci Madame Hidalgo !

Alors qu’une réunion publique de "concertation" en présence d'Anne Hidalgo, 1ère adjointe au maire de Paris chargée de l'Urbanisme et de l'Architecture, et de Jean Vuillermoz, adjoint au maire de Paris chargé des Sports, est programmée pour le 3 septembre, à 19h00, à la Salle des Fêtes de la Mairie d’arrondissement, il semble que du côté de la Mairie de Paris le projet soit déjà entériné. 

La preuve en image : 
Un nouveau stade Jean-Bouin pour le rugby à Paris
envoyé par AnneHidalgo. - L'info video en direct.

08/07/2022

Extension de Roland Garros : comme si c'était fait ...

L'article qui suit, paru dans le quotidien Métro, ce jour, nous apprend que la Ville de Paris propose de découvrir au Pavillon de l'Arsenaldans le 4ème, les 4 projets commandités par la Fédération Française de Tennis pour l'extension de Roland Garros dont le projet lauréat :

 

Découvrez le futur Roland-Garros

Bien trop étriqué, le stade de Roland-Garros et ses 8,5 hectares ne parviennent plus à faire face à la fréquentation croissante.

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Le tournoi du Grand Chelem, qui accueille chaque année 420 000 spectateurs, a dû re­fuser 100 000 demandes supplémentaires en 2009. Au­jourd’hui, il fait figure de plus petit des quatre tournois internationaux. Autant d’arguments qui ont justifié, aux yeux de la Fédération française de tennis, le lancement d’un concours international d’architectes pour l’enrichir d’un nouvel équipement sur le site du stade Georges-Hébert, une parcelle de 2 hectares située boulevard Murat (XVIe), à 500 mè­tres du site historique.

Courts couverts et toit ouvrant
Le projet, qui doit encore faire l’objet de discussions avec la Ville et les riverains, prévoit un nouveau court central de 15 000 places, deux courts couverts de 1 500 et 750 pla­ces et des équipements pour l’accueil du public. Outre les Interna­tio­naux de tennis, le site pourra accueillir le Master Series de Paris et la Fed Cup. Quatre projets ont émergé et le lauréat, Marc Mimram, a été désigné le 13 mai. Dès au­jourd’hui, le Pavillon de l’Arsenal propose de dé­cou­vrir ces quatre travaux (Marc Mimram, Renzo Piano, Paul Andreu et Richez associés, Christian de Portzam­parc) à travers des croquis, des images de synthèse et des ma­quettes.

Le projet retenu prévoit, autour du futur stade, un “jardin haut” privatisé durant le tournoi mais ouvert au public le reste de l’année. Le bâtiment circulaire sera, selon le cabinet d’architectes, “le premier grand équipement sportif à énergie positive de la Ville”, grâce à 1 500 mè­tres carrés de cellules photovoltaïques. Le central est équipé d’un toit mo­bile pliable qui peut s’ouvrir en cinq minutes, de même que les murs latéraux.


» Jusqu’au 30 août. Entrée libre. Du au , de 10 h 30 à 18 h 30, de 11 à 19 heures.

Rappelons qu'à ce jour ce projet entièrement privé, n'a fait l'objet d'aucun débat en Conseil de Paris, ni bien sûr d'aucune consultation des riverains et élus du 16ème et qu'il prévoit pourtant d'être réalisé sur un stade municipale, propriété de la ville de Paris, pour un coût de 120 millions d'euros dont 20 millions à la charge du contribuable.

29/06/2022

Message de l'association Sauvons les Arbres et le Parc de Sainte-Périne :

GRANDE MOBILISATION POUR SAINTE PERINE

Le Parc Sainte Périne a besoin de vous

 

Le Plan Local d’Urbanisme voté en 2006 est en cours de révision. Le Parc Sainte Périne n’est, a priori, pas concerné par cette révision. Toutefois, cette procédure peut permettre d’obtenir une protection plus pérenne du parc.  

Actuellement, le parc est classé en Espace Vert Protégé, ce qui le rend inconstructible. Mais cette protection reste fragile car une nouvelle majorité municipale pourrait décider de le rendre constructible. Comme vous le savez, les déclarations en ce sens ont été nombreuses depuis 2006.  Afin d’éviter ces manipulations, il faudrait que le parc Sainte Périne rentre dans la catégorie « Espace Boisé Classé » de l’article L. 130-1 du Code de l’Urbanisme, comme la plupart des parcs de Paris. Ce classement créera une protection bien plus forte et pérenne.

L’Association a effectué une demande de classement du Parc Sainte Périne. Vous pouvez soutenir et aider l’Association et renforcer son action.

Il suffit de vous rendre à la Mairie du 16ème arrondissement et de consigner votre demande sur le registre de la révision du PLU: « Je souhaite que le parc Sainte Périne, actuellement classé EVP, devienne un « Espace Boisé Classé » au sens de l’article L. 130-1 du code de l’urbanisme, pour la totalité de la parcelle 16-72, soit pour 59 400 m2 »

 

Ce registre pour la révision du PLU se trouve au 1er étage, bureau 123 (71 avenue Henri Martin, Paris 16). Il est ouvert du 15 juin au 30 juillet 2009. Du au de 8h30 à 17h et le jusqu’à 19h15.

 

Mobilisez vous, Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons faire entendre notre voix !

 

SAUVONS LE PARC ET LES ARBRES DE SAINTE PERINE

Association déclarée – 106 av. de Versailles, Paris 16ème -  www.wmaker.net/perine

23/06/2022

Nicolas Sarkozy entendra-t-il l'appel du 18 juin ?

lettrejeanbouin.jpgLes opposants à la démolition du stade Jean Bouin se mobilisent et en appellent au Président de la République. Depuis 18 juin (date symbolique ?), ils distribuent, aux abords du stade et dans le quartier d’Auteuil, un modèle de lettre à recopier et à envoyer au chef de l’Etat. Cette ultime tentative de blocage du projet de grand stade de Rugby voulu par le Maire de Paris, est-elle un acte désespéré ? La solution peut-elle venir d’en haut ? Peut-être… Rappelons que le projet était soutenu, au niveau gouvernemental, par Bernard Laporte, ministre des sports (et ancien sélectionneur du XV de France) victime, aujourd'hui, du remaniement ministériel !

 

par Antoine

11/06/2022

Révision du PLU, la messe est dite !

plu.jpgLa première (et sûrement dernière) réunion de révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de Paris suite à l’invalidation de plusieurs articles par la cour administrative d’appel, hier soir, a rencontré un vif succès de participation contrairement à ce que laisserait supposer la photo illustrant cet article. L’intérêt des élus du 16ème pour la question, pourtant cruciale du devenir des zones boisées et vertes de notre arrondissement, devait avoir été largement surestimée par la mairie d’arrondissement et les deux premiers rangs, qui comme à l’accoutumé leur étaient réservés, bien inutiles. Certes Matthieu dans la parabole des vignerons de la onzième heure nous rappelle qu’ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers, sauf que nous n’étions pas à la messe mais dans une réunion municipale. Il serait bon que notre nouveau maire qui manifeste, contrairement à son prédécesseur, un véritable intérêt pour la démocratie de proximité rompe définitivement avec cette tradition assez "ancien régime" de l’époque Taittinger, peu démocratique et peu respectueuse de la population. Cette distance entre élus et citoyens (ou administrés) est obsolète mais semble se perpétuer et pas seulement au sein de l’exécutif municipal du 16ème.

 

La posture de Madame HIDALGO, première adjointe au Maire de Paris en charge de l’Urbanisme et de l’Architecture face aux interventions mesurées, réfléchies et constructives des associations de préservation du bois de Boulogne, des usagers des équipements de proximité (scolaires ou particuliers) et des riverains fut on ne peut plus (PLU) claire : "on a le droit d’être opposé, mais la majorité au Conseil de Paris a pris sa décision". Inutile d’en dire davantage, d’ailleurs Madame HIDALGO, sans doute appelée par d’autres obligations, n’a pas souhaité prolonger plus avant les débats.

 

Ainsi en était-il de la première étape (de principe) de la "concertation", mot qui trouve ici un sens assez éloigné de sa définition, mais qui est l’illustration parfaite et toujours renouvelée de la conception assez particulière de la majorité au Conseil de Paris pour la Démocratie locale. "La dictature, dit-on, c’est ferme ta gueule, et la Démocratie c’est cause toujours". Ca revient au même me direz-vous ? Oui, mais au moins, en Démocratie, on y met les formes et ça Madame HIDALGO sait très bien le faire.

 

De son côté, Claude GOASGUEN a rappelé que les habitants du 16ème savent, le cas échéant, être très procéduriers. Le fait que l’on doive s’engager durant un an et demi dans une complexe révision du PLU intégrant (heureusement et enfin) les nouvelles dispositions législatives en matière de préservation de l’environnement suite à l’annulation partielle de ce texte grâce au efforts conjugués de plusieurs associations du 16ème, en est la preuve.

 

Il est regrettable qu’ainsi chaque camp campe sur ses positions et refuse le dialogue, l’attitude des premiers arguant "on s’en fout on est majoritaire, on fait ce qu’on veut où on veut" comme des gamins ivres d’un pouvoir qu’ils ne semblent pas toujours bien mesurer, ne pouvant malheureusement que pousser les seconds vers la guérilla juridique.

 

Au passage et en guise de conclusion, on notera qu’il semble que les conseils de quartier, instances de consultation de proximité, au plus près théoriquement des habitants du 16ème et qui avaient été mobilisés lors de l’élaboration du PLU sur le sujet, soient écartés ou oubliés volontairement dans le processus de révision de celui-ci !

 

 

par Antoine

09/06/2022

Pétrole ! Pétrole !

Jean-Marie SAUGEY, conseiller de quartier Muette Nord, qui nous avait alerté sur le projet de démolition d’un hôtel particulier dans une zone théoriquement préservée de l’immédiat abord du Parc du Ranelagh, nous donne quelques nouvelles du dossier :

C'est la semaine de l'Italie dans le seizième arrondissement...

C'est probablement la raison pour laquelle l'ambassade d'Arabie Saoudite s'est hâtée de faire procéder au commencement de la démolition de cet Hôtel particulier mitoyen des jardins du Ranelagh.

Elle s'inspire en cela de la formule célèbre : "Fate, ma...fate presto" - Fais, mais...fais vite !!!

L'hypothèse selon laquelle les riverains n'auraient pas montré un enthousiasme excessif à cette perspective et qu'il faille se dépêcher avant que la contestation ne prenne trop d'ampleur est bien entendu à écarter d'emblée avec indignation.

Ceci dit, je suis saisi d'un doute, n'existe t'il pas un proverbe arabe qui dit: "Les chiens aboient, mais la caravane passe" ?

 

Et pour parodier un célèbre hebdomadaire après le poids des mots le choc des photos :

 

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