03/03/2022

Calendrier des conseils de quartier du 16e arrondissement 1er trimestre

 

Muette sud   

9 mars à 18h 

Maison de Balzac

47 rue Raynouard  
 

Muette nord   

10 mars à 18h 

Musée Marmottan

2, rue Louis Boilly  
 

Auteuil nord   

          23 Mars à 18h30 

         Ecole élémentaire La Fontaine

         41 bis rue Jean de La Fontaine  

Auteuil sud   

25 Mars à 18h30 

Lycée la Fontaine

1, place de la porte Molitor  
 

Dauphine   

30 Mars à 18h30  

Ecole élémentaire Decamps

4, rue Decamps  

Chaillot   

1er Avril à 18h   

Ecole élémentaire Paul Valery

18, rue Paul Valery  

19/02/2022

Vacances sportives dans le 16ème: Le Stade Français

Message de l'OMS du 16ème :

 

Le Stade Français, membre de l'OMS du 16ème, vous propose un stage multi sports durant la période des vacances scolaires.
 
Vous voudrez bien trouver en pièce jointe, les renseignements relatifs à cette activité qui se déroulera du 1 au 5 mars .

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18/02/2022

A la Mairie, peur sur le Quartier Dauphine

Un lecteur nous fait parvenir un compte rendu de la "réunion d’information en présence de Claude GOASGUEN, Député et Maire du 16ème arrondissement, de Bernard DEBRÉ, Député et Conseiller de Paris, ainsi que des représentants de plusieurs familles politiques de toutes tendances (MODEM, Génération Ecologie…)" du 15 février en Mairie d'arrondissement faisant suite à l'annulation du permis de construire de 135 logements sociaux avenue du Maréchal Fayolle :

 

Ce 15 février , se tenait à la Mairie d'arrondissement une réunion organisée par l'association Quartier Dauphine Environnement consacrée au projet de construction de logements sociaux au 45 avenue du Maréchal Fayolle (emplacement située derrière la piscine Montherlant).

Les projets de la Mairie de Paris de construction de logements sociaux dans l'arrondissement génèrent souvent des oppositions fortes parmi les habitants, un succès d'audience était prévisible. Par la grâce d'une affiche prometteuse (en haut de laquelle figuraient MM. Goasguen et Debré) et d'un talent d'organisation certain (avec une impressionnante campagne de distribution de tracts sur les pare-brise des véhicules du quartier concerné) la salle des Mariages de la Mairie du 16ème était comble dès le début de la réunion.
 
Se sont succédés, riche exposé  des critiques au projet par M. Eric Lefranc (président de l'association organisatrice, Quartier Dauphine Environnement, dont le siège se situe en face de la piscine Montherlant et de la parcelle concernée par le projet), interventions d'associations et d'opposants au projet (tel le représentant de la copropriété du 43 avenue du Maréchal Fayolle jouxtant le terrain concerné), longues prises de parole d'acteurs politiques locaux et quelques rares échanges avec la salle.
 
Au nombre des points soulevés par M. Lefranc, certains se sont révélés fort embarrassants pour les promoteurs de l'opération comme l'abattage illégal d'arbres ou le non respect de certaines règles d'urbanisme (distance minimale entre les façades des immeubles, des gabarits enveloppes du projet, etc.). D'autres semblent moins évidents et donneront l'occasion aux onéreux avocats de chacune des parties (près de 20 000 euros auraient déjà été dépensés en frais de justice par Quartier Dauphine Environnement !) de démontrer leur talent.

Notons que Quartier Dauphine Environnement ne souhaite pas que les faiblesses qu'elle relève servent à corriger l'actuel permis de construire mais bien à ce que la parcelle située en face du bois soit aménagée en espaces verts.
 
Le Maire de l'arrondissement, fidèle à son style bouillant et sans nuance, entonna son succès favori en dressant le portrait d'un Maire de Paris entièrement animé par l'envie de porter tort aux habitants du 16ème en leur imposant la construction de logements sociaux ("M. Delanoë veut nous punir en construisant des H.L.M.", " En enquiquinant le 16ème, on fait campagne dans le 19ème et le 20ème en disant sus aux bourgeois !"). Il ne résista pas non plus à l'occasion offerte de brocarder les élus socialistes au conseil d'arrondissement dépeints comme étant "trois petits télégraphistes du conseil d'arrondissement". Les intéressés apprécieront.
 
Après que M. Goasguen eut suscité la crainte que l'espace sous les bâtiments sur pilotis du projet se révèle un terreau fertile pour le développement de la prostitution (affirmant de façon erronée qu'aucune clôture n'était envisagée autour de la parcelle), M. Debré député du 16ème nord, se mit à son diapason en agitant un autre épouvantail devant le public présent : les logements sociaux envisagés, à l'apparence qualifiée d'"immondice", seraient "pour des gens qui ont, ou n'ont pas, de permis de séjour".

Les deux députés du 16ème arrondissement ne sont pas, à les entendre, hostiles au logement social, pour peu qu'il soit envisagé en concertation avec les élus locaux et surtout qu'il soit construit… ailleurs. Il faut "imaginer dans d'autres arrondissements des logements pour des personnes qui en ont besoin".
 
D'autres orateurs se succédèrent ensuite. Notons l'étonnante allocution de Renaud Siry, délégué départemental de Génération Ecologie Paris dont l'implication sur le dossier sembla être avant tout guidée par un projet d'acquisition d'appartement non loin de la parcelle concernée. Rassurons-nous : le compromis de vente n'a pas encore été signé ! Le propriétaire du château de Nointel abritant le musée de l'auto miniature (!), ponctua sa prise de parole d'un cri du cœur involontairement comique après l'exposé de ses stupéfiantes motivations : "les Verts ne sont pas des écologistes !".
 
Toutes ces interventions furent appréciées par le public présent. Ce ne fut pas le cas de celle d'un intervenant franchement isolé dans la salle. Se présentant comme président d'une association de vie locale, CITÉ 16, il rappela par quelques chiffres l'énorme déficit en logements sociaux frappant notre pays et Paris. Défendant la construction de logements au plus proche des centres-villes afin de limiter les déplacements de population, particulièrement lorsqu'elle s'opère sur des friches, sa tirade fut ponctuée par les huées de la salle entière. Emettant des doutes quant aux motivations environnementales de l'association organisatrice, il termina sa prise de parole par une ultime provocation en proposant de la rebaptiser "Quartier Dauphine Anti-social".
 
La bronca qui a suivi eut au moins le mérite de réveiller l'auditoire et offrit le plaisir d'une dernière diatribe à Claude Goasguen. Evoquant d'autres projets de construction envisagés dans le 16ème arrondissement (à la gare d'Auteuil, rue de Varize ainsi que l'opération avortée à Sainte-Périne), il tonna : "le Bois de Boulogne n'est pas une réserve foncière pour y construire des logements sociaux". Conclusion malheureuse qui ne contribuera pas à dissiper les confusions, l'avenue du Maréchal Fayolle étant, elle aussi, située en dehors des limites du bois.

16/02/2022

Informations sportives dans le 16ème: Le Polo de Paris

Message de l'OMS du XVIème :

 

Le Polo de Paris, membre de l'OMS du 16ème, vous propose un stage d'équitation durant la période des vacances scolaires.
 
Vous voudrez bien trouver en pièce jointe, les renseignements relatifs à cette activité qui se déroulera du 1 au 5 mars .

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11/02/2022

Le Parisien : les HLM à Dauphine vont attendre

Le juge administratif suspend le permis de construire de 135 logements sociaux près de la Porte Dauphine :

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(Cliquez sur l'image pour agrandir)

05/02/2022

Océans, l'exposition au Jardin d'Acclimatation

Communiqué de Presse :
 
oceans.jpgProlongeant le succès et dévoilant les coulisses du film réalisé par Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, le Jardin d’Acclimatation propose au public, du 10 février au 10 mars, « OCEANS, L’EXPOSITION  AU JARDIN D’ACCLIMATATION».
Cette exposition sera inaugurée le 10 février à 14h30 par Jacques Perrin, réalisateur.

Venez nombreux pour découvrir les secrets de ce long métrage qui plonge au cœur des océans.
 
Réalisée en partenariat avec EDF, cette exposition unique présente des reproductions d’animaux marins grandeur nature. Dauphin du Yang Tsé, phoque moine des Caraïbes ou ange de mer, espèces aujourd’hui disparues de la surface des océans, tortue verte, raie aigle, dauphin tursiope, otarie, apparaissent sous forme d’ « animatroniques », extraordinaires doublures articulées développées pour les besoins du tournage et que l’on pourra découvrir.
 
Tous les dessous, tous les secrets de ce tournage gigantesque à travers le monde seront également révélés au cours de cette exposition et, notamment, les moyens mis en oeuvre pour filmer poissons, coraux, mammifères marins dans leur élément naturel. Dès l’entrée du Jardin, vous découvrirez « Thétys », ce zodiac prolongé d’une grue arrimée d’une caméra. Vous ferez la connaissance de « Siméon », une caméra en forme de torpille qui, tractée par un bateau, a permis de filmer, dans des conditions cinématographiques, dauphins, thons et autres habitants des fonds marins. Vous verrez le caisson tempête qui a emporté avec lui les caméras HD à plusieurs mètres de profondeur, là où il est impossible à l’homme de plonger…
 
Un mur de sons interactif imaginé autour du film vous fera parcourir tous les lieux de tournage pointés sur une grande carte du monde. Chacun pourra, casque sur les oreilles, entendre les « cris » ou les « chants » des différents « héros » du film.
 
Les plus belles photos du film seront dévoilées. Des images du tournage défileront sur des écrans pour que chacun comprenne comment, pendant quatre ans, sur 54 sites différents de la planète, ce film a été réalisé.
 
Surexploitation, pollution, réchauffement climatique, les trois facteurs principaux de la disparition d’espèces animales marines seront également expliqués à travers un parcours pédagogique destiné aussi bien aux enfants qu’à leurs parents.
 
A ne pas manquer, deux projections exceptionnelles du making-of du film auront lieu dans la salle du Théâtre du Jardin d’Acclimatation en présence de l’équipe du film les s 21 et 28 février à 15 heures. (Durée du making-of  : 20 minutes suivi d’un échange avec l’équipe)
 
Enfin, les Ateliers du Jardin se mettront aux couleurs d’Océans avec cinq ateliers pédagogiques inspirés du film. (Durée  : 2 heures – 19 € entrée du Jardin comprise)
Réservations pour les ateliers au 01 40 67 99 05 et atelier@jardindacclimatation.fr
  
Exposition OCEANS au Jardin d’Acclimatation :
Du 10 février au 10 mars de 10 heures à 18 heures
Entrée au Jardin : plein tarif : 2,90 € - Tarif réduit : 1,45 € - Accès libre à l’exposition

04/02/2022

Concert de l'Orchestre Symphonique de Janson - 9 février, à 20h30

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Les membres de l’Association pour la Musique et la Culture à Janson de Sailly
ont le plaisir de vous convier au concert qui sera donné
par l’Orchestre Symphonique de Janson

Dvorak Symphonie du nouveau monde
Brahms Double concerto pour violon et violoncelle

le 9 février à 20h30


au théâtre Saint-Léon
place du Cardinal Amette (15e)
Métro La Motte-Piquet Grenelle
 
direction : Alexandre BLOCH
solistes : David BAHON et Dimitri KINDYNIS
 
Participation libre
Les bénéfices du concert seront reversés à l’association humanitaire Afghanistan Demain
http://www.afghanistan-demain.org/

contact : amcjs.secretariat@gmail.com
 
--
Association pour la Musique et la Culture à Janson de Sailly
Lycée Janson de Sailly
106, rue de la Pompe
75116 PARIS
www.amcjs.fr

03/02/2022

Les pelouses de l'hippodrome d'Auteuil bientôt "rendues" aux Parisiens

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PARIS — La mairie de Paris a présenté son projet de réaménagement des pelouses de l'historique hippodrome d'Auteuil (XVIe), qui se voudra écolo, proche de l'esprit d'origine et ouvert au public, avec des travaux devant débuter à l'été.

Les courses hippiques se poursuivront sur ce site créé en 1873 à l'ouest de Paris, dans le Bois de Boulogne.

"On va redonner 12 hectares aux parisiens, c'est révolutionnaire", s'est exclamée Anne Hidalgo, première adjointe (PS) de Bertrand Delanoë, chargée de l'urbanisme, en présentant ce projet à l'Hôtel de ville.

La commission départementale des sites avait rendu le 27 janvier un avis essentiel, favorable au projet municipal d'aménagement des pelouses.

"On ne regarde que l'intérêt général, il s'agit d'une reconquête de l'espace vert et il ne peut qu'y avoir un avis favorable du ministre de l'Ecologie", a estimé l'élue.

Avant le début des travaux, la mairie doit en effet recevoir le feu vert de Jean-Louis Borloo, en vue du permis d'aménager. Sa réponse "est attendue en avril", selon l'entourage de Mme Hidalgo. Mais ajoute-t-on, la mairie "a beaucoup travaillé en amont avec les services de l'Etat".

Depuis 2001, la municipalité s'est lancée dans la reconquête des espaces verts dans les bois (Boulogne et Vincennes) au profit du public. Dans le cadre d'une nouvelle concession avec France Galop en 2006, la ville a récupéré les pelouses centrales de l'hippodrome pour réaliser un grand parc public voué aux loisirs de proximité.

Selon les plans, une allée plantée d'un canal d'iris traversera la pelouse centrale. Une autre permettra de rejoindre le Lac Supérieur du Bois de Boulogne.

Selon le paysagiste Michel Pena et l'architecte Franck Hammoutene, il s'agit d'ouvrir cet espace sur le reste du bois et vers les accès aux métro, pour le rendre plus accessible.

301 arbres seront plantés, 17 abattus, et 6 hectares sur 12 seront consacrés à un grand parc public.

Un terrain de foot et une piste d'athlétisme seront mis à la disposition des Parisiens à l'été . Le jardin public et le reste des équipements le seront pour la rentrée 2012.

L'utilisation des équipements sportifs par les scolaires était une condition au réaménagement du stade Jean Bouin où ils s'entraînaient jusqu'alors.

Le maire UMP du XVIe Claude Goasguen préfererait aux pelouses artificielles destinées au jeu de balle un gazon naturel et souhaite un nouveau projet.

28/01/2022

La commission des sites favorable à l'aménagement des pelouses d'Auteuil

, la commission des sites a donné un avis favorable concernant l'aménagement des pelouses de l'hippodrome d'Auteuil par 9 voix contre 5. Cette décision très attendue par les partisans (la Ville de Paris) comme les opposants (le Maire du 16ème et la majorité municipale du 16ème) n'est pas sans lien avec le dossier Jean Bouin puisqu'une partie des activités scolaires et de sport de proximité devrait être "relogée" sur les pelouses de l'hippodrome. Dans son communiqué la Ville déplore l'abstention des représentants de l'Etat et parle de "positionnements électoralistes et politiciens" en ce qui concerne les élus UMP. De son côté l'UMP et Claude GOASGUEN (Député-Maire du 16ème) relativisent la décision "consultative" de la commission des sites, en soulignant que le projet n'a reçu un avis favorable que par "9 voix sur 25". La décision finale appartient, comme l'explique le Parisien, à Jean-Louis BORLOO, Ministre de l'Ecologie qui seule peut autoriser la Ville à délivrer un permis d'aménager. Cela ne doit pas être simple et on devine sans peine les pressions de part et d'autre qu'il doit subir.

Comme pour tous les projets sportifs et urbanistiques envisagés dans le sud de notre arrondissement, il est regrettable qu'aucune concertation réelle de la population n'est été envisagée (à gauche comme à droite). Rappelons que le Maire de Paris dans son programme électoral avait promis le recours à des référendum locaux sur les grands dossiers comme celui-ci. A minima, une information de la population et une consultation des habitants, riverains et usagers via les conseils de quartier concernés (Auteuil Sud et Auteuil Nord) aurait été un signe de respect vis-à-vis des citoyens.

Peut-on aménager une ville sans tenir compte de ceux qui y vivent ?

Pourquoi ce projet et les autres ne s'incrivent-ils pas en cohérence dans un schéma global  intégrant tous les besoins de la population en matière de transports, d'écoles, de commerces, d'équipements sportifs, culturels et sociaux ?

 

par Antoine

18/01/2022

Quand l'incivilité de la Mairie du 16ème arrondissement répond au civisme des citoyens

Le manque de considération pour la vie associative est-elle la chose la mieux partagée au sein de la Mairie du 16ème arrondissement de Paris ? 

Après la publication du "Guide officiel du 16ème arrondissement" , émaillé d'erreurs dont les associations de notre arrondissement sont une nouvelle fois victimes (notre association également qui voit sa fiche inchangée malgré l'envoi, il y a plus d'un an, d'un courrier signalant les points à modifier…), la question se pose certainement alors qu'un nouvel épisode illustre à merveille la haute considération qui peut être accordée par notre Mairie d'arrondissement aux associations locales… 

Assurer le bon déroulement d'un scrutin dans un bureau de vote comme président ou assesseur est une activité exigeante et totalement bénévole à laquelle participent un certain nombre de nos concitoyens. Ils ne sont malheureusement pas aussi nombreux qu'il le faudrait dans notre arrondissement et cela rend la mission de ces bénévoles d'autant plus compliquée et éprouvante. Pourtant, il ne serait guère étonnant que cette situation perdure ou ne s'aggrave. 

Lors des élections européennes de juin dernier, des points à améliorer, des dysfonctionnements auxquels remédier ont sauté aux yeux de quelques parisiens encore présents à la mairie du 16ème arrondissement alors que les douze coups de minuit avaient déjà sonné à l'issue d'une journée qu'ils avaient entièrement dévolue à la tenue de bureaux de vote. 

Président d'un bureau de vote dans l'arrondissement, mais également secrétaire de CITÉ 16, c'est à ce double titre que je m'étais alors assuré auprès de la Direction Générale des Services de la Mairie de l'intérêt qu'elle pourrait porter à voir notre association travailler à l'amélioration du déroulement des journées de scrutin dans l'arrondissement. 

CITÉ 16 (contact : cite16@gmail.com), est une association citoyenne animée par et pour les habitants du 16ème arrondissement qui s'engage et agit, depuis sa création en 2001, dans plusieurs directions : la démocratie locale, la culture et l'urbanisme, l'environnement et les déplacements ou encore la citoyenneté.

Notre association a donc consacré temps et énergie à réunir quelques présidents de bureaux de vote, assesseurs et scrutateurs afin de produire un document d'une demi-douzaine de pages qui fut adressé début octobre au service compétent de la Mairie du 16ème. Y sont, entre autres choses, signalés et accompagnés de propositions pour y remédier : l'absence en pratique de pluralité politique des bureaux de vote à même de garantir la régularité et la sincérité des opérations électorales; le déficit en nombre sur l'arrondissement des assesseurs; le manque d'implication et de contrôle des agents de bureaux les plus inexpérimentés (généralement de jeunes étudiants rétribués à la journée); des éléments à améliorer dans la formation des assesseurs et présidents; le manque d'égards accordés aux assesseurs et scrutateurs après la fermeture des bureaux de vote; etc. 

Etonnés de ne recevoir aucune réponse, alors même que les mois passaient, on nous fit savoir oralement, début décembre, que nous allions recevoir réponse… prochainement. 

Janvier , plus de trois mois se sont écoulés depuis notre courrier insistant sur la nécessité de travailler bien en amont et avec tous les acteurs impliqués dans l'organisation et le contrôle des journées de scrutin dans l'arrondissement. CITÉ 16 n'a toujours pas reçu la moindre réponse écrite aux différents points que nous avons pris la peine de signaler.

Voilà toute l'attention que la Mairie accorde en pratique dans le 16ème arrondissement "aux acteurs de la vie locale" quand il s'agit de faire autre chose que de les célébrer épisodiquement par de bonnes paroles et la tenue de buffets aux frais du contribuable. 

La goutte d'eau qui fait déborder le vase, c'est lorsque l'incorrection de la Mairie devient franche grossièreté. Il y a une dizaine de jours, je reçois à titre personnel en tant qu'ancien président de bureau de vote, courrier de notre Maire me sollicitant pour tenir à nouveau un bureau de vote lors des élections régionales de mars prochain… et m'invitant à m'engager à tenir à nouveau un bureau de vote auprès du service de la Mairie dont notre association attend désespérément depuis des mois une réponse ! 

"Votre apport collectif de réflexion, nous nous en moquons, mais vos bras peuvent nous servir", voilà en substance ce qu'illustre ce navrant récit.

Est-ce donc dans ce mépris que se matérialise l'expression des meilleurs sentiments que nous adresse notre Maire ? 

Les lecteurs de ce blog d'information pourront en tout cas apprécier le grand cas qui est fait de nos concitoyens de tous bords impliqués dans une association locale ou dans la tenue des bureaux de vote. 

Quant à la volonté des services compétents de la mairie d'améliorer leur copie, nous pourrons peut-être mieux en juger dès ce .

Le courrier me sollicitant en vue des élections prochaines me convoque également ce soir là et il nous sera peut-être possible d'y mesurer la capacité de nos interlocuteurs à prendre en compte, à défaut d'avoir eu la correction minimale d'y répondre, les éléments du courrier que CITÉ 16 leur a adressé il y a plus d'une centaine de jours. 

 

L. L.

Secrétaire de CITÉ 16

Stade Jean Bouin : un contre-projet du concessionnaire

Source le Parisien/AFP :

 

L'association Paris Jean Bouin CASG, actuel concessionnaire du stade Jean Bouin à Paris (XVIe arrondissement), va présenter une contre-proposition d'aménagement, qui permettrait d'y accueillir à la fois des compétitions de rugby (Stade Français) et tennis (tournoi de Roland-Garros). Ce projet, proche de la formule conçue pour la candidature infructueuse de Paris aux JO de 2012, serait une alternative à celui de la mairie de Paris, qui veut faire un stade de rugby de 20.000 places pour un coût total de 146 millions d'euros.

L'idée, expliquent les dirigeants de l'association, est de faire avec la Fédération française de tennis (FFT) un nouveau stade de 15.000 places, à la place de l'actuel stade de rugby, avec un toit rétractable, qui servirait au tennis pendant Roland-Garros (mai-juin). La piste d'athlétisme serait maintenue ainsi que l'accueil des 4.500 scolaires qui l'utilisent.

Quelle place pour le groupe Lagardère ? 

Lors d'un déjeuner dernier entre le président de l'association Paris Jean Bouin, Jacques Lelièvre, et le directeur général de la FFT, Gilbert Ysern, il a été décidé de constituer un groupe technique de six personnes pour étudier la faisabilité technique du projet. Le maire UMP du XVIe arrondissement, Claude Goasguen, a affirmé soir à l'AFP qu'il était favorable à toute solution permettant à la fois l'accueil des scolaires et la pratique du sport de proximité. Il a confirmé qu'il souhaitait le maintien de Roland-Garros dans son arrondissement.

Outre l'avis de la ville de Paris, il reste à déterminer la place du groupe Lagardère, qui a financé de début 2004 à fin 2009 l'association Paris Jean Bouin. Le «team» Lagardère (tennis) est encore sous-concessionnaire de l'association.

L'autre principal sous-concessionnaire est le Stade Français de Max Guazzini, engagé dans le Top 14 (première division du rugby français) qui dispute à Jean Bouin une partie de ses matches. Le projet défendu par la mairie de Paris contribuerait à augmenter dans des proportions importantes la valorisation du stade.

11/01/2022

Rectification !

Dans une note précédente, j’ai confondu -je ne dois pas être le seul- l’annuaire de la vie associative publié tous les deux ans mais régulièrement mis à jour sur le site de la Mairie d’arrondissement, et le guide du 16ème (ou 16 le guide ?) qui se présente tout de même comme étant "le guide officiel du 16ème arrondissement".

 

C’est ce second guide qui comporte des lacunes et des erreurs (associations actives oubliées, associations ayant cessé toute activité mais toujours mentionnées, erreur sur le nom des présidents, les cordonnées, etc…). S’agissant d’une nouveauté, nous espérons que le directeur de cette publication (lecteur aussi de notre blog) qui est également celui de 16 le magazine de votre Député Maire rectifiera lors des prochaines parutions -c’est à dire l’année prochaine- ces oublis et pourquoi pas s’inspirera de l’annuaire de la vie associative qui, lui, est à jour.

 

Je remercie l’élue en charge de la vie associative d’avoir bien voulu me détromper et lui présente donc toutes mes excuses si j’ai pu injustement remettre en cause le sérieux de son travail.

 

 

par Antoine

07/01/2022

Les nouvelles (pas fraiches) du 16ème

Nos lecteurs auront noté que ce blog participatif est moins actif ces derniers temps. Je tiens à les rassurer, ni se site ni l’association éponyme Paris16info n’ont cessé d’exister. Nous continuerons de diffuser librement tout article ou information relative à la vie de notre arrondissement que vous, lecteurs et acteurs de Paris16info, souhaiterez partager.  

Pour ma part, si je publie moins d’articles c’est que je me consacre à la création d’une Régie de quartier propre au 16ème arrondissement. Je reviendrai plus en détail sur projet d’intérêt général réunissant déjà acteurs associatifs, citoyens (conseillers de quartier) et politiques du 16ème (Jean-Yves Mano, Claude Goasguen, Béatrice Lecouturier, et bien d’autres….) dans une autre note en espérant que vous serez nombreux à souhaiter participer à ce nouveau projet collectif destiné à retisser du lien social et venir en aide aux personnes éloignées de l’emploi dans notre arrondissement .  

Cette nouvelle association qui devrait prochainement voir le jour s’inscrit dans la continuité de l’action locale que mène avec certains succès par l’association Paris16info, à savoir créer du lien social, renforcer la démocratie locale et la participation des habitants à la vie de leur arrondissement. 

Si je prends la peine de préciser aux lecteurs de ce blog que l’association (loi1901) Paris 16 Info que j’ai le plaisir de présider est toujours active c’est que la dernière parution du "Guide du 16ème" pourrait laisser penser le contraire. Depuis plusieurs année notre association était répertoriée dans ce guide publié annuellement par la mairie d’arrondissement à la rubrique culture. Les membres de notre association et moi-même n’en avions pas fait la demande mais étions très heureux d’y figurer de même que nous sommes heureux d’être membre actif du CICA, présent également lors des journées de la vie associative qui ont lieux tous les deux ans à la Mairie. Notre seul souhait et nous l’avons exprimé avant publication du guide en renvoyant dans les délais le petit courrier nous demandant de confirmer les informations relatives à l’association, était de figurer dans la rubrique vie locale plus appropriée selon nous à l’objet de Paris16info.  

Par un curieux hasard qui n’en est certainement pas un car il coïncide avec un certain nombre d’autres oublies ou omissions "malencontreuses" dont nous sommes victimes depuis quelques temps l’association Paris16info semble avoir disparue de la liste des associations ! 

Nous sommes d’ailleurs pas les seuls à nous plaindre d’autres associations qui figure toujours dans ce guide nous ont fait part de coquilles et d’informations erronées les concernant bien qu’elles est elles aussi retournées dûment remplit le petit bordereau à l’élue en charge de la publication. Actes volontaires ou négligences nous aimerions quelques explications. 

Nous n’espérons pas que cette erreur soit corrigée par l’insertion d’un feuiller volant comme c’est le cas dans cette édition pour les conseillers d’arrondissement d’opposition qui figurent (fort opportunément) sur une page volante entre les pages 10 et 11. Une curiosité supplémentaire de ce guide du 16ème dont la rédaction très sélective me semble-t-il n’est guère à l’image du 16ème et ne rend pas justice à ceux qui de leur mieux tentent de l’animer. 

 

Antoine Dufour, Président de l’association Paris16info, conseiller de quartier Auteuil Sud

08/12/2021

Jean Bouin : Bernard Debré interpelle la Ministre des sports

Message d'Yves Hervouët des Forges :

Bernard DEBRE, Député et Conseiller de Paris du 16ème arr. a posé une question orale concernant le stade Jean Bouin à Mme Bachelot, Ministre de la Santé de la Jeunesse et des Sports à l'Assemblée nationale, ce jour :

Question orale sans débat

Séance du 8 décembre 2009 

M. Bernard DEBRE attire l'attention de Madame la Ministre de la santé  et des Sports sur l'un des projets pharaoniques de la Mairie de Paris : la destruction du stade Jean Bouin. Le Maire de Paris a en effet souhaité laisser son empreinte dans un arrondissement qui ne lui a jamais été acquis.

Pour ce faire, et malgré une vive opposition des élus et de la population, le Maire de Paris poursuit sa lancée, avec une ardeur et un entêtement qui interdisent toute concertation.

Ce projet a notamment été décrié car dès le commencement des travaux, les 4 500 élèves des lycées et collèges avoisinants devront s'orienter vers d'autres structures beaucoup plus éloignées. Ce préjudice s'accroit encore pour les élèves de terminale qui ne peuvent préparer dans de bonnes conditions les épreuves sportives du baccalauréat. Les habitants, non scolaires, qui régulièrement profitent des installations de ce stade, seront également expulsés d'un stade, en fait, privatisé au seul bénéfice d'un club professionnel.

Au delà  de la période des travaux, cette restructuration aura en effet pour conséquence de consacrer ce stade jadis omnisports, à la seule pratique du Rugby.

Qui plus est, le financement de ce projet interpelle car il sera financé par les Parisiens, un financement de près de 200 millions d'€, la redevance prévue ne finançant que les lourds frais de fonctionnement du stade, bien loin du projet « Paris 2012 » qui emportait l'assentiment général, pour un budget de seulement 40 millions d'€.

Malgré  les interventions des élus, de la population, de la presse, aucun débat ne semble plus envisageable avec le Maire de Paris. C'est la raison pour laquelle, le Député demande à Madame la Ministre quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre pour éviter cette gabegie.

07/12/2021

11 arbres sur le point d'être abattus à Sainte Périne

Message de l'association Sauvons le Parc de Sainte Périne :

Voici ce que l'on peut lire sur le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 17/11/2021 (p. 2862)

16e arr. (DP-075-116-09-V-0524). — 31 au 39, rue Mirabeau.
— Pét. : M. Louis-Marie PAQUET, MAIRE DE PARIS - D.E.V.E. -
SERVICE DE L’ARBRE, 23, rue Truffaut, 75017 PARIS. — Abattage
et replantation de 11 arbres dans le parc Sainte-Périne. —
Date d’enregistrement : 21-10-2009.

Nous sommes très surpris d'apprendre cette nouvelle d'un abattage massif par le bulletin municipal, sans que les élus, les riverains et l'association en soit informés. De quels arbres s'agit il? de quels espèces et quels âges? Quels sont les motifs? Quels arbres compte t'on remplanter? Au mêmes endroits?

Voici la lettre ouverte qui sera envoyée dès ce par l'association à Monsieur Louis-Marie PAQUET :

"Monsieur,
L’association que je représente à pour objet la sauvegarde du parc Sainte Périne et de ses arbres.
Nous venons d’apprendre par le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 17/11/2009, p. 2862 que vous comptiez abattre 11 arbres dans le parc. Même s’il est noté que vous comptez en replanter autant, ce chiffre nous semble très important, voire alarmant. Les arbres qui seront replantés n’auront évidemment ni l’age ni la taille de ceux que vous allez abattre. Pourriez-vous nous indiquer pour quel motif ces arbres doivent être abattus ? Quels sont les arbres concernés ? Dans quelle partie, privée ou publique, se situent-ils ?
Dans l’attente de vous lire, je vous de recevoir, Monsieur, mes salutations respectueuses.

Thibaut MASSART
Président de l’Association Sauvons le Parc et les arbres de Sainte Périne

N'hesitez pas à vous mobiliser à votre tour et demander des explications à vos élus et conseillers d'arrondissement !

30/11/2021

Assemblée générale du collectif de défense du stade Jean Bouin 2 décembre 2009

Pour information :

 

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28/11/2021

ANTA AKHI, Toi mon Frère

Dominique BAIGUINI, conseillère du 16ème arondissement, nous transmet le texte suivant concernant l'association ANTA AKHI France qu'elle soutient :

ANTA AKHI, Toi mon Frère,

 

Ces quelques mots qui résonnent si joliment furent prononcés pour la première fois devant moi il y a presque cinq ans, par l’un de mes amis proches.

L’association Anta Akhi France venait de naître dans le XVIème arrondissement sous l’impulsion de quelques quadras libanais bénévoles et enthousiastes dirigés par Hadi Antoun.

La vocation de cette association caritative (loi 1901) est de lever des fonds afin de financer Anta Akhi Liban.

Cette admirable structure prend en charge de jeunes adultes atteints de maladies mentales, dégénératives ou orphelines et qui ne peuvent pas être pris en charge dans leurs familles.

Le problème du handicap est particulièrement aigu au  Liban car l’Etat n’est pas un état-providence.

C’’est pourquoi, il y a dix-sept ans, une femme remarquable a fait don de sa personne à ces jeunes adultes en créant un “projet de vie“ afin de permettre leur suivi médical et intellectuel.

Assurer leur quotidien, leur apprendre à être en harmonie avec eux-mêmes et leur environnement, sensibiliser les institutions locales tels sont les objectifs d’Yvonne Chami, de son équipe et de ses soutiens.

Ainsi en 2008, 63 jeunes ont été accueillis et suivis au Foyer de Tendresse, à Ballouné.

Dîner de gala, vente aux enchères, chasse au trésor au Musée du Louvre, Anta Akhi France ne manque pas d’idées pour récolter des fonds.

L’an dernier ce sont 76 885 euros qui ont ainsi été transférés à Anta Akhi Liban.

Je suis fière de les soutenir et je vous invite à découvrir leurs actions et à les rejoindre.

Leur soirée de gala annuelle se tiendra le 4 décembre 2009, n’hésitez pas à les contacter :

Anta Akhi France

3 rue Benjamin Franklin

75116 Paris

info@antaakhi.fr

 

par Dominique Baiguini, Conseillère du 16ème

23/11/2021

Téléthon 2009 dans le 16ème les 4 et 5 décembre prochains

Message de l'OMS du 16ème :

La 23ème édition du Téléthon aura lieu les 04 et 05 décembre prochain.

L'OMS du 16ème et ses partenaires se placent à nouveau cette année au service de la recherche,en organisant avec les  associations sportives et scolaires de l'arrondissement de nombreuses activités.

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'' Soyons nombreux, soyons sport, afin de gagner du terrain contre la maladie ''

19/11/2021

L'autre affaire Jean Bouin

Odile Plichon du Parisien annonce un tourant judiciaire dans le dossier Jean Bouin. Bertrand Delanoë mais aussi Arnaud Lagardère ou Jacques Lelièvre pourrait être mis en examen...

 

Bertrand Delanoë convoqué par deux juges

Le maire de Paris sera entendu le 2 décembre. Il devrait être mis en examen pour « favoritisme » dans l’affaire du stade Jean-Bouin.

Bertrand DELANOË, le maire de Paris, est convoqué par les juges du pôle financier en vue d’une mise en examen dans le cadre de l’affaire du stade Jean-Bouin. Dans cette « convocation pour première comparution », les magistrats instructeurs Brigitte Brun et Sophie Clément indiquent qu’ils envisagent sa « mise en examen (…) dans une information ouverte pour favoritisme ».

Rendez-vous est pris pour le 2 décembre. Selon nos informations, d’autres convocations, pour recel de favoritisme cette fois, seraient également parties. Elles visent notamment Jacques Lelièvre, le président de l’Association Paris Jean-Bouin CASG (3 000 membres) , mais aussi son partenaire depuis 2003, le groupe Lagardère. Seul Max Guazzini, le patron du Stade Français de rugby (qui joue dans le stade Jean-Bouin), serait convoqué comme « témoin assisté » dans cette affaire.

Une gestion contestée

L’histoire remonte à 2004. La Ville de Paris doit renouveler, pour vingt ans, la concession de l’enceinte sportive Jean-Bouin. Alors que l’association Paris Jean-Bouin, gestionnaire du site depuis 1927, est contestée pour sa gestion financière, la conclusion d’un partenariat avec le groupe Lagardère lui permet malgré tout de remporter le contrat. S’estimant écarté d’un marché alléchant (le chiffre d’affaires de l’association est alors de 3 M€ par an), le gérant de la SARL Paris Tennis, Hervé Picard, porte plainte pour « favoritisme et prise illégale d’intérêts ».
Sur la base de cette plainte et à la suite des investigations de la police judiciaire (voir ci-dessous), les juges d’instruction ont donc choisi de poursuivre Bertrand Delanoë pour les conditions de passation de ce marché.
Contacté hier, Jacques Lelièvre nous a confirmé être « convoqué en vue d’une mise en examen pour recel de favoritisme », mais souligne qu’en tant que « bénévole » il n’a « pas tiré d’avantage financier dans cette histoire ». Le porte-parole du groupe Lagardère, Ramzi Khiroun, dit pour sa part n’avoir « aucune nouvelle ».
Enfin, « si Bertrand Delanoë n’a pas reçu de convocation », précise enfin son directeur de cabinet, Nicolas Revel, « il est vraisemblable que les personnes auditionnées cet été par les enquêteurs (NDLR : parmi lesquelles figurait le maire de Paris) soient maintenant convoquées chez les magistrats instructeurs ».

 

Egalement :

 

Quatre questions au sujet d’une affaire

Alors que les juges auditionneront les principaux protagonistes de cette affaire d’ici à la fin 2009, « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » se sont procuré la synthèse des investigations menées par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Voici les principales conclusions des enquêteurs.

1 Sur quoi repose l’affaire Jean-Bouin ? Le 11 août 2004, une convention de gestion du complexe sportif Jean-Bouin est conclue entre la Ville de Paris et l’Association Paris Jean-Bouin CASG, qui vient de signer un partenariat avec le groupe Lagardère. Les policiers soulignent deux faits. D’une part, « le maire de Paris, autorité décisionnaire, et le président du groupe Lagardère sont amis et partenaires dans le cadre de la candidature de la Ville pour les JO de 2012 ». D’autre part, en 2003, les services de la Ville avaient émis un avis « particulièrement défavorable » sur la candidature de l’Association Paris Jean-Bouin, pointant notamment ses soucis financiers. En substance, la justice suspecte la Ville de Paris d’avoir privilégié le groupe Lagardère pour la gestion du complexe sportif de Jean-Bouin.

2 Quels sont les principaux acteurs du dossier ? La mairie de Paris aurait favorisé Lagardère. Pour sa défense, Bertrand Delanoë a déclaré cet été aux enquêteurs que dans « cette énorme boutique » qu’est la mairie, « je ne veux ni ne peux m’occuper de ces questions-là ».  Les deux bénéficiaires du contrat, Jacques Lelièvre, le patron de l’Association Paris Jean-Bouin, et Lagardère, sont suspectés de « recel de favoritisme ». Les juges devront notamment comprendre pourquoi la redevance que l’association acquitte à la Ville est si faible : 72 000 € par an, soit un peu plus de 1 € du mètre carré.

3 Fallait-il effectuer une mise en concurrence ? C’est le coeur de l’affaire. En 2004, la Ville de Paris considère qu’un accord de gré à gré suffit pour conclure un accord avec L’Association Paris Jean-Bouin. Les deux parties signent alors une « convention d’occupation domaniale ». C’est cet accord qui a été contesté devant la justice par Hervé Picard, gérant d’une société prétendante à la gestion de Jean-Bouin. En mars 2009, le tribunal administratif de Paris donne raison au plaignant. Il invalide la convention entre la Ville de Paris et l’association. Il considère que le maire aurait dû procéder à une mise en concurrence. Cette décision administrative ouvre la voie aux poursuites pénales.

4 Que va-t-il se passer maintenant ? Malgré cette procédure judiciaire, la mairie de Paris va devoir prochainement désigner un nouveau gestionnaire pour le site de Jean-Bouin. Dans ce contexte, l’issue judiciaire de l’affaire sera suivie de près : « Si le délit de favoritisme était reconnu pour Jean-Bouin, tous les autres contrats d’occupation domaniale parisiens, depuis la Croix-Catelan jusqu’à Roland-Garros, seraient par ricochets remis à plat », pronostique M e Jean-Marc Peyrical, spécialiste des marchés publics.

 

+ d'info dans 20minutes, le nouvelobs et France Info.

16/11/2022

Stade Jean-Bouin : reconstruction possible

AFP 16/11/2009 

La mairie de Paris a annoncé que son projet de construction d'un nouveau stade de rugby de 20.000 places à Jean Bouin (XVIe) avait reçu un avis favorable du commissaire enquêteur, assorti de réserves visant "pour l'essentiel à des adaptations techniques", selon elle.

Le Conseil de Paris sera saisi début de ce rapport et des mesures que la ville prendra pour intégrer les remarques du commissaire enquêteur, a précisé la mairie de Paris dans un communiqué.

Dans son rapport, dressé à l'issue de l'enquête publique ouverte du 7 septembre au 9 octobre, le commissaire enquêteur émet huit réserves et une recommandation, mais celles-ci ne constituent "pas une remise en cause" du projet, a assuré Jacques Monthioux, directeur du Patrimoine et de l'architecture de la ville de Paris.

Les réserves portent notamment sur les autorisations encore à obtenir pour sécuriser le transfert prévu sur d'autre sites des activités sportives (clubs et scolaires) se déroulant actuellement dans les installations qui seront supprimées, sur une étude complémentaire de l'architecte sur les impacts de la surface béton maillé envisagée ou encore sur le financement précis de l'opération. Quant à la recommandation, elle vise à obtenir des "assurances sur la technicité" du projet, a expliqué M. Monthioux.

Dans une déclaration à l'AFP, Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris, a "invité" le maire de Paris, Bertrand Delanoë "à lire toutes les réserves émises" sur ce projet et "à réfléchir aux conséquences financières" d'un tel projet sur le budget des ménages parisiens.

09/11/2022

20ème anniversaire des droits de l'enfant au Centre le Point du Jour

La Mairie du 16ème et le Centre d'animation le Point du Jour, 1-9 rue du Général Malleterre (Métro Porte de St-Cloud) célébrent les 20ans des droits de l'Enfant :

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07/11/2022

Roland Garros : une extension qui pose bien des questions

L'extension de Roland Garros à l'emplacement du Stade Hébert toujours d'actualité selon RMC :

 

Une extension en question

M.M. avec Eric Salliot - RMC.fr, le 07/11/2022

 

Le directeur du tournoi, Gilbert Ysern, menace de quitter la Porte d’Auteuil si les travaux d’extension continuent de traîner. Mais le projet de la FFT provoque l’ire des riverains et des élus locaux.

La France a peur. Quand Gilbert Ysern a lâché la menace d’un départ de Roland-Garros de Paris, les défenseurs du stade de la Porte d’Auteuil ont rué dans les brancards. Quoi ? Roland-Garros loin du microclimat du XVIe arrondissement ? Pas encore mais la Fédération française de tennis y pense. « C’est vrai que l’âme de Roland-Garros est essentielle. Mais vous savez, d’autres tournois du Grand Chelem ont déménagé  avant nous. Il ne faut donc pas se l’interdire », avoue Ysern, boss de Roland-Garros.

Le problème, c’est que le stade actuel est à l’étroit. La Fédération internationale de tennis veut lui imposer une poussée de croissance car les autres tournois du Grand Chelem s’étendent sur une vingtaine d’hectares alors que Roland-Garros ne dépasse pas les huit hectares. La FFT va donc faire construire un nouveau central avec un toit rétractable et deux courts annexes, à 450 mètres de l’emplacement actuel, sur le stade Hébert. Le projet architecturel du Français Marc Mimram a déjà été retenu. C’est là que le bât blesse. Pas question pour la municipalité du XVIe et les riverains de bouter les 4000 scolaires qui utilisent quotidiennement le stade Hébert. « On ne sait pas où mettre les scolaires », avance Claude Goasguen, député maire du XVIe arrondissement. « Le sport professionnel grignote les emplacements trop rares à Paris pour le sport amateur », déplore Sylvain Garrel, président des Verts au Conseil de Paris. Un problème similaire à celui du stade Jean-Bouin, qui doit lui aussi s’agrandir.

Pas touche, donc, au stade Hébert et pas touche au bois de Boulogne, secteur protégé. Sauf pour Goasguen, partisan d’y installer des tribunes modulables en plus d’un agrandissement des gradins du central actuel. « Ce dont ils ont besoin, c’est 20 hectares ils ne trouveront pas ça à Paris, selon Claude Muyard, président de l’association XVIe demain. Cette extension serait seulement de deux hectares. Ça veut dire qu’on arriverait à 10 hectares et que, quelques années plus tard, la FFT demanderait une autre extension. On refuse. »

D’où la menace de délocalisation. Mais où ? Disneyland, à Marne-la-Vallée, ou Sarcelles, qui ont déjà essayé d’accueillir le Grand Prix de France de F1. Mais là on ne peut même pas parler de projet, juste d’embryon de projet. « En banlieue parisienne, beaucoup de secteurs seraient très contents de recevoir un tel tournoi de tennis. Regardez comment le Stade de France a requalifié une zone complètement déshéritée », analyse Garrel. Roland-Garros II à côté de Mickey ou au milieu des barres de Sarcelles, c’est vrai que ça changerait du XVIe arrondissement.

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02/11/2022

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (2)

Suite à notre article de ce matin, nos publions la réponse de Monsieur HERVOUËT des FORGES, adjoint au sport du 16ème ainsi que le communiqué AFP de Monsieur LELIEVRE, Président du Paris Jean Bouin :

 

Monsieur Dufour

Je vous confirme ma présence ce matin auprès de Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin et de l'ensemble de ses présidents de sections sportives. Les personnes se sont présentées au nom de la Ville de Paris pour débuter les travaux de séparation des fluides sur le site du stade Jean Bouin, préalable à la destruction d'une partie de ce site pour transformation en stade exclusif de rugby professionnel.
Ils étaient accompagné d'un huissier, ce qui laisse supposer une action en référé de leurs part ...

Il s'agit d'une demande de la Ville qui permettrait de débuter la destruction du stade dès la fin de la concession du site au Paris Jean Bouin, le 20 janvier , c'est à dire je le rappelle en pleine saison sportive et scolaire (cf les problèmes que cela posent).

La demande de l'ensemble des personnes du 16ème arrondissement qui s'interressent à ce dossier a toujours été d'au moins sursoir le début des travaux jusqu'à la fin de la saison 2009- ; (demande explicite par moi-même à Mme Hidalgo le 3 septembre dernier devant 350 personnes à la mairie du XVIème, demande réitéré au maire de Paris lors de son compte-rendu de mandat par des responsables associatifs).

Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin, locataire jusqu'au 20 janvier au titre de la concession, a toujours refusé à la Ville de Paris le début des travaux y compris de séparation des fluides, ce qui objective de fait la séparation du site en deux parties distinctes et souhaitant par ailleurs poursuivre l'ensemble des activités sportives de son club, des sous-concessionnaires et des scolaires utilisateurs quotidiens jusqu'au terme de la concession.

Je rappelle que ce projet de stade de rugby en lieu et place du stade Jean Bouin (sans rapport avec le projet Paris 2012 initial) fait toujours l'objet de contestations y compris juridiques ; alors que le permis de construire n'est pas délivré, que les conclusions de l'enquête publique close le 9 novembre dernier ne sont pas connus et qu'un vote en Conseil de Paris au mois de janvier est encore nécessaire ! Il s'agit donc d'une tentative de passage en force de la Ville de Paris dans un dossier difficile et fortement contesté.

Je ne peux, comme élu local de cet arrondissement, qu'appeler encore une fois le maire de Paris à revoir sa position et à engager une réelle concertation avec les parisiens utilisateurs ... et contribuables.

Avec mes meilleurs salutations

Yves HERVOUET DES FORGES
Adjoint au Maire du 16ème
chargé de la Jeunesse et des Sports

 

Objet : AFP - Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer

 OM95 FRS 0413  021109-12h23
sport-rugby-Paris-mairie
   Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer
  
   PARIS, 2 nov 2022 (AFP) - Le président du club omnisports de Paris Jean Bouin Jacques Lelièvre s'est opposé à l'entrée dans le stade de la porte Molitor (Paris, XVIème) d'agents de la mairie de Paris venus faire des travaux de séparation de réseaux, a constaté un journaliste de l'AFP.
   La mairie de Paris, propriétaire du terrain, où elle compte bâtir un nouveau stade de rugby de 20.000 places, auquel s'oppose M. Lelièvre, a annoncé à l'AFP son intention de faire un référé en justice, soulignant que ces travaux étaient faits "en vue du renouvellement de la concession de Jean Bouin le 21 janvier".
   "Je refuse l'entrée de ce stade en ce qui concerne des travaux préalables, je considère que je suis locataire de ce site jusqu'au 20 janvier, et que tous les travaux qui pourraient se produire avant gêneraient l'utilisation du site tel qu'il m'a été octroyé", a déclaré M. Lelièvre à l'un des agents.
   M. Lelièvre a indiqué avoir averti les "différentes autorités de la ville de Paris" et estimé "qu'il n y a absolument aucune urgence" à faire les travaux de séparation des réseaux de gaz, électricité et eau.
   "On subodore que cette nécessité de travaux est faite pour avancer autant que possible la démolition d'un stade (l'actuel stade de rugby doit être rasé) avant même que les recours contre cette démolition soient étudiés et achevés", a-t-il ajouté.
   M. Lelièvre s'est demandé "pourquoi on envisage avec autant d'énergie la démolition de ce site avant même de savoir s'il y aura un permis de construire pour le projet en cours".
   Jean-François Danon, secrétaire général adjoint de la mairie de Paris, a affirmé à l'AFP que les travaux de séparation de réseaux visent "à ce que l'exploitant ait une exploitation sans aucune perturbation".
   Ils visent, selon lui, à ce que "les travaux futurs du stade Jean Bouin, qui ne commencent pas aujourd'hui, puisqu'il n y a pas de permis de construire, ne troublent en rien l'exploitation, et le jeu, le tennis, etc.".
   "C'est un terrain Ville de Paris. Le propriétaire peut pénétrer sur cette parcelle pour y faire des travaux d'intérêt général", a-t-il affirmé, annonçant son intention d'introduire un référé.
   M. Danon a précisé que la délibération du conseil de Paris sur le permis de construire du nouveau stade interviendrait début .
   eb/jmg/jpa
  
AFP

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (1)

jb2.jpgOn nous informe que des personnes mandatées par le maire de Paris se sont présentées ce matin au stade Jean Bouin. Qui étaient-elles, que venaient-elles faire nous n’en savons rien. Alerté par une personne proche du dossier nous relayons cette information dont seul Serge Federbusch du site Delanopolis alerté par son "dynamique" ami Jacques Lelièvre, Président du club Jean Bouin, fut témoin.

 

Le "reportage filmé" quasi inaudible pas plus que le billet peu explicatif ne nous éclaire sur les intentions réelles de ses personnes. Regrettable.

 

Une info ? Pour Monsieur Federbusch assurément puisqu’il en fait le sujet d’une note enflammée mais qui pose quand même beaucoup de questions. L’opposition stérile qui confine à l’auto aveuglement n’étant pas la ligne éditoriale de Paris 16info nous ne relayons ce début de sujet que dans l’espoir qu'Yves Hervouët des Forges, adjoint au sport au Maire du 16ème qui était, nous dit-on, également présent ce matin nous en dise un peu plus sur l’identité et la démarche de ses personnes avant de crier au loup !

 

Sans vouloir donner de conseil à "l’Eric Besson" de Monsieur Delanoë son propos serait plus efficace s’il était plus objectif et surtout plus consciencieux dans son traitement de l’information.

 

 

par Antoine

23/10/2022

"Le projet de nouveau stade Jean Bouin n'est pas le bon"

Interview d'Yves Hervouët des Forges à LaVieimmo.com :

hf.jpg(Lavieimmo.com) - Yves Hervouët des Forges, adjoint au maire du 16ème arrondissement, chargé de la jeunesse et des sports, revient pour LaVieimmo.com sur la manifestation organisée dernier suite à l’annonce par la Mairie de Paris de la démolition/reconstruction du Stade Jean Bouin

LaVieimmo.com : Pour quelle raison avez-vous participé à la manifestation au Stade Jean-Bouin ?

Yves Hervouët des Forges : En tant qu’élu du 16ème arrondissement, j’ai participé à ce rassemblement, aux côté du maire du 16ème, Claude Goasguen, du maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet, d’élus des Verts, du Modem, de riverains, d’enseignants, de parents d’élèves et d’écoliers, parce que nous pensons que ce projet de nouveau stade de 20 000 places n’est pas le bon. Nous étions d’accord pour le projet de stade qui avait été retenu dans le cadre de la candidature de Paris au Jeux Olympiques de 2012. Un stade de 15 000 places, d’un coût de 40 millions d’euros, permettait de conserver la piste d’athlétisme et le stade de hockey, et ne prévoyait pas de tout détruire. Car contrairement à ce qui a pu être dit, Jean Bouin n’est pas une ruine. Il y a des améliorations à apporter, il faut rénover les tribunes et le gymnase, mais la structure peut-être conservée. Une autre solution serait de faire jouer le Stade Français au Stade Charléty, ou il va évoluer pendant trois saisons pendant les travaux, ou au Parc de princes, qui est un stade dédié, en toute lettre dans la concession, au football et au rugby.

LaVieimmo.com : En quoi le projet retenu par la Mairie de Paris vous pose t-il problème ?

Yves Hervouët des Forges : Premièrement, ce projet nuit au sport scolaire. Le dossier des scolaires a d’ailleurs été traité au dernier moment et aucune solution pérenne ou équivalente n’a réellement été proposée. La mairie annonce que des infrastructures seraient installées à l’Hippodrome d’Auteuil, mais c’est sans compter sur la présence de France Galop 45 jours par an, si jamais ce dossier aboutit en plein Bois de Boulogne, ce qui n'est pas acquis .... Et lorsque l’on fait remarquer que les élèves devront prendre le car, la seule chose que l’on nous rétorque est que cela est le cas dans d’autres arrondissements... Surtout, débuter les travaux en pleine saison sportive et année scolaire, c'est du jamais vu !
Et puis il y a le coût très important, 146 millions d’euros, qui sera à la charge des Parisiens. Sans compter que la facture sera probablement très largement dépassée, d'ors et déjà, elle avoisinerait les 200 millions d’euros sans PPP, tout à la charge des Parisiens. Ce qui ne paraît pas très adapté en période de crise... Autre chose, je ne pense pas que le Stade Français Paris Rugby, contre lequel nous n’avons rien, qui est un club sympathique, ait une moyenne de 20 000 spectateurs lors des matchs de Top 14, on parle plutôt d'une moyenne de 12 000 à 14 000 spectateurs. Et lors des grosses affiches, le club reçoit au Stade de France... Cela ferait 10 matchs par an pour un tel investissement et de telles nuisances ... c'est un mauvais dossier !

LaVieimmo.com : Pensez-vous être toujours en mesure de faire capoter le projet ?

Yves Hervouët des Forges : Lors de la réunion publique du 3 septembre dernier, Anne Hidalgo a présenté la chose comme un projet ficelé et bouclé, alors que ce n’est juridiquement et concrètement pas encore terminé. Je rappelle qu’un recours contre la destruction est en cours et qu’un autre sera déposé afin d’empêcher l’obtention du permis de construire. Au-delà du fond, qui est inacceptable en l'état, les choses se font sans concertation sur la forme, ce qui est quand même particulier alors que nous avons assisté à une complète évolution du projet, en catimini ... et cette évolution ne reçoit visiblement pas l’assentiment des parisiens. Ce type de passage en force est malheureusement assez caractéristique de la manière politique du maire de Paris.

Propos recueillis par Marc Fleury

22/10/2022

Le premier qui dit la verité...

Selon Max GUAZZINI, dans le quotidien France Soir, "les riverains" seraient "manipulés", il n'y avait personne ou presque pour manifester à Jean Bouin et Claude GOASGUEN est ministre de l'Environnement ! A vous de lire et de commenter en musique :

Max Guazzini dénonce les enjeux politiques autour du dossier de la rénovation du stade Jean-Bouin.

FRANCE-SOIR. 6.000 personnes se seraient déplacées à Jean-Bouin pour manifester contre la démolition du stade… MAX GUAZZINI. Il ne faut pas croire ce chiffre totalement surréaliste. Quand j’entends que 5.000 à 6.000 personnes seraient venues , et que cette estimation est reprise sans sourciller par tous les médias, les bras m’en tombent. C’est de la manipulation ! A chaque match de Jean-Bouin, il y a 12.000 spectateurs, avérés, eux ! Pour le prochain match du club au Stade de France, les demandes de places sont déjà supérieures à 70.000 ! Et on veut qu’on continue à jouer dans un stade où seulement 5.000 places sont abritées de la pluie ? C’est ridicule. Le Stade Français mérite un grand stade.

Est-il possible de trouver un terrain d’entente entre les différentes parties ? Il y a un stade moderne avec tout un ensemble de galeries commerciales et de parkings qui vont financer sa construction. Cela n’aura aucune incidence sur le quartier. Le projet de la rénovation de Jean-Bouin s’accompagne de la création sur la pelouse d’Auteuil, située juste à côté du stade, d’une piste d’athlétisme, d’un terrain de hockey sur gazon homologué, de deux terrains de basket synthétiques et d’un terrain de foot synthétique. Sauf que depuis 2007, la commission des sites, qui était censée se réunir sous la présidence de Claude Goasguen pour avaliser ces projets, ne l’a toujours pas fait.

Le problème est donc politique ? Il y a ceux qui ne veulent pas de la rénovation de Jean-Bouin uniquement pour nuire à Delanoë. Les Verts sont contre le projet uniquement pour se démarquer en vue des prochaines élections, alors que notre nouveau stade sera le plus écologique de France. Et il y a ceux qui veulent faire autre chose.

Qui mettez-vous en cause ? La véritable question est : qui est derrière tout ça ? Qui finance cette manipulation ? Qui finance les gardes du corps ? Qui finance les agents de sécurité qui étaient présents à la manifestation ? Il en faut de l’argent pour imprimer autant de tracts et pour les distribuer. Qui finance tout ça ? Je mets en cause un grand groupe qui est très intégré dans l’athlétisme (NDLR : le président du Stade Français semble évoquer ici le groupe Lagardère) et qui voudrait qu’à la place du stade Jean-Bouin soit montée une structure pour le tennis. Vous croyez sérieusement que ces gens-là se soucient vraiment des scolaires ? Non ! Ce groupe et les amis de Goasguen prennent en otage les scolaires pour mener à bien leur projet de construire à la place de Jean-Bouin un Bercy bis. Dans ce dossier, les riverains sont manipulés.

Edition France Soir du 23 octobre 2009 page 21

20/10/2022

Des riverains mobilisés dans le quartier de la Porte Dauphine...

... Nous écrivent : "merci de faire connaître le blog de notre association de défense de l'environnement de la porte Dauphine, mobilisée face au projet de madame Hidalgo d'installer 135 HLM sur un espace vert (en bordure du boulevard Lannes) dont les démolisseurs sont en train de raser les arbres sans aucune autorisation..." Lien vers le site de l'association Dauphine Environnement.

Il s'agit d'un chantier au 45-47, avenue du Maréchal Fayolle pour le compte de PARIS HABITAT OPH qui devrait être livré en . Le président de PARIS HABITAT OPH n'étant autre que        Jean-Yves MANO, adjoint au Maire Paris en charge du logement et élu du 16ème arrondissement, nous recommandons aux membres de cette association de contacter celui-ci s'ils ont constaté des irrégularités.

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Kazuyo Sejima + Ryue Nishizawa / S A N A A

19/10/2022

Près de 7 000 opposants à la démolition du stade Jean-Bouin ont défilé à Paris

Le Monde consacre (aussi) un article à la manifestation de dernier au Stade Jean Bouin :

Quelque 6 800 personnes ont défilé, 18 octobre, à midi, sur la piste d'athlétisme du stade Jean-Bouin (Paris-16e), menacé de démolition. Armés de pancartes "Sauvons Jean-Bouin", enseignants, écoliers, parents d'élèves des trois fédérations (PEEP, FCPE pour le public et Appel pour l'enseignement privé), riverains et élus municipaux (de l'UMP aux Verts)... s'étaient mobilisés pour "la défense du sport scolaire, amateur et familial".

Construit en 1925, Jean-Bouin est un stade omnisports, avec une large pelouse, une piste d'athlétisme, des terrains de tennis, basket, et trois tribunes pour 9 000 spectateurs. Ce poumon vert du quartier dont la destruction a été votée par le Conseil de Paris, le 18 décembre 2007, doit laisser place à un nouveau stade de 15 000 places dédié au seul rugby professionnel. "Une dentelle de béton qui fait la ola", précise l'architecte Rudy Ricciotti qui en est l'auteur. Haute de 32 m, le long de l'imposant Parc des Princes qui, lui, monte à 48 m, cette ellipse s'abaissera à 17 m, devant l'immeuble classé de Le Corbusier, rue Nungesser-et-Coli.

A la lisière du 16e arrondissement de Paris et de Boulogne (Hauts-de-Seine), l'actuel stade est fréquenté par les 3 000 élèves des trois lycées et collèges voisins - La Fontaine, Claude-Bernard et Jean-Baptiste-Say. Ils seront véhiculés par car vers d'autres terrains sportifs en attendant un hypothétique aménagement de la pelouse de l'hippodrome d'Auteuil.

Le stade Jean-Bouin et ses tribunes à "hublots" sera rasé au profit d'un projet dont le coût est estimé par la mairie à 146 millions d'euros. Les opposants au projet n'ont pas obtenu gain de cause lors d'une délibération lancée à l'initiative des Verts le 29 septembre. Mais tous ne désarment pourtant pas.

Est-il raisonnable, demandent ses détracteurs, que la Ville de Paris finance en totalité une telle somme en pleine crise économique et sociale, pour un usage réservé à un club privé, le Stade-Français-Paris, propriété de Max Guazzini, et à ses seize matchs annuels (13 matchs du Top 14 et trois matchs de la Coupe d'Europe), disputés par une trentaine de joueurs ? "C'est la victoire du sport spectacle contre le sport formateur", s'emporte M. Lelièvre, président du Collectif pour la défense du stade Jean-Bouin omnisports et son environnement, qui réunit une dizaine d'associations de Paris et Boulogne. Ce dernier rappelle qu'une simple rénovation, comme le prévoyait la candidature aux JO de Paris 2012, chiffrée 40 millions d'euros, avait reçu un large accord.

"Nous sommes la seule ville du Top 14 qui n'a pas un stade de rugby digne, avec Clermont-Ferrand", rétorque Bertrand Delanoë, maire de Paris. Pour son entourage, "tous les vingt ans, Paris construit une grande infrastructure sportive. Aujourd'hui, nous avons une équipe de rugby parisienne de très haut niveau. Ce stade est donc l'investissement sportif à privilégier".

Budget "pharaonique"

Sylvain Garel, président du groupe des Verts au conseil de Paris, oppose ce stade au budget "pharaonique" à la prolongation du tramway jusqu'à la porte d'Asnières et dit ne pas comprendre qu'"une mairie de gauche privilégie un complexe sportif d'élite au fin fond du 16e, et non pas une installation sociale dans un des quartiers les plus pauvres". Le député Claude Goasguen, et maire (UMP) du 16e arrondissement, présent à la manifestation, évoque un partenariat public-privé pour le Parc des Princes voisin et s'emporte contre "l'entêtement" du maire.

Grâce aux commerces installés sur 7 000 m2, au parking (500 places) et à la redevance versée par le Stade-Français-Paris, la Ville espère empocher 5 millions d'euros par an : "Le projet sera amorti d'ici vingt ou trente ans. A terme, l'opération sera plus rentable que ne l'est aujourd'hui le Parc des Princes, financé entièrement par la Ville." Les travaux devraient débuter fin février .

Florence Evin et Béatrice Jérome

Nouveau Stade Jean Bouin : 6000 opposants manifestent

Article du Parisien sur la manifestation de au Stade Jean Bouin. 6000 personnes selon les organisateurs, combien selon la police ?

 

jb.jpgPlus de 6 000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté au stade Jean-Bouin à Paris (XVIe) contre le projet de la mairie de Paris de construire un nouveau stade de rugby de 20 000 places.

Le député-maire UMP du XVIe arrondissement Claude Goasguen, le coprésident du groupe Verts au conseil de Paris Sylvain Garel, des représentants de fédérations sportives et de nombreux parents d'élèves et professeurs d'EPS ont participé à la manifestation organisée par le «collectif pour la défense du stade Jean-Bouin Omnisports et de son environnement».

Ce collectif proteste contre le coût du projet, 146 millions d'euros selon la mairie de Paris, et la délocalisation de 4.500 scolaires en pleine année scolaire ainsi que de 1.500 hockeyeurs et athlètes amateurs qui vont perdre leurs piste d'athlétisme et de hockey

Il est prévu que les scolaires aillent faire du sport à Bagatelle (XVIe) ou au stade Suzanne-Lenglen (XVe), pour un coût de 3 à 4 millions d'euros, selon les chiffres du collectif, citant ceux de la mairie. Le collectif chiffre donc à «plus de 185 millions d'euros» le coût total du projet.

Le Parc et Charléty comme alternatives

Le collectif affirme que d'autres solutions existent, comme la rénovation du stade selon le projet JO-Paris 2012 (15.000 places, 40 millions d'euros), la double utilisation (football et rugby) du Parc des Princes ou le transfert du Stade Français au stade Charléty (XIIIe).

« On ne peut pas virer tout le monde pour trente joueurs de rugby du Stade Français», s'emportait le maire (UMP) de Boulogne-Billancourt, hier dans un entretien au Parisien. Jean-Christophe Baguet s'oppose à d'autres projets de la ville de Paris, et a trouvé pour Jean-Bouin une solidarité d'élu avec Claude Goasguen. 

Au dernier conseil de Paris, la motion des Verts demandant l'abandon du projet n'a été rejetée que de 14 voix (85 voix pour, 71 contre, dont l'UMP, le Nouveau Centre et les Verts).

18/10/2022

Jean Bouin, plus qu'un stade, un enjeu électoral

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LA tribune de Jean Bouin était pleine, mais il n’y avait pas de match aujourd’hui…

 

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L’action se passait d’ailleurs côté spectateurs : les élus de Boulogne et du 16ème, parmi lesquels Claude Goasguen, écharpes au vent, étaient venus haranguer la foule de (leurs ?) supporters.

 

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Les verts très minoritaires (au nombre de trois) ne manquaient cependant pas de répondre aux interviews sous leurs jolis parapluies et drapeaux.

 

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Quant à Hervé Torchet, notre Fox Mulder MoDEm du 16ème, toujours en quête de LA vérité, caméra au poing, il préparait un prochain sujet.

 

 

par Antoine