20/03/2022

Pas de démolition en vue pour le Parc des Princes mais un possible déménagement de l'équipe résidente

La presse ce matin revient sur le Conseil de Paris de . Jean Vuillermoz, adjoint au Maire de Paris en charge des sports a confirmé hier à la suite d'une interpellation du Maire de Paris par le conseiller de Paris EELV, Yves Contassot, que le Stade du Parc des Princes ne serait pas démoli puis reconstruit mais subirait seulement un lifting. Problème l'agrandissement pourrait ne pas être suffisant aux yeux des investisseurs Qatars et l'équipe résidente, le PSG, pourrait déménager laissant le stade vide alors qu'à côté s'achéve la construction du somptueux et coûteux nouveau stade Jean Bouin.

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14/12/2021

Nouveau projet d'aire pour les gens du voyage dans le 16ème

Le Mairie de Paris réfléchirait, nous apprenait le Figaro dans son édition d'hier, à la possibilité d'installer une aire d'accueil pour les gens du voyage sur un square situé à l'angle des boulevards Thierry de Martel et de l'Amiral-Bruix.

Inévitablement cela fait réagir les riverains, ce qui semble être le but de cette annonce assez délirante.

En effet, si ce projet n'a que peu de chance de voir le jour, on peut se demander si le Maire de Paris ne cherche pas à ouvrir un nouveau front pour faire oublier aux associations qui militent pour la préservation du Bois de Boulogne et de ses abords, le projet d'extension de Roland Garros sur les Serres d'Auteuil ? Ca s'appelle la technique du contre feux.

Le Maire du 16ème, malgré ses cris d'orfraie contre "la dernière lubie de Bertrand Delanoë qui veut punir le XVIe" n'est certes pas malheureux que du coup on oublie, un peu, son soutien à l'empiétement de Roland Garros sur les Serres d'Auteuil et la disparition du stade municipal Georges Hébert, de ce qui restait de Jean Bouin et du "petit" Jean Bouin dans le Bois de Boulogne. Et pourtant cette extension abhérante sur le plan scolaire, culturelle et environnementale est perçue, elle aussi, par beaucoup comme une autre lubie punitive du 16ème et de ses habitants...


Paris : projet d'aire pour les gens du voyage dans le XVIe

par Caroline Sallé, le FIGARO 13/12/11

 

La Mairie de Paris a prévu après-midi une réunion technique afin d'étudier la création d'un lieu d'accueil près de l'avenue Foch. » Êtes-vous favorables à la création d'une aire d'acceuil des gens du voyages dans le XVIe ?

Le maire du XVIe arrondissement, Claude Goasguen, est tombé des nues lorsque des riverains inquiets l'ont contacté soir. Ces derniers avaient eu vent, quelques jours plus tôt, d'une note de la Mairie de Paris envisageant la création d'une aire d'accueil pour les gens du voyage près de chez eux. Sur une partie du square de l'Amiral-Bruix, plus précisément. À deux pas, en clair, de la prestigieuse avenue Foch, du très huppé Club Saint-James, de la future fondation d'art contemporain Louis Vuitton, du consulat allemand ou encore de la Délégation du Québec à Paris.

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L'élu n'avait pas été averti qu'une réunion technique diligentée par la Direction du patrimoine et de l'architecture de la Ville devait se tenir sur place aujourd'hui de 14h30 à 16 heures. Objectif: étudier la faisabilité du projet. Avec, à l'ordre du jour notamment: les problèmes de raccordement à l'eau potable aux égouts et au réseau électrique, mais aussi la transformation d'un local pour le personnel en douches et sanitaires.

«Décision politique»

«C'est la dernière lubie de Bertrand Delanoë qui veut punir le XVIe parce qu'il est furieux de voir que son précédent projet d'aire pour les nomades a été retoqué dans le bois de Boulogne près de l'hippodrome de Longchamp», vitupère Claude Goasguen, qui s'est fendu d'une lettre à l'adjointe au maire en charge du dossier afin d'obtenir des éclaircissements. Du côté de la Mairie de Paris, Olga Trostiansky, en charge de la solidarité et de la lutte contre l'exclusion, rappelle que la mise en place de lieux d'accueil pour les gens du voyage dont les proches sont malades ou hospitalisés est une obligation depuis l'an 2000. Et qu'en 2004, avait été décidée, conjointement avec le préfet de région, la création de 200 places à Paris. «Or, pour l'heure, rien n'avance. En attendant que la ministre de l'Écologie décide ou non de valider l'emplacement du bois de Vincennes, je cherche d'autres pistes dans la capitale, dans le XVIe ou le XVIIe par exemple, pour éviter d'être hors-la-loi encore quinze ans.»

Quoi qu'il en soit, le projet, encore virtuel à ce stade, semble déjà faire l'unanimité contre lui dans le quartier. «On ne parle que de ça dans la rue, confirme une habitante de l'artère Lalo. C'est impensable! Il y a quelques années, des cirques s'étaient implantés dans le coin et c'était très bien. Puis des gens du voyage se sont installés et là, c'était cambriolage sur cambriolage, voitures casséestous les soirs, assure cette riveraine. Sans parler des parcmètres qu'ils vidaient à l'aide de tournevis. On ne veut pas que ça recommence.» «Il faut s'attendre à une forte levée de boucliers», prévient Claude Goasguen, qui promet en outre que «le projet ne se fera pas! Ce square ne peut de toute façon contenir plus de dix roulottes au maximum et il est loin des hôpitaux», argumente l'élu.

Stéphane Lévêque, le directeur de la Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les gens du voyage (Fnasat), estime pour sa part que la décision qui devrait être prise dans les prochaines semaines par Nathalie Kosciusko-Morizet d'accueillir ou non les gens du voyage à Paris est «clairement politique. La capitale abrite une population très diversifiée à l'exception des nomades. Or ils sont légitimes à Paris, comme ailleurs».

22/11/2021

Déclaration commune des associations particpant à la "concertation" sur l'extention de Roland Garros

La "concertation", qui tenait plus de l'execrcice de communication que de la véritable volonté d'entendre et de discuter avec les associations et les citoyens, s'achève. Sans surprise, elle n'aura pas permis de concilier les points de vue, mais etait-ce le but de ses organisateurs, les dirigeants de la Fédération Française de Tennis ?

La FFT, et les élus dont le Maire du 16ème qui la soutiennent dans son projet très préjudiciable pour l'environnement, le sport de proximité et le patrimoine culturel et végétal des parisiens, sont restés sourds à tous les arguments même les plus raisonnables des "opposants".

Qualifier ses opposants, ceux qui se permettent de critiquer ce projet, de menteurs, comme le fait Claude GOASGUEN, n'est pas un argument glorieux...

Qui ment ?

Ceux qui présentent une plaquette publicitaire réalisée par l'agence Sennse comme un document impartial issue de la concertation ou support à celle-ci ?

Ce document a été réalisé avant les rénions, le choix des informations est parcélaire et orienté (ou est le petit Jean Bouin par exemple ?). Saluons ici le travail remarquable d'Eric ANDRE, directeur conseil, concertation et débat public de cette agence, bloggeur du 16ème, conseiller de quartier Muette Nord (reconduit), candidat de la liste Modem dans le 16ème en 2008 et porte parole de celle-ci (ce qui explique peut-être la position de Béatrice LECOUTURIER, conseillère d'arrondissement Modem du 16ème, seule élue francilienne de ce mouvement favorable à ce projet d'extension ?) dans la mise en place de cette opération de concertation Canada Dry et la réalisation de cette plaquette publicitaire. Du grand Art, il n'aura pas volé ses honoraires !

Mais la détermination des citoyens, certains regroupés en associations et de quelques élus courageux qui n'ont rien à gagner, si ce n'est de rester fidéles à certaines valeurs, à la vérité et au véritable intérêt général, est forte. Ils ne fléchiront pas devant cette tentative malhonnête destinée à endormir l'opinion publique.

L'association Paris16info qui milite depuis 6 ans pour plus de dialogue entre intitutionnels, élus et habitants du 16ème, pour plus de transparence dans les prises de décison et pour une totale information des citoyens ne peut que déplorer l'absence de réelle concertation et signe donc cette déclaration commune des associations.

 

20.11.11

DECLARATION COMMUNE A L’ATTENTION DES DIRIGEANTS DE LA FEDERATION FRANCAISE DE TENNIS DANS LE CADRE DE LA CONCERTATION SUR LE PROJET D’EXTENSION DU STADE ROLAND GARROS DU 8 OCTOBRE AU 20 NOVEMBRE SOUS L’EGIDE DU GARANT INDEPENDANT JEAN-PIERRE TIFFON, NOMME PAR LA COMMISSION NATIONALE DU DEBAT PUBLIC.

Les associations nationales de sauvegarde du patrimoine, reconnues d’utilité publique, représentées par les Vieilles Maisons Françaises (V.M.F.) et la Société pour la Protection des Paysages et l’Esthétique de la France (S.P.P.E.F.),

Et l’association nationale de protection de l’environnement reconnue d’utilité publique France Nature Environnement (F.N.E),

Et les associations ci-après : Ile de France Environnement (I.D.F.E.), Comité de défense des Serres d’Auteuil, Comité de Défense du Sport de Proximité (D.S.P), Association de la Plateforme d’associations parisiennes d’habitants, Coordination de Sauvegarde du Bois de Boulogne et de son Environnement, Collectif Auteuil-les Princes pour la défense des espaces verts et sportifs de proximité (C.A.P), S.O.S. Paris, Association pour la Sauvegarde et la Mise en Valeur du Paris Historique, Association du quartier du Parc des Princes (A.P.P.), Sauvegarde Auteuil-Bois de Boulogne (S.A.-B.B.), XVI e Demain, XVI e pour Tous, Paris16Info, Cité 16, Sauvegarde Boulogne Paris les Princes (A.S.B.P.P.), Boulogne Patrimoine, déclarent de manière commune et unanime, ce qui suit :

I. OBSERVATIONS RELATIVES A LA CONDUITE DE LA CONCERTATION

1. Les associations ont pris acte de la décision de l’assemblée générale de l’association F.F.T. des 12 et 13 février 2 011 choisissant de demeurer sur leur site historique à Paris. Cette décision de demeurer au sein de la capitale leur impose en revanche le respect des règles législatives de protection des sites classés et naturels ainsi que des règles d’urbanisme des collectivités territoriales

2. Ayant fait le choix d’entrer en concertation, la F.F.T. se doit également d’en respecter au moins l’esprit. Or les associations ont entendu, en particulier, 15 novembre , le président Jean Gachassin à la séance de clôture de la concertation publique, affirmer que la F.F.T. n’avait aucune intention de modifier les éléments fondamentaux du projet : extension sur le Jardin Botanique des Serres d’Auteuil, périmètre total, annexion de deux stades dévolus au sport scolaire et association (stades Georges Hébert et Fonds des Princes) après avoir obtenu la concession du Paris-Jean-Bouin en automne . Cette volonté est confirmée par l’entrée en vigueur le 1er décembre de la nouvelle convention d’occupation du domaine public sur ce nouveau périmètre entre la ville de Paris et la F.F.T., alors même que le rapport de la CNDP sur les impacts de ce projet sur l’environnement, notamment ses conséquences et son impact sur les collections végétales et sur le sport scolaire et associatif ne sera publié que le 6 décembre . Les associations se demandent légitimement si l’objet même de la concertation a été respecté.

3. Les associations considèrent que l’information et les documents fournis durant la concertation ont été incomplets, imprécis, voire contradictoires. Ce défaut d’information n’a pas permis aux acteurs de la concertation de se faire un jugement éclairé du projet. Elles déplorent également la diffusion défectueuse et non-conforme à ce qui avait été annoncé, relative à l’information préalable de l’organisation de cette concertation auprès de la population parisienne et boulonnaise.

II. OBSERVATIONS SUR L’IMPACT DU PROJET DE LA F.F.T.

1. Les associations rappellent que le Jardin Botanique des Serres d’Auteuil fait partie de l’ensemble classé du Bois de Boulogne protégé par la Loi du 2 mai 1930 sur la protection des sites et que l’ensemble du jardin y compris le sol est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Il possède également des bâtiments classés: serres de Formigé et bâtiments en meulière. Le projet de la F.F.T. modifierait l’état et l’aspect du jardin botanique et entrainerait un déclassement ipso facto de ce monument naturel, qui serait inenvisageable.

2. Les associations s’inquiètent des menaces pesant sur l’ensemble architectural classé du jardin botanique. L’aménagement des bâtiments en meulière et la construction d’un stade de 4 950 places à une dizaine de mètres de ces bâtiments et des serres dites historiques porteraient atteinte à la perception et donc à la conservation de ces édifices (articles 13 et 13 ter de la Loi du 25 février 1943). On note de surcroit que la construction de ce stade conduirait à la destruction de serres techniques construites en 2003 et de serres chaudes contenant des collections de plantes tout aussi remarquables que celles des grandes serres. Aucun projet précis de réimplantation de ces collections sur le site n’existe à ce jour. Les associations demandent que soit abandonné le projet de construction du stade au sein du jardin botanique.

3. L’ensemble des associations demande le maintien des équipements sportifs de proximité sur le stade Georges Hébert, aucun argument objectif et déterminant n’ayant été présenté pour justifier l’installation du Centre National d’Entraînement sur ce stade. Il ne doit pas y avoir de rupture de l’offre sportive de proximité pour les 8000 scolaires concernés et les associations sportives. Elles s’étonnent qu’une fédération nationale sportive de haut niveau la F.F.T. puisse envisager de se développer aux dépens du sport local, ce qui est contraire à l’esprit des Mousquetaires.

4. Les associations demandent que l’ensemble des modes de déplacement que le projet de la F.F.T. va engendrer soit mieux étudié, et en particulier que des variantes soient proposées au déplacement individuel. Enfin, il ne peut être envisagé de créer du stationnement même provisoire dans le Bois de Boulogne, espace naturel classé et protégé

5. Les associations s’interrogent sur la prévision financière établie par la F.F.T. pour ce projet puisque le montant global de 273 millions d’euros HT n’englobe pas :

  •  la création d’un nouveau centre d’art floral pour la ville de Paris
  •  le déménagement et la réinstallation des collections botaniques
  •  la constructions de nouveaux stades et de gymnases pérennes pour les scolaires et associations
  •  les études de faisabilité relatives à la création de parkings et à l’amélioration de la desserte par les transports collectifs et des flux de circulation
  •  la couverture du court Suzanne Lenglen.

De plus il apparaît clairement que ce projet ne résout pas les insuffisances spatiales par rapport aux concurrents internationaux et laisse présager à court terme d’autres extensions.

EN CONCLUSION

Les associations demandent qu’un projet alternatif tenant compte de leurs observations soit étudié et proposé par la F.F.T. Elles demandent que soit créé un comité de suivi indépendant, placé sous l’égide de la CNDP.

Alexandre GADY, Président de la S.P.P.E.F.

PhilippeTOUSSAINT, Président des V.M.F.                      

Bruno GENTY, Président de F.N.E.

Michel RIOTTOT, Président d’I.D.F.E   

Françoise HARDY, Présidente du comité de défense des Serres d’Auteuil                           

Samuel CYWIE, Président du Comité D.S.P.

Claude BIRENBAUM, Président de la Plateforme des associations parisiennes d’habitants                         

François DOUADY, Président de la Coordination pour la Sauvegarde du Bois de Boulogne et de ses abords                     

Agnès POPELIN, Présidente du C.A.P

Pierre HOUSIEAUX, Président de la Sauvegarde et la Mise en Valeur du Paris Historique

Olivier de MONICAULT, Président de S.O.S. Paris

Roger LEBON, Président de l’A.P.P.

Marc SERVEL de COSMI, Président de S.A.B.B

Claude MUYARD, Président de XVIe Demain

Guy FLESSELLES, Président de XVIe pour Tous

Antoine DUFOUR, Président de Paris 16 Info

Michèle ZIVY, Présidente de Cité16

Bernard MAYRAND, Président de Boulogne Patrimoine

Pierre SOULAT, Président de l’A.S.B.P.P.

 

La satisfaction d'intérêts privés peu glorieux tournés exclusivement vers la recherche de plus de profit au mépris de l'intérêt général, au sacrifice d'équipements publics sportifs et culturels ne peut se faire contre la volonté des citoyens majoritairement opposés. 

 

par Antoine

06/06/2022

Communiqué de presse de Claude Goasguen relatif aux réunions de compte-rendu de mandat

logomairie16.jpg6 juin

 

 

 

 

 

 

 

Communiqué de presse de Claude Goasguen indiquant les réunions de compte-rendu de mandat


Afin de rendre compte de l’action engagée au service des habitants du 16e arrondissement depuis mars 2008, je reconduis pour la 3ème année consécutive des réunions publiques de « compte-rendu de mandat » dans les quartiers de l’arrondissement.

En présence de l’équipe municipale, je présenterai le bilan de notre travail et je répondrai à toutes les questions.

Ces réunions se dérouleront :

- Quartier Muette Nord-Muette Sud : Le 7 juin à 20h30 à l’école élémentaire 8, rue Chernoviz

- Quartier Auteuil Nord-Auteuil Sud : Le 14 juin à 19 heures à l’école élémentaire 41 bis, rue Jean de la Fontaine

31/05/2022

Le 16ème à l'honneur ce soir pour le prix de la casserole !

lacasserole.jpgLe 16ème est particumièrement à l'honneur puisqu'il est nominé 3 fois sur 8, ce soir, pour le prix de la casserole. La présentation des diffèrents nominés commencera à 18h30, Salle Jean Dame, 17, rue Léopold Bellan dans le 2ème arrondissement, sous l’égide de Marc Ambroise-Rendu, ancien président d’Ile de France Environnement. Un vote parmi le public présent désignera le ou les vainqueurs.

Par cette action pleine d'humour les associations de défense de l'environnement, d'urbanisme ou de riverains entendent rappeler à l’équipe municipale ses engagements de 2008 "pour plus de dialogue et de concertation".

Si le 16ème, qui est bien placé pour décroucher une casserole, devait une fois de plus se distinguer, rendons à César ce qui est à César, et reconnaissons que le soutien actif de Claude Goasguen, notre député-maire pour permettre à Bertrand Delanoë de passer en force et sans concertation certains projets comme Roland Garros et les Serres d'Auteuil y sera pour quelque chose. Cette casserole si nous la décrochons reviendra autant au Maire de Paris qu'à son frère ennemi (mais pas tant que ça au fond) le Maire du 16ème.

Voilà ce quand dit le Parisien dans son édition d'aujourd'hui :

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07/05/2022

Manifestation 14 mai pour défendre le sport de proximité

La semaine prochaine, 14 mai, grande manifestation, départ devant le lycée Claude Bernard, à 12h, pour la défense du sport de proximité à l'initiative des association de parents d'élève, des enseignants de sport, des élèves et de tous ceux attachés à la préservation des équipements sportifs de proximité.

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Vous pouvez télécharger le tract en cliquant sur l'image. N'hésitez pas si vous soutenez cette cause à le diffusez largement autour de vous.

+ d'info sur le site de l'association organisatrice

29/04/2022

Le massacre du sport de proximité ça (les) énerve et vous ?

çaménerve.jpg"Voici le lien vers le site de Défense du Sport de Proximité et surtout vers le clip réalisé par des élèves !

Non le XVIème n'est pas encore mort et il a du talent : j'espère que vous apprécierez."

 

(Cliquez sur l'image pour visionner le clip)

 

 

Pour plus d'info un site : www.dsp16.com

Une date à retenir, le 14mai, avec une grande manifestation pour le sport de proximité et la détermination des élèves, parents et enseignants... et vous aussi si ça vous énerve !

23/03/2022

Le printemps démocratique revient…

ns1.jpgComme la nature qui reverdit et le soleil qui revient après de longs mois gris, le 16ème renouerait-il avec une certaine vitalité démocratique ? Alors que d’aucuns s'évertuent depuis des mois à faire peser une chape de plomb sur toute velléité d’expression contradictoire. Alors qu’on nous enferme malgré nous dans un manichéisme gauche droite stérile et isolationniste (le 16ème est une longue une île coincée entre une forêt et un fleuve mais ils y a quand même des ponts !). Alors qu’on voudrait nous faire croire au terme de tous ces cris, de toutes ces exagérations et débordements de langage que finalement, d’un coup de baguette magique, tout se solde par des consensus UMP/ PS et même, l’apprenait-on hier sur ce blog de l’aveu-même de sa représentante, MODEM. Un souffle nouveau semble s’élever calme mais déterminé. Qu’importe qu’ils aient tort ou raison, c’est à vous chers lecteurs et commentateurs de ce site de nous faire part de votre sentiment sur la question, Paris16info qui se bat pour la diversité et la pluralité des opinions, et surtout l’expression de celles-ci seules garantes pour les citoyens d’une vraie Démocratie, souhaitait vous faire partager la première édition de ce nouveau journal, le Journal du Nouveau Souffle. Il est porté par des élus et des citoyens du 16ème qui veulent débattre, proposer et préserver notre arrondissement.

Et parmi ces citoyens engagés pour qu’un souffle nouveau se lève sur notre arrondissement, saluons celui d’un jeune "conseiller National UMP du 16ème arrondissement depuis 2008 et premier membre élu du comité de circonscription UMP de l'arrondissement" qui garde semble-t-il sa liberté de penser. Son nom vous dira forcément quelque chose puisqu’il est par ailleurs "le neveu de Pierre-Christian Taittinger". Reste à Guillaume Frèrejean Taittinger à se faire connaître pour lui-même grâce notamment à son blog qu’il a bien voulu nous signaler et que nous ajoutons avec plaisir à la listes des blogs politiques du 16ème.

 

Journal du Nouveau Souffle numéro 1 (bientôt sur leur site dont nous ne manquerons pas de vous prévenir de l'ouverture prochaine).

Blog de Guillaume Frèrejean Taittinger

31/07/2022

Jean Bouin c'est fini

Jean Bouin c'est fini comme en atteste photo à l'appui cet article du Parisien du 31 juillet :

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Jean-Bouin démoli, les scolaires prendront le bus

A un peu plus d’un mois de la rentrée, trois associations se mobilisent.Dans leur ligne demire : l’accueil futur des élèves et le permis de construire du nouveau Jean-Bouin.

Les pelleteuses virevoltent sur ce qu’il reste du stade Jean-Bouin : des amas de gravats. La tribune Parc des Princes, éventrée, ne va pas tarder elle aussi à disparaître. On peut apercevoir quelques bouts de la cendrée sur laquelle venaient courir les élèves des établissements scolaires voisins, dont de nombreux Boulonnais.

A la rentrée, collégiens et lycéens vont devoir aller améliorer leur condition physique dans deux autres enceintes.

Les stades Georges-Hébert, à quelques centaines de mètres de Jean-Bouin, et Suzanne-Lenglen (Paris XVe) les accueilleront en -. « Le stade Hébert accueille déjà 4000 enfants. Comment pourra-t-il en recevoir plus? » s’interroge Jean-Louis Tourlière, le président de l’association Boulogne Environnement.

« Nous avons effectué un gros travail avec le rectorat pour trouver des créneaux à moins de quinze minutes de transport de Jean-Bouin, explique-t-on à la mairie de Paris. On ne nie pas la gêne occasionnée, mais il faut en passer par-là en attendant que les aménagements soient effectués sur les pelouses d’Auteuil. »

Les quelque 4500 scolaires qui se rendaient jusqu’ici à Jean-Bouin doivent en principe bénéficier de nouveaux équipements sur les terrains de l’hippodrome. « Les parents d’élèves, en particulier ceux du lycée Jean-Baptiste-Say (Paris XVIe), s’interrogent car la surface annoncée à Auteuil se révèle trois fois inférieure à celle qui existait à Jean-Bouin », indique Agnès Popelin, la secrétaire générale de l’Association du quartier du Parc des Princes (APP).

La mairie de Paris met en avant des installations plus complètes sur un site qui permettra de pratiquer toutes les disciplines représentées à Jean-Bouin. Cependant, les associations qui se battent contre le projet de démolition-reconstruction de l’antre des rugbymen du Stade Français attendent avec impatience de découvrir ce que compte faire la Ville de Paris sur ce site classé.

« Ouvrir l’hippodrome aux scolaires et aux particuliers nous paraît globalement positif, nuance Jean-Louis Tourlière. Nous jugerons donc le moment venu de la pertinence du projet. » La destruction de Jean-Bouin devant se terminer à la fin de l’été, les opposants au nouveau stade ont déjà prévu de contester le permis de construire. L’APP, l’Association de sauvegarde Boulogne Paris les Princes et Boulogne Environnement, trois associations boulonnaises, comptent poursuivre la guérilla judiciaire. « Il y aura d’autres actions en justice, d’autres manifestations pour montrer qu’on n’est pas des veaux », promet Agnès Popelin. En attendant, le chantier se poursuit. Les ouvriers doivent s’attaquer au gros œuvre à l’automne. « La livraison finale reste programmée au printemps », précise-t-on à la mairie de Paris.

Jérôme Bernatas

16/03/2022

Hier soir en conseil d'arrondissement...

Fort opportunément un journaliste de l’AFP était là, hier soir, à la Mairie du 16ème, juste au bon moment ! Mais qu’est-ce qu’ils sont bien renseignés à l’AFP :

 

 

Stade Jean Bouin: le conseil du XVIème arrondissement redit son opposition

 

 

16/03/-[13:50] - AFP PARIS, 16 mars (AFP) -

 

 

Le conseil du XVIème arrondissement de Paris a repoussé soir le projet de délibération de la mairie de Paris déclarant d’"intérêt général" le projet de démolition du stade Jean Bouin (XVIème) et de construction d’une enceinte de 20. 000 places pour le rugby. Dans cette délibération, la ville chiffre le coût total à 157 millions d’euros, dont 137 millions pour la "reconstruction du stade" et 19 millions pour "les projets qui y sont liés directement", comme l’aménagement des pelouses d’Auteuil (14,5 millions) pour les scolaires et des équipements sportifs. L’adjoint au maire UMP du XVIème chargé des sports Yves Hervouët des Forges a affirmé que le coût définitif "dépassera les 200 millions d’euros", la ville de Paris ayant oublié plusieurs chapitres, dont le coût de la démolition du stade de rugby actuel, et sous-évalué d’autres postes. Il a dénoncé le "mépris" du maire PS de Paris Bertrand Delanoë et son "mensonge renouvelé d’un projet Paris 2012 de 15.000 places" concernant Jean Bouin, "qui n’a aucun rapport avec ce qui nous est proposé aujourd’hui" et "aurait largement répondu aux attentes du Stade Français rugby". Revenant sur les aspects juridiques du dossier, notamment la concession accordée en 2004 par la mairie de Paris à l’association Paris Jean Bouin, le maire UMP du XVIème Claude Goasguen a affirmé pour sa part que "cette affaire n’est pas claire et sent le roussi". "L’entêtement du maire de Paris qui veut passer en force n’est pas convenable", a-t-il dit. Seuls deux élus PS ont voté pour la délibération, qui sera examinée fin mars par le conseil de Paris.

18/01/2022

Stade Jean Bouin : un contre-projet du concessionnaire

Source le Parisien/AFP :

 

L'association Paris Jean Bouin CASG, actuel concessionnaire du stade Jean Bouin à Paris (XVIe arrondissement), va présenter une contre-proposition d'aménagement, qui permettrait d'y accueillir à la fois des compétitions de rugby (Stade Français) et tennis (tournoi de Roland-Garros). Ce projet, proche de la formule conçue pour la candidature infructueuse de Paris aux JO de 2012, serait une alternative à celui de la mairie de Paris, qui veut faire un stade de rugby de 20.000 places pour un coût total de 146 millions d'euros.

L'idée, expliquent les dirigeants de l'association, est de faire avec la Fédération française de tennis (FFT) un nouveau stade de 15.000 places, à la place de l'actuel stade de rugby, avec un toit rétractable, qui servirait au tennis pendant Roland-Garros (mai-juin). La piste d'athlétisme serait maintenue ainsi que l'accueil des 4.500 scolaires qui l'utilisent.

Quelle place pour le groupe Lagardère ? 

Lors d'un déjeuner dernier entre le président de l'association Paris Jean Bouin, Jacques Lelièvre, et le directeur général de la FFT, Gilbert Ysern, il a été décidé de constituer un groupe technique de six personnes pour étudier la faisabilité technique du projet. Le maire UMP du XVIe arrondissement, Claude Goasguen, a affirmé soir à l'AFP qu'il était favorable à toute solution permettant à la fois l'accueil des scolaires et la pratique du sport de proximité. Il a confirmé qu'il souhaitait le maintien de Roland-Garros dans son arrondissement.

Outre l'avis de la ville de Paris, il reste à déterminer la place du groupe Lagardère, qui a financé de début 2004 à fin 2009 l'association Paris Jean Bouin. Le «team» Lagardère (tennis) est encore sous-concessionnaire de l'association.

L'autre principal sous-concessionnaire est le Stade Français de Max Guazzini, engagé dans le Top 14 (première division du rugby français) qui dispute à Jean Bouin une partie de ses matches. Le projet défendu par la mairie de Paris contribuerait à augmenter dans des proportions importantes la valorisation du stade.

08/12/2021

Jean Bouin : Bernard Debré interpelle la Ministre des sports

Message d'Yves Hervouët des Forges :

Bernard DEBRE, Député et Conseiller de Paris du 16ème arr. a posé une question orale concernant le stade Jean Bouin à Mme Bachelot, Ministre de la Santé de la Jeunesse et des Sports à l'Assemblée nationale, ce jour :

Question orale sans débat

Séance du 8 décembre 2009 

M. Bernard DEBRE attire l'attention de Madame la Ministre de la santé  et des Sports sur l'un des projets pharaoniques de la Mairie de Paris : la destruction du stade Jean Bouin. Le Maire de Paris a en effet souhaité laisser son empreinte dans un arrondissement qui ne lui a jamais été acquis.

Pour ce faire, et malgré une vive opposition des élus et de la population, le Maire de Paris poursuit sa lancée, avec une ardeur et un entêtement qui interdisent toute concertation.

Ce projet a notamment été décrié car dès le commencement des travaux, les 4 500 élèves des lycées et collèges avoisinants devront s'orienter vers d'autres structures beaucoup plus éloignées. Ce préjudice s'accroit encore pour les élèves de terminale qui ne peuvent préparer dans de bonnes conditions les épreuves sportives du baccalauréat. Les habitants, non scolaires, qui régulièrement profitent des installations de ce stade, seront également expulsés d'un stade, en fait, privatisé au seul bénéfice d'un club professionnel.

Au delà  de la période des travaux, cette restructuration aura en effet pour conséquence de consacrer ce stade jadis omnisports, à la seule pratique du Rugby.

Qui plus est, le financement de ce projet interpelle car il sera financé par les Parisiens, un financement de près de 200 millions d'€, la redevance prévue ne finançant que les lourds frais de fonctionnement du stade, bien loin du projet « Paris 2012 » qui emportait l'assentiment général, pour un budget de seulement 40 millions d'€.

Malgré  les interventions des élus, de la population, de la presse, aucun débat ne semble plus envisageable avec le Maire de Paris. C'est la raison pour laquelle, le Député demande à Madame la Ministre quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre pour éviter cette gabegie.

30/11/2021

Assemblée générale du collectif de défense du stade Jean Bouin 2 décembre 2009

Pour information :

 

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19/11/2021

L'autre affaire Jean Bouin

Odile Plichon du Parisien annonce un tourant judiciaire dans le dossier Jean Bouin. Bertrand Delanoë mais aussi Arnaud Lagardère ou Jacques Lelièvre pourrait être mis en examen...

 

Bertrand Delanoë convoqué par deux juges

Le maire de Paris sera entendu le 2 décembre. Il devrait être mis en examen pour « favoritisme » dans l’affaire du stade Jean-Bouin.

Bertrand DELANOË, le maire de Paris, est convoqué par les juges du pôle financier en vue d’une mise en examen dans le cadre de l’affaire du stade Jean-Bouin. Dans cette « convocation pour première comparution », les magistrats instructeurs Brigitte Brun et Sophie Clément indiquent qu’ils envisagent sa « mise en examen (…) dans une information ouverte pour favoritisme ».

Rendez-vous est pris pour le 2 décembre. Selon nos informations, d’autres convocations, pour recel de favoritisme cette fois, seraient également parties. Elles visent notamment Jacques Lelièvre, le président de l’Association Paris Jean-Bouin CASG (3 000 membres) , mais aussi son partenaire depuis 2003, le groupe Lagardère. Seul Max Guazzini, le patron du Stade Français de rugby (qui joue dans le stade Jean-Bouin), serait convoqué comme « témoin assisté » dans cette affaire.

Une gestion contestée

L’histoire remonte à 2004. La Ville de Paris doit renouveler, pour vingt ans, la concession de l’enceinte sportive Jean-Bouin. Alors que l’association Paris Jean-Bouin, gestionnaire du site depuis 1927, est contestée pour sa gestion financière, la conclusion d’un partenariat avec le groupe Lagardère lui permet malgré tout de remporter le contrat. S’estimant écarté d’un marché alléchant (le chiffre d’affaires de l’association est alors de 3 M€ par an), le gérant de la SARL Paris Tennis, Hervé Picard, porte plainte pour « favoritisme et prise illégale d’intérêts ».
Sur la base de cette plainte et à la suite des investigations de la police judiciaire (voir ci-dessous), les juges d’instruction ont donc choisi de poursuivre Bertrand Delanoë pour les conditions de passation de ce marché.
Contacté hier, Jacques Lelièvre nous a confirmé être « convoqué en vue d’une mise en examen pour recel de favoritisme », mais souligne qu’en tant que « bénévole » il n’a « pas tiré d’avantage financier dans cette histoire ». Le porte-parole du groupe Lagardère, Ramzi Khiroun, dit pour sa part n’avoir « aucune nouvelle ».
Enfin, « si Bertrand Delanoë n’a pas reçu de convocation », précise enfin son directeur de cabinet, Nicolas Revel, « il est vraisemblable que les personnes auditionnées cet été par les enquêteurs (NDLR : parmi lesquelles figurait le maire de Paris) soient maintenant convoquées chez les magistrats instructeurs ».

 

Egalement :

 

Quatre questions au sujet d’une affaire

Alors que les juges auditionneront les principaux protagonistes de cette affaire d’ici à la fin 2009, « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » se sont procuré la synthèse des investigations menées par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Voici les principales conclusions des enquêteurs.

1 Sur quoi repose l’affaire Jean-Bouin ? Le 11 août 2004, une convention de gestion du complexe sportif Jean-Bouin est conclue entre la Ville de Paris et l’Association Paris Jean-Bouin CASG, qui vient de signer un partenariat avec le groupe Lagardère. Les policiers soulignent deux faits. D’une part, « le maire de Paris, autorité décisionnaire, et le président du groupe Lagardère sont amis et partenaires dans le cadre de la candidature de la Ville pour les JO de 2012 ». D’autre part, en 2003, les services de la Ville avaient émis un avis « particulièrement défavorable » sur la candidature de l’Association Paris Jean-Bouin, pointant notamment ses soucis financiers. En substance, la justice suspecte la Ville de Paris d’avoir privilégié le groupe Lagardère pour la gestion du complexe sportif de Jean-Bouin.

2 Quels sont les principaux acteurs du dossier ? La mairie de Paris aurait favorisé Lagardère. Pour sa défense, Bertrand Delanoë a déclaré cet été aux enquêteurs que dans « cette énorme boutique » qu’est la mairie, « je ne veux ni ne peux m’occuper de ces questions-là ».  Les deux bénéficiaires du contrat, Jacques Lelièvre, le patron de l’Association Paris Jean-Bouin, et Lagardère, sont suspectés de « recel de favoritisme ». Les juges devront notamment comprendre pourquoi la redevance que l’association acquitte à la Ville est si faible : 72 000 € par an, soit un peu plus de 1 € du mètre carré.

3 Fallait-il effectuer une mise en concurrence ? C’est le coeur de l’affaire. En 2004, la Ville de Paris considère qu’un accord de gré à gré suffit pour conclure un accord avec L’Association Paris Jean-Bouin. Les deux parties signent alors une « convention d’occupation domaniale ». C’est cet accord qui a été contesté devant la justice par Hervé Picard, gérant d’une société prétendante à la gestion de Jean-Bouin. En mars 2009, le tribunal administratif de Paris donne raison au plaignant. Il invalide la convention entre la Ville de Paris et l’association. Il considère que le maire aurait dû procéder à une mise en concurrence. Cette décision administrative ouvre la voie aux poursuites pénales.

4 Que va-t-il se passer maintenant ? Malgré cette procédure judiciaire, la mairie de Paris va devoir prochainement désigner un nouveau gestionnaire pour le site de Jean-Bouin. Dans ce contexte, l’issue judiciaire de l’affaire sera suivie de près : « Si le délit de favoritisme était reconnu pour Jean-Bouin, tous les autres contrats d’occupation domaniale parisiens, depuis la Croix-Catelan jusqu’à Roland-Garros, seraient par ricochets remis à plat », pronostique M e Jean-Marc Peyrical, spécialiste des marchés publics.

 

+ d'info dans 20minutes, le nouvelobs et France Info.

16/11/2022

Stade Jean-Bouin : reconstruction possible

AFP 16/11/2009 

La mairie de Paris a annoncé que son projet de construction d'un nouveau stade de rugby de 20.000 places à Jean Bouin (XVIe) avait reçu un avis favorable du commissaire enquêteur, assorti de réserves visant "pour l'essentiel à des adaptations techniques", selon elle.

Le Conseil de Paris sera saisi début de ce rapport et des mesures que la ville prendra pour intégrer les remarques du commissaire enquêteur, a précisé la mairie de Paris dans un communiqué.

Dans son rapport, dressé à l'issue de l'enquête publique ouverte du 7 septembre au 9 octobre, le commissaire enquêteur émet huit réserves et une recommandation, mais celles-ci ne constituent "pas une remise en cause" du projet, a assuré Jacques Monthioux, directeur du Patrimoine et de l'architecture de la ville de Paris.

Les réserves portent notamment sur les autorisations encore à obtenir pour sécuriser le transfert prévu sur d'autre sites des activités sportives (clubs et scolaires) se déroulant actuellement dans les installations qui seront supprimées, sur une étude complémentaire de l'architecte sur les impacts de la surface béton maillé envisagée ou encore sur le financement précis de l'opération. Quant à la recommandation, elle vise à obtenir des "assurances sur la technicité" du projet, a expliqué M. Monthioux.

Dans une déclaration à l'AFP, Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris, a "invité" le maire de Paris, Bertrand Delanoë "à lire toutes les réserves émises" sur ce projet et "à réfléchir aux conséquences financières" d'un tel projet sur le budget des ménages parisiens.

02/11/2022

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (2)

Suite à notre article de ce matin, nos publions la réponse de Monsieur HERVOUËT des FORGES, adjoint au sport du 16ème ainsi que le communiqué AFP de Monsieur LELIEVRE, Président du Paris Jean Bouin :

 

Monsieur Dufour

Je vous confirme ma présence ce matin auprès de Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin et de l'ensemble de ses présidents de sections sportives. Les personnes se sont présentées au nom de la Ville de Paris pour débuter les travaux de séparation des fluides sur le site du stade Jean Bouin, préalable à la destruction d'une partie de ce site pour transformation en stade exclusif de rugby professionnel.
Ils étaient accompagné d'un huissier, ce qui laisse supposer une action en référé de leurs part ...

Il s'agit d'une demande de la Ville qui permettrait de débuter la destruction du stade dès la fin de la concession du site au Paris Jean Bouin, le 20 janvier , c'est à dire je le rappelle en pleine saison sportive et scolaire (cf les problèmes que cela posent).

La demande de l'ensemble des personnes du 16ème arrondissement qui s'interressent à ce dossier a toujours été d'au moins sursoir le début des travaux jusqu'à la fin de la saison 2009- ; (demande explicite par moi-même à Mme Hidalgo le 3 septembre dernier devant 350 personnes à la mairie du XVIème, demande réitéré au maire de Paris lors de son compte-rendu de mandat par des responsables associatifs).

Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin, locataire jusqu'au 20 janvier au titre de la concession, a toujours refusé à la Ville de Paris le début des travaux y compris de séparation des fluides, ce qui objective de fait la séparation du site en deux parties distinctes et souhaitant par ailleurs poursuivre l'ensemble des activités sportives de son club, des sous-concessionnaires et des scolaires utilisateurs quotidiens jusqu'au terme de la concession.

Je rappelle que ce projet de stade de rugby en lieu et place du stade Jean Bouin (sans rapport avec le projet Paris 2012 initial) fait toujours l'objet de contestations y compris juridiques ; alors que le permis de construire n'est pas délivré, que les conclusions de l'enquête publique close le 9 novembre dernier ne sont pas connus et qu'un vote en Conseil de Paris au mois de janvier est encore nécessaire ! Il s'agit donc d'une tentative de passage en force de la Ville de Paris dans un dossier difficile et fortement contesté.

Je ne peux, comme élu local de cet arrondissement, qu'appeler encore une fois le maire de Paris à revoir sa position et à engager une réelle concertation avec les parisiens utilisateurs ... et contribuables.

Avec mes meilleurs salutations

Yves HERVOUET DES FORGES
Adjoint au Maire du 16ème
chargé de la Jeunesse et des Sports

 

Objet : AFP - Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer

 OM95 FRS 0413  021109-12h23
sport-rugby-Paris-mairie
   Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer
  
   PARIS, 2 nov 2022 (AFP) - Le président du club omnisports de Paris Jean Bouin Jacques Lelièvre s'est opposé à l'entrée dans le stade de la porte Molitor (Paris, XVIème) d'agents de la mairie de Paris venus faire des travaux de séparation de réseaux, a constaté un journaliste de l'AFP.
   La mairie de Paris, propriétaire du terrain, où elle compte bâtir un nouveau stade de rugby de 20.000 places, auquel s'oppose M. Lelièvre, a annoncé à l'AFP son intention de faire un référé en justice, soulignant que ces travaux étaient faits "en vue du renouvellement de la concession de Jean Bouin le 21 janvier".
   "Je refuse l'entrée de ce stade en ce qui concerne des travaux préalables, je considère que je suis locataire de ce site jusqu'au 20 janvier, et que tous les travaux qui pourraient se produire avant gêneraient l'utilisation du site tel qu'il m'a été octroyé", a déclaré M. Lelièvre à l'un des agents.
   M. Lelièvre a indiqué avoir averti les "différentes autorités de la ville de Paris" et estimé "qu'il n y a absolument aucune urgence" à faire les travaux de séparation des réseaux de gaz, électricité et eau.
   "On subodore que cette nécessité de travaux est faite pour avancer autant que possible la démolition d'un stade (l'actuel stade de rugby doit être rasé) avant même que les recours contre cette démolition soient étudiés et achevés", a-t-il ajouté.
   M. Lelièvre s'est demandé "pourquoi on envisage avec autant d'énergie la démolition de ce site avant même de savoir s'il y aura un permis de construire pour le projet en cours".
   Jean-François Danon, secrétaire général adjoint de la mairie de Paris, a affirmé à l'AFP que les travaux de séparation de réseaux visent "à ce que l'exploitant ait une exploitation sans aucune perturbation".
   Ils visent, selon lui, à ce que "les travaux futurs du stade Jean Bouin, qui ne commencent pas aujourd'hui, puisqu'il n y a pas de permis de construire, ne troublent en rien l'exploitation, et le jeu, le tennis, etc.".
   "C'est un terrain Ville de Paris. Le propriétaire peut pénétrer sur cette parcelle pour y faire des travaux d'intérêt général", a-t-il affirmé, annonçant son intention d'introduire un référé.
   M. Danon a précisé que la délibération du conseil de Paris sur le permis de construire du nouveau stade interviendrait début .
   eb/jmg/jpa
  
AFP

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (1)

jb2.jpgOn nous informe que des personnes mandatées par le maire de Paris se sont présentées ce matin au stade Jean Bouin. Qui étaient-elles, que venaient-elles faire nous n’en savons rien. Alerté par une personne proche du dossier nous relayons cette information dont seul Serge Federbusch du site Delanopolis alerté par son "dynamique" ami Jacques Lelièvre, Président du club Jean Bouin, fut témoin.

 

Le "reportage filmé" quasi inaudible pas plus que le billet peu explicatif ne nous éclaire sur les intentions réelles de ses personnes. Regrettable.

 

Une info ? Pour Monsieur Federbusch assurément puisqu’il en fait le sujet d’une note enflammée mais qui pose quand même beaucoup de questions. L’opposition stérile qui confine à l’auto aveuglement n’étant pas la ligne éditoriale de Paris 16info nous ne relayons ce début de sujet que dans l’espoir qu'Yves Hervouët des Forges, adjoint au sport au Maire du 16ème qui était, nous dit-on, également présent ce matin nous en dise un peu plus sur l’identité et la démarche de ses personnes avant de crier au loup !

 

Sans vouloir donner de conseil à "l’Eric Besson" de Monsieur Delanoë son propos serait plus efficace s’il était plus objectif et surtout plus consciencieux dans son traitement de l’information.

 

 

par Antoine

23/10/2022

"Le projet de nouveau stade Jean Bouin n'est pas le bon"

Interview d'Yves Hervouët des Forges à LaVieimmo.com :

hf.jpg(Lavieimmo.com) - Yves Hervouët des Forges, adjoint au maire du 16ème arrondissement, chargé de la jeunesse et des sports, revient pour LaVieimmo.com sur la manifestation organisée dernier suite à l’annonce par la Mairie de Paris de la démolition/reconstruction du Stade Jean Bouin

LaVieimmo.com : Pour quelle raison avez-vous participé à la manifestation au Stade Jean-Bouin ?

Yves Hervouët des Forges : En tant qu’élu du 16ème arrondissement, j’ai participé à ce rassemblement, aux côté du maire du 16ème, Claude Goasguen, du maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet, d’élus des Verts, du Modem, de riverains, d’enseignants, de parents d’élèves et d’écoliers, parce que nous pensons que ce projet de nouveau stade de 20 000 places n’est pas le bon. Nous étions d’accord pour le projet de stade qui avait été retenu dans le cadre de la candidature de Paris au Jeux Olympiques de 2012. Un stade de 15 000 places, d’un coût de 40 millions d’euros, permettait de conserver la piste d’athlétisme et le stade de hockey, et ne prévoyait pas de tout détruire. Car contrairement à ce qui a pu être dit, Jean Bouin n’est pas une ruine. Il y a des améliorations à apporter, il faut rénover les tribunes et le gymnase, mais la structure peut-être conservée. Une autre solution serait de faire jouer le Stade Français au Stade Charléty, ou il va évoluer pendant trois saisons pendant les travaux, ou au Parc de princes, qui est un stade dédié, en toute lettre dans la concession, au football et au rugby.

LaVieimmo.com : En quoi le projet retenu par la Mairie de Paris vous pose t-il problème ?

Yves Hervouët des Forges : Premièrement, ce projet nuit au sport scolaire. Le dossier des scolaires a d’ailleurs été traité au dernier moment et aucune solution pérenne ou équivalente n’a réellement été proposée. La mairie annonce que des infrastructures seraient installées à l’Hippodrome d’Auteuil, mais c’est sans compter sur la présence de France Galop 45 jours par an, si jamais ce dossier aboutit en plein Bois de Boulogne, ce qui n'est pas acquis .... Et lorsque l’on fait remarquer que les élèves devront prendre le car, la seule chose que l’on nous rétorque est que cela est le cas dans d’autres arrondissements... Surtout, débuter les travaux en pleine saison sportive et année scolaire, c'est du jamais vu !
Et puis il y a le coût très important, 146 millions d’euros, qui sera à la charge des Parisiens. Sans compter que la facture sera probablement très largement dépassée, d'ors et déjà, elle avoisinerait les 200 millions d’euros sans PPP, tout à la charge des Parisiens. Ce qui ne paraît pas très adapté en période de crise... Autre chose, je ne pense pas que le Stade Français Paris Rugby, contre lequel nous n’avons rien, qui est un club sympathique, ait une moyenne de 20 000 spectateurs lors des matchs de Top 14, on parle plutôt d'une moyenne de 12 000 à 14 000 spectateurs. Et lors des grosses affiches, le club reçoit au Stade de France... Cela ferait 10 matchs par an pour un tel investissement et de telles nuisances ... c'est un mauvais dossier !

LaVieimmo.com : Pensez-vous être toujours en mesure de faire capoter le projet ?

Yves Hervouët des Forges : Lors de la réunion publique du 3 septembre dernier, Anne Hidalgo a présenté la chose comme un projet ficelé et bouclé, alors que ce n’est juridiquement et concrètement pas encore terminé. Je rappelle qu’un recours contre la destruction est en cours et qu’un autre sera déposé afin d’empêcher l’obtention du permis de construire. Au-delà du fond, qui est inacceptable en l'état, les choses se font sans concertation sur la forme, ce qui est quand même particulier alors que nous avons assisté à une complète évolution du projet, en catimini ... et cette évolution ne reçoit visiblement pas l’assentiment des parisiens. Ce type de passage en force est malheureusement assez caractéristique de la manière politique du maire de Paris.

Propos recueillis par Marc Fleury

22/10/2022

Le premier qui dit la verité...

Selon Max GUAZZINI, dans le quotidien France Soir, "les riverains" seraient "manipulés", il n'y avait personne ou presque pour manifester à Jean Bouin et Claude GOASGUEN est ministre de l'Environnement ! A vous de lire et de commenter en musique :

Max Guazzini dénonce les enjeux politiques autour du dossier de la rénovation du stade Jean-Bouin.

FRANCE-SOIR. 6.000 personnes se seraient déplacées à Jean-Bouin pour manifester contre la démolition du stade… MAX GUAZZINI. Il ne faut pas croire ce chiffre totalement surréaliste. Quand j’entends que 5.000 à 6.000 personnes seraient venues , et que cette estimation est reprise sans sourciller par tous les médias, les bras m’en tombent. C’est de la manipulation ! A chaque match de Jean-Bouin, il y a 12.000 spectateurs, avérés, eux ! Pour le prochain match du club au Stade de France, les demandes de places sont déjà supérieures à 70.000 ! Et on veut qu’on continue à jouer dans un stade où seulement 5.000 places sont abritées de la pluie ? C’est ridicule. Le Stade Français mérite un grand stade.

Est-il possible de trouver un terrain d’entente entre les différentes parties ? Il y a un stade moderne avec tout un ensemble de galeries commerciales et de parkings qui vont financer sa construction. Cela n’aura aucune incidence sur le quartier. Le projet de la rénovation de Jean-Bouin s’accompagne de la création sur la pelouse d’Auteuil, située juste à côté du stade, d’une piste d’athlétisme, d’un terrain de hockey sur gazon homologué, de deux terrains de basket synthétiques et d’un terrain de foot synthétique. Sauf que depuis 2007, la commission des sites, qui était censée se réunir sous la présidence de Claude Goasguen pour avaliser ces projets, ne l’a toujours pas fait.

Le problème est donc politique ? Il y a ceux qui ne veulent pas de la rénovation de Jean-Bouin uniquement pour nuire à Delanoë. Les Verts sont contre le projet uniquement pour se démarquer en vue des prochaines élections, alors que notre nouveau stade sera le plus écologique de France. Et il y a ceux qui veulent faire autre chose.

Qui mettez-vous en cause ? La véritable question est : qui est derrière tout ça ? Qui finance cette manipulation ? Qui finance les gardes du corps ? Qui finance les agents de sécurité qui étaient présents à la manifestation ? Il en faut de l’argent pour imprimer autant de tracts et pour les distribuer. Qui finance tout ça ? Je mets en cause un grand groupe qui est très intégré dans l’athlétisme (NDLR : le président du Stade Français semble évoquer ici le groupe Lagardère) et qui voudrait qu’à la place du stade Jean-Bouin soit montée une structure pour le tennis. Vous croyez sérieusement que ces gens-là se soucient vraiment des scolaires ? Non ! Ce groupe et les amis de Goasguen prennent en otage les scolaires pour mener à bien leur projet de construire à la place de Jean-Bouin un Bercy bis. Dans ce dossier, les riverains sont manipulés.

Edition France Soir du 23 octobre 2009 page 21

19/10/2022

Près de 7 000 opposants à la démolition du stade Jean-Bouin ont défilé à Paris

Le Monde consacre (aussi) un article à la manifestation de dernier au Stade Jean Bouin :

Quelque 6 800 personnes ont défilé, 18 octobre, à midi, sur la piste d'athlétisme du stade Jean-Bouin (Paris-16e), menacé de démolition. Armés de pancartes "Sauvons Jean-Bouin", enseignants, écoliers, parents d'élèves des trois fédérations (PEEP, FCPE pour le public et Appel pour l'enseignement privé), riverains et élus municipaux (de l'UMP aux Verts)... s'étaient mobilisés pour "la défense du sport scolaire, amateur et familial".

Construit en 1925, Jean-Bouin est un stade omnisports, avec une large pelouse, une piste d'athlétisme, des terrains de tennis, basket, et trois tribunes pour 9 000 spectateurs. Ce poumon vert du quartier dont la destruction a été votée par le Conseil de Paris, le 18 décembre 2007, doit laisser place à un nouveau stade de 15 000 places dédié au seul rugby professionnel. "Une dentelle de béton qui fait la ola", précise l'architecte Rudy Ricciotti qui en est l'auteur. Haute de 32 m, le long de l'imposant Parc des Princes qui, lui, monte à 48 m, cette ellipse s'abaissera à 17 m, devant l'immeuble classé de Le Corbusier, rue Nungesser-et-Coli.

A la lisière du 16e arrondissement de Paris et de Boulogne (Hauts-de-Seine), l'actuel stade est fréquenté par les 3 000 élèves des trois lycées et collèges voisins - La Fontaine, Claude-Bernard et Jean-Baptiste-Say. Ils seront véhiculés par car vers d'autres terrains sportifs en attendant un hypothétique aménagement de la pelouse de l'hippodrome d'Auteuil.

Le stade Jean-Bouin et ses tribunes à "hublots" sera rasé au profit d'un projet dont le coût est estimé par la mairie à 146 millions d'euros. Les opposants au projet n'ont pas obtenu gain de cause lors d'une délibération lancée à l'initiative des Verts le 29 septembre. Mais tous ne désarment pourtant pas.

Est-il raisonnable, demandent ses détracteurs, que la Ville de Paris finance en totalité une telle somme en pleine crise économique et sociale, pour un usage réservé à un club privé, le Stade-Français-Paris, propriété de Max Guazzini, et à ses seize matchs annuels (13 matchs du Top 14 et trois matchs de la Coupe d'Europe), disputés par une trentaine de joueurs ? "C'est la victoire du sport spectacle contre le sport formateur", s'emporte M. Lelièvre, président du Collectif pour la défense du stade Jean-Bouin omnisports et son environnement, qui réunit une dizaine d'associations de Paris et Boulogne. Ce dernier rappelle qu'une simple rénovation, comme le prévoyait la candidature aux JO de Paris 2012, chiffrée 40 millions d'euros, avait reçu un large accord.

"Nous sommes la seule ville du Top 14 qui n'a pas un stade de rugby digne, avec Clermont-Ferrand", rétorque Bertrand Delanoë, maire de Paris. Pour son entourage, "tous les vingt ans, Paris construit une grande infrastructure sportive. Aujourd'hui, nous avons une équipe de rugby parisienne de très haut niveau. Ce stade est donc l'investissement sportif à privilégier".

Budget "pharaonique"

Sylvain Garel, président du groupe des Verts au conseil de Paris, oppose ce stade au budget "pharaonique" à la prolongation du tramway jusqu'à la porte d'Asnières et dit ne pas comprendre qu'"une mairie de gauche privilégie un complexe sportif d'élite au fin fond du 16e, et non pas une installation sociale dans un des quartiers les plus pauvres". Le député Claude Goasguen, et maire (UMP) du 16e arrondissement, présent à la manifestation, évoque un partenariat public-privé pour le Parc des Princes voisin et s'emporte contre "l'entêtement" du maire.

Grâce aux commerces installés sur 7 000 m2, au parking (500 places) et à la redevance versée par le Stade-Français-Paris, la Ville espère empocher 5 millions d'euros par an : "Le projet sera amorti d'ici vingt ou trente ans. A terme, l'opération sera plus rentable que ne l'est aujourd'hui le Parc des Princes, financé entièrement par la Ville." Les travaux devraient débuter fin février .

Florence Evin et Béatrice Jérome

18/10/2022

Jean Bouin, plus qu'un stade, un enjeu électoral

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LA tribune de Jean Bouin était pleine, mais il n’y avait pas de match aujourd’hui…

 

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L’action se passait d’ailleurs côté spectateurs : les élus de Boulogne et du 16ème, parmi lesquels Claude Goasguen, écharpes au vent, étaient venus haranguer la foule de (leurs ?) supporters.

 

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Les verts très minoritaires (au nombre de trois) ne manquaient cependant pas de répondre aux interviews sous leurs jolis parapluies et drapeaux.

 

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Quant à Hervé Torchet, notre Fox Mulder MoDEm du 16ème, toujours en quête de LA vérité, caméra au poing, il préparait un prochain sujet.

 

 

par Antoine

12/10/2022

18 octobre manifestation à Jean Bouin (suite)

Les contres sont bien mobilisés quand est-il des pour ? Viendront-ils ? Réponse !

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06/10/2022

Position du MoDem sur le projet Jean Bouin

Communiqué du MoDem à la suite du dernier conseil de Paris relatif au stade Jean Bouin :


Le Mouvement Démocrate de Paris a pris acte des décisions de Bertrand Delanoë concernant le Stade Jean Bouin. Il dénonce le traitement par le mépris des parties en présence, particulièrement les riverains et les scolaires. Il dénonce le dérapage financier qui a conduit un projet qui devait coûter 40 millions d'euros à être évalué, de l'aveu même de la mairie, à plus de 120 millions aujourd'hui. Il dénonce enfin la transformation d'un stade omni-sports en stade réservé exclusivement au rugby professionnel.
Le Mouvement Démocrate de Paris déplore des décisions municipales qui s'appuient sur le reniement de la parole donnée. A témoin, le Musée en herbe, qui n'obtient finalement pas la subvention qui lui avait promise (et votée) à l'issue du récent Conseil de Paris, et ce, en dépit des amicales objurgations des propres alliés de Monsieur Delanoë.

En définitive, le Mouvement Démocrate de Paris ne peut admettre que 8 à 10 matches par an coûtent plus de 120 millions d'euros aux Parisiens quand la municipalité refuse, dans le même temps, de verser 40 000 euros de plus pour plusieurs dizaines de milliers d'entre eux, et augmente taxe d'habitation et taxe foncière dans des proportions déraisonnables.
Il invite donc la majorité municipale à se rendre à la raison en écoutant ce que lui disent les Parisiens et à se montrer plus conciliante avec eux.

Armand Hennon (Président du Mouvement Démocrate de Paris), Béatrice Lecouturier (conseillère du 16ème arrondissement), Robin Delisle (pôle culture et loisirs du Mouvement Démocrate de Paris).

02/10/2022

Désaccord autour du futur stade Jean-Bouin

Le site Paris Dépêches revient sur le débat houleux de en Conseil de Paris et publie une interview de Jacques LELIEVRE, Président du Paris Jean Bouin.

Désaccord autour du futur stade Jean-Bouin (16ème)

Publié le 01/10/2009 Par Paris Dépêches

A l'issue d'un débat animé le 29 septembre, un vote "très serré" s’est joué à la Mairie de Paris à propos de la rénovation du stade Jean-Bouin (16ème). Les résultats du vote (85 voix de la majorité PS-PC-MRC contre 71 voix pour les Verts, l’UMP, le Nouveau Centre et les Indépendants), ont confirmé la poursuite du projet de réhabilitation. Jacques Lelièvre, président du club omnisports de Paris, se bat contre le futur stade porté par le Maire de Paris.

Lire la suite ici.

26/09/2022

Communiqué du MoDem Paris au sujet du stade Jean Bouin

Le Mouvement Démocrate de Paris s'indigne de ce que la municipalité de Paris, en dépit des promesses de Bertrand Delanoë et Pascal Cherki en décembre 2008, entame la reconstruction du stade Jean Bouin sans avoir pris la peine d'aménager au préalable la pelouse d'Auteuil, comme ils s'y étaient engagés. Les élus démocrates avaient fait pourtant de ce préalable une condition sine qua non de leur vote positif. Le Mouvement Démocrate de Paris dénonce la situation indigne faite aux écoles qui utilisaient jusque là le stade Jean Bouin et vont se retrouver déversées dans des conditions intenables pour les enseignants et leurs élèves dans les équipements des 15ème et 17ème arrondissements.
Dans ces conditions, le Mouvement Démocrate de Paris réclame une remise à plat complète du projet, devenu, entre-temps, excessivement coûteux. En temps de crise, il convient de faire preuve de modestie et de pragmatisme.

Le Mouvement Démocrate de Paris s'inquiète de la place que la municipalité accorde à la jeunesse à Paris, puisque progressivement, des espaces de loisirs et de détente lui sont retirés. Il rappelle à cet effet qu'il demeure attaché à la préservation du Musée en Herbe, et s'étonne de la suppression de 11 000 m2 au Jardin d'Acclimatation, en plein Bois de Boulogne, prélevés sur une zone de jeux jusque là consacrée aux enfants.

Pour le Mouvement Démocrate, Marielle de Sarnez, Conseillère de Paris, Béatrice Lecouturier (conseillère du 16ème arrondissement), Armand Hennon, Président du Mouvement Démocrate de Paris, Robin Delisle (pôle culture et loisirs du Mouvement Démocrate).

10/09/2022

La rénovation du stade Jean-Bouin est "aberrante", selon les Verts

sylvaingarel.jpgPrésent mais silencieux lors de la réunion "de concertation" du 3 septembre dernier, Sylvain GAREL, Président du groupe des Verts au Conseil de Paris a décidé de s'exprimer défavorablement sur le projet de reconstruction du stade Jean Bouin sur le site du Monde.fr :

 

Pour quelles raisons vous opposez-vous au projet de rénovation du stade Jean-Bouin ?

Tout simplement pour le coût exorbitant qu'il représente : 200 millions d'euros, vous vous rendez compte ! Je crois qu'il y a des choses beaucoup plus importantes à faire avec 200 millions d'euros que rénover un stade où il y aura dix matchs par an. Par exemple prolonger le tramway dans le 18e arrondissement, qui est un quartier qui en aurait bien besoin, ce qui était une promesse de campagne. Jamais les Verts ne se sont engagés à rénover le stade Jean-Bouin dans ces proportions. En pleine période de crise économique et écologique, il me semble évident qu'il y a d'autres priorités, comme les transports ou le logement. En plus, la Mairie de Paris nous incite à faire des économies, en résiliant par exemple nos abonnements à certains journaux qui ne nous coûtent que 100 euros par an, tandis qu'elle projette de dépenser 200 millions d'euros pour reconstruire un stade. On marche sur la tête.

Dans l'absolu, reconnaissez-vous la nécessité de rénover le vétuste Jean-Bouin ?

Oui, effectivement. Mais là, il ne s'agit pas de le rénover mais de le reconstruire. On va détruire le stade pour en bâtir un nouveau par-dessus. Au départ, on parlait d'un projet de rénovation pour 40 millions d'euros. Si les travaux ne portent pas atteinte à l'environnement, pourquoi pas... Mais là, non. En plus, tous les riverains sont opposés à ce projet. Les seules personnes que j'ai vu militer pour sont des supporters du Stade français qui n'habitent même pas Paris.

Avez-vous quand même conscience que l'abandon de ce projet serait une fois de plus du retard pris par la France dans le domaine des infrastructures sportives par rapport à ses voisins européens ?

Mais je m'en fiche. Il faut arrêter avec cette compétition pour avoir les plus beaux stades. C'est absolument scandaleux d'utiliser l'argent du contribuable pour les besoins d'un club professionnel. Moi, je suis à fond derrière le sport amateur. Eh bien, chez les amateurs, on partage un gymnase pour vingt clubs. Si ces 200 millions d'euros étaient des fonds privés, je n'y verrais pas d'inconvénient, mais là, en pleine période de crise, c'est indécent. Pourquoi n'utilisent-ils pas le Stade de France, où il y a trois concerts de Johnny et un spectacle de Bigard par an ? Ou alors le Parc des Princes ? Ils n'ont qu'à s'arranger avec le PSG.

Vous savez bien que c'est impossible...

Oui, j'exagère, mais en tout cas il est aberrant de vouloir dépenser l'argent des Parisiens, et autant d'argent, pour un club professionnel.

Concrètement, qu'allez-vous faire pour vous y opposer ?

Tout simplement proposer un vote. Apparemment, à droite, ils sont en phase avec nous. Pour une fois que nous sommes d'accord... J'espère que les élus de gauche voteront également contre. En tout cas, à choisir entre dépenser 200 millions d'euros de fonds publics pour le Stade français ou pour le tramway, quand on est de gauche, je crois que le choix est déjà fait.

 

Propos recueillis par Frédéric Roullier

04/09/2022

Mélée ouverte, hier soir à la Mairie du 16ème

Il y avait foule hier soir salle des fêtes à la Mairie du 16ème. Pour sa seconde visite Madame HIDALGO, 1ère adjointe au Maire de Paris avait déplacé beaucoup plus de monde. Riverains et supporters du club mais aussi, ce qui est plus rare élus de Paris, journalistes et photographes, ce qui laisse pensée que cette rencontre "sportive" avait été bien organisée; on ne s'avait plus où se mettre. 

La preuve en image avec cette photographie du quotidien 20 minutes d'aujourd'hui :

Crédit photo :  S. ORTOLA / 20 MINUTES

Autre compte-rendu également dans le quotidien Le Parisien sous la plume de Thibault Raisse (cliquez pour agrandir) :

leparisien.jpg

Ou encore celui du très polémique Delanopolis !

Pour notre part, et pour ne pas accabler d'avantage cette pauvre Madame HIDALGO, nous ajouterons simplement qu'elle est fin prête pour devenir Maire de Paris. Si elle n'est pas encore tout à fait au point pour ce qui est des paroles elle connaît déjà très bien la chorégraphie comme vous pourrez les voirs sur la photo qui suit :

la théière.jpg

09/02/2022

Quel avenir pour Jean Bouin ?

medium_jean_bouin.jpg dernier, il y avait foule au Conseil d’Arrondissement pour assister aux délibérations des élus du 16ème sur l’avenir du Stade Jean Bouin qui accueille, entre autre, l’équipe du Stade Français de Paris. Parmi l’assistance, le journaliste William Molinié, de quotidien 20minutes était présent et livre dans l’édition d’aujourd’hui dans son journal un assez juste compte-rendu des délibérations et une bonne mise en perspective du projet.

 

Mêlée politique dans les gradins de Jean-Bouin

Le projet d’agrandissement du stade de rugby Jean-Bouin (16e), antre du Stade Français, divise les élus. La délibération présentée en Conseil de Paris prévoit la démolition puis la reconstruction du stade, portant à 18 000 son nombre de places (au lieu des 11 000 existantes). L’objectif est de transformer le complexe en «maison du rugby » avec parking, buvettes et galerie marchande. Le tout avant , pour une enveloppe totale de 110 millions d’euros. Seulement, le conseil d’arrondissement du 16e s’est prononcé contre le projet la semaine dernière. Ce vote n’était que consultatif et ne devrait pas faire de tort aux défenseurs du projet (PS et Verts). Malgré tout, le maire (UMP) du 16e, Pierre-ChristianTaittinger, présentera un voeu au Conseil de Paris. Il demandera « un moratoire de six mois pour discuter de cet agrandissement et faire des expertises », précise Claude Goasguen, le député (UMP) de la circonscription. « Avec le Parc des Princes, Roland-Garros et bientôt Jean-Bouin, le quartier deviendra une enclave du showbusiness sportif », regrettet- il. Pour Pascal Cherki, l’adjoint aux Sports de la Mairie de Paris, le 16e s’oppose au projet par pur jeu politique. « Il faut qu’ils règlent leurs contradictions entre eux », s’énerve-t-il. En effet, même si le projet a été refusé à l’unanimité dans le 16e, les propositions divergent selon les élus. Certains voient le stade Charlety comme une solution de remplacement, d’autres veulent tout simplement rayer Jean-Bouin de la carte. Mais tous s’accordent pour dire qu’il faut faire honneur au club de rugby de la capitale. Face à ces querelles,Max Guazzini, le populaire président de l’équipe parisienne, préfère garder la tête au-dessus de la mêlée. « Le rugby ne doit pas être victime des explications politiques », conclut- il.

William Molinié

 

Source : 20Minutes