31/03/2022

Claude Goasguen Maire du 16ème, un an déjà !

Déjà un an ? Avez-vous vu passer le temps, vous ? Lui, visiblement oui selon Thibault Raisse du Parisien qui fait le bilan de l’action municipale de notre Député-Maire Claude Goasguen dans l’édition de dernier.

Alors, d’accord, pas d’accord avec ce portrait, à vous de commenter (après tout vous êtes sur un blog). Nul doute que l’auteur de cet article, fidèle lecteur de Paris16info, sera sensible aux observations et remarques que vous souhaiterez faire.

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(cliquez sur l'article pour l'agrandir)

8 avril partez à la chasse aux oeufs dans le 16ème

8 avril, les enfants l'arrondissement, de maternelle et du primaire, sont invités à une grande chasse aux oeufs organisée par les conseils de quartier du 16ème dans trois parcs : Ste Périne, Passy et Galliera. Parents ou accompagnateurs les enfants seront sous votre responsabilité, la chasse se déroulera dans un espace délimité. Conseil, n'oublier pas votre appareil photo si vous souhaitez garder un souvenir du lapin géant !

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30/03/2022

Auditorium Guimet: prochaines conférencAuditorium Guimet: prochaines conférences avril-juin 2009es avril-juin 2009

Les conférences de l’auditorium Guimet sont toutes publiques et gratuites, dans la limite des places disponibles.

 

image001.jpg 2 avril 2009 à 12h15 :

Les décors des monuments de Dvâravatî

Dans le cadre de l’exposition Dvâravâti : aux sources de l’art bouddhique en Thaïlande du 11 février au 25 mai 2009 au musée Guimet.

Dans le cadre de l’exposition Dvâravâti : aux sources du bouddhisme en Thaïlande, Valérie Zaleski se propose d’envisager l’appropriation des idiomes technique, stylistique et symbolique d’un monde indien élargi et le problème récurrent de l’identification de ses éventuelles sources.
 
Par Valérie Zaleski, docteur en histoire de l’art.

 

 

image004.jpg 30 avril 2009 à 12h15 :

Nakhon Pathom : une antique capitale de Dvâravatî ?

Dans le cadre de l’exposition Dvâravâti : aux sources de l’art bouddhique en Thaïlande du 11 février au 25 mai 2009 au musée Guimet.

Les vestiges mis au jour dans les environs immédiats de la ville de Nakhon Pathom, à l’ouest de Bangkok, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et jusqu’à une date très récente, ont permis de mettre en avant l’existence d’une brillante cité dont l’apogée parait se situer vers les VIIe-VIIIe siècles. D’importants sanctuaires bouddhiques dont il ne reste plus guère aujourd’hui que les soubassements ont ainsi livré d’impressionnants exemples de statuaire reflétant l’influence de l’art indien mais témoignant d’une forte originalité stylistique et esthétique.
 
Par Pierre Baptiste, conservateur au musée Guimet.

 

image005.jpg 7 mai 2009 à 12h15 :

Des villages à la ville : le temple dans l'espace urbain moderne de l'Asie du Sud-Est

Dans le cadre des conférences Iéna (Ecole Française d’Extrême-Orient – Musée Guimet)

A partir de quelques études de cas choisies à Bali, à Vientiane et à Siem Reap, Nathalie Lancret s’attachera à montrer quel a été le rôle de lieux de culte (temples et pagodes) dans la structuration des villes de l’Asie du Sud-Est contemporaine. Ces transformations des formes urbaines et du patrimoine seront envisagées depuis le temps des interventions coloniales jusqu'à nos jours : depuis la refondation de la ville de Vientiane, ou la création d'un centre colonial à Siem Reap, à Denpasar ou à Singaraja, et jusqu’à la périurbanisation et à l’intégration de groupements villageois organisés autour de leur temple dans les nouvelles aires urbanisées.
 
Par Nathalie Lancret, directeur adjoint de l’Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société (École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville/CNRS).

 

image009.jpg 28 mai 2009 à 12h15 :

Imaginer le Bengale

En dépit des divisions politiques et religieuses, le Bengale reste uni par ses paysages, sa langue, son histoire, son folklore et sa littérature. France Bhattacharya se propose de nous en faire la démonstration.
 
Par le Pr. France Bhattacharya, professeur émérite des Universités, programme Inde et Asie du Sud, fondation Maison des Sciences de l'Homme.

 

 

image006.jpg 11 juin 2009 à 12h15 :

Angkor Thom, de la Cité des dieux à l’horizon urbain : archéologie d’une mise en scène

Dans le cadre des conférences Iéna (Ecole Française d’Extrême-Orient – Musée Guimet)

Le centre du site d’Angkor est occupé par un espace exceptionnel en raison de ses dimensions, de la géométrie de son enceinte et de la dramaturgie de ses monuments : Angkor Thom. A l’analyse, le symbolisme architectural de ses grands temples et leur ordonnancement figurent une représentation, celle de l’Univers habité par les dieux, rendue célèbre par les chercheurs de l’Ecole Française d’Extrême-Orient au cours du XXe siècle. Mais ce vaste espace, aujourd’hui recouvert par la forêt, enfermait-il réellement celui d’une ville ? Quels mécanismes, inhérents à toute vie de cité, soutenaient cette mise en scène grandiose ?  Pouvait-on en recueillir des traces, en dresser un plan, identifier des formes, caractériser des fonctionnements ? Enfin, dans quelle mesure était-il possible de rendre compte de sa fabrication dans le temps ? En procédant à l’archéologie d’un site à grande échelle, l’archéologue apporte à ces questions une première série de réponses qui restituent à l’ancienne capitale des rois khmers, ses dimensions urbaines, prémices d’une histoire insoupçonnée.
 
Par Jacques Gaucher, docteur en Etudes Urbaines (EHESS) et maître de conférences à l'Ecole Française d'Extrême-Orient.

 

 

Auditorium Guimet
Musée national des arts asiatiques - Guimet
6, place d’Iéna – 75016 Paris
Renseignements: 01 40 73 88 18
Courriel : auditorium@guimet.fr
Site : www.guimet.fr

29/03/2022

33ème Marathon de Paris prochain

marathon2009.jpg prochain, le 33ème Marathon de Paris traversera la capitale pour finir comme de coutume les derniers kilomètres dans le 16ème (arrivée avenue Foch). Prévoir la fermeture de nombreuses rues sur le parcours qu’emprunteront des milliers de marathoniens.

 

par Antoine

 

+ d'info sur le parcours sur le site dédié.

28/03/2022

Les Légumes prennent la pose au centre d'animation Point du Jour

legumes.jpgDU 23 MARS AU 11 AVRIL 2009
 
EXPOSITION
PHOTOGRAPHIE - PEINTURE - DESSIN
CLARA XIORKI-LACROIX - ISABELLE FAIVRE - RITA BIGA - VÉRO VAN DER ESCH 
CONFÉRENCE
LES FRUITS ET LÉGUMES ”ALICAMENTS” PAR LE DR François Robin
ANIMATIONS
JEUX POUR ENFANTS - JEUX CONCOURS 
DÉGUSTATION
PRODUITS INSOLITES À BASE DE LÉGUMES 

+ d'info sur le site de l'association Acitsce

27/03/2022

Prochains rendez-vous citoyens

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Le mois de mars s’achève presque et encore deux rendez-vous à ne pas manquer le 30 mars pour ceux qui s’intéressent à la vie de leur arrondissement : un nouveau Conseil d’arrondissement à 17h00 suivi, dans la foulé, d’un CICA à 18h00, sous réserve que la première réunion n’empiète pas sur la seconde. Le dernier conseil d’arrondissement fut en effet fort animé malgré le récit plutôt, voir très, édulcoré qu’en fait le compte rendu officiel en ligne sur le site de la Mairie d’arrondissement. Une raison de plus pour ne pas manquez ces deux conseils !

 

par Antoine

26/03/2022

La Ville de Paris brade la Maison Blanche !

La Maison Blanche en question ne se trouve pas à Washington, mais au 15 de la rue Boileau. Elle faisait partie de l’ancienne école d’application de l’IUFM "transférée" à la Ville de Paris et aujourd’hui école élémentaire dont l’entrée se fait par le 17. Beaucoup se sont émus de cette cession du domaine scolaire municipal alors que le 16ème manque par exemple de crèche. Plusieurs élus du 16ème, dont le Maire d’arrondissement, ont proposé la création d’une mini crèche (une dizaine de berceaux). Rejeté par la direction du logement et de l’urbanisme pour des raisons techniques peu convaincantes. La Ville de Paris ferait-elle de la vente à la découpe ? L’association Maison Blanche qui se bat pour conserver cette école dans le domaine scolaire et que nous avons contacté ne nous a pas, à ce jour, répondu mais nous l’invitons à ce faire entendre en commentaire à cette note.

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Un nouvel espoir de conserver le bâtiment dans le domaine public s’est fait jour lorsque l’on a appris le projet du Rectorat de Paris de créer deux classes CLIS pour enfants handicapés moteurs, l’une sur le nord, l’autre sur le sud de l’arrondissement. Un équipement nécessaire en effet et qui s’inscrit, rappelons le dans l’obligation faîte par la loi d’accueillir tous les enfants en âges d’être scolarisé à l’école sans distinction ni discrimination. D’où sans doute cette affiche (voir photo) installée en façade il y a peu par l’association Maison Blanche.

Malheureusement après vérification auprès de Madame JUNOT, élue du 16ème en charge des affaires scolaires et de la petite enfance, il apparaît que pour des raisons d’accessibilités la Maison Blanche ne pourra être affectée à cette CLIS. Interrogé sur le sujet, Jean-Yves MANO, adjoint au Maire de Paris chargé du logement, partisan depuis l’origine de la vente de cette maison, assure que la Maison "est classée" et de ce fait qu’elle ne devrait pas être remplacée par une autre construction.

On imagine que la Ville de Paris réalisera un joli bénéfice dans la vente de ce bien rare et d’exception dans un quartier côté de la capitale. Comme pour Molitor l’intérêt général et le besoin d’équipement de proximité semblent dérisoires devant l’intérêt économique !

Pour conclure cette note ci-joint l’intervention de Madame BAIGUINI, élue de l’arrondissement lors du prochain Conseil d’Arrondissement du 30 mars à 17h00, une ultime tentative de préserver l’intérêt de l’Ecole Public face à la logique spéculative de nos édiles parisiens :

 

VOEU SUR LA MAISON BLANCHE D’AUTEUIL

 

Monsieur le Maire, Mes Chers Collègues,

A la demande de l’Association de défense de la Maison Blanche d’Auteuil et de l’Association de Parents d’Elèves de l’école élémentaire du 17 rue Boileau, je vous expose les faits suivants.

L’extrait du registre des délibérations du Conseil de Paris afférent à la séance des 20 et 21 octobre 2008 fait état de la délibération 2008 DASCO 67 “Désaffectation de l’usage scolaire de la parcelle située 15 rue Boileau (16ème) et du pavillon dit “Maison Blanche“.

La vente par adjudication est prévue le 14 mai 2009 et les publicités légales seront faites le 12 avril 2009.

Or la circulaire interministérielle du 25 août 1995 expressément visée dans la délibération 2008 DASCO 67 et relative à la désaffectation des biens des écoles élémentaires et maternelles publiques, stipule très clairement que “la décision de désaffectation doit être justifiée au regard des nécessités du fonctionnement du service public de l’enseignement et de ses besoins et qu’elle ne s’y soustrait pas au motif d’un simple intérêt, même public“.

Il apparaît que la DASCO n’a pas pris en compte les spécificités de l’école élémentaire de la rue Boileau qui résultent de son ancien statut d’école annexe de l’IUFM.

En effet, l’école de la rue Boileau ne dispose pas de cantine et un réfectoire a été aménagé dans les caves de l’IUFM.

En 2009, les enfants d’une école publique parisienne méritent de manger à la lumière du jour, dans des conditions décentes.

D’autre part le changement de statut de l’IUFM fait peser de graves incertitudes quant au devenir de ce réfectoire situé dans le sous-sol des bâtiments de l’IUFM.

Dès lors, le Conseil de Paris a voté la désaffectation sur le rapport erroné présenté par la DASCO en parfaite méconnaissance des besoins de l’école élémentaire de la rue Boileau.

Enfin, un projet a été déposé auprès du rectorat par l’inspectrice de circonscription aux fins de création d’une classe de CLIS accueillant des enfants handicapés moteurs.

Peu d’écoles à Paris sont à même de proposer un accueil à ces enfants.

Seules la rénovation et la mise aux normes de ce bâtiment permettraient la création de cette classe et des locaux nécessaires aux soins, ainsi que la construction d’une cantine qui serait aisément accessible aux enfants présentant un handicap lourd, dans un cadre digne de l’école de la République.

Parce que l’école pour tous c’est aussi dans le 16ème arrondissement, il est proposé de demander au Conseil de Paris :

- de prendre en compte les besoins de l’école Boileau en matière de cantine ainsi que la DASCO aurait dû le faire avant de procéder à la demande de désaffectation ;

- d’arrêter la procédure de mise en vente ;

- de réaffecter la parcelle et la maison dans le domaine scolaire;

- et de soutenir le projet de création d’une cantine ainsi que d’une classe de CLIS pour enfants handicapés moteurs quel que soit leur niveau de handicap, dans la “Maison Blanche d’Auteuil“.

Je vous remercie de soutenir cette démarche en votant ce vœu.

 

par Antoine

25/03/2022

Compte rendu (non officiel) du conseil de quartier Dauphine du 24 mars 2009

Le dernier conseil de quartier "délocalisé" de la première saison avait lieu hier soir en l’école polyvalente du 3 bis rue des Belles Feuilles. Une petite trentaine de personnes étaient présentes autour des élus Mesdames ROUSSEAU, BALDINI, LECOUTURIER et SALMAT et Messieurs REDLER et MANO, deux collaborateurs du cabinet du Maire d’Arrondissement et Madame HUNTER du commissariat d’arrondissement.

 

Pour commencer, après l’approbation du compte-rendu du dernier conseil, Madame ROUSSEAU a fait le point sur les nouveaux horaires de la ligne 22, prolongés jusqu’à 22h30 et le .

 

Madame BEAREZ BOTTON, conseillère de quartier a signalé le stationnement de véhicules destinés à la fourrière devant le commissariat rue de la Faisanderie. Madame HUNTER a rassuré cette dame "les véhicules partent au plus vite vers le commissariat d’arrondissement".

 

Concernant la demande d’asphaltage sur la zone pavée du 160 rue de Longchamp, portée par Madame BEAREZ BOTTON, Madame ROUSSEAU a annoncé que "les travaux seront réalisés avant l’été". Madame HUNTER, de son côté, s’interroge sur l’interdiction de stationner à cet endroit et après étude de la question envisage "la restitution du stationnement le cas échéant".

 

* * *

 

Le conseil s’est ensuite penché sur le point le plus important de la réunion d’hier au soir, à savoir la vente à la découpe des immeubles 83 avenue Foch, 92 et 94 boulevard Flandrin. Monsieur PICOT (Président de Vélo Cité), qui habite ce groupe d’immeuble comptant 105 appartements dont la moitié de petite taille, s’est d’abord étonné que la mairie d’arrondissement obligatoirement saisie dans ce cas n’ait pas informé les conseillers de quartier qui auraient pu ainsi alerter les occupants. Le nouveau propriétaire, un "fond spéculatif immobilier", ne souhaite bien évidemment pas conserver la fonction locative et après des travaux (création d’un parking) et la mise en place de services, il souhaite revendre avec une jolie marge. Ainsi, selon Monsieur PICOT, les appartements seraient alors proposés entre 10000 et 16000€ du m². Une somme bien évidemment exorbitante pour la plupart des résidents, dont certains sont très modestes. Le Maire de Paris, de son côté, a également été alerté lors du compte-rendu de cette année, ainsi que le Maire d’arrondissement. Les résidents regroupés dans une association ont multiplié les recours "assez limités que leur offre la loi" pour l’instant en vain. Les locataires présents hier soir étaient très remontés de n’avoir pas été informés plus tôt, le temps jouant contre eux car ils n’ont plus que deux mois pour accepter un bail précaire de 6 ans au terme duquel ils devront quitter les lieux. Pour corriger cette erreur, Monsieur REDLER proposera en fin de séance une réunion sur place avec les locataires et les représentants de la Mairie d’Arrondissement. De son côté Madame ROUSSEAU assure que le Député-Maire du 16ème, Claude GOASGUEN "interpellera le Maire de Paris".

 

Monsieur MANO, adjoint au Maire de Paris prend la parole. Il évoque "une situation bien connue, hélas, par beaucoup de Parisiens". "Depuis 2001, la Ville de Paris, dans la mesure du possible, a procédé à l’acquisition d’un grand nombre d’immeubles représentant environ 9500 logements". Il regrette que AXA, l’ancien propriétaire, comme d’autres compagnies d’assurances, "juge l’investissement locatif pas assez rentable" et se "débarrasse" de ses immeubles. Concernant le rachat donc par la Ville de Paris "la question s’est posée avec cet immeuble […] bien sûr à la condition d’en faire du logement social" mais le coût global ou "appartement par appartement" est trop élevé pour faire jouer le droit de préemption.

 

Taulé dans la salle, une vieille dame de plus de 80 ans, locataire depuis 40 ans, craint d’être mise à la rue. Monsieur PICOT rappelle que, dans ces immeubles, "il n’y a pas que des grands appartements, il y aussi des personnes qui vivent à 3 dans 17m²". Une grande diversité sociale et beaucoup des locataires ne pourront trouver à se reloger, surtout en ce moment. Monsieur PICOT ne demande pas à la ville de préempter mais attend au moins son soutien.

 

Monsieur MANO évoque la loi Aurillac, insuffisante selon lui, et suggère aux locataires de négocier "une bonne indemnité de relogement". Monsieur PICOT assure que c’est l’intention de l’association de gagner du temps par voie de justice mais il insiste aussi sur la nécessaire solidarité des élus de l’arrondissement et de Paris, par exemple en bloquant les demandes de permis de construire.

 

Les locataires ne sont pas satisfaits des réponses de Monsieur MANO qui s’emporte et ironise "je ne doute que Monsieur GOASGUEN va sûrement intervenir auprès du Maire de Paris, mais je m’étonne qu’à chaque fois que je rachète des immeubles il soit contre" et il ajoute "demandez donc à GOASGUEN de déposer un texte de loi interdisant ce genre de vente, il a la majorité pour le faire passer, pas moi".

 

Le dialogue est dans l’impasse entre l’adjoint au maire et les locataires, dont cette vielle dame très émue qui demande à Monsieur MANO qu’on la "laisse mourir chez elle". Pour beaucoup de locataires l’angoisse est grande et ils essayent de le faire entendre aux élus.

 

Madame ROUSSEAU intervient "Monsieur MANO le sujet n’est pas de mettre une polémique entre Monsieur GOASGUEN et le Maire de Paris".

 

Des habitants et locataires font remarquer que le quartier Dauphine se désertifie, n’abritant plus qu’une population très aisée et internationale qui n’y vient pas à l’année. Que cet immeuble est un des derniers îlots de vie de quartier. Une dame interpelle Monsieur MANO "Paris dépense beaucoup d’argent pour la mixité sociale […] mais si les classes moyennes ne peuvent pas se loger il n’y a pas d’équilibre". L’adjoint au Maire de Paris, forcément, bondit sur sa chaise. Mais la dame insiste "vous avez parlé de la loi Aurillac mais vous oubliez que dans cette loi, le locataire peut normalement acheter au prix coûtant son logement, mais ça on ne l’applique jamais et on se contente de proposer un bail de 6 ans au locataire". Monsieur PICOT précise que, sous couvert de travaux et de prestations comme "faire promener les chiens, faire monter des sushi ou une call-girl", les charges vont bien sûr considérablement augmenter.

 

Madame ROUSSEAU intervient « à chaque fois qu’il y a du logement social, on s’attache à un recouvrement de toutes les classes ».

 

Monsieur MANO encourage les habitants à "attaquer les décisions vis-à-vis de l’acquéreur". Monsieur PICOT promet qu’il est dans l’intention des locataires de "juridiquement contester la procédure d’information" et que s’ils arrivent à gagner du temps, ils pourront mieux négocier "une meilleure proposition" avec le nouvel acquéreur qui, lui, est pressé. Monsieur MANO promet de négocier un bail de 10 ans pour la vieille dame mais ne pourra pas le faire pour d’autres locataires prévient-il.

 

L’ambiance est lourde et Madame ROUSSEAU préfère passer aux autres points de l’ordre du jour.

 

* * *

 

Madame BALDINI reconnaît les lenteurs du déneigement du carrefour Foch-Malakoff et Poincaré "mais il est vrai qu’il y a eu des chutes de neige nombreuses cette année". Elle insiste "une prochaine fois, n’hésitez pas à nous appeler à la Mairie et à nous le signaler".

 

Monsieur MOUCHON-TOUZE revient sur l’éclairage de la contre-allée côté impair de l’avenue Foch qui, selon lui, "devrait être revue depuis assez longtemps" et sans cesse repoussée par la Mairie de Paris du fait de son coût qu’il estime à "4 millions d’euros". Il rappelle pour conclure qu’il s’agit "tout de même de l’une des plus belles avenues de Paris". Madame ROUSSEAU rectifie "le coût est de 2,7 millions d’euros" et la demande sera renouvelée cette année encore auprès de la Mairie de Paris.

 

Madame ROUSSEAU revient ensuite sur les différentes animations des quartiers Dauphine et Chaillot :

-         Succès du goûter de Noël

-         Très bon accueil des élèves et responsables d’établissements, des conférences sur l’Europe dans les collèges animés par Madame ROUSSEAU,

-         Organisation de la chasse aux œufs, Madame ROUSSEAU précise "il y a plusieurs chasses aux œufs organisés sur l’arrondissement et ce n’est pas ‘ma’ chasse aux œufs".

-         Un marché de Noël dont le lieu reste à définir,

-         Fête des voisins sur le quartier Dauphine.

 

Madame SALMAT rappelle également l’idée de la création d’un marché bio. Madame ROUSSEAU trouve cette "idée intéressante" et invite les personnes à faire des propositions qu’elle ne manquera pas d’étudier avec bienveillance.

 

Concernant la commission Transport, le projet avance. Monsieur PICOT souligne l’essor du vélo dans l’arrondissement et Madame ROUSSEAU rappelle à ce sujet le CICA du 30 mars prochain sur ce thème.

 

Concernant la charte de la Démocratie Participative à Paris elle sera présentée le 4 avril prochain au printemps de la démocratie. Ghislaine SALMAT rappelle que Monsieur BOUAKKAZ propose de venir dans le 16ème, en juin, si Madame DREYFUSS l’y invite. Monsieur SANQUER, directeur de cabinet du Maire du 16ème, rappelle l’attachement de Monsieur GOASGUEN pour les "lieux de concertation" comme les conseils de quartier, les conseils de la jeunesse, etc. Il s’interroge cependant sur l’intérêt de cette charte "est-ce utile de rajouter quelque chose de supplémentaire ?".

 

Lors des questions diverses, Monsieur PICOT fait remarquer que rien n’est fait pour faire la promotion de l’Europe. Madame ROUSSEAU rappelle les conférences qu’elle a organisées et organisera encore sur le thème et promet que d’autres événements seront organisés.

 

Monsieur DEMORY rappelle que bientôt on fêtera les 150 ans de la création de l’arrondissement et demande si une célébration est envisagée. Madame ROUSSEAU promet que cela devrait être fait.

 

 

 

par Antoine

24/03/2022

La semaine prochaine, 16ème se mobilise pour le Développement durable, c'est pas une blague !

devdur16.jpgDans le cadre de la semaine nationale du Développement durable, le 16ème, à l’initiative de son Député-Maire, se mobilise et vous propose ateliers, rencontres, débats et films sur le thème, tout un programme.

Mais au fait, c’est quoi le Développement durable ? Question piège… à laquelle d’ailleurs Claude GOASGUEN lui-même c’est fait piéger il y a deux ans. Espérons donc que la conférence-débat du 1er avril avec notre édile ne sera pas une blague !

 

par Antoine

23/03/2022

Auditorium Guimet - Musique et danse de l'Inde du nord - 9 et 10 avril 20h30

Message de l'auditorium Guimet

image001.jpgLes gitans Dhoad du Rajasthan Musique et danse (Inde du nord)

9 avril 2009 à 20h30

Depuis plus de deux mille ans, l'Inde est l'un des principaux foyers d'influence musicale en Asie. Le désert du Thar, magnifique et sauvage, dans la province du Rajasthan, a inspiré les maharajas qui y firent construire de somptueux palais où se produisaient déjà les ancêtres des Dhoad. Mais il est aussi le berceau originel de tous les gitans du monde, et celui d'une tradition qui a traversé les millénaires grâce aux troubadours, musiciens, danseurs et fakirs qui ont transmis, de génération en génération, leur culture et leur savoir-faire.
L'Inde est une terre à forte imprégnation spirituelle, artistique et musicale, sans réelle division entre les expressions artistiques et religieuses. La musique y est considérée comme une voie sûre et respectée vers la réalisation de la divinité. Aux confluents des cultures gitanes, hindoues et musulmanes, la musique et le spectacle de Dhoad, dont l'exubérance est le reflet de cette passion et de cette féerie, ont un rythme subtil et envoûtant.
Sous la férule de Rahis Bharti, (dholak, tabla, chant), ce sont des musiciens exceptionnels, tous gitans originaires du « pays des rois », qui rivalisent de virtuosité au kartel (castagnettes indiennes), bhapang, guimbarde indienne, dholak ou à l’harmonium, et vous ensorcèlent de leurs voix chaudes et passionnées.
Une danseuse sapera exécute sur leurs musiques les plus belles chorégraphies du Rajasthan. Ne manquez pas la danse du serpent…

 

image007.jpgGour Pal et Kousic Sen Flûte et tabla (Inde du nord)

10 avril 2009 à 20h30
 
avec Sudipta Rémy (tanpura)
en coproduction avec Samhati

Est-ce parce que Krishna (l'amoureux, le séducteur) jouait de la flûte de bambou pour séduire les gopis de Vrindavan que Gour Pal s’est très jeune consacré à l’exercice virtuose de la flûte bansuri, instrument emblématique de la musique hindoustanie ? L’histoire ne le dit pas, mais l’enfant a suivi de longues années durant l’enseignement des grands maîtres et notamment ceux d’Himangsu Biswas, de Balai Bhattacharjee et de Sadhan Ghosh. Devenu flûtiste professionnel, il travaille tout d’abord comme musicien d’accompagnement pour des groupes chorégraphiques puis comme enseignant au département de danse de l’université Rabindra Bharati. De l’Inde à l’Estonie, du Bangladesh à la Finlande, il parcourt alors le monde avec Bhupen Hazari-Ka, Lata Mangeshkar, Prahlad  Brahmachary, Nirmalendu Chowdhury, Purna Das Dhananjoy Bhattecharjee, Bimbavati Devi…
Kousic Sen est, quant à lui, né dans une famille de musiciens de Calcutta. Très tôt initié à l’art du tabla et repéré comme enfant prodige, il suit les enseignements du maître Biswanath Bose, avant de devenir disciple du fils de ce dernier, le magicien du tabla Kumar Bose. Kousic s’affirme rapidement comme l’un des meilleurs musiciens de la Banaras Gharana (Ecole de Bénarès). Encensé par le public et les medias tant comme soliste que comme accompagnateur, Kousic a joué avec les plus grands noms de la musique et de la danse et parcouru le monde. Il s’est produit l’an dernier sur la scène de l’auditorium avec le virtuose du sarod Joydeep Ghosh.
 
Un duo rare pour un univers propice à la méditation et à la joie.

 

Auditorium Guimet
Musée national des arts asiatiques - Guimet

6, place d’Iéna – 75016 Paris
Renseignements, réservations: 01 40 73 88 18
Courriel : auditorium@guimet.fr
Site : www.guimet.fr
 
Tarifs des spectacles : 16 € et 10 € tarif réduit pour les membres de la SAMG (Société des Amis du Musée Guimet), les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans.
Métro : Iéna

22/03/2022

Dernier Conseil de quartier : je ne ferai pas ça tous les jours !

casey1.jpgDernier conseil de quartier de la première saison hors les murs, Dauphine, 24 mars à 18h30 à l'école polyvalente, 3 impasse des Belles Feuilles… et donc dernier compte rendu "non officiel", probablement sur Paris16info.

 

Et c’est tant mieux parce que je ne ferai pas ça tous les jours ! comme dirait Maire-Pierre Casey.

 

A ce propos rendons hommage aux personnels de mairie et aux élus qui ont joué le jeu, ces conseils itinérants dans les quartiers demandant, en effet un peu plus de travail (nettoyage, installation des chaises, sonorisation, etc.) que par le passé. Sans anticiper sur le bilan de cette première saison, reconnaissons que cet effort de rapprochement des instances de consultation et de participation citoyenne des habitants des quartiers du 16ème n'est pas vain et devrait consolider la Démocratie locale dans le 16ème.

Allez, un dernier coup de Pliz, un dernier grand chiffon jaune, une dernière glissade sur la table du conseil pour prendre "la poussière au piége" et on attaque ce dernier Conseil de quartier !

 

par Antoine

21/03/2022

La Seine invite les grands fleuves, au Pavillon de l'Eau

Un lecteur nous informe :

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20/03/2022

Nouvel An iranien à la Maison des Associations du 16ème arrondissement

La Maison des associations du 16ème arrondissement avec l’Association Culture Libre
 
 
Vous invite à célébrer
  

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Ne braquez pas les vieux !

Hier en fin d’après midi, rue de la Pompe, j’ai croisé Christiane Arles-Romagny ou plutôt j’ai été hélé par cette charmante dame : "il marche vite Antoine". C’est vrai je marche vite, surtout quand je suis pressé. Elle aussi, elle a bon pieds bon œil et, justement, elle m’a demandé de dire un mot de l’association qu’elle représente désormais dans le 16ème et qui vient de s’installer à la Maison des associations, 14 avenue René Boylesve (Métro Passy). Cette association s’appelle Old’Up en français : Debout les vieux !

Qu'on se rassure, contrairement à ce que pourrait suggérer cet habile jeu de mot, il ne s’agit pas d’un groupe de seniors délinquants. Sur le site de l’association on apprend qu’en fait Old’Up a "pour double objectif de rassembler les seniors par un réseau actif intégré dans la vie civique et d’alerter les pouvoirs publics, les informer des besoins spécifiques de cette génération pour éviter que leurs éventuels handicaps ne les écartent d’une participation active de la vie de la cité".

Si c'est pour "alerter les pouvoirs publics", pas pour braquer des banques, alors je dis bravo et en avant les petits jeunes vieux, faites vous entendre !

 

par Antoine

19/03/2022

Compte rendu (non officiel et personnel) du conseil de quartier Auteuil Nord du 18/03/09

La Fondation d’Auteuil accueillait généreusement le conseil de quartier Auteuil Nord dans ses murs. Pour l’occasion une cinquantaine de personnes s’étaient déplacées dont Mesdames MONIER, DREYFUSS, JUNOT et Messieurs MANO et de SAINT-BLANCARD pour les élus, Monsieur DECAN de la voirie et le commissaire de police du 16ème pour les services, une quinzaine de conseillers de quartier et, heureusement, des habitants.

 

Ceux qui s’attendaient à un débat animé "sur les projets d’urbanisme du quartier" restèrent sur leur fin. Le sujet fut évacué en une minute montre en main, au grand soulagement de Monsieur MANO, par Madame DREYFUSS "nous attendons la mise en place d’un comité de concertation de l’aménagement, on passe au point suivant". Circulez, y a rien à voir.

 

Le point suivant était, lui aussi, d’importance puisqu’il s’agissait de faire le point sur l’annulation par le juge administratif d’une partie du PLU qui concerne, entre autre, le Bois de Boulogne. Monsieur MUYARD, représentant de XVIe Demain dans ce conseil de quartier, nous explique que dès lors c’est l’ancien POS qui s’applique. Lui et Monsieur CERVEL de COSMI (Association de la Sauvegarde Auteuil – Raffet) souhaite savoir si cela aura un impact sur certains projets. Madame DREYFUSS confirme que, dans l’attente d’une nouvelle concertation et d’un nouveau vote du PLU, cela impacte le projet de la Fondation LVMH, que d’aucuns jugent trop élevé (46m au point culminant), elle précise aussi que sur l’ancien POS le stade Hébert est constructible. Un débat s’engage avec la salle sur la circulation automobile dans le Bois de Boulogne, trop limitée pour les uns, trop importante et à limiter davantage pour les autres. Madame DREYFUSS, pour répondre à Monsieur CERVEL de COSMI, attend que le "conseil de gouvernance" prévu dans la Charte du Bois de Boulogne soit réactivé, un jour peut-être… pour que ces questions soient étudiées.

 

Ensuite la problématique de la circulation boulevard Suchet entre les portes d’Auteuil et de Passy, est soulevée. Madame DREYFUSS parle "de problèmes d’exhibitionnisme et de prostitution" qui entraînent des bouchons. Mais plusieurs conseillers précisent que le problème ce situe surtout au carrefour de la Porte de Passy et de son aménagement. Madame DREYFUSS "souhaite que la Police s’y rende le matin entre 8h et 9h" mais qu’en l’état actuel il est exclu de "faire des changements qui ne feraient que déplacer le problème". Madame HUNTER, au nom de la Police, confirme les nombreuses infractions constatées "sur place". Monsieur BOUTRY (Association des Usagers des Transports) estime pour sa part qu’il ne "faut pas être opposé au changement" et suggère de supprimer "l’entrée du périphérique [à cet endroit] au milieu du Bois de Boulogne". Laurence DREYFUSS demande aux services à ce que soient fait des comptages.

 

Le conseil aborde ensuite la question de l’encombrement de la rue Poussin. "Etroite, passante et encombrée" résume le commissaire de police "malgré beaucoup de verbalisation devant l’établissement le TSÉ". Il invoque aussi "l’avancée du bus, une bonne chose" mais qui selon lui "réduit encore plus le flot de circulation". Monsieur de GIBON qui arrive, signale que Monsieur FLESSELLES avait signalé ce problème lors du précédent conseil. Monsieur BOUTRY intervient et signale que l’accessibilité des personnes handicapées "est une obligation à atteindre en " et que "cette avancée de trottoir permet d’empêcher le stationnement des voitures qui se garaient sur l’arrêt du bus". Problème d’incivisme malheureusement trop récurrent dans notre arrondissement que confirme Madame DREYFUSS en répondant que du coup les véhicules stationnent de manière illicite en face", ce qui crée plus encore un phénomène d’étranglement. Monsieur DECAN de la voirie intervient assez en colère pour signaler qu’il existe tout de même trois files de circulation dans cette rue, soit 10m de large" mais que du fait du stationnement anarchique "le trafic est souvent restreint à une file". Il demande "un petit peu de respect, il y trois files, qu’elles fonctionnent" et en appel à des actions soutenues, autrement dit une présence plus importante des agents de police. Piqué au vif, le commissaire "qui connaît bien cette rue pour y habiter" ne voit pas ce que la présence d’un agent en permanence (chose impossible précise-t-il) changerait dans le cas d’un "axe de circulation obligatoirement encombré car seule voie d’accès à la Porte d’Auteuil". D’autre part, il estime "qu’on ne peut pas tout avoir, le bus, les personnes handicapées, le commerçant, la poste, la porte d’Auteuil" et une rue dégagée. Monsieur MUYARD insiste "vous n’avez pas l’intention de faire respecter la loi ?". "En plaçant un agent H24, répond le commissaire, certainement pas […] c’est un secteur difficile, on ne peut pas être partout". Monsieur CERVEL de COSMI "profite de la présence de Monsieur MANO" pour l’interpeller sur le manque de places de parking et demande "si des parkings souterrains sont prévus dans le cadre du projet de lotissement en bas de la rue Poussin, gare d’Auteuil". Madame DREYFUSS intervient "entre 2001 et 2008, il y a eu zéro place de parking créée dans l’arrondissement, et je puis vous assurer, qu’entre 2008 et , il y aura zéro place de parking créée". Prenant la parole, Monsieur MANO estime "qu’il ne faut pas tout mélanger, car il s’agit de personnes qui font leurs courses et qui stationnent provisoirement", c’est un problème d’incivisme et c’est à cause de cela, non à cause du manque de places de stationnement que la rue est embouteillée. Il rassure Monsieur CERVEL de COSMI "tout est prévu, porte d’Auteuil, pour le stationnement des riverains".

 

Madame DREYFUSS enfonce le clou "à Paris, on a perdu 11000 places de stationnement".

 

Au sujet du stationnement avenue Perrichont, Monsieur MUYARD demande si la "chaussée sert à circuler ou stationner", puis s’adressant au commissaire insiste sur "le laxisme général comme à Porte d’Auteuil" de la police à verbaliser. Il conclut en proposant de supprimer le stationnement, ce à quoi Madame DREFUSS répond par la négative. Monsieur MANO parle de l’expérience menée dans deux arrondissements d’autoriser le stationnement sur les zones de livraison la nuit jusqu’à 7h du matin et qui pourrait être généralisée dans tout Paris. Madame DREYFUSS fait remarquer à Monsieur MANO qu’après avoir perdu des places de stationnement pour l’implantation des stations Vélib’, d’autres places disparaîtront avec la mise en place d’Autolib’. Plusieurs conseillers évoquent aussi "les places pour transport de fonds" inutilisées. Madame HUNTER précise que ses places sont nécessaires à la sécurité des convoyeurs et uniquement réservées à ceux-ci même le .

 

A propos de l’encombrement des trottoirs par les deux roues à moteur dans le quartier, "le motard n’aime pas marcher" observe avec humour le commissaire "et préfère se garer en bas de chez lui". Il informe que pour l’année 2008 sur tout le 16ème 357 PV ont été dressés. Incrédulité dans la salle. Il rappelle qu’il est interdit de stationner sur les trottoirs. Monsieur DECAN évoque la possibilité dans les rues étroites de développer "le stationnement longitudinal" et qu’il réfléchit à la création de parking deux roues dans les quartiers où il observe des "grappes ou agglomérats de 10 ou 15 deux roues". Madame DREYFUSS déplore la perte de place pour le stationnement automobile.

 

A noter que Monsieur de GIBON qui avait garé son gros scooter devant l’entrée de la Fondation d’Auteuil, comme tout le monde a pu le constater en sortant, ne s’est pas exprimé sur le sujet. 

 

En ce qui concerne le boulevard Montmorency, un conseiller remarque qu’une portion du trottoir n’a pas été rénovée entre Ranelagh et Assomption. Monsieur DECAN répond "je n’ai pas les crédits nécessaires cette année" et "j’ai préféré favoriser le secteur où l’on stationne pour que les personnes ne se salissent pas en descendant de voiture". Monsieur DECAN semble ignorer qu’il existe quelques rares piétons dans le 16ème et que ceux-ci apprécient aussi de marcher sur des trottoirs en bon état.

 

Monsieur BOUTRY rappelle la proposition qu’il a faite aux deux autres conseils de quartier concernés, Muette Sud et Muette Nord, de transformer le souterrain de la petite ceinture en local pour les personnes travaillant à l’entretien de ce qui est aujourd’hui la promenade verte allant de la gare d’Auteuil à la Muette. Madame DREYFUSS promet d’étudier la proposition.

 

En ce qui concerne les tracts publicitaires, le commissaire rappelle qu’il est "interdit de les jeter par terre". Une dame évoque à ce propos le "problème des crottes de chien", madame DREYFUSS lui répond qu’en 2008, 600 PV ont été dressés et qu’elle espère davantage de contrôles cette année.

 

 

 

Quand j'ai une idée, je ne mets pas un coup de tampon dessus non ombré.jpgEnsuite Madame MONIER évoque les "animations du quartier d’Auteuil". Madame MONIER a eu l’idée de créer une commission animation réunissant 10 conseillers d’Auteuil Sud et Auteuil Nord :

 

Elle évoque en premier lieu la chasse à l’œuf qui aura lieu le 8 avril au parc Ste Périne de 14h à 17h pour tous les enfants du quartier.

 

Elle évoque ensuite le repas de quartier qui aura lieu le 20 juin, veille de la fête de la musique, place Jean Lorrain.

 

Elle évoque la création d’un vide-grenier enfant le 19 septembre au parc  Ste Périne.

 

Elle annonce, enfin, qu’elle a eu l’idée de créer un ciné-club au centre d’animation Point du Jour.

 

Monsieur MANO prend la parole et souhaite souligner que "le vide-grenier est un projet défendu par Antoine DUFOUR (qui est dans la salle) depuis de nombreux mois" qu’il se réjouit que cette bonne idée soit mise en œuvre mais qu’il aurait trouvé plus correct de mentionner qui en était à l’initiative. Madame MONIER s’emporte "quand j’ai une idée je ne mets pas un coup de tampon dessus" et d’ajouter que "si Monsieur DUFOUR avait une idée, il n’avait qu’à la monter tout seul et à la financer, mais là ce sont les conseils de quartier sur leur budget qui organisent, donc il n’y a pas à dire que c’est son idée".

 

Mis en cause j’aurais aimé prendre la parole, faire remarquer à madame MONIER, que je ne comprenais pas son agressivité, sa susceptibilité sur le sujet. Sur les deux conseils de  quartier Auteuil Sud et Auteuil Nord n’a-t-elle pas insisté, avec raison, sur "son idée d’un ciné-club" ? Excellente idée d’ailleurs et qui sera financée, il me semble, par les deux conseils de quartier également ! Mais, Madame DREYFUSS tient d'abord à féliciter Monsieur HADDI (Association des commerçants du Village d’Auteuil) à l’origine des repas de quartier Place Jean Lorrain. Tout le monde félicite Monsieur HADDI pour son  excellente idée sur laquelle Monsieur MANO émet cependant quelques doutes "pour une fois que le 16ème pouvait participer à la fête de la musique, faire quelque chose, pourquoi la veille ?". "C’est un repas de quartier convivial précise Madame DREYFUSS, sans lien avec la fête de la Musique, même si Madame MONIER souhaite faire venir un orchestre".

 

Les élus ayant terminé de s’exprimer, je peux enfin prendre la parole. Je précise alors que j’ai fait cette proposition de vide-grenier en commission d’animation en tant que conseiller d’Auteuil Sud et que je trouve normal que cette idée soit mise en œuvre par le conseil de quartier. Je fais aimablement remarquer à Mesdames DREYFUSS et MONIER qu’elles étaient d’ailleurs opposées à cette idée et que sans le soutien de Monsieur FLESSELLES, conseiller d’Auteuil Sud, cette proposition aurait été repoussée. Je demande aussi à Madame DREYFUSS de reconnaître que cela fait maintenant trois ans que je propose la création de cet événement sur le modèle de celui qui a lieu dans le 14ème arrondissement et qui a beaucoup de succès. Monsieur de GIBON semble dodeliner de la tête pour dire que ça ne marchera pas, je lui assure que si cela rencontre le même succès que dans le 14ème cela marchera. Je fais enfin remarquer à Madame MONNIER que je ne lui ai pas seulement proposé une idée mais suggéré une organisation et que "si je me moque qu’on me reconnaisse la moindre responsabilité dans ce projet, j’aimerais qu’on ne le dénature pas !". En effet j’ai fourni à Madame MONIER, outre l’idée, tous les éléments et les contacts auprès des organisateurs de cette manifestation (à savoir la Maire du 14ème, raison pour laquelle je trouve normal que la Mairie du 16ème finance ce vide-grenier puisque c’est un événement municipal).

 

J’ai tenu à préciser que la raison pour laquelle je me suis ému de cette confiscation d’idée c’est qu’à mon sens Madame MONIER n’y a rien compris, m’écrivant "pour le vide grenier, je me servirai des 2 associations de commerçant qui aideront puisqu’ils ont l’habitude d’organiser des brocantes" avant de me dire oralement un peu plus tard que "ça leur permettra de financer leurs illuminations de Noël". Il s’agit d’un "évènement autour des enfants, qu’est-ce que les associations de commerçants et leurs illuminations de Noël ont à voir avec ce vide-grenier ?".  

 

Madame DREYFUSS, annonce alors qu'elle espére se voir prêter gracieusement le parc et donc ne demander aucun frais d’inscription. En cela on s’éloigne du modèle de ce vide-grenier pour aller vers celui "d’un troc" comme le souhaiterai Monsieur de GIBON, ce qui n’a rien à voir du tout !

 

Madame MONIER, de très mauvaise foi, me reproche ensuite de vouloir accaparer l’idée de la chasse aux œufs, idée selon elle est de "Madame ROUSSEAU qui l'a exprimée en décembre". Je lui demande alors de se rappeler que lorsque j’ai évoqué l’idée en commission d’animation d’une chasse aux œufs à Ste Périne sur le modèle de celle des Serres d’Auteuil, elle a pouffé de rire ainsi que toutes les personnes présentes, avant de me faire comprendre que cette idée était farfelue et sans aucun intérêt.

 

J’en ai déduis que Madame MONIER était "malhonnête" et qu’une fois encore des élus – ce qui est plus triste encore, ceux chargés de la Démocratie locale – nient l’implication, certes assez rare et pas franchement encouragée, des citoyens et des associations lorsque ceux-ci essayent de faire des propositions constructives.

 

C'est bien regrettable.

 

 

 

par Antoine

18/03/2022

Compte rendu (non officiel) du conseil de quartier Chaillot du 17 mars 2009

Il y avait une trentaine de personnes présentes hier soir à la Nicolaïte de Chaillot pour le conseil de quartier, dont Mesdames DREYFUSS, ROUSSEAU, SALMAT, SACHS, LECOUTURIER, BALDINI et Messieurs MANO et REDLER pour les élus, les représentants de la police locale dont Monsieur MERCIER, commissaire principal, une dizaine de conseillers de quartier, les personnels de mairie et une poignée d’habitants.

 

Madame SALMAT a souhaiter que soit modifié le compte-rendu de la dernière séance en page 12. Un compte-rendu très synthétique sera désormais seule trace des échanges.

 

En l’absence du représentant RATP, comme pour les précédents conseils de quartier de ce mois, il a été rappelé la modification des horaires de la ligne 22 et l’accessibilité aux personnes handicapées des lignes 22, 52 et 72.

 

Un conseiller de quartier a déploré le stationnement en double file des taxis rue de Longchamp. Le commissaire MERCIER a expliqué "la politique de tolérance propre au 16ème" sur certains créneaux horaires devant les restaurants par exemple – les marchés aussi sans doute – mais devant les protestations d’un autre conseiller sur la verbalisation des médecins intervenant à domicile, il a fermement répondu qu’il ne pouvait "pas autoriser le stationnement n’importe où" aux porteurs du caducée.

 

Concernant les jardins privés, leur entretien est de la responsabilité des propriétaires et la ville ne peut rien faire a répondu Madame BALDINI.

 

Sur l’entretien des abords du square des Etats-Unis et sur son état général, Madame BALDINI a annoncé "une réflexion des parcs et jardins sur le sujet" avec de possibles replantations "mais ça ne sera pas fait cette année". De petits travaux seront diligentés pour, par exemple, réparer un portillon et un effort sera fait sur le nettoiement. Plusieurs personnes déplorent que ce square, très fréquenté par les enfants du quartier, serve également – ce qui explique sa détérioration – de "cours de récréation" aux établissements scolaires privés du quartier, comme "Eurécole" précise une dame.

 

Un conseiller "trouve intolérable" la présence de SDF à l’entrée du musée Guimet. Le commissaire MERCIER précise le cadre des interventions et qu’une bouche de chaleur encourage leur installation sur ce lieu. Il évoque quelques problèmes de violence dus à l’alcool, sans trop de gravité heureusement. Il suggère un réaménagement des bouches de chaleur comme cela se fait ailleurs. L’opération "a été refusée par l’Architecte des Monuments de France", précise Madame DREYFUSS qui ajoute que, le 16ème est victime de la grande générosité de ses habitants "qui donnent de l’argent et des croissants" ce qui attire les SDF. Elle annonce à ce propos une grande table ronde sur la Solidarité, le 5 novembre prochain en Mairie. Ghislaine SALMAT, déplorant l’abandon d’une commission solidarité sur Muette Sud et Muette Nord, propose de reprendre l’idée sur Chaillot. Madame DREYFUSS propose de mettre en place une telle commission après la table ronde du 5 novembre avec tous les conseillers de quartier qui le souhaitent pour tout le 16ème, et pas seulement un quartier.

 

Madame ROUSSEAU fait le point sur la commission Transport qui avance sur le projet de traverse (réflexion sur le trajet, la fréquentation, etc.).

 

Puis, sur la commission animation, elle se félicite du succès du goûter de Noël et est donc confiante pour la chasse aux œufs dont elle a "eut l’idée" – no comment – dans les jardins Galliera. Elle annonce aussi un marché de Noël (la même société qui organise à St Sulpice et qui lui paraît sérieuse) au Trocadéro. Elle espère un "grand intérêt commercial" et "des retombées positives". Sur la question de l’installation de la Grande Roue, elle refuse d’en parler avec Madame SALMAT "car c’est une idée du Maire", elle ne voit pas l’intérêt d’inscrire ce projet à l’ordre du jour non plus. Elle parle aussi de conférences dans les écoles. "Enfin il se passe quelque chose dans le 16ème" lui auraient dit les chefs d’établissements scolaires à ce sujet, comme au sujet du goûter et de SA chasse à l’œuf. Elle annonce enfin "faire quelque chose pour la fête des voisins" rue Pergolèse.

 

Concernant la Charte de la Démocratie Participative à Paris, Madame ROUSSEAU lit un résumé préparé par les services. Puis Madame SALMAT intervient pour dire qu’elle a prit contact avec le cabinet de Monsieur BOUAKKAZ suite à notre article. Elle annonce à Madame DREYFUSS que celle-ci devrait recevoir un mail lui suggérant d’inviter Monsieur BOUAKKAZ dans le 16ème pour discuter de la Charte avec les personnes intéressées « même si c’est un peu trop tard » mais précise-t-elle "la Charte peu évoluer". Ah bon ? Madame DREYFUSS, qui souhaite conserver de bonnes relations avec Monsieur BOUAKKAZ, son homologue auprès du Maire de Paris, considère que l’affaire est clause. Il n’en reste pas moins que trois conseillers de quartier ont été pris pour des cons dans cet affaire. Mais qu’importe la vérité et l’honneur froissé de simples citoyens : "the show must go on" !

 

Les questions diverses reviennent sur les problèmes de mégots devant les restaurants et les écoles. Problème complexe. 

Madame DREYFUSS annonce la pause de deux ralentisseurs et le passage en "zone 30 à l’heure" dans une partie de la rue Magdebourg.

 

par Antoine

16/03/2022

Anurekha Ghosh (kathak) à l'auditorium du musée Guimet

27 et 28 mars à 20h30
Auditorium Guimet, 6 place d'Iéna, 75116 Paris
 
Anurekha Ghosh
et ses musiciens
« Abhisarika »
danse kathak (Inde du nord)
 
bannière_ghosh.jpgDanseuse et chorégraphe, issue de la nouvelle génération de danseuses du monde indien, Anurekha Ghosh est devenue une figure incontournable du kathak.
Initiée à la danse dés l’âge de 4 ans, elle a été formée au Bengale par plusieurs des plus grands maîtres et notamment Meera Majumdar et Mousumi Sen à Calcutta, avant se révéler auprès du danseur et chorégraphe, Nahid Siddiqui.
Qu’elle s’adonne à la danse rituelle telle qu'elle se pratiquait à l’origine dans les temples hindous pour honorer les divinités, ou qu’elle se fasse l'interprète d'un poème ou d'une chanson comme il en était d'usage au XVIIe siècle à la cour des maharajas et des nababs, Anurekha Ghosh développe l'art du kathak à un niveau de raffinement rarement égalé. Sa recherche de la perfection se traduit par l'extrême sophistication de la gestuelle et des rythmes, sans jamais perdre en spontanéité.
“Abhisarika” dépeint les différentes strates de l’Amour et la joie que chaque femme éprouve en pratiquant la méditation sur le mystère fondamental de la vie. Une conversation sensuelle, passionnée et intime, exprimée du plus profond du cœur, murmure de doux vœux d’amour qui résonnent dans l’unité de l’être et du cosmos. Il s’agit moins de temps et d’espace que de l’union de l’esprit et de l’âme.
Anurekha Ghosh s’est produite dans les plus grandes salles et festivals du monde (Royal Opera, House, Madison Square Gardens, Festival Musicalla) seule ou avec sa troupe qu’elle créé en 2001 " The Anurekha Ghosh Company" .
 
Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18
Prix des places : 16 et 10 euros
Réservations FNAC
01 40 73 88 18
auditorium@guimet.fr

15/03/2022

Prochains rendez-vous citoyens

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Attention : le prochain Conseil d’Arrondissement aura lieu le 30 mars à 17h00 au lieu du 23 mars à 18h00. Le 30 mars une heure avant le CICA, autant dire qu’il faudra faire vite à moins que l’un déborde sur l’autre.

 

Cette semaine deux Conseils de quartier : Chaillot, 17 mars à 18h00 à la Nicolaïte de Chaillot, malheureusement on ignore l’ordre du jour, et Auteuil-Nord, 18 mars à 18h00, aux orphelins d’Auteuil, 40 rue Jean de La Fontaine (vous pouvez télécharger l’ordre du jour sur le site de la mairie d’arrondissement).

 

Le Conseil de quartier Auteuil-Nord reviendra, entre autre, sur les nombreux projets urbanistiques concernant le quartier d’Auteuil (sud et nord). Un schéma d’ensemble concerté avec la population est-il, enfin, envisagé ? Venez nombreux pour le savoir et vous exprimer sur le sujet.

 

 

par Antoine

 

 

17/03/09 : l'ordre du jour du conseil de quartier Chaillot est en ligne sur le site de la Mairie d'arrondissement.

14/03/2022

Exposition et rencontre sur le Mexique à la bibliothèque Trocadéro

Message de la Biblothèque du Trocadéro 6 rue du Commandant Schloesing (Métro Trocadéro):

mexiquetroca.jpgLe Mexique secret

Exposition : du 17 mars au 11 avril 2009
 
Au delà des clichés touristiques, le Mexique, c’est aussi « la Frontière », celle du nord, où les contrastes Nord-Sud créent une situation de violence et de non-droit que révèlent les photographies de Patrick BARD, photojournaliste, romancier, écrivain voyageur, fin connaisseur de l’Amérique latine et du Mexique. A travers cette douzaine de clichés forts et prenants, Patrick Bard dépeint les laissés pour compte, des univers nocturnes angoissants et toutes les tensions qui sourdent dans cette zone interlope.
 
Membre de la Maison des Photographes (www.signatures-photographies.com) , Patrick Bard mène un travail personnel sur la problématique de l’eau en Amazonie et sur les peuples autochtones des Amériques. Son travail a été exposé au Centre Pompidou, à la Grande Halle de la Villette, mais aussi au Mexique, en Espagne, en Angleterre, aux Etats-Unis …
 
 
Rencontre avec Patrick BARD : le 2 avril à 18 h 30
 
« Le Mexique : de la conquête à la mondialisation »
 
Patrick BARD connaît bien tous les aspects du Mexique et de l’Amérique latine et vient échanger avec le public sur la problématique de la conquête, qui a laissé des traces profondes dans la vie du pays, et de la mondialisation, commencée avec cette conquête même, et exacerbée actuellement.
 
Livres de Patrick BARD :
 
Sur l’Amérique :
Les routes du Che (Seuil, 2007)
Le chemin de l’Inca : Qhapac Nan (Seuil, 2006)
La Frontières : thriller (Seuil, 2002),
 
Mais aussi :
 
Le chien de Dieu (Seuil, 2008)
Pétaouchnock (A de Kerverseau, 2006)
L’attrapeur d’ombres (Seuil, 2004)
La quatrième plaie (Fleuve noir, 2004

13/03/2022

Poésie au Ranelagh et promenades littéraires du 16ème

Deux annonces littéraires :

Jacques LANGLAMET et le Village PASSY Peuplade vous invitent à lire, 15 mars, à partir de 15h, au Jardin du Ranelagh, des poésies dans le cadre du Printemps des Poêtes. Rendez-vous au kiosque avec ou sans vos poésies.

Patrick MAUNAND (Association Lire et Partir ) promenades littéraires 16° sera présent 17 mars entre 19h et 21h au stand PIMIENTOS du salon du livre Porte de Versailles pour dédicacer deux nouveaux livres: Montmartre des écrivains , des poêtes, des chansonniers et Les halles des écrivains, poêtes et chansonniers.

Concert "Mer et voyages" au Musée de la Marine

Le Musée national de la Marine nous signale :

Concert "Mer et voyages"

16 mars, de 19h à 20h30

Valentin Broucke, violon

Antonina Zharava, violoncelle

Kayo Tsukamoto, piano

Le musée national de la Marine et le Conservatoire de Paris – CNSMDP proposent un concert « Jeunes Talents » autour des collections permanentes. Au programme, Ludwig van Beethoven, Albert Roussel, Maurice Ravel.

Musée national de la Marine, Palais de Chaillot - place du Trocadéro - 16e

Entrée : 10€ - résevation conseillée au 01 53 65 69 53, nombre de places limité - ouverture des portes à 18h30

+ rappel en ce moment de l'exposition : Sailor chic in Paris traduit pour l'occasion en Les Marins font la mode

12/03/2022

Eurécole a 20ans !

dernier, dans les salons de la Mairie du 16ème arrondissement, l’école privée Eurécole, fondée il y a 20ans dans le nord de l’arrondissement, fêtait son anniversaire, en présence d’hôtes de marques comme le couturier italien Nino Cerruti ou la femme de l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite, d’enseignants, de parents et d’anciens élèves.

A cette occasion la directrice et fondatrice, Madame Claude Duval, a rappelé l’identité particulière de cette école qui repose sur l’idée de l’ouverture internationale dès les âges les plus tendres. Eurécole permet à ses élèves d’acquérir dès la maternelle trois langues (français, anglais et espagnol ou allemand), mais aussi des valeurs et références communes qui vont donner un sens à leur vie. Elle partage ainsi la devise de l’Union Européenne : « l’unité dans la diversité ». Eurécole est tout à fait unique par les innovations pédagogiques et l’ouverture européenne qu’elle apporte à ses élèves. La pédagogie d’Eurécole est fondée sur l’apprentissage précoce des langues et l’épanouissement global de l’enfant à travers un équilibre sports/arts/études.

Une école tournée résolument vers l’Europe -la moitié des 300 élèves sont allemands ou britanniques- et qui vient pour l’occasion de son anniversaire d’ouvrir un nouveau site : www.eurecole.com où vous pourrez découvrir plus en détail cette établissement assez unique à Paris.

 

par Antoine

11/03/2022

Claude Goasguen, Député Maire du 16ème, revient sur l'actualité sur Radio classique

Un lecteur nous signale le passage de Claude GOASGUEN, Député-Maire du 16ème sur Radio classique dernier.

Il revient sur le 93 rue Lauriston, sur son intérêt pour les élections régionales « moi je soutiens Valérie Pécresse, cela étant c’est pas une campagne qui m’enthousiasme », sur le grand Paris et sur la réforme des universités...

Auditorium Guimet - Constantinople et Françoise Atlan le 13 mars 2009 à 20h30

Message de l'Auditorium Guimet :

13 mars 2009 à 20h30

Dans le cadre du Festival de l’Imaginaire

Constantinople et Françoise Atlan
Ay !! Amor….

avec Françoise Atlan (chant), Kiya Tabassian (luth setar), Saeed Kamjoo (vièle kamânche), Ziya Tabassian (percussions) (Iran, France-Maroc)

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Ay!! Amor…, la nouvelle aventure musicale de l’ensemble Constantinople et de la chanteuse Françoise Atlan nous convie dans l’univers des chants d’amour et des chants de femmes, puisés dans les traditions persane, judéo-espagnole, ibérique et trouvère française.
Françoise Atlan est reconnue aujourd'hui comme l'une des plus belles voix du monde méditerranéen. Formée à la musique classique occidentale, passée pendant un temps par la musique médiévale et la musique contemporaine, ses racines judéo-berbères l'ont amenée à se passionner pour les musiques traditionnelles du bassin méditerranéen.

Sa voix s’unit magnifiquement aux improvisations et calligraphies musicales des solistes de l’ensemble Constantinople. Ce trio de musiciens iraniens basé à Montréal témoigne lui aussi d'un parcours extrêmement riche, leur passion pour les musiques médiévales européennes se mêlant à un enracinement dans les traditions musicales de leur pays d'origine mais aussi du bassin de la Méditerranée.
Un moment rare … à partager. 
 
Auditorium Guimet
Musée national des arts asiatiques - Guimet
6, place d’Iéna – 75016 Paris
Renseignements, réservations: 01 40 73 88 18
Courriel : auditorium@guimet.fr
Site : www.guimet.fr
 
Tarifs des spectacles : 16 € et 10 € tarif réduit pour les membres de la SAMG (Société des Amis du Musée Guimet), les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans.
Métro : Iéna

10/03/2022

Taittinger vs Goasguen, l’ultime affrontement ?

highlander.jpgAprès Scarface à la Maire du 16ème, la fondation des orphelins d’Auteuil accueille 11 mars et 12 mars, en exclusivité mondiale, l’unique représentation de l’adaptation seizièmoise du film américain Highlander de Russel Mulcahy, sorti en 1986, avec Christophe Lambert et Sean Connery, dont personne n’a oublié la bande son signée du célèbre groupe rock Queen et de son nom moins célèbre leader Freddie Mercury : Princes of the Universe ! 

 

L’intrigue transposée chez nous tourne autour de l’affrontement "éternel" entre immortels de la politique : Claude GOASGUEN (Christophe Lambert ?) et Pierre-Christian TAITTINGER (Sean Connery ?) pour le contrôle du monde... enfin du 16ème.

 

A la fin il ne peut en rester qu’un !

 

Tous les moyens sont bons pour croiser le fer, pour le premier la grosse machette, pour le second le fleuret époque Louis XV. Cette fois-ci ils prennent pour argument une lointaine élection régionale dont chacun se contrefout au fond.

 

Pierre-Christian TAITTINGER recevra donc son candidat et ami Roger KAROUTCHI à 19h00 aux orphelins d’Auteuil et le lendemain, même heure même lieu, Claude GOASGUEN recevra sa candidate et amie Valérie PECRESSE.

 

L’occasion pour les deux bretteurs de compter leurs troupes avant l’affrontement final ? Rappelons-le "à la fin il ne peut en rester qu’un !"

 

 

par Antoine

Compte rendu (non-officiel et très personnel !) du conseil de quartier Auteuil sud du 9 mars 2009

Hier soir avait lieu le conseil de quartier Auteuil sud, au centre d’animation Point du Jour en présence d’une cinquantaine de personnes. Environ 10 conseillers de quartier, 6 élus dont mesdames DREYFUSS, MONIER, JUNOT, BAIGUINI et Monsieur LAURET, les représentants de la police et de la voirie. Une affluence qui aurait pu être plus importante si l’on avait pris soin d’informer davantage et plus précocement la population du quartier… mais une affluence certaine tout de même, une salle réactive et des débats animés mais toujours courtois, preuve s’il en est de l’intérêt grandissant pour les conseils de quartier "nouvelle formule" !

 

Comme pour les deux précédents conseils de quartier, annonce du prolongement horaire de la circulation du 22, jusqu’à 22h30, à la demande du STIF. A ce sujet, j’ai demandé au représentant de police présent d’intervenir car, passée une certaine heure, 20h, des voitures stationnent notamment à l’arrêt Chardon Lagache-Mirabeau rendant la descente du bus dangereuse.

 

Madame RAYER signale le stationnement gênant des camions rue le Marois les jours de marché et le zèle excessif de la société d’enlèvement. Les excès de cette société privée qui procéderait à des enlèvements dès deux heures du matin sont connus et reconnus du commissaire de police. Dans l’assistance, un monsieur signale ses nombreuses interventions sur le sujet et sur la rue Charles Tellier. Je souligne que le zèle de  cette société privée est inversement proportionné au laxisme qui règne ensuite quant au stationnement les jours de marché sur l’avenue de Versailles : des voitures garées en double voir triple files. Plusieurs personnes confirment, mais Madame Rayer considère que cette infraction à la loi est nécessaire à la vitalité du commerce, "tout le monde ne peut pas venir à pied au marché, il faut penser aux gens de Boulogne". La police est prévenue, nous verrons si elle intervient.

 

Madame RAYER signale, à juste titre, l’extrême usure des plaques podotactiles devant son commerce sur l’avenue de Versailles. La responsable de la voirie en prend note.

 

Madame BAIGUINI demande l’enlèvement des arceaux devant le lycée Jean-Baptiste Say, chose faite, confirme Madame DREYFUSS "qui est passée devant en venant".

 

Madame BAIGUINI signale la dangerosité d’un passage sans feu Porte de St Cloud emprunté par des enfants. La pose d’un feu est impossible à cet endroit, sortie du périphérique pour des raisons de fluidité du trafic rétorque la responsable de la voirie. Madame DREYFUSS suggère que cette question soit englobée dans "la problématique de sécurisation et de réaménagement de la place de la Porte de St Cloud. Et que tout ceci sera rediscuté dès que les études techniques auront été faites", donc à suivre…

 

Concernant les "bruits" rue d’Auteuil dénoncés par Madame BAIGUINI, riveraine, il semble que se soit un problème résolu. Madame DREYFUSS plaide pour un "équilibre, chacun [commerces, habitants, badauds...] vivent à des heures différentes et doit tenter de coexister". Un monsieur de l’assistance fait remarquer qu’une ville doit aussi être vivante, et particulièrement une artère commerçante.

 

L’association le XVIème Demain par la voix de son représentant dans ce conseil de quartier déplore l’état de la place Claude François (angle Chardon-Lagache/Exelmans) et le parking qui tient lieu de jardin. J’intervins pour faire remarquer que sur le blog Paris16info, à l’occasion d’un article sur l’anniversaire de la disparition du chanteur, un grand nombre de commentateurs déplorait l’absence d’une stèle, d’un monument ou d’un jardin, plus digne de la mémoire de Claude François, en faisant un parallèle avec d’autres arrondissements où l’on rend mieux hommage aux artistes qui y ont habité (certaines personnes dans la salle lancent le nom de Dalida). Madame DREYFUSS explique que du fait de la présence du tunnel le projet de jardin a dû être repoussé et que de toute manière "on manque de places de stationnement". Elle signale que la place Maria Callas, dans l’arrondissement également, n’est pas mieux lotie.

 

Je demande un point sur le projet de lotissement d’une partie des espaces réservés du Parc Sainte-Périne au profit de l’APHP pour, prétendument, loger des infirmières. Madame DREYFUSS confirme le classement en espace vert protégé dans le PLU ce qui n’exclut pas la possibilité de construction sur les réserves. A ce jour, aucun permis de construire n’est déposé. Je précise ma demande, s’agissant de la destination et de la justification de ces immeubles de logements sociaux qui pourraient donc être construits, l’APHP pourrait-elle venir nous rencontrer et s’engager à les destiner réellement aux infirmières. Intervention de Madame MONDOLINI qui considère qu’il ne faut pas aborder la question du logement social. Pourquoi, lui rétorque Madame DREYFUSS. J’insiste : des éléments et des témoignages nombreux laissent à penser qu’à ce jour le parc locatif social de l’APHP autour de Sainte-Périne (avenue de Versailles) est occupé exclusivement par des très hauts cadres administratifs de l’APHP ou des professeurs de médecine, plus grave encore par des personnes sans lien avec l’assistance publique. Monsieur LAURET, élu socialiste mais aussi cadre dirigeant de l’APHP et résident de ces immeubles, se lève et souhaite apporter des précisons. Dans la première partie de son intervention qui ennuie quelque peu l’assistance qui le lui manifeste, il revient longuement sur l’historique du projet de lotissement, ajoutant la nécessité pour l’APHP de motiver ses personnels infirmiers en leur offrant des habitations à proximité de leur lieu de travail. Dans la seconde partie de son intervention, il fait un aveu confondant, "concernant les immeubles APHP avenue de Versailles la superficie de ces logements, assez grands, n’est pas possible pour des infirmières". Bronca dans la salle et parmi les conseillers de quartier et les élus. Il ne peut pas non plus garantir que les nouveaux logements seront assez petits pour accueillir des infirmières…

 

Rappelons que ce monsieur est un élu socialiste et précisons à son adresse que les infirmières ont aussi des familles et que, tout comme lui, elles ont le droit à un logement décent et à une place en crèche pour leurs enfants ! A ce propos signalons l’excellent ouvrage de Monsieur LAURET sur l’art et la manière de faire carrière à l’APHP, plein de trucs et astuces pour progresser dans sa carrière, parce qu’à l’APHP si t’es pas cadre, t’es rien et c’est un DRH de l’assistance publique qui, hier soir, nous l’a bien fait comprendre !

 

Concernant Jean Bouin et l’Hippodrome d’Auteuil et plus largement l’aménagement du quartier d’Auteuil et les très nombreux projets immobiliers sportifs ou de logements qui s’y concentrent, Madame DREYFUSS annonce la tenue d’un CICA sur le thème qui ne concerne pas que les riverains et les habitants du quartier, compte-tenu du montant. Monsieur Lauret, au nom du Maire de Paris à nouveau, rappelle l’historique du projet Jean Bouin, ses nombreux avantages comme les nouveaux commerces, et le fait qu’en finançant l’intégralité (on parle actuellement de 160 millions d’euros) la Ville de Paris fait une excellente affaire. Madame Dreyfuss lui demande pourquoi dans ce cas la Ville a préféré la formule de partenariat public privé sur la Piscine Molitor ? "Dans certain cas c’est préférable" répond Monsieur LAURET. J’en déduis donc que privatiser un équipement de proximité comme Molitor (dorénavant donc inaccessible au vulgum pecus) est préférable, tandis que l’investissement massif de la Ville de Paris dans un équipement privé et destiné à une équipe privée et au sport business est nécessaire.

 

Concernant l’amplification des horaires d’ouverture du Parc de Sainte Périne, Madame DREYFUSS a saisi les services des parcs et jardins de cette demande, c’est à l’étude. Monsieur LAURET signale que le parc est déjà plus tardivement ouvert au public l’été. Une personne dans la salle propose la pose d’une borne WIFI comme au parc du Trocadéro. Proposition notée et qui sera étudiée assure Madame DREYFUSS.

 

Sur la Charte de la Participation à Paris, constat d’impasse et d’incompréhension de Madame DREYFUSS mais aussi de Madame Javel et de moi-même alors que nous avons participé, "refusant la politique de la chaise vide" contrairement à d’autres, et que nous avons fait des propositions constructives « comme la préalable concertation de la population d’un quartier avant un projet urbanistique d’ampleur ». Madame DREFUSS ne comprend pas l’attitude de Monsieur BOUAKKAZ et de son cabinet. Elle confirme, répondant à une question de la salle, que cette charte qui aurait pu être "plus large qu’un règlement intérieur" pour fonder la Démocratie locale en CICA, Conseil de quartier, Conseil de la jeunesse, est uniquement travaillée au niveau des services internes de la Mairie de Paris.

 

Madame RAYER signale les problèmes d’incivilité et d’insécurité aux environs du lycée professionnel régional René Cassin. Madame DREYFUSS explique en effet le "choc de la rentrée" et les problèmes de délinquance qu’a provoquée, dans le quartier, l’arrivée de jeunes élèves du nord de Paris et de la Région parisienne. "Des filles surtout", précise Nicole Monnier, victime elle aussi d’intimidations et d’incivilités en bas de son immeuble. Monsieur LAURET est choqué que l’on dise que ces jeunes viennent du nord de Paris. Un monsieur du public, dont la sœur est enseignante dans ce lycée, confirme que les élèves viennent bien du nord de la région parisienne et que la situation est très difficile y compris à l’intérieur pour les enseignants. Le commissaire explique qu’il s’agit de "l’établissement scolaire du 16ème qui pause le plus de problèmes" et que lui et ses services mènent une politique "de harcèlement des deux principales bandes" pour les décourager après l’échec de la technique traditionnelle de l’îlotage et l’intervention de la BAC (brigade anti-criminalité). Il félicite le "chef d’établissement formidable" pour sa poigne et sa bonne volonté à collaborer. Madame DREYFUSS conclut sur le relatif apaisement ces dernières semaines tout en appelant à la vigilance.

 

Madame MONNIER fait le point sur les propositions de la commission d’animation des deux conseils de quartier Auteuil sud et Auteuil nord composée d’une dizaine de conseillers :

 

  1. Chasse aux œufs le 8 avril de 14h à 17h, Parc de Sainte Périne. Proposition de l’association Paris16info
  2. Repas de quartier place Jean Lorrain sur proposition de Monsieur HADDI - Président de l'association des commerçants du Village d'Auteuil
  3. Vide-grenier "petite enfance" (0 à 12ans) à Sainte Périne le 19 septembre organisé par les conseils de quartier sur proposition de l’association Paris16info
  4. Création d’un ciné-club au centre d’animation point du jour sur proposition de Nicole MONIER.

Enfin Laurence DREYFUSS conclut en annonçant une grande réunion des 6 conseils de quartier au centre d’animation Point du Jour et un pot de l’amitié en juin.

 

 

Antoine Dufour, conseiller de quartier Auteuil sud

09/03/2022

Oui aux chambres d'hôtes mais non à la sous location des logements sociaux !

Les 28 et 29 mars, la Mairie de Paris organise le 1er salon international des chambres d’hôtes à l’Espace des Blancs Manteaux, "dans le Marais, particulièrement adapté à ce tourisme  à visage humain. On y accueillera exposants et visiteurs comme à la maison".

 

La Mairie du 16ème arrondissement n’est pas en reste et organise elle aussi à l’instar d’autres arrondissements une réunion d’information Comment devenir « chambre d’hôtes » ? le 19 mars, à 18h30, en présence de Jean-Bernard BROS, Adjoint au Maire de Paris en charge du tourisme et des nouveaux médias. Le maire d’arrondissement est, dit-on, très favorable à ce dispositif qui permet de diversifier l’offre d’hébergement touristique ou autre à Paris, tout en permettant aux accueillants de rentabiliser leur appartement un peu trop grand.

 

Favoriser l’attractivité touristique de Paris est une bonne chose mais les chambres d’hôtes n’accueillent pas que des touristes c’est aussi un moyen efficace pour loger à leur arrivée en France des étudiants étrangers et pour l’étudiant c’est la garantie d’être dans un environnement favorisant vite son apprentissage de notre langue.

 

En somme l’opération semble être profitable à tout le monde ! Sauf que de source sûre, Paris16info a appris que 80% de ses accueillants d’étudiants étrangers se trouvent être locataires du parc social de Paris. Plusieurs sociétés proposent même aux étudiants de faciliter leur recherche d’une chambre avec petit déjeuner et dîner, et sont référencées par la Ville de Paris. A la vue des tarifs on comprend que pour "les personnes disposant d’un grand appartement type T4 ou T5, cela permet un complément de revenu qui permet de supporter le coût de leur loyer". Certes il ne s’agit pas a proprement parler de sous location (formellement interdite aux bénéficiaires de logements sociaux) mais ça y ressemble.

 

Une ombre au tableau idyllique des chambres d’hôtes parisiennes sur laquelle il serait bon que se penche la Mairie de Paris comme la Mairie d’Arrondissement. Car si des locataires de logements sociaux disposent d’appartements trop grands (et trop coûteux) la Mairie de Paris peut et doit leur proposer un relogement plus en rapport avec le nombre d’occupants et bien sûr moins cher.

 

Avec plus de 110000 demandes de logements, et particulièrement de grands logements pour les familles, en souffrance, n’est-il pas indécent d’encourager sans distinction le développement des chambres d’hôtes ? Ne devrait-on pas faire preuve de vigilance afin d'éviter des situations choquantes au regard de la détresse des familles en sur-occupation qui apprennent qu'à côté de chez eux des logements sociaux de 4 ou 5 piéces occupés par personnes seules ou en couple (les enfants ayant quittés le nid) accueille contre une conséquente rétribution des étudiants étrangers ?

 

 

par Antoine

08/03/2022

Prochain Conseil de quartier Auteuil sud demain Centre d'animation Point du Jour

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Prochain conseil de quartier Auteuil sud,  9 mars, à 18h00, au Centre d’animation du Point du Jour 1-9 rue du Général Malleterre (Métro Porte de St-Cloud). Vous pouvez télécharger l'ordre du jour sur le site de la Mairie d'arrondissement, venir vous exprimer et poser toutes les qustions que vous souhaitez, la parole est libre.

 

par Antoine

07/03/2022

Le projet Porte d'Auteuil en images

Le projet immobilier porte d’Auteuil sur l’ancien terrain RFF entretient nombre de fantasmes. Et les idées reçues ont la peau dure, ainsi cette dame, croisée matin alors que j’accompagnais Madame Nicole MONIER pour la promotion du prochain conseil de quartier Auteuil sud 9 mars, qui croyait dur comme fer que le projet prévoyait la construction d’un bâtiment de 150 mètres de haut (équivalent à la Tour Montparnasse)…

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Plusieurs lecteurs ont écrit à Paris16info pour savoir où "visualiser le projet immobilier prévu et apparemment retenu par la Mairie de Paris" et présenté en effet au Pavillon de l’Arsenal. Heureusement, l’association Cité 16 et son secrétaire ont bien voulu nous transmettre les photos qui suivent et surtout le dossier de presse (malheureusement plus en ligne) où figure le projet lauréat.

 

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Maquette du projet en perspective avec le quartier vue du boulevard Suchet

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Gare d'Auteuil vue du boulevard Montmorency

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Gare d'Auteuil vue de la Place

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Gare d'Auteuil vue d'en haut

 

De cette manière, tout le monde pourra se faire une opinion sur le projet. Reste une seule inconnue : la répartition des logements. Le projet initial défendu par Jean-Yves MANO, adjoint au Maire de Paris au logement, prévoyait 50% de logements sociaux type PLUS (plafond de revenu d’environ 4000 euros pour un couple) et 50% de logements privés. Le Maire d’arrondissement souhaiterait plutôt un tiers de logements PLUS, un tiers de logements PLI (plafond plus élevé et loyer libre donc sans surloyer et sans conditions de ressources pour les ménages aisés) et un tiers de logements privés. Cela pose un problème d’équilibre dans le montage financier d’un projet qui a déjà coûté 80 millions d’euros (achat du terrain) à la Ville de Paris, auquel s’ajoute un débat sur la "hauteur" des futurs bâtiments.

 

Espérons qu’une solution sera rapidement trouvée dans l’intérêt général des habitants du 16ème,  car l’arrondissement souffre cruellement d’un manque de logements sociaux (2,5% de logement sociaux pour 3500 demandes en attentes) a peu près comparable au manque de places en crèches (600 places pour 4000 demandes selon Claude GOASGUEN) or le projet porte d’Auteuil prévoit également la création d’une crèche municipale de 60 berceaux !

 

 

par Antoine

06/03/2022

Une lecture vivante de la pièce Ghella à la Maison des Associations du 16ème arrondissement

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A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme 2009

La Maison des associations du 16ème arrondissement avec l’association « Ecole des Arts du Spectacle »

Vous propose

Une lecture vivante de la pièce

Ghella

de Maria Munk-Farrugia

La pièce met en jeu un univers de femmes.

Elle sera lue par : Fleur Losfeld, Véronique Martin, Maria Munk-Farrugia,Cécile Rittweger, Clémentine Stépanof, Julie Thuiller.

10 mars 2009 à 20h30

GHELLA, une petite ville imaginaire à l’orée du désert est anéantie par une guerre civile. Dans ce lieu vide et dévasté où ne subsistent que des ruines, le hasard va rassembler dans un huis clos en situation extrême cinq femmes fuyant vers le même horizon. Elles vont composer, aménager le vide, apprivoiser l’angoisse, escalader la peur.

Maison des Associations du 16ème arrondissement
14 avenue René Boylesve (Métro Passy)
75016 Paris