29/11/2021

Thomas Lauret : "Stade Hébert, Claude Goasguen : ses mensonges aux riverains"

Communiqué de Presse de Thomas Lauret, tête de liste PS pour les Municipales dans le 16ème :


"Stade Hébert, Claude Goasguen : ses mensonges aux riverains"


Thomas Lauret dénonce l'incohérence et la posture politicienne du Maire du 16e. M. Goasguen appelle, en effet, les riverains du Stade Hébert à manifester contre les travaux engagés par la Fédération Française de Tennis pour la construction du Centre national d'entrainement sur le stade Hebert.

Hier, Claude Goasguen a donné son aval et a soutenu le projet d'extension de Roland Garros. Aujourd’hui, il déplore son impact sur le stade Hébert : à quelques mois des municipales, il y a surtout matière à récupération.

M. Claude Goasguen feint de s'étonner du démarrage des travaux par la Fédération Française de Tennis alors que le projet conçu par l'architecte renommé Marc Mimram, bénéficie d’un permis de construire délivré en février . M Goasguen, sollicité 4 fois par la ville  pour donner son avis sur le permis de construire n'aurait pas répondu. Il n'aurait donc pas donné d'avis défavorable au  permis de construire et appelle maintenant de façon démagogique les associations et riverains à s'opposer aux travaux.

Il feint d'ignorer la livraison des équipements disponibles pour les scolaires sur les pelouses d'Auteuil depuis le mois de septembre. Il passe sous silence la concertation qui a permis de décaler les travaux à fin . 

Par ailleurs, M Goasguen oublie la question du double gymnase du Fond des Princes qui restera à l’usage de la Ville jusqu’au 30 juin et les travaux prévus de modernisation des équipements et de création de gymnases sur les stades Géo André et Suchet.

Enfin, il détourne les faits juridiques parlant de "voie de fait" alors que les recours déposés ne sont pas suspensifs.
 
Chacun sait que M Goasguen a soutenu la position de M Delanoë relative à l'extension de Roland Garros. Les connaisseurs du dossier savent aussi que le projet prévoit de reconstituer l'environnement végétal et de replanter des arbres en nombre.

Les riverains à côté desquels il manifestera doivent savoir qu'il a voté la convention d'occupation du domaine public qui confie une partie du Stade Hebert à la Fédération Française de Tennis.

Ils doivent aussi savoir que la partie Nord du Stade Hébert restera disponible aux scolaires et aux associations avec un terrain de Handball, deux terrains de Basket et une piste de course.
 
Thomas Lauret rappelle que le maintien de Roland Garros à Auteuil est un enjeu économique et sportif pour le rayonnement de Paris et du 16e.

Pour la bonne information de tous, toutes les informations sur le projet  et le chantier ont été mises en ligne sur le site de la FFT suite à la réunion publique organisée  le 19 novembre.

Thomas Lauret se félicite aussi de l'engagement de Bertrand Delanoë et de la ville de Paris pour un renouveau historique des équipements sportifs du 16e arrondissement : Stade J Bouin (gymnase refait), Stade Géo André (deux nouveaux gymnases programmés), Stade Suchet (un nouveau gymnase programmé), pelouses d’Auteuil, piscine H. de Montherlant rénovée, piscine Molitor en renaissance…
 
Thomas Lauret appelle à la cohérence politique, et invite les riverains et associations qui luttent contre ce projet à se garder de la récupération politicienne dont ils peuvent être l'objet, en cette période pré-électorale.

19/03/2022

Urbanisme à Paris : la démocratie bâillonnée

Maintes fois proclamées depuis 2001, par Bertrand Delanoë, la démocratie locale et participative n'a jamais été sincérement mise en œuvre à Paris. Jean Bouin, Molitor, Roland Garros... en sont autant d'exemples rien que dans notre arrondissement. Celle qui souhaite lui succéder, Anne Hidalgo, qui pilote déjà en tant que première adjointe et chargée de l'urbanisme les prétendues concertations, depuis de nombreuses années, promet qu'elle veut d'avantage associer les parisiens, notamment les jeunes, aux décisions qui sont prises dans leurs quartiers. Mieux elle propose d'associer tous les parisiens aux décisions budgétaires. Que ne promet-on pas en campagne ? On attend toujours la mise en œuvre de la promesse de campagne de 2008 de Bertrand Delanoë d'organiser des référendum locaux sur les grands projets urbains.

Il n'est pas question de remettre en cause la légitimité des élus mais se faire élire en promettant qu'on sera à l'écoute des citoyens, qu'on les consultera régulièrement, et ne pas le faire ensuite n'est-ce pas trahir ceux qui vous ont confié ce mandat ? Pire encore quand on récidive pour la troisième fois en tenant les mêmes promesses mêmes surenchéries de nouvelles promesses... 

Paris16info s'accocie pleinement à ce qui suit :


Urbanisme à Paris : la démocratie bâillonnée

 

TRIBUNE - Deux élus parisiens, deux responsables associatifs et un philosophe dénoncent collectivement  le manque de concertation à Paris dans plusieurs grands projets d'urbanisme récents.

À Paris, Roland-Garros traverse une crise profonde. Le projet d'étendre l'emprise  du tournoi en saccageant le jardin des serres d'Auteuil suscite l'indignation des associations  de défense du patrimoine et de l'environnement. L'extension souhaitée par la Fédération française de tennis  et la Ville de Paris subit simultanément une inflation financière, des reports  de calendrier en cascade et une grande fragilité juridique depuis l'annulation par le tribunal de Paris de la convention liant la Ville et la Fédération. Dans ce fiasco  en devenir, tous les acteurs se rejettent  la responsabilité des premiers échecs.

Comment expliquer une telle exacerbation du conflit? Par la détérioration du dialogue. Depuis l'annonce des travaux, les associations ont contesté le choix de la Ville de Paris. Elles ont immédiatement proposé  un déplacement hors de la capitale  ou la réalisation locale d'un contre-projet, désormais chiffré à quelque 53 millions d'euros, consistant à couvrir une partie de l'autoroute A13, comme cela avait été envisagé lors de la candidature de Paris aux JO 2012.

La Ville n'a jamais accepté d'étudier cette hypothèse, préférant déclencher une guerre juridique dont elle a perdu  la première bataille. Si le contre-projet des associations avait été examiné avec sérieux et respect dès le départ, le dialogue aurait été maintenu et le recours aux tribunaux probablement évité.  Ce refus de dialoguer, la Ville l'a réitéré depuis une décennie dans plusieurs chantiers emblématiques, tels le projet  de la tour Triangle (XVe arrondissement) ou la reconstruction des Halles en plein cœur de la capitale.

Chacun apprécie avec sa subjectivité les composantes d'un projet urbain: par exemple, une canopée de 216 millions d'euros est-elle nécessaire pour recouvrir le nouveau ventre de Paris?  En revanche, seule la municipalité décide de la place qu'elle accorde aux habitants dans la conception future de leur propre territoire. Avec la Petite Ceinture, ancienne voie ferroviaire dont Réseau Ferré de France devrait prochainement céder l'usage aux Parisien(nes), la Ville avait cette année une opportunité extraordinaire (une cinquantaine d'hectares en plein Paris!) d'associer  les habitant(es) aux choix à effectuer: davantage de nature? de transports  en commun? d'usages diversifiés?  des logements écologiques? d'autres pratiques? Le chantier était d'une incroyable richesse.

Las, l'organisation d'une conférence de consensus a été refusée par la Ville, malgré un vote favorable du Conseil de Paris et un budget dédié de 80.000 euros. Maigre contrepartie: une concertation expresse a conforté en moins de deux mois les travaux de l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR). Ni la région, ni le Syndicat des transports d'Ile-de-France, ni les communes riveraines directement impactées n'ont été invitées aux conclusions de ces travaux.

À Paris comme dans d'autres villes françaises, la démocratie participative ressemble ainsi à une coquille vide: un simple slogan électoral qui ne trompe aucun électeur. La capitale d'une grande démocratie se doit pourtant d'associer sereinement ses habitants aux décisions locales, avec patience et pédagogie, assurant ainsi sa dimension de cité.  Cela exige du temps. Cela réclame  la reconnaissance du désaccord. Mais, à terme, cela ne peut que renforcer  la cohésion d'une population réactive  et engagée.

Depuis une vingtaine d'années,  les responsables politiques disposent  d'un outil remarquable: la charte de la concertation proposée en 1996 par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Cette charte propose une boîte à outils simples et efficaces pour organiser localement une concertation large, transparente, indépendante, attractive et féconde. Son but est simple: convaincre que la concertation n'est pas qu'une nécessité procédurale, mais bien le meilleur moyen pour améliorer la qualité des projets d'urbanisme, en enrichissant le point de vue des pouvoirs publics et des maîtres d'ouvrage. Hélas, presque vingt ans plus tard, la charte sommeille toujours dans les placards des administrations locales.

Demain va se construire le Grand Paris, une métropole composite  qui devra relever les défis climatiques  et énergétiques du XXIe siècle mais aussi inventer des territorialités inédites  pour l'action politique. Les futurs projets d'urbanisme franciliens seront à la fois sobres en énergie, économes en deniers publics, adaptés aux attentes des habitant(es) et démocratiques dans  leur mise en œuvre. Des objectifs aussi ambitieux ne pourront être tenus qu'en associant effectivement et efficacement les Parisien(nes) et leurs voisin(es).


Tribune publiée le 18 mars dans le Figaro par Thierry Paquot, Philosophe, Elisabeth Bourguignat, Secrétaire d'une association de quartier du centre de Paris, Jacques Boutault, Maire (EELV) du IIe arrondissement de Paris, Michel Charzat, Conseiller de Paris et ancien  député maire du XXe arrondissement et Agnès Popelin, Présidente du Collectif Auteuil Les Princes (CAP).

25/11/2021

Re-révision simplifiée du PLU, Hidalgo et Goasguen partagent le bonnet d'âne !

revisionplu.jpgCe n'est pas très sérieux ! Afin de permettre les travaux d'extension de Roland Garros sur les Serres d'Auteuil et le Stade Georges Hébert ainsi que ce qui reste de Jean-Bouin et, dans le bois de Boulogne, du "petit Jean Bouin", et en particulier modifier le plafond des hauteurs de construction, une première révision simplifiée du PLU avait été organisée en mai dernier. L'apothéose de cette "consultation" symbolique de pure forme fût la fameuse et bruyante réunion, où main dans la main, Anne HIDALGO (PS) et Claude GOASGUEN (UMP) avaient été conspués par les habitants du 16ème et les associations hostiles au projet dans sa forme actuelle.

Cette révision a été menée avec tant de "sérieux", comme cela a été démontré par Laurence DREYFUSS (UMP) et plusieurs associations lors de la réunion de "concertation", que la Ville de Paris est obligée de procéder à une deuxième révision simplifiée du PLU. Exemple d'imprécision, bien révélatrice de l'esprit hussard et de la volonté de "passage en force" des services de la centraux et des élus VRP de la FFT, la définition totalement farfelue et ouvrant la porte à n'importe qu'elle dérive des zones d'élévation du plafond des hauteurs justement. Elèves Hialgo et Goasguen zéro pointé copie à revoir et à refaire totalement !

Venez nombreux encourager nos deux cancres préfèrés, 1er décembre, à 18h30, dans la salle des mariages de la mairie du 16ème, 71, avenue Henri Martin (Métro Rue de la Pompe, ligne 9) ou bus lignes 52 et 63.

 

par Antoine

27/09/2022

Hommage à celui qui "nous manque beaucoup"

, le Conseil de Paris, à l'unanimité, a voté la décision ( DU 206) portant sur "l'attribution de la démoniation Pierre Christian Taittinger au terre-plein central de l'avenue Henri Martin entre la rue de la Pompe et la place Tattegrain", précisément en face de la mairie d'arrondissement.

Mais mieux que n'importe quelle plaque commémorative quel plus grand hommage peut-on rendre à un homme politique que l'éloge qu'en font ceux qui étaient pourtant ses adversaires politiques ?

Les propos d'Anne HIDALGO, première adjointe du Maire de Paris, furent d'une rare élégance pour parler de celui qui aimait tant "son arrondissement, cet arrondissement auquel il était tant attaché":

 

"Je voudrais dire qu'il nous manque beaucoup dans cette assemblée, pourtant c'était un adversaire politique.[...] Il avait quelque chose qui devient de plus en plus rare en politique. Il avait le goût du dialogue, le goût de la controverse et il travaillait vraiment en bonne intelligence avec toute l'équipe du Maire de Paris."

"Au delà de nos diffèrences nous travaillions très bien ensemble parce qu'il avait le souci de son arrondissement. Il était particulièrement heureux, je crois, qu'on est pu développer des places créche,  développer des équipements de proximité, et d'ailleurs, même sur les constructions de logements, il accompagnait positivement la Mairie de Paris."

 

Claude GOASGUEN, Maire du 16ème, son "successeur", n'était évidemment pas présent lors de ce vote et n'a donc pas dit un mot pour rendre hommage à la mémoire de son prédecesseur.

30/06/2022

Hier soir, Anne et Claude ont concerté en profondeur les habitants du 16ème et les parisiens !

La réunion d’hier soir laissera une impression de déjà-vu à ses participants :

IMG_0512.JPGComme toujours, les premiers rangs étaient réservés aux seuls élus et membres des cabinets de ceux-ci, comme pour mettre entre le Maire du 16ème et la première adjointe qui présidaient cette "réunion de concertation", une certaine distance avec la plèbe venue nombreuse malgré le choix volontaire d’une salle trop petite pour accueillir tout le monde.

Les acteurs principaux, Jean Vuillermoz, Anne Hidalgo, Claude Goasguen et quelques seconds rôles non dénués de talents, eux aussi, dans l’art de la langue de bois comme la directrice de l’urbanisme (qui vu son bronzage devait revenir d’une ou deux semaines à Marrakech à moins que ce ne soit le travail sur le terrain ?) ont récité sans trop de convictions un argumentaire marketing qui n’a convaincu personne.

Pourtant, la somptueuse plaquette financée par la Ville de Paris et la Mairie du 16ème (donc par vous) était ô combien vendeuse, même si elle était très imprécise sur les coûts, les hauteurs, l’impact réel sur les Serres et jardins, etc…

Le public n’était pas facile et même certaines répliques cultes de la première adjointe, comme son "que voulez-vous, on a la majorité donc on fait ce qu’on veut" déjà très populaire lors de son dernier happening pour plus ou moins le même sujet devant plus ou moins les même spectateurs, n’a pas convaincu des personnes qui pensaient naïvement que l’on voulait vraiment les entendre. Quelle déception…

Yves Contassot fut remarquable de calme ce qui n’était pas le cas du Député-Maire "joli cœur" peu habitué il est vrai à être contesté et chahuté dans sa mairie (mais il va falloir qu’il s’y fasse) ou ailleurs.

Mais à la clarté de ses arguments comme à ceux d’autres intervenants, nos mauvais comédiens n’ont su que répondre par des farces, des approximations et des mensonges que Pinocchio lui-même n’aurait pas osés. Mais eux ils osent tout (c’est même à ça qu’on les reconnait). Comme disait Chirac "plus c’est gros mieux ça passe".

On aura compris surtout que la FFT allait sous louer, "sous-concéder la concession" les Serres d’Auteuil à la Ville de Paris. Il n’y a pas de petits profits !

D’autant qu’elle va également engager une coûteuse "concertation" après coup (rappelons qu’une concertation précède la décision dans le cas contraire ce n’est pas une concertation mais un passage de pilule, une campagne promotionnelle !) en direction des habitants. Et oui on approche d’un certain nombre d’échéances électorales et l’on a besoin à gauche comme à droite (mais surtout à droite dans le 16ème) de ne pas perdre trop de voix à cause des exigences pharaonique de la FFT.

"Je vous promets un débat politique de haut niveau" scandait un Claude Goasguen visiblement inquiet des conséquences électorales son choix de sacrifier une partie significative des équipements sportifs du 16ème et des espaces verts protégés et remarquables, aux appétits expansionnistes d’une Fédération de Tennis qui n’a pas caché que sa principale préoccupation est de faire encore plus de profit (25 millions d’euros par tournoi tout de même !) sans débourser trop (concession à loyer très modique, aide de la Ville de 20 millions d’euros, entretien des sites concédés par la Ville de Paris, etc…) !

Rassurez-vous, comme pour Molitor, aucun des élus présent n’assurera l’après-vente quand, dans quelques années, les promesses qui ne valent que pour ceux qui les entendent n’auront pas été tenues…

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Comme l’a dit avec cynisme et agressivité le Maire du 16ème en guise de conclusion dans un incroyable et rare moment de sincérité : "ce sera votre problème, vous n’aurez qu’à le résoudre quand vous serez élue …" à une brave femme, conseillère de quartier qui n’en revenait pas.

 

par Antoine

29/06/2022

Grand Bal ce soir à la Mairie du 16ème

Hier soir, lors du 20h de France 2, Bertrand DELANOË a qualifié Claude GOASGUEN d'homme "à droite de la droite" (donc d'extrème droite ?) reprenant par là les accusations du parti communiste contre le député-maire du 16ème qui, selon eux, flirtait avec les thèses du Front National.

Pour rappel, ce soir, à la Mairie d'arrondissement à 18h30, Anne HIDALGO et Claude GOASGUEN co-présiderons une réunion de "concertation" consacrée à l'extension de Roland Garros et la destruction d'une partie des Serres d'Auteuil, la confiscation du Stade Georges Hébert, etc... enfin "une chance pour le 16ème et le sport de proximité" c'est évident.

Même s'il n'y a pas grand chose à attendre de cette réunion de concertation qui n'en a que le nom, il sera amusant de voir quel accueil le maire du 16ème, après cette accusation publique relativement grave, réservera à la première adjointe au maire de Paris et alliée de circonstance.

 

par Antoine

18/06/2022

Réunion de "concertation" 29 juin pour la révision simplifiée du PLU

Concertation nom féminin :

  • Action de se concerter
  • Pratique qui consiste à faire précéder une décision d'une consultation des parties concernées

(Sources : Petit Larousse)

concertation29juin.JPG

Dans le cadre de révision simplifiée du PLU sur le site de Roland Garros dans le 16ème arrondissement, réunion publique, 29 juin, à 18h30, à la Mairie du 16ème arrondissement, présidée par Anne HIDALGO, Première Adjointe au Maire de Paris, chargée de l'Urbanisme et de l'Architecture et Claude GOASGUEN (s'il est là) Député-Maire du 16ème arrondissement.

15/06/2022

Claude Goasguen ne se mouille pas sur la piscine Molitor !

supermenteur.jpgGotham a Batman, Metropolis a Superman, aurions-nous, dans le 16ème aussi, notre super-héros local ? Doté d’un pouvoir hypnotique sur les masses, de préférence mal informées et autosuggestionnées, notre Super-Héros suit très fidèlement les principes de son mentor, un sage corrézien retiré depuis longtemps de la vie politique, et son fameux adage "plus c’est gros, mieux ça passe !"

En 1988, Jacques Chirac, alors maire de Paris, promettait de se baigner dans la Seine à l'issue de son mandat, en 1994. Ce qu'il ne fera jamais.

En 2008, Claude Goasguen, promettait la réouverture de la piscine Molitor pour 2012 ! Il co-présidait avec Anne Hidalgo, la commission qui désigna le repreneur privé Colony Capital/Accor/Bouygues (même si, aujourd'hui, il ne s’en souvient plus) et assurait à qui voulait l’entendre qu’abandonner cette piscine publique à une gestion privée (donc avec tarification beaucoup plus élevée) serait une chance pour le 16ème et le sport de proximité ! Interrogé hier soir lors de son compte-rendu de mandat, il refusait de promettre qu’il irait se baigner dans la piscine Molitor en 2012 ou même plus tard… et pour cause !

Bien que "le projet se déroule comme prévu", expliqua-t-il, "l’ouverture aura lieu sans doute en ". Il concéda cependant "si Colony Capital se retire du Parc des Princes, alors elle ne pourrait jamais avoir lieu". Mais de toute façon il n’a rien à voir avec ce dossier… "c’est la faute à Delanoë".

Ça c’est de l’engagement politique, ça c’est un maire investi sur les dossiers !

Alors comment ne pas faire confiance à notre Super Député-Maire qui nous assure que sacrifier les Serres d’Auteuil et le Stade Hébert à l’extension de Roland Garros c’est faire du "16ème la Capitale du Tennis" ? Et surtout c’est que c’est "une chance pour le 16ème et le sport de proximité !"

 

par Antoine

 

Ah oui j'oubliais de vous rapporter la dernière consigne de notre super Député-Maire : surtout, n'écoutez pas ceux qui mettraient en doute la parole officielle, sur ce dossier comme sur d'autres, ce sont des "menteurs" !

18/11/2021

Roland-Garros: Paris propose un projet pour garder le tournoi intra muros

De Simon VALMARY (AFP) 

PARIS — La mairie de Paris a présenté son projet de maintien de Roland-Garros dans la capitale avec un "équipement polyvalent", une enceinte qui pourrait accueillir un court de tennis pendant le tournoi et d'autres manifestations à l'année, dans le jardin des serres d'Auteuil (XVIe).

Le projet de la Ville de Paris, évalué à 235 M EUR, est en concurrence avec des projets de délocalisation en banlieue, à Gonesse, Marne-la-Vallée et Versailles.

La Fédération française de tennis (FFT) annoncera mi-février son choix sur l'avenir du tournoi français du Grand Chelem, dont le site actuel de la Porte d'Auteuil est, avec 8,5 hectares, le plus petit en terme de surface des quatre tournois du Grand Chelem.

Selon le projet municipal, les serres d'Auteuil, seulement séparées des installations actuelles de Roland-Garros par la rue Gordon Bennett, accueilleraient un nouveau court d'une capacité de 5.000 places, non couvert et semi-enterré à 3,50 mètres sous le sol.

L'enceinte serait bâtie sur une surface de 2.000 m² actuellement occupée par des "serres chaudes" contenant des collections de fleurs rares et des bâtiments techniques, préservant ainsi les serres classées aux Monuments historiques. Le bâtiment, qui restera la propriété de la municipalité, sera entouré par 1.700 m² de nouvelles serres.

Afin de "rendre le bâtiment vivant au-delà des quinze jours du tournoi", la Ville de Paris envisage de mettre cet équipement et les nouvelles serres à la disposition du public le reste de l'année par des manifestations comme des concerts et des colloques.

"C'est une proposition gagnant-gagnant, pour la FFT parce qu'on répond à ses contraintes techniques, sportives et d'équipement et pour les habitants de la ville parce que nous allons reconquérir une partie des serres d'Auteuil qui deviendront d'un usage public", a estimé Anne Hidalgo, première adjointe (PS) du maire de Paris, Bertrand Delanoë.

La construction du nouveau court irait de pair avec la destruction de l'actuel court numéro 1 et du restaurant du Roland-Garros afin d'"aérer" et "faire dialoguer" les deux ensembles, selon l'architecte Marc Mimram, concepteur du projet avec le paysagiste Michel Corajoud.

Présent lors de la visite du site, le directeur général de la FFT, Gilbert Ysern, a qualifié le projet d'"extrêmement séduisant" dans un cadre "absolument magnifique".

"Notre volonté est purement qualitative, de confort afin de mieux traiter notre public, pas d'avoir forcément davantage de public. L'idée est d'avoir plus d'espace au sol pour être moins étouffé qu'aujourd'hui", a souligné M. Ysern.

Si, contrairement à ses rivaux, le projet de la municipalité ne permet pas d'accueillir plus de spectateurs, il possède notamment l'avantage de conserver le site qui a fait la légende de Roland-Garros et de présenter un coût moindre que les constructions ex nihilo en périphérie de Paris.

Mais il suscite l'opposition des riverains et de groupes politiques locaux.

"On est en train de brader le patrimoine", estime David Alphand (UMP), qui s'insurge contre la redevance "honteusement faible" payée par la FFT à la mairie pour le site. Cette redevance doit être renégociée.

Le groupe Europe Ecologie-Les Verts au Conseil de Paris souligne, lui, une "opportunité de réduire les inégalités territoriales" de la métropole avec une délocalisation.

Copyright © AFP. Tous droits réservés.

22/09/2022

Hommage à Pierre-Christian TAITTINGER

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En attendant qu'une rue ou une place du 16ème porte un jour son nom, beaucoup de nos lecteurs seront heureux d'apprendre qu'enfin un lieu dans l'arrondissement perpétura le souvenir de Pierre-Christian TAITTINGER. En effet, le Polo de Paris, dont il fut président jusqu'à la fin de ses jours, a décidé d'honorer sa mémoire en baptisant le court central du nom de celui qui fut maire du 16ème durant près de 20ans.

L'inauguration aura lieu 25 septembre, à 15h, au Polo de Paris, routes des Moulins (bois de Boulogne) en présence d'Anne HIDALGO et  de Jean VUILLERMOZ, respectivement première adjointe et adjoint au sport du Maire de Paris.

 

par Delphine

05/09/2022

Thomas Lauret, conseiller PS du 16ème, s'oppose fermement à Anne Hidalgo, 1er adjointe PS du Maire de Paris sur le futur Stade Jean Bouin !

thomaslauretcontreannehidalgo.jpgSuite à la tumultueuse réunion de soir où les -très nombreux- opposants de tous bords ont laissé éclater leur colère et leur désespoir légitimes face l’inébranlable Anne HIDALGO, 1ère adjointe (PS) au Maire de Paris, droite dans ses bottes et jusqu’au-boutiste,  je souhaite relayer et porter à la connaissance des lecteurs de Paris16info, la courageuse initiative de Thomas LAURET, conseiller PS de notre arrondissement qui, par un appel à pétition sur son blog, se dresse avec détermination contre celle qui devrait mener les listes socialistes à Paris en .

 

Je n’imagine pas une seule seconde -mais je peux toujours faire erreur- que derrière cette prise de position qui ne se peut traduire que par une opposition totale et déterminée au projet de plus en plus indéfendable de la Mairie de Paris sur Jean Bouin, se cache une quelconque arrière pensée politique.

 

Maintenant que Thomas LAURET se range du côté des habitants, riverains, usagers de Jean Bouin, élèves des lycées (La Fontaine, Claude Barnard, Jean-Baptiste Say) et de leurs professeurs, nul doute qu’il sera en première ligne pour dire à Madame HIDALGO : "No Passaran !"

 

 

Antoine Dufour, Conseiller de quartier Auteuil Sud

 

 

A noter le prochain conseil de quartier Auteuil Sud aura lieu 1er octobre à 18h30 justement au Stade Jean Bouin, 26, avenue du Général Sarrail. Venez nombreux et exprimez-vous !