19/12/2021

Le tribunal administratif de Paris annule le permis de démolition reconstruction du stade Jean Bouin

Message d'Yves Hervouët des Forges, adjoint aux sport du 16ème arrondissement :

Le Tribunal administratif de Paris à décider aujourd'hui d'annuler les délibérations du Conseil de Paris concernant la destruction - reconstruction du stade Jean Bouin (02/2007).

La Ville de Paris fait appel.

Les attendus ne sont pas que de pur forme et c'est une excellente nouvelle pour tous les défenseurs de ce site omnisports, essentiel de notre arrondissement. 

Après le communiqué de la Ville de Paris reconnaissant que le début des travaux ne pourraient être effectif avant la fin juin , c'est une nouvelle victoire du bon sens.

Mais le combat n'est pas terminé et il faudra savoir rester mobilisé en .

 

Suis un communiqué de Claude Goasguen, Maire du 16ème arrondissement :

COMMUNIQUE DE PRESSE

de

 

Claude GOASGUEN

Ancien Ministre

Député Maire du 16ème arrondissement

 

 

Stade Jean Bouin :

 

Claude Goasguen demande à B. Delanoë d’abandonner son projet

 

 

Bertrand Delanoë est une fois de plus rappelé à l’ordre alors qu’il persévère dans son erreur de vouloir imposer un stade de 20.000 places, dévolu au sport professionnel, en lieu et place du stade omni sport Jean Bouin utilisé par les scolaires et les associations sportives.

 

Après la mobilisation de toutes les associations de parents d’élèves, des enseignants d’EPS, des associations sportives,

 

Après l’éclatement de sa majorité depuis le ralliement des Verts et du Modem à la défense du Stade Jean Bouin dans sa structure actuelle,

 

Bertrand Delanoë est sanctionné sur le plan du droit : le Tribunal Administratif de Paris vient de décider d’annuler la délibération du Conseil de Paris du 12 février 2007 qui adoptait le principe de destruction reconstruction du stade Jean Bouin.

 

Dans ces conditions, Claude GOASGUEN, ancien ministre, député maire (UMP) du 16ème arrondissement de Paris, réaffirme son opposition totale et déterminée au projet de destruction reconstruction du stade Jean Bouin.

 

Tant sur le plan juridique que financier, à un moment où les Parisiens ont vu leur feuille d’impôts locaux augmenter de manière démesurée, tout désormais s’oppose à persévérer dans l’erreur.

 

Claude GOASGUEN demande au Maire de Paris de prendre les mesures qui s’imposent pour respecter la décision du Tribunal administratif, et d’acter l’abandon du projet.   

Si le Maire de Paris – comme il semble l’annoncer – devait s’obstiner malgré tout, à l’occasion d’une prochaine séance du Conseil de Paris, à imposer son projet, Claude GOASGUEN fera valoir les droits des scolaires, des associations, et des contribuables parisiens.  

08/12/2021

Jean Bouin : Bernard Debré interpelle la Ministre des sports

Message d'Yves Hervouët des Forges :

Bernard DEBRE, Député et Conseiller de Paris du 16ème arr. a posé une question orale concernant le stade Jean Bouin à Mme Bachelot, Ministre de la Santé de la Jeunesse et des Sports à l'Assemblée nationale, ce jour :

Question orale sans débat

Séance du 8 décembre 2009 

M. Bernard DEBRE attire l'attention de Madame la Ministre de la santé  et des Sports sur l'un des projets pharaoniques de la Mairie de Paris : la destruction du stade Jean Bouin. Le Maire de Paris a en effet souhaité laisser son empreinte dans un arrondissement qui ne lui a jamais été acquis.

Pour ce faire, et malgré une vive opposition des élus et de la population, le Maire de Paris poursuit sa lancée, avec une ardeur et un entêtement qui interdisent toute concertation.

Ce projet a notamment été décrié car dès le commencement des travaux, les 4 500 élèves des lycées et collèges avoisinants devront s'orienter vers d'autres structures beaucoup plus éloignées. Ce préjudice s'accroit encore pour les élèves de terminale qui ne peuvent préparer dans de bonnes conditions les épreuves sportives du baccalauréat. Les habitants, non scolaires, qui régulièrement profitent des installations de ce stade, seront également expulsés d'un stade, en fait, privatisé au seul bénéfice d'un club professionnel.

Au delà  de la période des travaux, cette restructuration aura en effet pour conséquence de consacrer ce stade jadis omnisports, à la seule pratique du Rugby.

Qui plus est, le financement de ce projet interpelle car il sera financé par les Parisiens, un financement de près de 200 millions d'€, la redevance prévue ne finançant que les lourds frais de fonctionnement du stade, bien loin du projet « Paris 2012 » qui emportait l'assentiment général, pour un budget de seulement 40 millions d'€.

Malgré  les interventions des élus, de la population, de la presse, aucun débat ne semble plus envisageable avec le Maire de Paris. C'est la raison pour laquelle, le Député demande à Madame la Ministre quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre pour éviter cette gabegie.

07/12/2021

11 arbres sur le point d'être abattus à Sainte Périne

Message de l'association Sauvons le Parc de Sainte Périne :

Voici ce que l'on peut lire sur le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 17/11/2021 (p. 2862)

16e arr. (DP-075-116-09-V-0524). — 31 au 39, rue Mirabeau.
— Pét. : M. Louis-Marie PAQUET, MAIRE DE PARIS - D.E.V.E. -
SERVICE DE L’ARBRE, 23, rue Truffaut, 75017 PARIS. — Abattage
et replantation de 11 arbres dans le parc Sainte-Périne. —
Date d’enregistrement : 21-10-2009.

Nous sommes très surpris d'apprendre cette nouvelle d'un abattage massif par le bulletin municipal, sans que les élus, les riverains et l'association en soit informés. De quels arbres s'agit il? de quels espèces et quels âges? Quels sont les motifs? Quels arbres compte t'on remplanter? Au mêmes endroits?

Voici la lettre ouverte qui sera envoyée dès ce par l'association à Monsieur Louis-Marie PAQUET :

"Monsieur,
L’association que je représente à pour objet la sauvegarde du parc Sainte Périne et de ses arbres.
Nous venons d’apprendre par le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 17/11/2009, p. 2862 que vous comptiez abattre 11 arbres dans le parc. Même s’il est noté que vous comptez en replanter autant, ce chiffre nous semble très important, voire alarmant. Les arbres qui seront replantés n’auront évidemment ni l’age ni la taille de ceux que vous allez abattre. Pourriez-vous nous indiquer pour quel motif ces arbres doivent être abattus ? Quels sont les arbres concernés ? Dans quelle partie, privée ou publique, se situent-ils ?
Dans l’attente de vous lire, je vous de recevoir, Monsieur, mes salutations respectueuses.

Thibaut MASSART
Président de l’Association Sauvons le Parc et les arbres de Sainte Périne

N'hesitez pas à vous mobiliser à votre tour et demander des explications à vos élus et conseillers d'arrondissement !

30/11/2021

Assemblée générale du collectif de défense du stade Jean Bouin 2 décembre 2009

Pour information :

 

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29/11/2021

Prochain rendez-vous citoyen

 

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Demain, 30 novembre à 18h00, Conseil d'arrondissement à la Mairie du 16ème. Un conseil un peu particulier puisqu'il fait suite à de violents échanges entre la gauche et la droite au sujet des crèches et une menace non déguisée du Maire du 16ème de réduire comme peau de chagrin le droit d'expression de l'opposition par la modification du réglement intérieur.

Ce point figure-t-il à l'ordre du jour ? Impossible de le savoir car il n'a pas été publié sur le site de la Mairie d'arrondissement. Reste 24 heures pour réparer ce regrettable oubli franchement peu démocratique qui en augure peut-être d'autres.

 

par Antoine

 

24/11/2021

Le Salon des Antiquaires du 16ème victime d'un réglement de compte ?

Comme nous vous l’annoncions, le 45ème salon des Antiquaires du 16ème est annulé par décision municipale. Caroline Margeridon, son organisatrice déclare sur Patrimoine en Blog être une victime collatérale de l’opposition vive entre la municipalité de notre arrondissement et celle de l’Hôtel de Ville :

 

« Suite au référé du Tribunal de Grande Instance de Paris, plaidé par notre avocat Maître Jean-Marc Fédida, aujourd’hui 20 novembre 2009, le couperet est tombé!!!! Le Juge a décliné sa compétence, refusant de statuer en faveur de la Mairie ou des Antiquaires ! disons plutôt qu’il ne veut pas se mouiller, au motif que « s’agissant d’un litige, portant sur l’occupation d’un bien dépendant du domaine public, seul le juge administratif est compétent pour en connaître saut à démontrer l’existence d’une voie de fait. »
L’appel ne pouvant pas intervenir avant prochain, pour une décision , cela rend techniquement impossible le montage de notre Salon des Antiquaires de la Muette.
Le montage du Salon a été bloqué le 16 novembre par « les forces de l’ordre » mandatées par la Maire de Paris….

Bravo ! La Marie de Paris a probablement réussi à faire déposer le bilan à plusieurs Entreprises déjà en situation précaire en ces temps de crise économique

Il est évident que je ne renonce pas, je vais continuer à me battre ! Plus de 300 emplois directs et plus de 500 indirects sont fortement menacés. Plus encore, c’est l’organisation événementielle de l’Antiquité et le rayonnement culturel de Paris qui sont mis en péril.
Nous avons donc saisi le Tribunal Administratif.
Il est inacceptable que des PME et d’honnêtes travailleurs soient les victimes d’une rivalité politique entre M. Delanoé (PS) et les élus parisiens de Droite, en premier lieu M. Goasguen (UMP). Au centre de cela, l’affaire du Stade Jean Bouin, dans laquelle M. Delanoé est actuellement en position difficile…
Preuve de cette scandaleuse vengeance qui vise aujourd’hui le 45e Salon des Antiquaires de La Muette, Mme Cohen-Solal (adjointe au maire de Paris chargée du commerce, de l’artisanat, des professions indépendantes et des métiers d’art) aurai déclaré il y a peu : « M. Goasguen nous ferme les portes du Stade Jean Bouin, on peut bien lui fermer les portes de La Muette.
Ce n’est pas tolérable. Toutes les personnes lésées par la Mairie de Paris ont décidées de s’unir pour obtenir réparation ".


D’autres projets pourraient-ils pâtir de cet affrontement politico-politicien très éloigné de l’intérêt général ? Espérons que le Maire de Paris, à défaut de trouver un terrain d’entente avec ses adversaires politiques, n’oublie pas ses obligations de premier élu parisien vis-à-vis de tous les citoyens parisiens et notamment ceux du 16ème qui ne doivent pas devenir les otages d’une querelle d’ego entre lui et Claude Goasguen.

 

par Antoine

19/11/2021

L'autre affaire Jean Bouin

Odile Plichon du Parisien annonce un tourant judiciaire dans le dossier Jean Bouin. Bertrand Delanoë mais aussi Arnaud Lagardère ou Jacques Lelièvre pourrait être mis en examen...

 

Bertrand Delanoë convoqué par deux juges

Le maire de Paris sera entendu le 2 décembre. Il devrait être mis en examen pour « favoritisme » dans l’affaire du stade Jean-Bouin.

Bertrand DELANOË, le maire de Paris, est convoqué par les juges du pôle financier en vue d’une mise en examen dans le cadre de l’affaire du stade Jean-Bouin. Dans cette « convocation pour première comparution », les magistrats instructeurs Brigitte Brun et Sophie Clément indiquent qu’ils envisagent sa « mise en examen (…) dans une information ouverte pour favoritisme ».

Rendez-vous est pris pour le 2 décembre. Selon nos informations, d’autres convocations, pour recel de favoritisme cette fois, seraient également parties. Elles visent notamment Jacques Lelièvre, le président de l’Association Paris Jean-Bouin CASG (3 000 membres) , mais aussi son partenaire depuis 2003, le groupe Lagardère. Seul Max Guazzini, le patron du Stade Français de rugby (qui joue dans le stade Jean-Bouin), serait convoqué comme « témoin assisté » dans cette affaire.

Une gestion contestée

L’histoire remonte à 2004. La Ville de Paris doit renouveler, pour vingt ans, la concession de l’enceinte sportive Jean-Bouin. Alors que l’association Paris Jean-Bouin, gestionnaire du site depuis 1927, est contestée pour sa gestion financière, la conclusion d’un partenariat avec le groupe Lagardère lui permet malgré tout de remporter le contrat. S’estimant écarté d’un marché alléchant (le chiffre d’affaires de l’association est alors de 3 M€ par an), le gérant de la SARL Paris Tennis, Hervé Picard, porte plainte pour « favoritisme et prise illégale d’intérêts ».
Sur la base de cette plainte et à la suite des investigations de la police judiciaire (voir ci-dessous), les juges d’instruction ont donc choisi de poursuivre Bertrand Delanoë pour les conditions de passation de ce marché.
Contacté hier, Jacques Lelièvre nous a confirmé être « convoqué en vue d’une mise en examen pour recel de favoritisme », mais souligne qu’en tant que « bénévole » il n’a « pas tiré d’avantage financier dans cette histoire ». Le porte-parole du groupe Lagardère, Ramzi Khiroun, dit pour sa part n’avoir « aucune nouvelle ».
Enfin, « si Bertrand Delanoë n’a pas reçu de convocation », précise enfin son directeur de cabinet, Nicolas Revel, « il est vraisemblable que les personnes auditionnées cet été par les enquêteurs (NDLR : parmi lesquelles figurait le maire de Paris) soient maintenant convoquées chez les magistrats instructeurs ».

 

Egalement :

 

Quatre questions au sujet d’une affaire

Alors que les juges auditionneront les principaux protagonistes de cette affaire d’ici à la fin 2009, « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » se sont procuré la synthèse des investigations menées par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Voici les principales conclusions des enquêteurs.

1 Sur quoi repose l’affaire Jean-Bouin ? Le 11 août 2004, une convention de gestion du complexe sportif Jean-Bouin est conclue entre la Ville de Paris et l’Association Paris Jean-Bouin CASG, qui vient de signer un partenariat avec le groupe Lagardère. Les policiers soulignent deux faits. D’une part, « le maire de Paris, autorité décisionnaire, et le président du groupe Lagardère sont amis et partenaires dans le cadre de la candidature de la Ville pour les JO de 2012 ». D’autre part, en 2003, les services de la Ville avaient émis un avis « particulièrement défavorable » sur la candidature de l’Association Paris Jean-Bouin, pointant notamment ses soucis financiers. En substance, la justice suspecte la Ville de Paris d’avoir privilégié le groupe Lagardère pour la gestion du complexe sportif de Jean-Bouin.

2 Quels sont les principaux acteurs du dossier ? La mairie de Paris aurait favorisé Lagardère. Pour sa défense, Bertrand Delanoë a déclaré cet été aux enquêteurs que dans « cette énorme boutique » qu’est la mairie, « je ne veux ni ne peux m’occuper de ces questions-là ».  Les deux bénéficiaires du contrat, Jacques Lelièvre, le patron de l’Association Paris Jean-Bouin, et Lagardère, sont suspectés de « recel de favoritisme ». Les juges devront notamment comprendre pourquoi la redevance que l’association acquitte à la Ville est si faible : 72 000 € par an, soit un peu plus de 1 € du mètre carré.

3 Fallait-il effectuer une mise en concurrence ? C’est le coeur de l’affaire. En 2004, la Ville de Paris considère qu’un accord de gré à gré suffit pour conclure un accord avec L’Association Paris Jean-Bouin. Les deux parties signent alors une « convention d’occupation domaniale ». C’est cet accord qui a été contesté devant la justice par Hervé Picard, gérant d’une société prétendante à la gestion de Jean-Bouin. En mars 2009, le tribunal administratif de Paris donne raison au plaignant. Il invalide la convention entre la Ville de Paris et l’association. Il considère que le maire aurait dû procéder à une mise en concurrence. Cette décision administrative ouvre la voie aux poursuites pénales.

4 Que va-t-il se passer maintenant ? Malgré cette procédure judiciaire, la mairie de Paris va devoir prochainement désigner un nouveau gestionnaire pour le site de Jean-Bouin. Dans ce contexte, l’issue judiciaire de l’affaire sera suivie de près : « Si le délit de favoritisme était reconnu pour Jean-Bouin, tous les autres contrats d’occupation domaniale parisiens, depuis la Croix-Catelan jusqu’à Roland-Garros, seraient par ricochets remis à plat », pronostique M e Jean-Marc Peyrical, spécialiste des marchés publics.

 

+ d'info dans 20minutes, le nouvelobs et France Info.

18/11/2021

Pas de salon des Antiquaires sur la pelouse de la Muette ?

La police est intervenue avant-hier pour empêcher l'installation du traditionnel Salon des Antiquaires pelouse de la Muette. Madame Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris en charge du commerce et de l'artisanat affirme que "le gazon ne peut supporter d'être piétiné à plusieurs reprises dans l'année" or la pelouse de la Muette accueille désormais la fête au bois. Entre forains et antiquaires, la Ville de Paris a tranché.

 

par Antoine

17/11/2021

Ghislaine Salmat, élue du 16ème relance son blog !

bloggs.jpgLa résurrection d’un blog en rapport le 16ème est toujours une bonne nouvelle pour l’internaute en mal d’information sur notre arrondissement. Cela l’est doublement lorsqu’il s’agit du blog d’un élu car cela permet de renforcer le débat citoyen et la participation démocratique des habitants à ce débat. Quelques élus de notre arrondissement l’ont heureusement compris (cf la rubrique "Les blogs politiques du 16ème" de Paris16info).

Ghislaine SALMAT, élue socialiste du 16ème, vient donc de décider de réactiver son blog, sans doute en réaction aux menaces de Claude GOASGUEN de limiter le temps de parole pour les élus d’oppositions en Conseil d’Arrondissement. Sur un blog chacun est libre -en théorie- de s’exprimer et de commenter. A ce sujet, l’élue bloggeuse nous rassure : la fonction commentaire, invalide pour l’instant pour des raisons techniques, sera bientôt, elle aussi, réactivée.

En attendant vous pourrez lire, entre autres, son compte-rendu du dernier Conseil d’Arrondissement qui fut extrêmement violent. Il était notamment question des attributions de places en crèche dans le 16ème, un sujet qui semble embarrasser la majorité municipale. Pourquoi ?

Un lecteur nous signalait par mail hier que le dernier, mais introuvable, numéro de Seize & +, le gratuit du 16ème, apporterait paraît-il un début de réponse sur le sujet. Rumeur ou intox, nous n’avons pas pu nous le procurer.

Nous n’avons, à ce jour, pour seuls éléments factuels que la tribune de Ghislaine SALMAT que nous avons publiée et les prises de position en Conseil d’Arrondissement des membres de la commission d’attribution (Mesdames JUNOT, BRASSEUR, LECOUTURIER et SALMAT) qui ne nous permettent pas de comprendre ce qui a pu irriter notre Maire et provoquer de sa part une telle réaction.

Et pour cause, en dehors des personnes membres de cette commission et soumises, on le comprend, à une obligation de réserve, nul n’est censé connaître les critères d’attribution -motif de l'intervention et du vœu de madame SALMAT- et l’identité des bénéficiaires.

Il est donc difficile de savoir si c’est ce vœu qui embarrassait la majorité et qui a rendu l’atmosphère de ce conseil si particulier lourde et tendue ou d’autres motifs de querelles (Jean Bouin, peut-être ?).

La seule chose certaine, c’est que Ghislaine SALMAT bénéficie pour son retour sur la toile d’un Buzz local indéniable du fait de la sensibilité de ce dossier et des nombreuses rumeurs qui courent ça et là… Bonne continuation à elle.

 

par Antoine

10/11/2022

Le 16ème va débattre de l'identité nationale

En attendant de revenir en détail sur le Conseil d'arrondissement d'hier au soir qui a tenu ses promesses -et même au-delà- nous relayons l'information publiée sur le blog de notre député-maire : à l'initiative de Claude GOAGSGUEN, une "réunion publique à la mairie du 16ème le 16 décembre" aura lieu sur le thème de l'identité nationale. 

08/11/2022

Prochains rendez-vous citoyens... et sportifs

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Le Conseil d’arrondissement de ce 9 novembre, à 18h00, risque d’être sportif et pas seulement parce qu’il abordera le renouvellement de la convention d’occupation du Parc des Princes par le PSG (et son actionnaire le groupe Colony Capital) sur fond d’Euro et de rénovation du stade.

Il est regrettable que la retransmission du CA par Internet ne soit encore qu’un vœu (techniquement complexe mais effectivement intéressant) car les vœux déposés par le groupe socialiste relatifs aux conditions d’attribution controversées des places en crèche dans notre arrondissement ainsi que sur le nouveau statut de La Poste (demande d’organisation d’un débat en mairie d’arrondissement et d’un référendum national) risquent de créer une belle mêlée.

Le reste de l’ordre du jour et de l’ordre du jour complémentaire réserve lui aussi quelques belles opportunités de jeux. Une certitude, "va y avoir du sport !".

 

par Antoine

 

A noter que les esprits des joueurs bien échauffés durant la première mi-temps auront bien besoin de la médiation apaisante de Madame Claire BRISSET, Médiatrice de la Ville de Paris lors du CICA qui doit avoir lieu à 19h00 si les diffèrentes équipes sur le terrain ne jouent pas les prolongations…

07/11/2022

Roland Garros : une extension qui pose bien des questions

L'extension de Roland Garros à l'emplacement du Stade Hébert toujours d'actualité selon RMC :

 

Une extension en question

M.M. avec Eric Salliot - RMC.fr, le 07/11/2022

 

Le directeur du tournoi, Gilbert Ysern, menace de quitter la Porte d’Auteuil si les travaux d’extension continuent de traîner. Mais le projet de la FFT provoque l’ire des riverains et des élus locaux.

La France a peur. Quand Gilbert Ysern a lâché la menace d’un départ de Roland-Garros de Paris, les défenseurs du stade de la Porte d’Auteuil ont rué dans les brancards. Quoi ? Roland-Garros loin du microclimat du XVIe arrondissement ? Pas encore mais la Fédération française de tennis y pense. « C’est vrai que l’âme de Roland-Garros est essentielle. Mais vous savez, d’autres tournois du Grand Chelem ont déménagé  avant nous. Il ne faut donc pas se l’interdire », avoue Ysern, boss de Roland-Garros.

Le problème, c’est que le stade actuel est à l’étroit. La Fédération internationale de tennis veut lui imposer une poussée de croissance car les autres tournois du Grand Chelem s’étendent sur une vingtaine d’hectares alors que Roland-Garros ne dépasse pas les huit hectares. La FFT va donc faire construire un nouveau central avec un toit rétractable et deux courts annexes, à 450 mètres de l’emplacement actuel, sur le stade Hébert. Le projet architecturel du Français Marc Mimram a déjà été retenu. C’est là que le bât blesse. Pas question pour la municipalité du XVIe et les riverains de bouter les 4000 scolaires qui utilisent quotidiennement le stade Hébert. « On ne sait pas où mettre les scolaires », avance Claude Goasguen, député maire du XVIe arrondissement. « Le sport professionnel grignote les emplacements trop rares à Paris pour le sport amateur », déplore Sylvain Garrel, président des Verts au Conseil de Paris. Un problème similaire à celui du stade Jean-Bouin, qui doit lui aussi s’agrandir.

Pas touche, donc, au stade Hébert et pas touche au bois de Boulogne, secteur protégé. Sauf pour Goasguen, partisan d’y installer des tribunes modulables en plus d’un agrandissement des gradins du central actuel. « Ce dont ils ont besoin, c’est 20 hectares ils ne trouveront pas ça à Paris, selon Claude Muyard, président de l’association XVIe demain. Cette extension serait seulement de deux hectares. Ça veut dire qu’on arriverait à 10 hectares et que, quelques années plus tard, la FFT demanderait une autre extension. On refuse. »

D’où la menace de délocalisation. Mais où ? Disneyland, à Marne-la-Vallée, ou Sarcelles, qui ont déjà essayé d’accueillir le Grand Prix de France de F1. Mais là on ne peut même pas parler de projet, juste d’embryon de projet. « En banlieue parisienne, beaucoup de secteurs seraient très contents de recevoir un tel tournoi de tennis. Regardez comment le Stade de France a requalifié une zone complètement déshéritée », analyse Garrel. Roland-Garros II à côté de Mickey ou au milieu des barres de Sarcelles, c’est vrai que ça changerait du XVIe arrondissement.

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02/11/2022

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (2)

Suite à notre article de ce matin, nos publions la réponse de Monsieur HERVOUËT des FORGES, adjoint au sport du 16ème ainsi que le communiqué AFP de Monsieur LELIEVRE, Président du Paris Jean Bouin :

 

Monsieur Dufour

Je vous confirme ma présence ce matin auprès de Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin et de l'ensemble de ses présidents de sections sportives. Les personnes se sont présentées au nom de la Ville de Paris pour débuter les travaux de séparation des fluides sur le site du stade Jean Bouin, préalable à la destruction d'une partie de ce site pour transformation en stade exclusif de rugby professionnel.
Ils étaient accompagné d'un huissier, ce qui laisse supposer une action en référé de leurs part ...

Il s'agit d'une demande de la Ville qui permettrait de débuter la destruction du stade dès la fin de la concession du site au Paris Jean Bouin, le 20 janvier , c'est à dire je le rappelle en pleine saison sportive et scolaire (cf les problèmes que cela posent).

La demande de l'ensemble des personnes du 16ème arrondissement qui s'interressent à ce dossier a toujours été d'au moins sursoir le début des travaux jusqu'à la fin de la saison 2009- ; (demande explicite par moi-même à Mme Hidalgo le 3 septembre dernier devant 350 personnes à la mairie du XVIème, demande réitéré au maire de Paris lors de son compte-rendu de mandat par des responsables associatifs).

Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin, locataire jusqu'au 20 janvier au titre de la concession, a toujours refusé à la Ville de Paris le début des travaux y compris de séparation des fluides, ce qui objective de fait la séparation du site en deux parties distinctes et souhaitant par ailleurs poursuivre l'ensemble des activités sportives de son club, des sous-concessionnaires et des scolaires utilisateurs quotidiens jusqu'au terme de la concession.

Je rappelle que ce projet de stade de rugby en lieu et place du stade Jean Bouin (sans rapport avec le projet Paris 2012 initial) fait toujours l'objet de contestations y compris juridiques ; alors que le permis de construire n'est pas délivré, que les conclusions de l'enquête publique close le 9 novembre dernier ne sont pas connus et qu'un vote en Conseil de Paris au mois de janvier est encore nécessaire ! Il s'agit donc d'une tentative de passage en force de la Ville de Paris dans un dossier difficile et fortement contesté.

Je ne peux, comme élu local de cet arrondissement, qu'appeler encore une fois le maire de Paris à revoir sa position et à engager une réelle concertation avec les parisiens utilisateurs ... et contribuables.

Avec mes meilleurs salutations

Yves HERVOUET DES FORGES
Adjoint au Maire du 16ème
chargé de la Jeunesse et des Sports

 

Objet : AFP - Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer

 OM95 FRS 0413  021109-12h23
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   Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer
  
   PARIS, 2 nov 2022 (AFP) - Le président du club omnisports de Paris Jean Bouin Jacques Lelièvre s'est opposé à l'entrée dans le stade de la porte Molitor (Paris, XVIème) d'agents de la mairie de Paris venus faire des travaux de séparation de réseaux, a constaté un journaliste de l'AFP.
   La mairie de Paris, propriétaire du terrain, où elle compte bâtir un nouveau stade de rugby de 20.000 places, auquel s'oppose M. Lelièvre, a annoncé à l'AFP son intention de faire un référé en justice, soulignant que ces travaux étaient faits "en vue du renouvellement de la concession de Jean Bouin le 21 janvier".
   "Je refuse l'entrée de ce stade en ce qui concerne des travaux préalables, je considère que je suis locataire de ce site jusqu'au 20 janvier, et que tous les travaux qui pourraient se produire avant gêneraient l'utilisation du site tel qu'il m'a été octroyé", a déclaré M. Lelièvre à l'un des agents.
   M. Lelièvre a indiqué avoir averti les "différentes autorités de la ville de Paris" et estimé "qu'il n y a absolument aucune urgence" à faire les travaux de séparation des réseaux de gaz, électricité et eau.
   "On subodore que cette nécessité de travaux est faite pour avancer autant que possible la démolition d'un stade (l'actuel stade de rugby doit être rasé) avant même que les recours contre cette démolition soient étudiés et achevés", a-t-il ajouté.
   M. Lelièvre s'est demandé "pourquoi on envisage avec autant d'énergie la démolition de ce site avant même de savoir s'il y aura un permis de construire pour le projet en cours".
   Jean-François Danon, secrétaire général adjoint de la mairie de Paris, a affirmé à l'AFP que les travaux de séparation de réseaux visent "à ce que l'exploitant ait une exploitation sans aucune perturbation".
   Ils visent, selon lui, à ce que "les travaux futurs du stade Jean Bouin, qui ne commencent pas aujourd'hui, puisqu'il n y a pas de permis de construire, ne troublent en rien l'exploitation, et le jeu, le tennis, etc.".
   "C'est un terrain Ville de Paris. Le propriétaire peut pénétrer sur cette parcelle pour y faire des travaux d'intérêt général", a-t-il affirmé, annonçant son intention d'introduire un référé.
   M. Danon a précisé que la délibération du conseil de Paris sur le permis de construire du nouveau stade interviendrait début .
   eb/jmg/jpa
  
AFP

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (1)

jb2.jpgOn nous informe que des personnes mandatées par le maire de Paris se sont présentées ce matin au stade Jean Bouin. Qui étaient-elles, que venaient-elles faire nous n’en savons rien. Alerté par une personne proche du dossier nous relayons cette information dont seul Serge Federbusch du site Delanopolis alerté par son "dynamique" ami Jacques Lelièvre, Président du club Jean Bouin, fut témoin.

 

Le "reportage filmé" quasi inaudible pas plus que le billet peu explicatif ne nous éclaire sur les intentions réelles de ses personnes. Regrettable.

 

Une info ? Pour Monsieur Federbusch assurément puisqu’il en fait le sujet d’une note enflammée mais qui pose quand même beaucoup de questions. L’opposition stérile qui confine à l’auto aveuglement n’étant pas la ligne éditoriale de Paris 16info nous ne relayons ce début de sujet que dans l’espoir qu'Yves Hervouët des Forges, adjoint au sport au Maire du 16ème qui était, nous dit-on, également présent ce matin nous en dise un peu plus sur l’identité et la démarche de ses personnes avant de crier au loup !

 

Sans vouloir donner de conseil à "l’Eric Besson" de Monsieur Delanoë son propos serait plus efficace s’il était plus objectif et surtout plus consciencieux dans son traitement de l’information.

 

 

par Antoine

23/10/2022

"Le projet de nouveau stade Jean Bouin n'est pas le bon"

Interview d'Yves Hervouët des Forges à LaVieimmo.com :

hf.jpg(Lavieimmo.com) - Yves Hervouët des Forges, adjoint au maire du 16ème arrondissement, chargé de la jeunesse et des sports, revient pour LaVieimmo.com sur la manifestation organisée dernier suite à l’annonce par la Mairie de Paris de la démolition/reconstruction du Stade Jean Bouin

LaVieimmo.com : Pour quelle raison avez-vous participé à la manifestation au Stade Jean-Bouin ?

Yves Hervouët des Forges : En tant qu’élu du 16ème arrondissement, j’ai participé à ce rassemblement, aux côté du maire du 16ème, Claude Goasguen, du maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet, d’élus des Verts, du Modem, de riverains, d’enseignants, de parents d’élèves et d’écoliers, parce que nous pensons que ce projet de nouveau stade de 20 000 places n’est pas le bon. Nous étions d’accord pour le projet de stade qui avait été retenu dans le cadre de la candidature de Paris au Jeux Olympiques de 2012. Un stade de 15 000 places, d’un coût de 40 millions d’euros, permettait de conserver la piste d’athlétisme et le stade de hockey, et ne prévoyait pas de tout détruire. Car contrairement à ce qui a pu être dit, Jean Bouin n’est pas une ruine. Il y a des améliorations à apporter, il faut rénover les tribunes et le gymnase, mais la structure peut-être conservée. Une autre solution serait de faire jouer le Stade Français au Stade Charléty, ou il va évoluer pendant trois saisons pendant les travaux, ou au Parc de princes, qui est un stade dédié, en toute lettre dans la concession, au football et au rugby.

LaVieimmo.com : En quoi le projet retenu par la Mairie de Paris vous pose t-il problème ?

Yves Hervouët des Forges : Premièrement, ce projet nuit au sport scolaire. Le dossier des scolaires a d’ailleurs été traité au dernier moment et aucune solution pérenne ou équivalente n’a réellement été proposée. La mairie annonce que des infrastructures seraient installées à l’Hippodrome d’Auteuil, mais c’est sans compter sur la présence de France Galop 45 jours par an, si jamais ce dossier aboutit en plein Bois de Boulogne, ce qui n'est pas acquis .... Et lorsque l’on fait remarquer que les élèves devront prendre le car, la seule chose que l’on nous rétorque est que cela est le cas dans d’autres arrondissements... Surtout, débuter les travaux en pleine saison sportive et année scolaire, c'est du jamais vu !
Et puis il y a le coût très important, 146 millions d’euros, qui sera à la charge des Parisiens. Sans compter que la facture sera probablement très largement dépassée, d'ors et déjà, elle avoisinerait les 200 millions d’euros sans PPP, tout à la charge des Parisiens. Ce qui ne paraît pas très adapté en période de crise... Autre chose, je ne pense pas que le Stade Français Paris Rugby, contre lequel nous n’avons rien, qui est un club sympathique, ait une moyenne de 20 000 spectateurs lors des matchs de Top 14, on parle plutôt d'une moyenne de 12 000 à 14 000 spectateurs. Et lors des grosses affiches, le club reçoit au Stade de France... Cela ferait 10 matchs par an pour un tel investissement et de telles nuisances ... c'est un mauvais dossier !

LaVieimmo.com : Pensez-vous être toujours en mesure de faire capoter le projet ?

Yves Hervouët des Forges : Lors de la réunion publique du 3 septembre dernier, Anne Hidalgo a présenté la chose comme un projet ficelé et bouclé, alors que ce n’est juridiquement et concrètement pas encore terminé. Je rappelle qu’un recours contre la destruction est en cours et qu’un autre sera déposé afin d’empêcher l’obtention du permis de construire. Au-delà du fond, qui est inacceptable en l'état, les choses se font sans concertation sur la forme, ce qui est quand même particulier alors que nous avons assisté à une complète évolution du projet, en catimini ... et cette évolution ne reçoit visiblement pas l’assentiment des parisiens. Ce type de passage en force est malheureusement assez caractéristique de la manière politique du maire de Paris.

Propos recueillis par Marc Fleury

19/10/2022

Près de 7 000 opposants à la démolition du stade Jean-Bouin ont défilé à Paris

Le Monde consacre (aussi) un article à la manifestation de dernier au Stade Jean Bouin :

Quelque 6 800 personnes ont défilé, 18 octobre, à midi, sur la piste d'athlétisme du stade Jean-Bouin (Paris-16e), menacé de démolition. Armés de pancartes "Sauvons Jean-Bouin", enseignants, écoliers, parents d'élèves des trois fédérations (PEEP, FCPE pour le public et Appel pour l'enseignement privé), riverains et élus municipaux (de l'UMP aux Verts)... s'étaient mobilisés pour "la défense du sport scolaire, amateur et familial".

Construit en 1925, Jean-Bouin est un stade omnisports, avec une large pelouse, une piste d'athlétisme, des terrains de tennis, basket, et trois tribunes pour 9 000 spectateurs. Ce poumon vert du quartier dont la destruction a été votée par le Conseil de Paris, le 18 décembre 2007, doit laisser place à un nouveau stade de 15 000 places dédié au seul rugby professionnel. "Une dentelle de béton qui fait la ola", précise l'architecte Rudy Ricciotti qui en est l'auteur. Haute de 32 m, le long de l'imposant Parc des Princes qui, lui, monte à 48 m, cette ellipse s'abaissera à 17 m, devant l'immeuble classé de Le Corbusier, rue Nungesser-et-Coli.

A la lisière du 16e arrondissement de Paris et de Boulogne (Hauts-de-Seine), l'actuel stade est fréquenté par les 3 000 élèves des trois lycées et collèges voisins - La Fontaine, Claude-Bernard et Jean-Baptiste-Say. Ils seront véhiculés par car vers d'autres terrains sportifs en attendant un hypothétique aménagement de la pelouse de l'hippodrome d'Auteuil.

Le stade Jean-Bouin et ses tribunes à "hublots" sera rasé au profit d'un projet dont le coût est estimé par la mairie à 146 millions d'euros. Les opposants au projet n'ont pas obtenu gain de cause lors d'une délibération lancée à l'initiative des Verts le 29 septembre. Mais tous ne désarment pourtant pas.

Est-il raisonnable, demandent ses détracteurs, que la Ville de Paris finance en totalité une telle somme en pleine crise économique et sociale, pour un usage réservé à un club privé, le Stade-Français-Paris, propriété de Max Guazzini, et à ses seize matchs annuels (13 matchs du Top 14 et trois matchs de la Coupe d'Europe), disputés par une trentaine de joueurs ? "C'est la victoire du sport spectacle contre le sport formateur", s'emporte M. Lelièvre, président du Collectif pour la défense du stade Jean-Bouin omnisports et son environnement, qui réunit une dizaine d'associations de Paris et Boulogne. Ce dernier rappelle qu'une simple rénovation, comme le prévoyait la candidature aux JO de Paris 2012, chiffrée 40 millions d'euros, avait reçu un large accord.

"Nous sommes la seule ville du Top 14 qui n'a pas un stade de rugby digne, avec Clermont-Ferrand", rétorque Bertrand Delanoë, maire de Paris. Pour son entourage, "tous les vingt ans, Paris construit une grande infrastructure sportive. Aujourd'hui, nous avons une équipe de rugby parisienne de très haut niveau. Ce stade est donc l'investissement sportif à privilégier".

Budget "pharaonique"

Sylvain Garel, président du groupe des Verts au conseil de Paris, oppose ce stade au budget "pharaonique" à la prolongation du tramway jusqu'à la porte d'Asnières et dit ne pas comprendre qu'"une mairie de gauche privilégie un complexe sportif d'élite au fin fond du 16e, et non pas une installation sociale dans un des quartiers les plus pauvres". Le député Claude Goasguen, et maire (UMP) du 16e arrondissement, présent à la manifestation, évoque un partenariat public-privé pour le Parc des Princes voisin et s'emporte contre "l'entêtement" du maire.

Grâce aux commerces installés sur 7 000 m2, au parking (500 places) et à la redevance versée par le Stade-Français-Paris, la Ville espère empocher 5 millions d'euros par an : "Le projet sera amorti d'ici vingt ou trente ans. A terme, l'opération sera plus rentable que ne l'est aujourd'hui le Parc des Princes, financé entièrement par la Ville." Les travaux devraient débuter fin février .

Florence Evin et Béatrice Jérome

18/10/2022

Jean Bouin, plus qu'un stade, un enjeu électoral

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LA tribune de Jean Bouin était pleine, mais il n’y avait pas de match aujourd’hui…

 

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L’action se passait d’ailleurs côté spectateurs : les élus de Boulogne et du 16ème, parmi lesquels Claude Goasguen, écharpes au vent, étaient venus haranguer la foule de (leurs ?) supporters.

 

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Les verts très minoritaires (au nombre de trois) ne manquaient cependant pas de répondre aux interviews sous leurs jolis parapluies et drapeaux.

 

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Quant à Hervé Torchet, notre Fox Mulder MoDEm du 16ème, toujours en quête de LA vérité, caméra au poing, il préparait un prochain sujet.

 

 

par Antoine

17/10/2022

Le MoDem du 16ème vous invite à venir donner votre avis sur Jean Bouin

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15/10/2022

Citoyens parisiens : tous égaux ?

La tension monte entre la majorité municipale du 16ème et celle de Paris. Au-delà de l'aspect politico-politicien la question qui se pose et qui est simple est la suivante : y a-t-il égalité de traitement des administrés parisiens ou les arrondissements dont la majorité municipale n'est pas de la même couleur que celle de l'Hôtel de Ville sont-ils budgétairement sanctionnés ?

 

Tensions entre Delanoë et les maires UMP

AFP 15/10/2022

Les huit maires d'arrondissements UMP à Paris ont claqué aujourd'hui la porte d'une réunion présidée par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, estimant qu'"on se foutait d'eux", ont affirmé Jean-François Legaret, Claude Guoasguen, Brigitte Kuster et Rachida Dati.

Il s'agissait de la réunion de la "conférence de programmation des équipements" composée du maire de Paris et des maires d'arrondissement, qui porte sur les propositions de dépenses d'investissement par arrondissement.

"Ce n'est pas un coup de tête", a affirmé le maire du XVIème arrondissement Claude Goasguen, faisant état d'une baisse de 50% en moyenne de son budget.

Rachida Dati (VIIème) a évoqué une baisse de 59% en moyenne en par rapport à 2009, mettant l'accent sur ses demandes non satisfaites en matière de sécurité pour la circulation. Dénonçant une nouvelle fois un manque de concertation entre la mairie centrale et les mairies d'arrondissements de droite, Jean-François Legaret (Ier arr.) a ajouté qu'il y avait des "disparités criantes" entre le sort fait aux demandes des arrondissements de gauche et celles émanant des arrondissements de droite.

11/10/2022

18 octobre manifestation à Jean Bouin

Le collectif Jean Bouin appelle par voie de tract à une manifestation 18 octobre :

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De leur côté, les professeurs d'EPS ont réalisé un petit film pour mobiliser les foules ! 

09/10/2022

Max Guazzini : «Avec Jean-Bouin, on est à la ramasse grave»

Voilà qui ne manquera pas de relancer la polémique, déjà assez vive, Max Guazzini propriétaire du Stade Français a décidé de sortir de son silence et passe à l'offensive au travers de nombreux quotidiens locaux ou parisiens, comme en atteste cette longue interview au journal 20minutes de ce jour :

INTERVIEW - Le patron du Stade Français tape du poing sur la table pour obtenir la rénovation de son stade

L'enquête publique pour la rénovation du Stade Jean Bouin (16e) se termine ce soir. Comment expliquez-vous la polémique autour de ce projet?

Nous sommes dans un débat politique. Ceux qui avaient voté pour la rénovation du stade quand il était dans le projet olympique sont aujourd'hui contre, car ils sont rentrés dans une logique d'opposition politique. Les Verts ont voté pour en 2005 mais ils sont désormais en campagne pour les régionales, et ils se démarquent. Le paradoxe c'est qu'ils retoquent le premier stade écologique de France, qui récupérera les eaux de pluie et produira de l'électricité. Moi je veux bien, mais je ne peux pas être l'otage des politiques. Je pense qu'en matière de sport, on doit dépasser ça. Il y a aussi l'opposition du maire du 16e, qui a toujours été contre tout. Et même le maire de Boulogne s'y met. Mais de quoi il se mèle ? Est ce que la Ville de Paris se mèle de ses affaires? D'ailleurs, pratiquement tous nos joueurs habitent Boulogne. Je suis sidéré. Que les politiques déposent leurs insignes aux portes du stade.

En quoi la rénovation est-elle nécessaire?

Jean Bouin doit être détruit. Le béton est pourri, il s'effrite. II n'y a pas encore de problème de sécurité, mais il y en aura bientôt. Depuis dix ans je me bats pour que le stade soit rénové, car la moitié des places sont à l'air libre. On joue demain contre Edimbourg, et comme chaque semaine on guette la météo en espérant qu'il ne pleuve pas. Le problème de la France c'est que ses stades sont sous équipés. Le Stade Français est quand même à la ramasse grave en matière d'équipement, alors qu'on est cinq fois champions de France en dix ans. Même Toulon a un stade plus grand que nous.

Des riverains sont vent debout contre le projet. Comment l'expliquez vous?

Ils sont désinformés et manipulés. L'emprise du nouveau stade sera la même, il n'y a pas un gros champignon qui va naître dans le quartier. Ce sera simplement joli et fonctionnel. Ce sera un plus pour le quartier, un beau monument urbain au lieu de la ruine actuelle. Jean Bouin va valoriser les appartements qui sont autour. De plus, le rugby n'a jamais été une nuisance pour le quartier. Il n'y a jamais de policiers lorsque l'on joue. Les commerçants de l'arrondissement sont favorables au rugby. Le maire du 16e sous estime beaucoup la popularité de ce sport dans le 16e.

Pourquoi y aurait-il manipulation?

Certains veulent récupérer Jean Bouin pour en faire autre chose. Un grand dôme consacré au tennis par exemple et dans lequel on pourrait faire aussi des concerts, un Bercy bis. Ca, on oublie de le dire aux riverains. Il y a même une opposition des autres utilisateurs du stade. Les gens du Paris Jean Bouin n'ont jamais supporté qu'on y joue. On est tolérés, on n'a jamais été acceptés. Le site de Jean Bouin est confisqué depuis des années par des gens qui en ont fait leur précarré, qui veulent faire leur petit footing ou leur partie de bridge. C'est pourtant le rugby qui amène du monde à Jean Bouin.

Quelles seraient les autre solutions?

Une solution inimaginable serait de détruire Charléty pour en faire un stade de rugby. Mais on ne peut rien toucher du stade actuel, c'est protégé par les droits d'architectes. Si il était possible d'y jouer en l'état, on le ferait, on n'est pas débiles.

Que répondez-vous à ceux qui suggèrent que Bertrand Delanoë vous fait une faveur?

C'est mal connaître Delanoë. La Ville ne fait pas un mauvais investissement car elle se remboursera à long terme sur les loyers, les locaux commerciaux, les parkings, les redevances que nous paierons. De plus la revendication que Jean Bouin soit rénové est antérieure à l'arrivée de Delanoë. Même Sarkozy avait dit qu'il fallait le faire. Ce projet, ce n'est pas une question de personnes, mais si c'est ça la condition pour que le stade se fasse, je suis prêt à démissionner. Je souhaite juste qu'il y ait un stade de rugby à Paris.

Recueilli par Magali Gruet, 20minutes 09/10/09

06/10/2022

Position du MoDem sur le projet Jean Bouin

Communiqué du MoDem à la suite du dernier conseil de Paris relatif au stade Jean Bouin :


Le Mouvement Démocrate de Paris a pris acte des décisions de Bertrand Delanoë concernant le Stade Jean Bouin. Il dénonce le traitement par le mépris des parties en présence, particulièrement les riverains et les scolaires. Il dénonce le dérapage financier qui a conduit un projet qui devait coûter 40 millions d'euros à être évalué, de l'aveu même de la mairie, à plus de 120 millions aujourd'hui. Il dénonce enfin la transformation d'un stade omni-sports en stade réservé exclusivement au rugby professionnel.
Le Mouvement Démocrate de Paris déplore des décisions municipales qui s'appuient sur le reniement de la parole donnée. A témoin, le Musée en herbe, qui n'obtient finalement pas la subvention qui lui avait promise (et votée) à l'issue du récent Conseil de Paris, et ce, en dépit des amicales objurgations des propres alliés de Monsieur Delanoë.

En définitive, le Mouvement Démocrate de Paris ne peut admettre que 8 à 10 matches par an coûtent plus de 120 millions d'euros aux Parisiens quand la municipalité refuse, dans le même temps, de verser 40 000 euros de plus pour plusieurs dizaines de milliers d'entre eux, et augmente taxe d'habitation et taxe foncière dans des proportions déraisonnables.
Il invite donc la majorité municipale à se rendre à la raison en écoutant ce que lui disent les Parisiens et à se montrer plus conciliante avec eux.

Armand Hennon (Président du Mouvement Démocrate de Paris), Béatrice Lecouturier (conseillère du 16ème arrondissement), Robin Delisle (pôle culture et loisirs du Mouvement Démocrate de Paris).

27/09/2022

Pierre-Christian Taittinger, ancien Maire du 16ème est décédé la nuit dernière

La triste nouvelle vient d'être annoncée par l'AFP :

Mort de Pierre-Christian Taittinger, qui fut ministre, sénateur, grand élu parisien

PARIS — Pierre-Christian Taittinger, ancien secrétaire d'Etat, ancien sénateur et ex-maire de XVIème arrondissement de Paris, est mort matin à Versailles des suites d'un malaise cardiaque à 83 ans, a annoncé sa famille.

Avocat de formation et également industriel, Pierre-Christian Taittinger avait été notamment secrétaire d'Etat aux affaires étrangères du gouvernement Barre.

Importante figure politique parisienne, il avait été élu au conseil municipal de la capitale dès 1953. Il a d'ailleurs présidé le conseil municipal de Paris avant la réforme de 1977 créant un maire élu de Paris. Il a pendant pendant près de vingt ans présidé aux destinées du XVIème arrondissement.

Il était encore conseiller de Paris, membre du groupe UMP et apparentés, réélu en 2008.

Pierre-Christian Taittinger a également été vice-président du Sénat.

Cet homme à la haute stature, élégant, d'une courtoisie extrême, était né à Paris le 5 février 1926, issu d'une lignée de grands producteurs de champagne.

Il était le fils de Pierre Taittinger, qui fut député de Paris, président du conseil municipal, et le frère de Jean Taittinger, ancien député-maire de Reims, ancien garde des Sceaux.

Il a appartenu au très chic Polo de Paris et présidé le cercle Interallié.

26/09/2022

Communiqué du MoDem Paris au sujet du stade Jean Bouin

Le Mouvement Démocrate de Paris s'indigne de ce que la municipalité de Paris, en dépit des promesses de Bertrand Delanoë et Pascal Cherki en décembre 2008, entame la reconstruction du stade Jean Bouin sans avoir pris la peine d'aménager au préalable la pelouse d'Auteuil, comme ils s'y étaient engagés. Les élus démocrates avaient fait pourtant de ce préalable une condition sine qua non de leur vote positif. Le Mouvement Démocrate de Paris dénonce la situation indigne faite aux écoles qui utilisaient jusque là le stade Jean Bouin et vont se retrouver déversées dans des conditions intenables pour les enseignants et leurs élèves dans les équipements des 15ème et 17ème arrondissements.
Dans ces conditions, le Mouvement Démocrate de Paris réclame une remise à plat complète du projet, devenu, entre-temps, excessivement coûteux. En temps de crise, il convient de faire preuve de modestie et de pragmatisme.

Le Mouvement Démocrate de Paris s'inquiète de la place que la municipalité accorde à la jeunesse à Paris, puisque progressivement, des espaces de loisirs et de détente lui sont retirés. Il rappelle à cet effet qu'il demeure attaché à la préservation du Musée en Herbe, et s'étonne de la suppression de 11 000 m2 au Jardin d'Acclimatation, en plein Bois de Boulogne, prélevés sur une zone de jeux jusque là consacrée aux enfants.

Pour le Mouvement Démocrate, Marielle de Sarnez, Conseillère de Paris, Béatrice Lecouturier (conseillère du 16ème arrondissement), Armand Hennon, Président du Mouvement Démocrate de Paris, Robin Delisle (pôle culture et loisirs du Mouvement Démocrate).

25/09/2022

Monsieur Delanoë saisi par la (rue) des Bauches :

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Je dois avouer une de mes faiblesses au lecteur, j’adore les comptes-rendus publics de mandat de monsieur Delanoë.

D’abord parce que c’est toujours un grand moment de communication dont toutes les ficelles sont passionnantes à décoder, ensuite parce que ces réunions sont plus révélatrices d’un climat politique parisien réel que toutes les proclamations, déclarations d’intentions et autres professions de foi tonitruantes de l’équipe municipale du seizième,  uniquement destinées à la consommation locale.

La réunion de compte-rendu de mandat de monsieur Delanoë d’hier soir rue des Bauches a répondu à cet égard à toutes mes attentes et au-delà.

Quel était l’objectif politique à atteindre pour monsieur Delanoë ?

Montrer qu’après la houleuse réunion à la Mairie du seizième sur le stade Jean Bouin, d’où madame Hidalgo était sortie confuse et couverte de plaies et de bosses, monsieur Delanoë, Lui, n’hésitait pas affronter et à dompter, seul, cette bourgeoisie étriquée et égoïste, indifférente à la renommée rugbystique de Paris qu’Il incarne charnellement en Sa Personne même.

Disons le clairement, ce résultat a été atteint.

Ce qui est intéressant, donc, n’est pas ce qui a été dit, insipide et parfois mensonger, mais la façon dont ce brillant résultat a été obtenu.

Je vais m’efforcer d’en mettre en évidence les grosses ficelles.

1)     Créer un climat :

La rue des Bauches était littéralement en état de siège, police, gardes du corps, portique de sécurité, vigiles, je n’ai pas vu de tireurs d’élite sur les toits ni de couverture aérienne, mais c’était limite…

Tout ça vous avait un petit côté Santiago du Chili grande époque qui vous mettait tout de suite dans l’ambiance surtout pour parler d’un stade.

2)     Faire la salle :

J’ai bien l’impression que par rapport à la dernière fois, le nombre de place assise avait été restreint et que des groupes compacts de supporters de monsieur Delanoë étaient positionnés sur les deux ailes…comme au rugby…

Beaucoup de gens ont donc assisté debout à ce compte rendu de mandat, ce qui au bout d’une heure a toujours pour effet d’émousser significativement la pugnacité du public.

3)     Endormir le public :

Un compte-rendu de mandat est évidemment un plaidoyer « pro domo », c’est la loi du genre, mais enfin quelqu’un se dévouera t’il pour expliquer à monsieur Delanoë que les électeurs savent faire la différence entre comptabilité publique et tour de magie… ?

Cela nous éviterait d’entendre ce que nous avons entendu hier soir, à savoir que, malgré la crise, la Ville de Paris maintiendra sa politique de logements social, d’aides diverses aux plus défavorisés, sa politique scolaire, sa politique de recrutement de personnels, sa politique d’investissements etc. sans inconvénients majeurs pour les Parisiens.

On a bien entendu parler à un moment donné, de hausse de l’endettement et d’accroissement des impôts, mais de façon si bénigne, si indolore, si socialement justifiée et d’ailleurs annoncée à l’avance avec une grande transparence lors de la dernière campagne municipale que seuls des esprits chagrins pourraient s’en offusquer.

Après un tel conditionnement, l’idée subliminale induite est que s’opposer à un projet pour Jean Bouin d’un Maire aussi admirable relève de la mauvaise foi et de l’égoïsme : comment suspecter un tel gestionnaire de gabegie ?

Bien vu techniquement ça…c’est habile.

4)     Faire de fausses colères pour impressionner les participants :

Lorsqu’on en est arrivé au vif du sujet, à savoir Jean Bouin, les interventions du public ont été de qualité inégale, parfois longues, redondantes, un peu maladroites, mais ont été cependant toujours pertinentes.

Il est aisé dans un tel contexte de trouver un mot dans le discours de ses opposants pour pouvoir rebondir dessus et faire passer ses messages en plaçant ses opposants en position d’infériorité sémantique.

Dans ce cas précis, ce fut le mot « spectateurs », utilisé maladroitement pour désigner l’assistance citoyenne qui permit à monsieur Delanoë de faire passer habilement l’idée qu’il était, Lui, légitime parce qu’Elu de tous les Parisiens et que toute contestation de son action est par nature illégitime, pour ne pas dire anti-démocratique.

La fausse indignation du Maire de Paris était parfaitement bien jouée, chapeau l’artiste !!!

5)     Botter en touche pour les questions gênantes :

Lorsqu’il s’agit de vrais problèmes, comme par exemple le devenir des activités sportives des milliers d’élèves du seizième arrondissement qui seront perturbées par le démarrage des travaux sur Jean Bouin, j’ai admiré la qualité de procrastination du Maire de Paris repassant le problème à ses adjoints, à de « larges concertations », à de « futurs rendez-vous », à un « dialogue citoyen », à une participation future autant qu’hypothétique au conseil de quartier « Auteuil Sud »…etc.

Il n’est pas allé jusqu’à la création d’une commission pour améliorer les « solutions » d’ores et déjà prévues par la Mairie de Paris à ce problème, mais il n’aurait pas fallu beaucoup insister pour qu’il en envisage la création.

La seule chose que j’ai retenu de cet échange, c’est que quoiqu’il arrive les travaux commenceront à la date  prévue…Un point c’est tout… !!!

6)     Refiler la patate chaude aux copains :

J’ai admiré l’habileté politicienne qui consiste, pour le Maire de Paris, à rappeler que la solution hippodrome d’Auteuil qui avait été envisagée pour les scolaires a subi de tels retards dans sa mise en œuvre qu’il a fallu mettre en place des solutions de dépannage, certes imparfaites, mais que ce n’est pas la Mairie de Paris qui est décisionnaire dans ce cas précis et n’est donc pas responsable de la situation.

Enfin, bref, du grand, du très grand art, fait par un communicateur hors pair.

Certes, le fond est désespérant mais la forme est incomparable.

Sur ce,  monsieur Delanoë a tourné les talons ainsi qu’une bonne partie de l’assistance toute étonnée, pour ne pas dire mécontente qu’il ne se soit pas trouvé un seul – un seul !!! – élu de la majorité municipale pour être présent et soutenir ainsi les habitants de l’arrondissement, leurs électeurs.

Les optimistes penseront qu’il s’agissait pour eux de ne pas cautionner par leur présence ce qui allait être dit, les pessimistes penseront qu’il s’agit en fait d’une « opposition de Sa Majesté » et que dans un tel contexte de connivence c’est une chose de s’en prendre à madame Hidalgo, une autre à monsieur Delanoë.

Chacun, selon ses propres critères retiendra l’interprétation qui lui convient.

En tout cas je tiens à rassurer tout le monde, un nom n’a jamais été prononcé : c’est celui de monsieur Guazzini…c’est dire tout l’intérêt de ce compte-rendu de mandat.

 

Jean Marie Saugey

Conseiller de quartier « Muette Nord »

22/09/2022

Situation de la petite enfance dans notre arrondissement - Pour une plus grande transparence

gs.jpgA la demande de Ghislaine SALMAT, conseillère d'arrondissement (PS) nous publions la tribune suivante. La rédaction de Paris16info invite toutes les personnes qui le souhaiteraient à réagir par commentaire. Par ailleurs, dans un esprit de pluralité et de libre expression citoyenne nous espèrons publier prochainement un droit de réponse de Madame Marie-Thérèse JUNOT, adjointe au Maire du 16ème en charge de la petite enfance.

 

Comme élue de l'opposition, je fais partie à la fois du Comité d'Urgence de la Petite Enfance (CUPE) et de la Commission d'attribution des places en crèche. Après bientôt un an, je souhaitais vous faire part, ainsi qu’aux habitants du 16e arrondissement, d’un rapide bilan.

Tout d'abord, je voulais me féliciter de l'ouverture prochaine de plusieurs crèches dans notre arrondissement :

  • crèche Chaillot (66 berceaux et 20 places de halte garderie)
  • crèche Versailles (60 berceaux)
  • crèche rue Claude Terrasse (23 berceaux)
  • crèche Erlanger (50 berceaux)

Ouvertures auxquelles il faut ajouter celle prochaine de la PMI rue Lauriston.

Malgré ces ouvertures initiées par la Mairie de Paris, nous connaissons un retard phénoménal en la matière, actuellement 500 places environ pour 4000 demandes. Toutes les énergies sont donc nécessaires à l'amélioration de la situation, d'où ma participation à ces commissions.

Les points positifs que je retire de ces commissions sont :

  • L'introduction de la pluralité. C'est une grande nouveauté pour l'arrondissement qui il est vrai n'est pas appliquée partout.
  • Un travail constructif, et des intervenants de qualité au sein du CUPE : Président de la CAF de Paris, Médiatrice de la ville de Paris, associations et entreprises qui ont dans leurs cartons des projets de crèches,....

Des différentes auditions du CUPE, je fais malheureusement le constat suivant : notre arrondissement est devenu un marché très lucratif pour un  certain nombre d'entreprises, compte tenu de son manque crucial de places en crèche. Nous devrions donc voir fleurir les crèches privées. Nous payons ici je dois le reconnaître les délais entre la décision de construction d'une crèche publique et l'ouverture de l'établissement : 3 ans lorsque tout va bien, beaucoup plus lorsque les travaux sont interrompus par des procédures ou par l’occupation de locaux, contre 6 mois pour une crèche privée une fois les locaux trouvés. Peut-être payons-nous aussi le fait que pendant des années le Maire du 16e considérait que les mamans de notre arrondissement ne travaillaient pas ou avaient les moyens de payer une nounou. Difficile alors de faire avancer des dossiers au niveau de le Mairie de Paris. Je me réjouis donc du volontarisme du Maire actuel du 16ème.

En revanche, je ne suis pas aussi satisfaite du fonctionnement de la Commission d’attribution des places en crèche. J’ai participé à 3 de ces commissions, au titre de la pluralité politique.

Pour tout dire, cela ressemble à une commission pluraliste, cela a la couleur d’une commission pluraliste, mais ce n’est nullement à mes yeux une commission dans lesquelles les décisions sont pluralistes.

Je ne reviendrai pas sur les deux premières commissions au cours desquelles nous n'avions qu'un seul nom par place à attribuer. Si la première réunion pouvait être une mise en place, il n’était évidemment pas question pour moi de rester dans une commission où il s’agissait uniquement d’entériner des décisions prises antérieurement.

A ma demande, nous avons donc eu le droit Mme Lecouturier et moi-même d’assister à la véritable commission d’attribution des places en crèches, où sont invitées l’ensemble des directrices de crèches publiques et associatives, des associations, le service social, le médecin de la PMI et la responsable du secteur du 16ème pour la Mairie de Paris. Là encore grosse déception, lorsque je me suis aperçue que les dossiers étaient pré-selectionnés. Si je dois reconnaître une mixité sociale certaine dans les choix opérés, il ne nous a jamais été possible de traiter l’ensemble des dossiers de demande.

Donc pour que les 4000 familles en attente de places en crèches, selon la Mairie, comprennent bien, voici comment les choses se passent :

  • Les services sociaux et le médecin de la PMI soumettent des cas qui sont prioritaires. Ces cas doivent rester de toute évidence prioritaires.
  • Les directrices de crèche ont reçu la plupart des parents et sur cette liste ont retenu quelques noms, envoyés auparavant à Madame Junot, adjointe du 16e en charge de la petite enfance. Madame Junot de son côté a reçu des parents et a également sa liste de quelques noms. Si la directrice et Madame Junot sont d’accord, l’enfant est retenu.
  • Ensuite chacun donne quelques noms de famille avec ses raisons de choix. La plupart du temps l’avis de Madame Junot est accepté. Pour avoir assisté à deux incidents, je peux vous dire qu’il a fallu beaucoup de courage à une directrice de crèche pour refuser un enfant proposé par Madame Junot, alors pourtant que la famille ne s’était même pas déplacé pour rencontrer la directrice de crèche et que cette dernière avait d’autres noms à proposer. Un conseil donc chers parents : rencontrez Madame Junot. Dans le cas contraire, vous aurez peu de chance d’être retenus.

L’arbitrage ne s’est fait en réalité que sur quelques cas et une pré-sélection est donc faite par chacun en amont de cette réunion. Comment s'est faite cette pré-sélection ? Je n’ai aucun doute sur le fait que les personnes retenues aient un besoin crucial de place en crèche. Ayant eu moi-même des difficultés de mode de garde et ayant dû faire appel alternativement à la grand-mère, aux voisines et aux nounous, je connais leurs difficultés. Mais nous avons 4000 familles dans ce cas dans le 16ème et je suis dans cette commission pour m’assurer que toutes les familles seront traitées de façon équitable. De toute évidence, je ne suis pas à même d’en juger n’ayant eu accès à aucune liste de demande avant cette commission et n’y ayant pas eu accès non plus au cours de cette commission.

Je souhaitais donc à très court-terme que les parents, en attente de place en crèche, me le fasse savoir par l’intermédiaire de mon adresse email : g.salmat@gmail.com ou en m’envoyant un courrier à la mairie du 16e arrondissement où je possède une boîte aux lettres, en m’indiquant l’année de naissance de l’enfant et le nom de la ou les crèches demandées, sans entrer nécessairement dans les détails. Je pourrais donc au moins avoir connaissance des demandes et soumettre vos cas lors de la prochaine commission.

Mais il est beaucoup plus important selon moi que la Mairie du 16e adopte une méthode plus transparente d’attribution des places. Lors de la première réunion, j’avais proposé que l’on attribue, comme pour les appels d’offre, un score selon des critères objectifs : revenus, parents isolés, fratrie, reprise d’activité obligatoire,… Critères qui pourraient être définis par consensus et qui tiendraient compte du fait que l’on doivent conserver une mixité sociale. Ensuite pour 10 places proposées dans une crèche, les 20 ou 30 familles qui auraient obtenus les scores les plus élevés pourraient par exemple être proposées, la décision définitive étant alors prise en commission. Cette proposition n’a pas été retenue pour le moment. Mais je ne désespère pas de convaincre Monsieur le Maire, qu’il s’agit de la façon la plus exemplaire de traiter la pénurie. Pour une fois le 16ème arrondissement pourrait être cité en exemple.


Ghislaine Salmat

Conseillère du 16ème arrondissement

20/09/2022

Pas de compte rendu de Mandat pour les conseillers de quartier ?

24 septembre, le 16ème accueillera comme de coutume le Maire de Paris pour son désormais traditionnel compte-rendu de mandat. Date et horaire sont annoncés depuis plusieurs semaines sur le site de la Mairie de Paris, où vous pourrez d’ailleurs consulter en ligne (économisons le papier, c’est bien pour l’environnement :-)) le dossier compte-rendu 2009 du Maire de Paris. Donc, pour notre arrondissement, rendez-vous à 18h30, prochain gymnase des Bauches, 14, rue des Bauches (Métro : Ranelagh).

 

Seul hic, une formation destinée aux conseillers de quartier de notre arrondissement, sous la forme d’un "atelier de sensibilisation au fonctionnement de la Ville", initiative judicieuse des services généraux de la Mairie du 16ème, vient justement d'être proposé ce même jour à la même heure en Mairie d’arrondissement.

 

Pauvres conseillers de quartier : le choix pour eux est cornélien ! Ils doivent choisir entre mieux appréhender les rouages de la Ville de Paris ou justement pouvoir entendre son Maire sur des questions relatives à nos quartiers.

 

 

par Antoine

18/09/2022

Déménagement du Tournoi de Roland Garros : Claude Goasguen confirme !

Claude GOASGUEN, Député-Maire du 16ème arrondissement confirme le probable déménagement du tournoi de Roland Garros, dans un article de l'Express.fr paru dernier :

 

cg.jpg"J'en ai discuté avec lui [NDLR : Jean Gachassin] à plusieurs reprises. A long terme, il faudra rivaliser avec d'importants tournoi à haut standing, comme à Shangaï. Sur le lieu actuel du tournoi (Porte d'Auteuil, dans le XVIe), il sera difficile de se hisser à leur niveau. Deux solutions s'offrent: on peut dans un premier temps, procéder à la couverture du court central. Puis, dans 5-10 ans, s'éloigner de Paris"

"Je souhaite qu'on garde le plus longtemps possible dans la capitale. Mais il faudrait construire dix rangs de plus sur le Central et aménager un village provisoire hors des murs du stade, dans le Bois de Boulogne, uniquement pour la quinzaine du tournoi."

 

 par Antoine

15/09/2022

Et les écoles, Monsieur Crèche ?

ubxv4cyc.jpgLes Verts et le syndicat Supap-FSU ont dénoncé, hier, dans un communiqué le non respect de la loi en matière d'amiante par la Ville de Paris. Se fondant sur une information du quotidien Le Parisien, ils relèvent que "près de 420 bâtiments parisiens - dont des crèches, des bibliothèques, des écoles n'ont toujours pas de Dossier Technique Amiante (D.T.A.)." La Ville n'a ainsi pas rempli ses obligations de repérages qui auraient du être achevés en 2005.

Ce communiqué semble avoir fait l’effet d’une bombe y compris chez nos élus du 16ème et provoqué quelques brusques prises de conscience. Ainsi David ALPHAND le nouveau "Monsieur Crèche de la Ville de Paris" annonce aujourd’hui sur son blog dans une note intitulée Crèches parisiennes : attention amiante ! sa volonté d’interpeller le Maire de Paris sur la question en omettant de mentionner, d’ailleurs, que se sont les verts qui viennent de lancer ce pavé dans la marre.

Très bonne initiative quoiqu’un peu opportuniste mais qu’il ne faut pas réduire, cher David, aveuglé par une soudaine passion pour les nourrissons -peut-être annonciatrice d’un heureux événement ?- à la seule question des crèches et des personnels de puériculture. Qu’en est-il en effet des écoles et autres lieux accueillant du public ?

Voilà des années, par exemple, que foule de parents d’élève du 16ème sud s’interrogent avec angoisse sur la présence ou non d’amiante dans les écoles Erlanger et Murat. Il serait bon de les rassurer et de leur apporter une information qui ne peut en effet être délivrée que par les services municipaux pour peu que les élus les y incitent.

 

par Antoine

12/09/2022

Jean Gachassin, Président de la Fédération Française de Tennis menace de délocaliser Roland Garros

Mickey-Garros.jpgLe Président de la Fédération Française de Tennis, Monsieur Jean GACHASSIN, cherche-t-il à faire pression sur l’exécutif parisien en annonçant dans le magazine hebdomadaire le 10 Sport , paru , l’éventualité d’une délocalisation du tournoi de Roland-Garros de l’ouest parisien vers Sarcelles ou Eurodisney ?

Après avoir commandité un concours d’architecture bien prématuré sans même consulté le Conseil de Paris, cette déclaration du président de la FFT n’est certes pas un acte irréfléchi, mais un coup de semonce. Faut-il craindre dès lors comme pour Jean Bouin un passage en force du projet ? Rappelons que comme pour Jean Bouin la construction d’un cours couvert et d’infrastructures commerciales au profit de la FTT sur le domaine public entraînerait la disparition du stade Hébert, un des derniers équipements sportifs de proximité du 16ème sud.

 

par Antoine