28/01/2022

La commission des sites favorable à l'aménagement des pelouses d'Auteuil

, la commission des sites a donné un avis favorable concernant l'aménagement des pelouses de l'hippodrome d'Auteuil par 9 voix contre 5. Cette décision très attendue par les partisans (la Ville de Paris) comme les opposants (le Maire du 16ème et la majorité municipale du 16ème) n'est pas sans lien avec le dossier Jean Bouin puisqu'une partie des activités scolaires et de sport de proximité devrait être "relogée" sur les pelouses de l'hippodrome. Dans son communiqué la Ville déplore l'abstention des représentants de l'Etat et parle de "positionnements électoralistes et politiciens" en ce qui concerne les élus UMP. De son côté l'UMP et Claude GOASGUEN (Député-Maire du 16ème) relativisent la décision "consultative" de la commission des sites, en soulignant que le projet n'a reçu un avis favorable que par "9 voix sur 25". La décision finale appartient, comme l'explique le Parisien, à Jean-Louis BORLOO, Ministre de l'Ecologie qui seule peut autoriser la Ville à délivrer un permis d'aménager. Cela ne doit pas être simple et on devine sans peine les pressions de part et d'autre qu'il doit subir.

Comme pour tous les projets sportifs et urbanistiques envisagés dans le sud de notre arrondissement, il est regrettable qu'aucune concertation réelle de la population n'est été envisagée (à gauche comme à droite). Rappelons que le Maire de Paris dans son programme électoral avait promis le recours à des référendum locaux sur les grands dossiers comme celui-ci. A minima, une information de la population et une consultation des habitants, riverains et usagers via les conseils de quartier concernés (Auteuil Sud et Auteuil Nord) aurait été un signe de respect vis-à-vis des citoyens.

Peut-on aménager une ville sans tenir compte de ceux qui y vivent ?

Pourquoi ce projet et les autres ne s'incrivent-ils pas en cohérence dans un schéma global  intégrant tous les besoins de la population en matière de transports, d'écoles, de commerces, d'équipements sportifs, culturels et sociaux ?

 

par Antoine

25/01/2022

Conseil d’arrondissement : ce soir on enterre la Démocratie (locale) !

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Ce soir, à 18h00, un Conseil d’arrondissement un peu particulier. Pour la troisième fois consécutive (c’est peut-être une nouvelle habitude ?) pas d’ordre du jour disponible sur le site de la Mairie d’arrondissement. Mais deux indiscrétions nous permettent de vous annoncer que ce conseil devrait être peu ordinnaire :

Comme il l’avait annoncé, le Maire proposera un nouveau règlement intérieur limitant considérablement le temps de parole de l’opposition (à 2minutes !). Un recul démocratique regrettable.

Ensuite, il devrait être annoncé que Laurence DEYFUSS n’assumera plus les fonctions d’adjointe au Maire. On ignore pourquoi ?C’est aussi très regrettable car tout le monde sait le travail considérable qu’elle accomplissait dans le suivit de la politique municipale. Elle a, pour beaucoup, contribué à améliorer la Démocratie locale notamment dans le fonctionnement de nos Conseils de quartier, du CICA et du nouveau Conseil de la Jeunesse.

Décidément cette année commence mal !

 

par Antoine

18/01/2022

Stade Jean Bouin : un contre-projet du concessionnaire

Source le Parisien/AFP :

 

L'association Paris Jean Bouin CASG, actuel concessionnaire du stade Jean Bouin à Paris (XVIe arrondissement), va présenter une contre-proposition d'aménagement, qui permettrait d'y accueillir à la fois des compétitions de rugby (Stade Français) et tennis (tournoi de Roland-Garros). Ce projet, proche de la formule conçue pour la candidature infructueuse de Paris aux JO de 2012, serait une alternative à celui de la mairie de Paris, qui veut faire un stade de rugby de 20.000 places pour un coût total de 146 millions d'euros.

L'idée, expliquent les dirigeants de l'association, est de faire avec la Fédération française de tennis (FFT) un nouveau stade de 15.000 places, à la place de l'actuel stade de rugby, avec un toit rétractable, qui servirait au tennis pendant Roland-Garros (mai-juin). La piste d'athlétisme serait maintenue ainsi que l'accueil des 4.500 scolaires qui l'utilisent.

Quelle place pour le groupe Lagardère ? 

Lors d'un déjeuner dernier entre le président de l'association Paris Jean Bouin, Jacques Lelièvre, et le directeur général de la FFT, Gilbert Ysern, il a été décidé de constituer un groupe technique de six personnes pour étudier la faisabilité technique du projet. Le maire UMP du XVIe arrondissement, Claude Goasguen, a affirmé soir à l'AFP qu'il était favorable à toute solution permettant à la fois l'accueil des scolaires et la pratique du sport de proximité. Il a confirmé qu'il souhaitait le maintien de Roland-Garros dans son arrondissement.

Outre l'avis de la ville de Paris, il reste à déterminer la place du groupe Lagardère, qui a financé de début 2004 à fin 2009 l'association Paris Jean Bouin. Le «team» Lagardère (tennis) est encore sous-concessionnaire de l'association.

L'autre principal sous-concessionnaire est le Stade Français de Max Guazzini, engagé dans le Top 14 (première division du rugby français) qui dispute à Jean Bouin une partie de ses matches. Le projet défendu par la mairie de Paris contribuerait à augmenter dans des proportions importantes la valorisation du stade.

07/01/2022

Les nouvelles (pas fraiches) du 16ème

Nos lecteurs auront noté que ce blog participatif est moins actif ces derniers temps. Je tiens à les rassurer, ni se site ni l’association éponyme Paris16info n’ont cessé d’exister. Nous continuerons de diffuser librement tout article ou information relative à la vie de notre arrondissement que vous, lecteurs et acteurs de Paris16info, souhaiterez partager.  

Pour ma part, si je publie moins d’articles c’est que je me consacre à la création d’une Régie de quartier propre au 16ème arrondissement. Je reviendrai plus en détail sur projet d’intérêt général réunissant déjà acteurs associatifs, citoyens (conseillers de quartier) et politiques du 16ème (Jean-Yves Mano, Claude Goasguen, Béatrice Lecouturier, et bien d’autres….) dans une autre note en espérant que vous serez nombreux à souhaiter participer à ce nouveau projet collectif destiné à retisser du lien social et venir en aide aux personnes éloignées de l’emploi dans notre arrondissement .  

Cette nouvelle association qui devrait prochainement voir le jour s’inscrit dans la continuité de l’action locale que mène avec certains succès par l’association Paris16info, à savoir créer du lien social, renforcer la démocratie locale et la participation des habitants à la vie de leur arrondissement. 

Si je prends la peine de préciser aux lecteurs de ce blog que l’association (loi1901) Paris 16 Info que j’ai le plaisir de présider est toujours active c’est que la dernière parution du "Guide du 16ème" pourrait laisser penser le contraire. Depuis plusieurs année notre association était répertoriée dans ce guide publié annuellement par la mairie d’arrondissement à la rubrique culture. Les membres de notre association et moi-même n’en avions pas fait la demande mais étions très heureux d’y figurer de même que nous sommes heureux d’être membre actif du CICA, présent également lors des journées de la vie associative qui ont lieux tous les deux ans à la Mairie. Notre seul souhait et nous l’avons exprimé avant publication du guide en renvoyant dans les délais le petit courrier nous demandant de confirmer les informations relatives à l’association, était de figurer dans la rubrique vie locale plus appropriée selon nous à l’objet de Paris16info.  

Par un curieux hasard qui n’en est certainement pas un car il coïncide avec un certain nombre d’autres oublies ou omissions "malencontreuses" dont nous sommes victimes depuis quelques temps l’association Paris16info semble avoir disparue de la liste des associations ! 

Nous sommes d’ailleurs pas les seuls à nous plaindre d’autres associations qui figure toujours dans ce guide nous ont fait part de coquilles et d’informations erronées les concernant bien qu’elles est elles aussi retournées dûment remplit le petit bordereau à l’élue en charge de la publication. Actes volontaires ou négligences nous aimerions quelques explications. 

Nous n’espérons pas que cette erreur soit corrigée par l’insertion d’un feuiller volant comme c’est le cas dans cette édition pour les conseillers d’arrondissement d’opposition qui figurent (fort opportunément) sur une page volante entre les pages 10 et 11. Une curiosité supplémentaire de ce guide du 16ème dont la rédaction très sélective me semble-t-il n’est guère à l’image du 16ème et ne rend pas justice à ceux qui de leur mieux tentent de l’animer. 

 

Antoine Dufour, Président de l’association Paris16info, conseiller de quartier Auteuil Sud

21/12/2021

Dossier Jean Bouin : réaction du MoDem

Message de Béatrice Lecouturier :

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Le Mouvement Démocrate du 16ème arrondissement se réjouit de la décision prise par le Tribunal administratif annulant la délibération du  Conseil de Paris portant sur la démolition du  stade Jean Bouin et sa reconstruction ;

En effet, le coût excessivement élevé de ce projet dans un contexte grave de crise économique appelle la prudence et la raison du maire de Paris.

Nous rappelons que nous sommes favorables à un stade multi sports accueillant une diversité de disciplines, de générations et de classes sociales.

C’est la vocation originelle de ce stade et le projet de Mr Delanoë en est tout le contraire.

Aussi nous apportons tout notre soutien aux différentes associations et forces politiques qui se mobilisent sur le terrain pour poursuivre leur action.

 

Béatrice Lecouturier

Conseillère du 16ème arrondissement

19/12/2021

Le tribunal administratif de Paris annule le permis de démolition reconstruction du stade Jean Bouin

Message d'Yves Hervouët des Forges, adjoint aux sport du 16ème arrondissement :

Le Tribunal administratif de Paris à décider aujourd'hui d'annuler les délibérations du Conseil de Paris concernant la destruction - reconstruction du stade Jean Bouin (02/2007).

La Ville de Paris fait appel.

Les attendus ne sont pas que de pur forme et c'est une excellente nouvelle pour tous les défenseurs de ce site omnisports, essentiel de notre arrondissement. 

Après le communiqué de la Ville de Paris reconnaissant que le début des travaux ne pourraient être effectif avant la fin juin , c'est une nouvelle victoire du bon sens.

Mais le combat n'est pas terminé et il faudra savoir rester mobilisé en .

 

Suis un communiqué de Claude Goasguen, Maire du 16ème arrondissement :

COMMUNIQUE DE PRESSE

de

 

Claude GOASGUEN

Ancien Ministre

Député Maire du 16ème arrondissement

 

 

Stade Jean Bouin :

 

Claude Goasguen demande à B. Delanoë d’abandonner son projet

 

 

Bertrand Delanoë est une fois de plus rappelé à l’ordre alors qu’il persévère dans son erreur de vouloir imposer un stade de 20.000 places, dévolu au sport professionnel, en lieu et place du stade omni sport Jean Bouin utilisé par les scolaires et les associations sportives.

 

Après la mobilisation de toutes les associations de parents d’élèves, des enseignants d’EPS, des associations sportives,

 

Après l’éclatement de sa majorité depuis le ralliement des Verts et du Modem à la défense du Stade Jean Bouin dans sa structure actuelle,

 

Bertrand Delanoë est sanctionné sur le plan du droit : le Tribunal Administratif de Paris vient de décider d’annuler la délibération du Conseil de Paris du 12 février 2007 qui adoptait le principe de destruction reconstruction du stade Jean Bouin.

 

Dans ces conditions, Claude GOASGUEN, ancien ministre, député maire (UMP) du 16ème arrondissement de Paris, réaffirme son opposition totale et déterminée au projet de destruction reconstruction du stade Jean Bouin.

 

Tant sur le plan juridique que financier, à un moment où les Parisiens ont vu leur feuille d’impôts locaux augmenter de manière démesurée, tout désormais s’oppose à persévérer dans l’erreur.

 

Claude GOASGUEN demande au Maire de Paris de prendre les mesures qui s’imposent pour respecter la décision du Tribunal administratif, et d’acter l’abandon du projet.   

Si le Maire de Paris – comme il semble l’annoncer – devait s’obstiner malgré tout, à l’occasion d’une prochaine séance du Conseil de Paris, à imposer son projet, Claude GOASGUEN fera valoir les droits des scolaires, des associations, et des contribuables parisiens.  

17/12/2021

Débat sur l'identité nationale à la Mairie du 16ème

Hier soir, se tenait à la Mairie une réunion publique autour du thème de l’identité nationale dans le cadre du grand débat qui a été initié par le gouvernement.

Il est évidemment hors de question de faire un compte-rendu exhaustif des échanges qui ont eu lieu et ont rendu ce débat vif et contrasté.

L’assistance était très nombreuse, la salle des fêtes était comble, montrant ainsi l’intérêt des habitants du seizième à participer.

Je tiens à saluer le courage de Claude Goasguen, ce n’était pas du tout évident d’organiser un tel débat public dans la Maison Commune.

Sa présentation du débat et son animation ont été faites avec brio.

Il a parfaitement cadré le débat mais surtout il l’a resitué dans une vision globale très consensuelle mais non dépourvue de force et d’originalité.

Il ne rentre pas dans la vocation de ce blog de prendre position sur cette question si délicate de notre identité nationale.

De ce fait, il serait incongru de ma part d’exprimer mon opinion personnelle sur le fond du débat.

Je ferais cependant une remarque de forme, il n’était pas, à mon avis, pertinent que les conseillers municipaux aient été placés sur une estrade : dans un débat sur l’identité nationale, ils n’étaient pas présents es-qualité mais en tant que Français, leur place était donc dans la salle avec le public.

C’est le choix qui a été fait d’ailleurs par la représentante du MODEM, madame Lecouturier.

Je n’ai pas vu d’autres représentants de l’opposition municipale, s’ils étaient présents qu’ils m’en excusent.

Sur le débat lui-même, les interventions ont été très diverses, très contrastées, certaines extrêmement émouvantes de la part de nos concitoyens devenus Français par choix.

Comme on pouvait s’y attendre, l’immigration et l’Islam de France ont fait l’objet de questions et de nombreuses opinions se sont exprimées.

On peut être d’accord ou pas, (on peut même être révulsé), avec le fond et la forme de ce qui a été dit sur ces sujets mais je crois que c’est une bonne chose que les opinions s’expriment : rien n’est pire en la matière que le non-dit.

En résumé, un excellent débat, très instructif sur les problèmes actuels de la société française et de son évolution.

Si d’autres débats sont organisés par nos élus, je ne peux qu’encourager nos concitoyens à y participer, ils y vivront des moments forts et riches.

La France est diverse par nature, elle est universelle par vocation nous en avons eu hier soir l’illustration.

 

Jean Marie Saugey

Conseiller de quartier « Muette Nord »

08/12/2021

Jean Bouin : Bernard Debré interpelle la Ministre des sports

Message d'Yves Hervouët des Forges :

Bernard DEBRE, Député et Conseiller de Paris du 16ème arr. a posé une question orale concernant le stade Jean Bouin à Mme Bachelot, Ministre de la Santé de la Jeunesse et des Sports à l'Assemblée nationale, ce jour :

Question orale sans débat

Séance du 8 décembre 2009 

M. Bernard DEBRE attire l'attention de Madame la Ministre de la santé  et des Sports sur l'un des projets pharaoniques de la Mairie de Paris : la destruction du stade Jean Bouin. Le Maire de Paris a en effet souhaité laisser son empreinte dans un arrondissement qui ne lui a jamais été acquis.

Pour ce faire, et malgré une vive opposition des élus et de la population, le Maire de Paris poursuit sa lancée, avec une ardeur et un entêtement qui interdisent toute concertation.

Ce projet a notamment été décrié car dès le commencement des travaux, les 4 500 élèves des lycées et collèges avoisinants devront s'orienter vers d'autres structures beaucoup plus éloignées. Ce préjudice s'accroit encore pour les élèves de terminale qui ne peuvent préparer dans de bonnes conditions les épreuves sportives du baccalauréat. Les habitants, non scolaires, qui régulièrement profitent des installations de ce stade, seront également expulsés d'un stade, en fait, privatisé au seul bénéfice d'un club professionnel.

Au delà  de la période des travaux, cette restructuration aura en effet pour conséquence de consacrer ce stade jadis omnisports, à la seule pratique du Rugby.

Qui plus est, le financement de ce projet interpelle car il sera financé par les Parisiens, un financement de près de 200 millions d'€, la redevance prévue ne finançant que les lourds frais de fonctionnement du stade, bien loin du projet « Paris 2012 » qui emportait l'assentiment général, pour un budget de seulement 40 millions d'€.

Malgré  les interventions des élus, de la population, de la presse, aucun débat ne semble plus envisageable avec le Maire de Paris. C'est la raison pour laquelle, le Député demande à Madame la Ministre quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre pour éviter cette gabegie.

07/12/2021

11 arbres sur le point d'être abattus à Sainte Périne

Message de l'association Sauvons le Parc de Sainte Périne :

Voici ce que l'on peut lire sur le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 17/11/2021 (p. 2862)

16e arr. (DP-075-116-09-V-0524). — 31 au 39, rue Mirabeau.
— Pét. : M. Louis-Marie PAQUET, MAIRE DE PARIS - D.E.V.E. -
SERVICE DE L’ARBRE, 23, rue Truffaut, 75017 PARIS. — Abattage
et replantation de 11 arbres dans le parc Sainte-Périne. —
Date d’enregistrement : 21-10-2009.

Nous sommes très surpris d'apprendre cette nouvelle d'un abattage massif par le bulletin municipal, sans que les élus, les riverains et l'association en soit informés. De quels arbres s'agit il? de quels espèces et quels âges? Quels sont les motifs? Quels arbres compte t'on remplanter? Au mêmes endroits?

Voici la lettre ouverte qui sera envoyée dès ce par l'association à Monsieur Louis-Marie PAQUET :

"Monsieur,
L’association que je représente à pour objet la sauvegarde du parc Sainte Périne et de ses arbres.
Nous venons d’apprendre par le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 17/11/2009, p. 2862 que vous comptiez abattre 11 arbres dans le parc. Même s’il est noté que vous comptez en replanter autant, ce chiffre nous semble très important, voire alarmant. Les arbres qui seront replantés n’auront évidemment ni l’age ni la taille de ceux que vous allez abattre. Pourriez-vous nous indiquer pour quel motif ces arbres doivent être abattus ? Quels sont les arbres concernés ? Dans quelle partie, privée ou publique, se situent-ils ?
Dans l’attente de vous lire, je vous de recevoir, Monsieur, mes salutations respectueuses.

Thibaut MASSART
Président de l’Association Sauvons le Parc et les arbres de Sainte Périne

N'hesitez pas à vous mobiliser à votre tour et demander des explications à vos élus et conseillers d'arrondissement !

29/11/2021

Prochain rendez-vous citoyen

 

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Demain, 30 novembre à 18h00, Conseil d'arrondissement à la Mairie du 16ème. Un conseil un peu particulier puisqu'il fait suite à de violents échanges entre la gauche et la droite au sujet des crèches et une menace non déguisée du Maire du 16ème de réduire comme peau de chagrin le droit d'expression de l'opposition par la modification du réglement intérieur.

Ce point figure-t-il à l'ordre du jour ? Impossible de le savoir car il n'a pas été publié sur le site de la Mairie d'arrondissement. Reste 24 heures pour réparer ce regrettable oubli franchement peu démocratique qui en augure peut-être d'autres.

 

par Antoine

 

24/11/2021

Le Salon des Antiquaires du 16ème victime d'un réglement de compte ?

Comme nous vous l’annoncions, le 45ème salon des Antiquaires du 16ème est annulé par décision municipale. Caroline Margeridon, son organisatrice déclare sur Patrimoine en Blog être une victime collatérale de l’opposition vive entre la municipalité de notre arrondissement et celle de l’Hôtel de Ville :

 

« Suite au référé du Tribunal de Grande Instance de Paris, plaidé par notre avocat Maître Jean-Marc Fédida, aujourd’hui 20 novembre 2009, le couperet est tombé!!!! Le Juge a décliné sa compétence, refusant de statuer en faveur de la Mairie ou des Antiquaires ! disons plutôt qu’il ne veut pas se mouiller, au motif que « s’agissant d’un litige, portant sur l’occupation d’un bien dépendant du domaine public, seul le juge administratif est compétent pour en connaître saut à démontrer l’existence d’une voie de fait. »
L’appel ne pouvant pas intervenir avant prochain, pour une décision , cela rend techniquement impossible le montage de notre Salon des Antiquaires de la Muette.
Le montage du Salon a été bloqué le 16 novembre par « les forces de l’ordre » mandatées par la Maire de Paris….

Bravo ! La Marie de Paris a probablement réussi à faire déposer le bilan à plusieurs Entreprises déjà en situation précaire en ces temps de crise économique

Il est évident que je ne renonce pas, je vais continuer à me battre ! Plus de 300 emplois directs et plus de 500 indirects sont fortement menacés. Plus encore, c’est l’organisation événementielle de l’Antiquité et le rayonnement culturel de Paris qui sont mis en péril.
Nous avons donc saisi le Tribunal Administratif.
Il est inacceptable que des PME et d’honnêtes travailleurs soient les victimes d’une rivalité politique entre M. Delanoé (PS) et les élus parisiens de Droite, en premier lieu M. Goasguen (UMP). Au centre de cela, l’affaire du Stade Jean Bouin, dans laquelle M. Delanoé est actuellement en position difficile…
Preuve de cette scandaleuse vengeance qui vise aujourd’hui le 45e Salon des Antiquaires de La Muette, Mme Cohen-Solal (adjointe au maire de Paris chargée du commerce, de l’artisanat, des professions indépendantes et des métiers d’art) aurai déclaré il y a peu : « M. Goasguen nous ferme les portes du Stade Jean Bouin, on peut bien lui fermer les portes de La Muette.
Ce n’est pas tolérable. Toutes les personnes lésées par la Mairie de Paris ont décidées de s’unir pour obtenir réparation ".


D’autres projets pourraient-ils pâtir de cet affrontement politico-politicien très éloigné de l’intérêt général ? Espérons que le Maire de Paris, à défaut de trouver un terrain d’entente avec ses adversaires politiques, n’oublie pas ses obligations de premier élu parisien vis-à-vis de tous les citoyens parisiens et notamment ceux du 16ème qui ne doivent pas devenir les otages d’une querelle d’ego entre lui et Claude Goasguen.

 

par Antoine

19/11/2021

L'autre affaire Jean Bouin

Odile Plichon du Parisien annonce un tourant judiciaire dans le dossier Jean Bouin. Bertrand Delanoë mais aussi Arnaud Lagardère ou Jacques Lelièvre pourrait être mis en examen...

 

Bertrand Delanoë convoqué par deux juges

Le maire de Paris sera entendu le 2 décembre. Il devrait être mis en examen pour « favoritisme » dans l’affaire du stade Jean-Bouin.

Bertrand DELANOË, le maire de Paris, est convoqué par les juges du pôle financier en vue d’une mise en examen dans le cadre de l’affaire du stade Jean-Bouin. Dans cette « convocation pour première comparution », les magistrats instructeurs Brigitte Brun et Sophie Clément indiquent qu’ils envisagent sa « mise en examen (…) dans une information ouverte pour favoritisme ».

Rendez-vous est pris pour le 2 décembre. Selon nos informations, d’autres convocations, pour recel de favoritisme cette fois, seraient également parties. Elles visent notamment Jacques Lelièvre, le président de l’Association Paris Jean-Bouin CASG (3 000 membres) , mais aussi son partenaire depuis 2003, le groupe Lagardère. Seul Max Guazzini, le patron du Stade Français de rugby (qui joue dans le stade Jean-Bouin), serait convoqué comme « témoin assisté » dans cette affaire.

Une gestion contestée

L’histoire remonte à 2004. La Ville de Paris doit renouveler, pour vingt ans, la concession de l’enceinte sportive Jean-Bouin. Alors que l’association Paris Jean-Bouin, gestionnaire du site depuis 1927, est contestée pour sa gestion financière, la conclusion d’un partenariat avec le groupe Lagardère lui permet malgré tout de remporter le contrat. S’estimant écarté d’un marché alléchant (le chiffre d’affaires de l’association est alors de 3 M€ par an), le gérant de la SARL Paris Tennis, Hervé Picard, porte plainte pour « favoritisme et prise illégale d’intérêts ».
Sur la base de cette plainte et à la suite des investigations de la police judiciaire (voir ci-dessous), les juges d’instruction ont donc choisi de poursuivre Bertrand Delanoë pour les conditions de passation de ce marché.
Contacté hier, Jacques Lelièvre nous a confirmé être « convoqué en vue d’une mise en examen pour recel de favoritisme », mais souligne qu’en tant que « bénévole » il n’a « pas tiré d’avantage financier dans cette histoire ». Le porte-parole du groupe Lagardère, Ramzi Khiroun, dit pour sa part n’avoir « aucune nouvelle ».
Enfin, « si Bertrand Delanoë n’a pas reçu de convocation », précise enfin son directeur de cabinet, Nicolas Revel, « il est vraisemblable que les personnes auditionnées cet été par les enquêteurs (NDLR : parmi lesquelles figurait le maire de Paris) soient maintenant convoquées chez les magistrats instructeurs ».

 

Egalement :

 

Quatre questions au sujet d’une affaire

Alors que les juges auditionneront les principaux protagonistes de cette affaire d’ici à la fin 2009, « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » se sont procuré la synthèse des investigations menées par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Voici les principales conclusions des enquêteurs.

1 Sur quoi repose l’affaire Jean-Bouin ? Le 11 août 2004, une convention de gestion du complexe sportif Jean-Bouin est conclue entre la Ville de Paris et l’Association Paris Jean-Bouin CASG, qui vient de signer un partenariat avec le groupe Lagardère. Les policiers soulignent deux faits. D’une part, « le maire de Paris, autorité décisionnaire, et le président du groupe Lagardère sont amis et partenaires dans le cadre de la candidature de la Ville pour les JO de 2012 ». D’autre part, en 2003, les services de la Ville avaient émis un avis « particulièrement défavorable » sur la candidature de l’Association Paris Jean-Bouin, pointant notamment ses soucis financiers. En substance, la justice suspecte la Ville de Paris d’avoir privilégié le groupe Lagardère pour la gestion du complexe sportif de Jean-Bouin.

2 Quels sont les principaux acteurs du dossier ? La mairie de Paris aurait favorisé Lagardère. Pour sa défense, Bertrand Delanoë a déclaré cet été aux enquêteurs que dans « cette énorme boutique » qu’est la mairie, « je ne veux ni ne peux m’occuper de ces questions-là ».  Les deux bénéficiaires du contrat, Jacques Lelièvre, le patron de l’Association Paris Jean-Bouin, et Lagardère, sont suspectés de « recel de favoritisme ». Les juges devront notamment comprendre pourquoi la redevance que l’association acquitte à la Ville est si faible : 72 000 € par an, soit un peu plus de 1 € du mètre carré.

3 Fallait-il effectuer une mise en concurrence ? C’est le coeur de l’affaire. En 2004, la Ville de Paris considère qu’un accord de gré à gré suffit pour conclure un accord avec L’Association Paris Jean-Bouin. Les deux parties signent alors une « convention d’occupation domaniale ». C’est cet accord qui a été contesté devant la justice par Hervé Picard, gérant d’une société prétendante à la gestion de Jean-Bouin. En mars 2009, le tribunal administratif de Paris donne raison au plaignant. Il invalide la convention entre la Ville de Paris et l’association. Il considère que le maire aurait dû procéder à une mise en concurrence. Cette décision administrative ouvre la voie aux poursuites pénales.

4 Que va-t-il se passer maintenant ? Malgré cette procédure judiciaire, la mairie de Paris va devoir prochainement désigner un nouveau gestionnaire pour le site de Jean-Bouin. Dans ce contexte, l’issue judiciaire de l’affaire sera suivie de près : « Si le délit de favoritisme était reconnu pour Jean-Bouin, tous les autres contrats d’occupation domaniale parisiens, depuis la Croix-Catelan jusqu’à Roland-Garros, seraient par ricochets remis à plat », pronostique M e Jean-Marc Peyrical, spécialiste des marchés publics.

 

+ d'info dans 20minutes, le nouvelobs et France Info.

18/11/2021

Pas de salon des Antiquaires sur la pelouse de la Muette ?

La police est intervenue avant-hier pour empêcher l'installation du traditionnel Salon des Antiquaires pelouse de la Muette. Madame Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris en charge du commerce et de l'artisanat affirme que "le gazon ne peut supporter d'être piétiné à plusieurs reprises dans l'année" or la pelouse de la Muette accueille désormais la fête au bois. Entre forains et antiquaires, la Ville de Paris a tranché.

 

par Antoine

17/11/2021

Ghislaine Salmat, élue du 16ème relance son blog !

bloggs.jpgLa résurrection d’un blog en rapport le 16ème est toujours une bonne nouvelle pour l’internaute en mal d’information sur notre arrondissement. Cela l’est doublement lorsqu’il s’agit du blog d’un élu car cela permet de renforcer le débat citoyen et la participation démocratique des habitants à ce débat. Quelques élus de notre arrondissement l’ont heureusement compris (cf la rubrique "Les blogs politiques du 16ème" de Paris16info).

Ghislaine SALMAT, élue socialiste du 16ème, vient donc de décider de réactiver son blog, sans doute en réaction aux menaces de Claude GOASGUEN de limiter le temps de parole pour les élus d’oppositions en Conseil d’Arrondissement. Sur un blog chacun est libre -en théorie- de s’exprimer et de commenter. A ce sujet, l’élue bloggeuse nous rassure : la fonction commentaire, invalide pour l’instant pour des raisons techniques, sera bientôt, elle aussi, réactivée.

En attendant vous pourrez lire, entre autres, son compte-rendu du dernier Conseil d’Arrondissement qui fut extrêmement violent. Il était notamment question des attributions de places en crèche dans le 16ème, un sujet qui semble embarrasser la majorité municipale. Pourquoi ?

Un lecteur nous signalait par mail hier que le dernier, mais introuvable, numéro de Seize & +, le gratuit du 16ème, apporterait paraît-il un début de réponse sur le sujet. Rumeur ou intox, nous n’avons pas pu nous le procurer.

Nous n’avons, à ce jour, pour seuls éléments factuels que la tribune de Ghislaine SALMAT que nous avons publiée et les prises de position en Conseil d’Arrondissement des membres de la commission d’attribution (Mesdames JUNOT, BRASSEUR, LECOUTURIER et SALMAT) qui ne nous permettent pas de comprendre ce qui a pu irriter notre Maire et provoquer de sa part une telle réaction.

Et pour cause, en dehors des personnes membres de cette commission et soumises, on le comprend, à une obligation de réserve, nul n’est censé connaître les critères d’attribution -motif de l'intervention et du vœu de madame SALMAT- et l’identité des bénéficiaires.

Il est donc difficile de savoir si c’est ce vœu qui embarrassait la majorité et qui a rendu l’atmosphère de ce conseil si particulier lourde et tendue ou d’autres motifs de querelles (Jean Bouin, peut-être ?).

La seule chose certaine, c’est que Ghislaine SALMAT bénéficie pour son retour sur la toile d’un Buzz local indéniable du fait de la sensibilité de ce dossier et des nombreuses rumeurs qui courent ça et là… Bonne continuation à elle.

 

par Antoine

10/11/2022

Le 16ème va débattre de l'identité nationale

En attendant de revenir en détail sur le Conseil d'arrondissement d'hier au soir qui a tenu ses promesses -et même au-delà- nous relayons l'information publiée sur le blog de notre député-maire : à l'initiative de Claude GOAGSGUEN, une "réunion publique à la mairie du 16ème le 16 décembre" aura lieu sur le thème de l'identité nationale. 

08/11/2022

Prochains rendez-vous citoyens... et sportifs

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Le Conseil d’arrondissement de ce 9 novembre, à 18h00, risque d’être sportif et pas seulement parce qu’il abordera le renouvellement de la convention d’occupation du Parc des Princes par le PSG (et son actionnaire le groupe Colony Capital) sur fond d’Euro et de rénovation du stade.

Il est regrettable que la retransmission du CA par Internet ne soit encore qu’un vœu (techniquement complexe mais effectivement intéressant) car les vœux déposés par le groupe socialiste relatifs aux conditions d’attribution controversées des places en crèche dans notre arrondissement ainsi que sur le nouveau statut de La Poste (demande d’organisation d’un débat en mairie d’arrondissement et d’un référendum national) risquent de créer une belle mêlée.

Le reste de l’ordre du jour et de l’ordre du jour complémentaire réserve lui aussi quelques belles opportunités de jeux. Une certitude, "va y avoir du sport !".

 

par Antoine

 

A noter que les esprits des joueurs bien échauffés durant la première mi-temps auront bien besoin de la médiation apaisante de Madame Claire BRISSET, Médiatrice de la Ville de Paris lors du CICA qui doit avoir lieu à 19h00 si les diffèrentes équipes sur le terrain ne jouent pas les prolongations…

07/11/2022

Roland Garros : une extension qui pose bien des questions

L'extension de Roland Garros à l'emplacement du Stade Hébert toujours d'actualité selon RMC :

 

Une extension en question

M.M. avec Eric Salliot - RMC.fr, le 07/11/2022

 

Le directeur du tournoi, Gilbert Ysern, menace de quitter la Porte d’Auteuil si les travaux d’extension continuent de traîner. Mais le projet de la FFT provoque l’ire des riverains et des élus locaux.

La France a peur. Quand Gilbert Ysern a lâché la menace d’un départ de Roland-Garros de Paris, les défenseurs du stade de la Porte d’Auteuil ont rué dans les brancards. Quoi ? Roland-Garros loin du microclimat du XVIe arrondissement ? Pas encore mais la Fédération française de tennis y pense. « C’est vrai que l’âme de Roland-Garros est essentielle. Mais vous savez, d’autres tournois du Grand Chelem ont déménagé  avant nous. Il ne faut donc pas se l’interdire », avoue Ysern, boss de Roland-Garros.

Le problème, c’est que le stade actuel est à l’étroit. La Fédération internationale de tennis veut lui imposer une poussée de croissance car les autres tournois du Grand Chelem s’étendent sur une vingtaine d’hectares alors que Roland-Garros ne dépasse pas les huit hectares. La FFT va donc faire construire un nouveau central avec un toit rétractable et deux courts annexes, à 450 mètres de l’emplacement actuel, sur le stade Hébert. Le projet architecturel du Français Marc Mimram a déjà été retenu. C’est là que le bât blesse. Pas question pour la municipalité du XVIe et les riverains de bouter les 4000 scolaires qui utilisent quotidiennement le stade Hébert. « On ne sait pas où mettre les scolaires », avance Claude Goasguen, député maire du XVIe arrondissement. « Le sport professionnel grignote les emplacements trop rares à Paris pour le sport amateur », déplore Sylvain Garrel, président des Verts au Conseil de Paris. Un problème similaire à celui du stade Jean-Bouin, qui doit lui aussi s’agrandir.

Pas touche, donc, au stade Hébert et pas touche au bois de Boulogne, secteur protégé. Sauf pour Goasguen, partisan d’y installer des tribunes modulables en plus d’un agrandissement des gradins du central actuel. « Ce dont ils ont besoin, c’est 20 hectares ils ne trouveront pas ça à Paris, selon Claude Muyard, président de l’association XVIe demain. Cette extension serait seulement de deux hectares. Ça veut dire qu’on arriverait à 10 hectares et que, quelques années plus tard, la FFT demanderait une autre extension. On refuse. »

D’où la menace de délocalisation. Mais où ? Disneyland, à Marne-la-Vallée, ou Sarcelles, qui ont déjà essayé d’accueillir le Grand Prix de France de F1. Mais là on ne peut même pas parler de projet, juste d’embryon de projet. « En banlieue parisienne, beaucoup de secteurs seraient très contents de recevoir un tel tournoi de tennis. Regardez comment le Stade de France a requalifié une zone complètement déshéritée », analyse Garrel. Roland-Garros II à côté de Mickey ou au milieu des barres de Sarcelles, c’est vrai que ça changerait du XVIe arrondissement.

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02/11/2022

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (2)

Suite à notre article de ce matin, nos publions la réponse de Monsieur HERVOUËT des FORGES, adjoint au sport du 16ème ainsi que le communiqué AFP de Monsieur LELIEVRE, Président du Paris Jean Bouin :

 

Monsieur Dufour

Je vous confirme ma présence ce matin auprès de Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin et de l'ensemble de ses présidents de sections sportives. Les personnes se sont présentées au nom de la Ville de Paris pour débuter les travaux de séparation des fluides sur le site du stade Jean Bouin, préalable à la destruction d'une partie de ce site pour transformation en stade exclusif de rugby professionnel.
Ils étaient accompagné d'un huissier, ce qui laisse supposer une action en référé de leurs part ...

Il s'agit d'une demande de la Ville qui permettrait de débuter la destruction du stade dès la fin de la concession du site au Paris Jean Bouin, le 20 janvier , c'est à dire je le rappelle en pleine saison sportive et scolaire (cf les problèmes que cela posent).

La demande de l'ensemble des personnes du 16ème arrondissement qui s'interressent à ce dossier a toujours été d'au moins sursoir le début des travaux jusqu'à la fin de la saison 2009- ; (demande explicite par moi-même à Mme Hidalgo le 3 septembre dernier devant 350 personnes à la mairie du XVIème, demande réitéré au maire de Paris lors de son compte-rendu de mandat par des responsables associatifs).

Jacques Lelièvre, Président du Paris Jean Bouin, locataire jusqu'au 20 janvier au titre de la concession, a toujours refusé à la Ville de Paris le début des travaux y compris de séparation des fluides, ce qui objective de fait la séparation du site en deux parties distinctes et souhaitant par ailleurs poursuivre l'ensemble des activités sportives de son club, des sous-concessionnaires et des scolaires utilisateurs quotidiens jusqu'au terme de la concession.

Je rappelle que ce projet de stade de rugby en lieu et place du stade Jean Bouin (sans rapport avec le projet Paris 2012 initial) fait toujours l'objet de contestations y compris juridiques ; alors que le permis de construire n'est pas délivré, que les conclusions de l'enquête publique close le 9 novembre dernier ne sont pas connus et qu'un vote en Conseil de Paris au mois de janvier est encore nécessaire ! Il s'agit donc d'une tentative de passage en force de la Ville de Paris dans un dossier difficile et fortement contesté.

Je ne peux, comme élu local de cet arrondissement, qu'appeler encore une fois le maire de Paris à revoir sa position et à engager une réelle concertation avec les parisiens utilisateurs ... et contribuables.

Avec mes meilleurs salutations

Yves HERVOUET DES FORGES
Adjoint au Maire du 16ème
chargé de la Jeunesse et des Sports

 

Objet : AFP - Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer

 OM95 FRS 0413  021109-12h23
sport-rugby-Paris-mairie
   Jean Bouin: le président du club empêche des agents de la Ville de Paris d'entrer
  
   PARIS, 2 nov 2022 (AFP) - Le président du club omnisports de Paris Jean Bouin Jacques Lelièvre s'est opposé à l'entrée dans le stade de la porte Molitor (Paris, XVIème) d'agents de la mairie de Paris venus faire des travaux de séparation de réseaux, a constaté un journaliste de l'AFP.
   La mairie de Paris, propriétaire du terrain, où elle compte bâtir un nouveau stade de rugby de 20.000 places, auquel s'oppose M. Lelièvre, a annoncé à l'AFP son intention de faire un référé en justice, soulignant que ces travaux étaient faits "en vue du renouvellement de la concession de Jean Bouin le 21 janvier".
   "Je refuse l'entrée de ce stade en ce qui concerne des travaux préalables, je considère que je suis locataire de ce site jusqu'au 20 janvier, et que tous les travaux qui pourraient se produire avant gêneraient l'utilisation du site tel qu'il m'a été octroyé", a déclaré M. Lelièvre à l'un des agents.
   M. Lelièvre a indiqué avoir averti les "différentes autorités de la ville de Paris" et estimé "qu'il n y a absolument aucune urgence" à faire les travaux de séparation des réseaux de gaz, électricité et eau.
   "On subodore que cette nécessité de travaux est faite pour avancer autant que possible la démolition d'un stade (l'actuel stade de rugby doit être rasé) avant même que les recours contre cette démolition soient étudiés et achevés", a-t-il ajouté.
   M. Lelièvre s'est demandé "pourquoi on envisage avec autant d'énergie la démolition de ce site avant même de savoir s'il y aura un permis de construire pour le projet en cours".
   Jean-François Danon, secrétaire général adjoint de la mairie de Paris, a affirmé à l'AFP que les travaux de séparation de réseaux visent "à ce que l'exploitant ait une exploitation sans aucune perturbation".
   Ils visent, selon lui, à ce que "les travaux futurs du stade Jean Bouin, qui ne commencent pas aujourd'hui, puisqu'il n y a pas de permis de construire, ne troublent en rien l'exploitation, et le jeu, le tennis, etc.".
   "C'est un terrain Ville de Paris. Le propriétaire peut pénétrer sur cette parcelle pour y faire des travaux d'intérêt général", a-t-il affirmé, annonçant son intention d'introduire un référé.
   M. Danon a précisé que la délibération du conseil de Paris sur le permis de construire du nouveau stade interviendrait début .
   eb/jmg/jpa
  
AFP

Mic Mac à tir Larigot à Jean Bouin ce matin ? (1)

jb2.jpgOn nous informe que des personnes mandatées par le maire de Paris se sont présentées ce matin au stade Jean Bouin. Qui étaient-elles, que venaient-elles faire nous n’en savons rien. Alerté par une personne proche du dossier nous relayons cette information dont seul Serge Federbusch du site Delanopolis alerté par son "dynamique" ami Jacques Lelièvre, Président du club Jean Bouin, fut témoin.

 

Le "reportage filmé" quasi inaudible pas plus que le billet peu explicatif ne nous éclaire sur les intentions réelles de ses personnes. Regrettable.

 

Une info ? Pour Monsieur Federbusch assurément puisqu’il en fait le sujet d’une note enflammée mais qui pose quand même beaucoup de questions. L’opposition stérile qui confine à l’auto aveuglement n’étant pas la ligne éditoriale de Paris 16info nous ne relayons ce début de sujet que dans l’espoir qu'Yves Hervouët des Forges, adjoint au sport au Maire du 16ème qui était, nous dit-on, également présent ce matin nous en dise un peu plus sur l’identité et la démarche de ses personnes avant de crier au loup !

 

Sans vouloir donner de conseil à "l’Eric Besson" de Monsieur Delanoë son propos serait plus efficace s’il était plus objectif et surtout plus consciencieux dans son traitement de l’information.

 

 

par Antoine

28/10/2022

Jean Vuillermoz, adjoint au sport: "Jean Bouin sera la maison du rugby"

jv.jpgC'est le titre de l'interview sans concession :-) de Jean Vuillermoz, adjoint au maire (de Paris) chargé du sport par le site Paris.fr dont nous vous recommandons la lecture. Une interview même pas signée. Pour mémoire, Monsieur Vuillermoz, élu communiste de Paris est le même qui considérant "que le 16ème a trop de piscine" (deux pour plus de 150 000 habitants et encore Auteuil n'est ouverte que certains jours!) a trouvé très légitime de privatisé Molitor et de faire de cette vénérable piscine municipale, l'une des plus vieille de Paris, l'un des fleurons du Groupe Colony Capital dont l'entrée sera de 60€ par personne et par jour. "Lénine réveille-toi ! Ils sont devenus fous".

 

par Antoine

23/10/2022

"Le projet de nouveau stade Jean Bouin n'est pas le bon"

Interview d'Yves Hervouët des Forges à LaVieimmo.com :

hf.jpg(Lavieimmo.com) - Yves Hervouët des Forges, adjoint au maire du 16ème arrondissement, chargé de la jeunesse et des sports, revient pour LaVieimmo.com sur la manifestation organisée dernier suite à l’annonce par la Mairie de Paris de la démolition/reconstruction du Stade Jean Bouin

LaVieimmo.com : Pour quelle raison avez-vous participé à la manifestation au Stade Jean-Bouin ?

Yves Hervouët des Forges : En tant qu’élu du 16ème arrondissement, j’ai participé à ce rassemblement, aux côté du maire du 16ème, Claude Goasguen, du maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet, d’élus des Verts, du Modem, de riverains, d’enseignants, de parents d’élèves et d’écoliers, parce que nous pensons que ce projet de nouveau stade de 20 000 places n’est pas le bon. Nous étions d’accord pour le projet de stade qui avait été retenu dans le cadre de la candidature de Paris au Jeux Olympiques de 2012. Un stade de 15 000 places, d’un coût de 40 millions d’euros, permettait de conserver la piste d’athlétisme et le stade de hockey, et ne prévoyait pas de tout détruire. Car contrairement à ce qui a pu être dit, Jean Bouin n’est pas une ruine. Il y a des améliorations à apporter, il faut rénover les tribunes et le gymnase, mais la structure peut-être conservée. Une autre solution serait de faire jouer le Stade Français au Stade Charléty, ou il va évoluer pendant trois saisons pendant les travaux, ou au Parc de princes, qui est un stade dédié, en toute lettre dans la concession, au football et au rugby.

LaVieimmo.com : En quoi le projet retenu par la Mairie de Paris vous pose t-il problème ?

Yves Hervouët des Forges : Premièrement, ce projet nuit au sport scolaire. Le dossier des scolaires a d’ailleurs été traité au dernier moment et aucune solution pérenne ou équivalente n’a réellement été proposée. La mairie annonce que des infrastructures seraient installées à l’Hippodrome d’Auteuil, mais c’est sans compter sur la présence de France Galop 45 jours par an, si jamais ce dossier aboutit en plein Bois de Boulogne, ce qui n'est pas acquis .... Et lorsque l’on fait remarquer que les élèves devront prendre le car, la seule chose que l’on nous rétorque est que cela est le cas dans d’autres arrondissements... Surtout, débuter les travaux en pleine saison sportive et année scolaire, c'est du jamais vu !
Et puis il y a le coût très important, 146 millions d’euros, qui sera à la charge des Parisiens. Sans compter que la facture sera probablement très largement dépassée, d'ors et déjà, elle avoisinerait les 200 millions d’euros sans PPP, tout à la charge des Parisiens. Ce qui ne paraît pas très adapté en période de crise... Autre chose, je ne pense pas que le Stade Français Paris Rugby, contre lequel nous n’avons rien, qui est un club sympathique, ait une moyenne de 20 000 spectateurs lors des matchs de Top 14, on parle plutôt d'une moyenne de 12 000 à 14 000 spectateurs. Et lors des grosses affiches, le club reçoit au Stade de France... Cela ferait 10 matchs par an pour un tel investissement et de telles nuisances ... c'est un mauvais dossier !

LaVieimmo.com : Pensez-vous être toujours en mesure de faire capoter le projet ?

Yves Hervouët des Forges : Lors de la réunion publique du 3 septembre dernier, Anne Hidalgo a présenté la chose comme un projet ficelé et bouclé, alors que ce n’est juridiquement et concrètement pas encore terminé. Je rappelle qu’un recours contre la destruction est en cours et qu’un autre sera déposé afin d’empêcher l’obtention du permis de construire. Au-delà du fond, qui est inacceptable en l'état, les choses se font sans concertation sur la forme, ce qui est quand même particulier alors que nous avons assisté à une complète évolution du projet, en catimini ... et cette évolution ne reçoit visiblement pas l’assentiment des parisiens. Ce type de passage en force est malheureusement assez caractéristique de la manière politique du maire de Paris.

Propos recueillis par Marc Fleury

22/10/2022

Le premier qui dit la verité...

Selon Max GUAZZINI, dans le quotidien France Soir, "les riverains" seraient "manipulés", il n'y avait personne ou presque pour manifester à Jean Bouin et Claude GOASGUEN est ministre de l'Environnement ! A vous de lire et de commenter en musique :

Max Guazzini dénonce les enjeux politiques autour du dossier de la rénovation du stade Jean-Bouin.

FRANCE-SOIR. 6.000 personnes se seraient déplacées à Jean-Bouin pour manifester contre la démolition du stade… MAX GUAZZINI. Il ne faut pas croire ce chiffre totalement surréaliste. Quand j’entends que 5.000 à 6.000 personnes seraient venues , et que cette estimation est reprise sans sourciller par tous les médias, les bras m’en tombent. C’est de la manipulation ! A chaque match de Jean-Bouin, il y a 12.000 spectateurs, avérés, eux ! Pour le prochain match du club au Stade de France, les demandes de places sont déjà supérieures à 70.000 ! Et on veut qu’on continue à jouer dans un stade où seulement 5.000 places sont abritées de la pluie ? C’est ridicule. Le Stade Français mérite un grand stade.

Est-il possible de trouver un terrain d’entente entre les différentes parties ? Il y a un stade moderne avec tout un ensemble de galeries commerciales et de parkings qui vont financer sa construction. Cela n’aura aucune incidence sur le quartier. Le projet de la rénovation de Jean-Bouin s’accompagne de la création sur la pelouse d’Auteuil, située juste à côté du stade, d’une piste d’athlétisme, d’un terrain de hockey sur gazon homologué, de deux terrains de basket synthétiques et d’un terrain de foot synthétique. Sauf que depuis 2007, la commission des sites, qui était censée se réunir sous la présidence de Claude Goasguen pour avaliser ces projets, ne l’a toujours pas fait.

Le problème est donc politique ? Il y a ceux qui ne veulent pas de la rénovation de Jean-Bouin uniquement pour nuire à Delanoë. Les Verts sont contre le projet uniquement pour se démarquer en vue des prochaines élections, alors que notre nouveau stade sera le plus écologique de France. Et il y a ceux qui veulent faire autre chose.

Qui mettez-vous en cause ? La véritable question est : qui est derrière tout ça ? Qui finance cette manipulation ? Qui finance les gardes du corps ? Qui finance les agents de sécurité qui étaient présents à la manifestation ? Il en faut de l’argent pour imprimer autant de tracts et pour les distribuer. Qui finance tout ça ? Je mets en cause un grand groupe qui est très intégré dans l’athlétisme (NDLR : le président du Stade Français semble évoquer ici le groupe Lagardère) et qui voudrait qu’à la place du stade Jean-Bouin soit montée une structure pour le tennis. Vous croyez sérieusement que ces gens-là se soucient vraiment des scolaires ? Non ! Ce groupe et les amis de Goasguen prennent en otage les scolaires pour mener à bien leur projet de construire à la place de Jean-Bouin un Bercy bis. Dans ce dossier, les riverains sont manipulés.

Edition France Soir du 23 octobre 2009 page 21

19/10/2022

Près de 7 000 opposants à la démolition du stade Jean-Bouin ont défilé à Paris

Le Monde consacre (aussi) un article à la manifestation de dernier au Stade Jean Bouin :

Quelque 6 800 personnes ont défilé, 18 octobre, à midi, sur la piste d'athlétisme du stade Jean-Bouin (Paris-16e), menacé de démolition. Armés de pancartes "Sauvons Jean-Bouin", enseignants, écoliers, parents d'élèves des trois fédérations (PEEP, FCPE pour le public et Appel pour l'enseignement privé), riverains et élus municipaux (de l'UMP aux Verts)... s'étaient mobilisés pour "la défense du sport scolaire, amateur et familial".

Construit en 1925, Jean-Bouin est un stade omnisports, avec une large pelouse, une piste d'athlétisme, des terrains de tennis, basket, et trois tribunes pour 9 000 spectateurs. Ce poumon vert du quartier dont la destruction a été votée par le Conseil de Paris, le 18 décembre 2007, doit laisser place à un nouveau stade de 15 000 places dédié au seul rugby professionnel. "Une dentelle de béton qui fait la ola", précise l'architecte Rudy Ricciotti qui en est l'auteur. Haute de 32 m, le long de l'imposant Parc des Princes qui, lui, monte à 48 m, cette ellipse s'abaissera à 17 m, devant l'immeuble classé de Le Corbusier, rue Nungesser-et-Coli.

A la lisière du 16e arrondissement de Paris et de Boulogne (Hauts-de-Seine), l'actuel stade est fréquenté par les 3 000 élèves des trois lycées et collèges voisins - La Fontaine, Claude-Bernard et Jean-Baptiste-Say. Ils seront véhiculés par car vers d'autres terrains sportifs en attendant un hypothétique aménagement de la pelouse de l'hippodrome d'Auteuil.

Le stade Jean-Bouin et ses tribunes à "hublots" sera rasé au profit d'un projet dont le coût est estimé par la mairie à 146 millions d'euros. Les opposants au projet n'ont pas obtenu gain de cause lors d'une délibération lancée à l'initiative des Verts le 29 septembre. Mais tous ne désarment pourtant pas.

Est-il raisonnable, demandent ses détracteurs, que la Ville de Paris finance en totalité une telle somme en pleine crise économique et sociale, pour un usage réservé à un club privé, le Stade-Français-Paris, propriété de Max Guazzini, et à ses seize matchs annuels (13 matchs du Top 14 et trois matchs de la Coupe d'Europe), disputés par une trentaine de joueurs ? "C'est la victoire du sport spectacle contre le sport formateur", s'emporte M. Lelièvre, président du Collectif pour la défense du stade Jean-Bouin omnisports et son environnement, qui réunit une dizaine d'associations de Paris et Boulogne. Ce dernier rappelle qu'une simple rénovation, comme le prévoyait la candidature aux JO de Paris 2012, chiffrée 40 millions d'euros, avait reçu un large accord.

"Nous sommes la seule ville du Top 14 qui n'a pas un stade de rugby digne, avec Clermont-Ferrand", rétorque Bertrand Delanoë, maire de Paris. Pour son entourage, "tous les vingt ans, Paris construit une grande infrastructure sportive. Aujourd'hui, nous avons une équipe de rugby parisienne de très haut niveau. Ce stade est donc l'investissement sportif à privilégier".

Budget "pharaonique"

Sylvain Garel, président du groupe des Verts au conseil de Paris, oppose ce stade au budget "pharaonique" à la prolongation du tramway jusqu'à la porte d'Asnières et dit ne pas comprendre qu'"une mairie de gauche privilégie un complexe sportif d'élite au fin fond du 16e, et non pas une installation sociale dans un des quartiers les plus pauvres". Le député Claude Goasguen, et maire (UMP) du 16e arrondissement, présent à la manifestation, évoque un partenariat public-privé pour le Parc des Princes voisin et s'emporte contre "l'entêtement" du maire.

Grâce aux commerces installés sur 7 000 m2, au parking (500 places) et à la redevance versée par le Stade-Français-Paris, la Ville espère empocher 5 millions d'euros par an : "Le projet sera amorti d'ici vingt ou trente ans. A terme, l'opération sera plus rentable que ne l'est aujourd'hui le Parc des Princes, financé entièrement par la Ville." Les travaux devraient débuter fin février .

Florence Evin et Béatrice Jérome

18/10/2022

Jean Bouin, plus qu'un stade, un enjeu électoral

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LA tribune de Jean Bouin était pleine, mais il n’y avait pas de match aujourd’hui…

 

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L’action se passait d’ailleurs côté spectateurs : les élus de Boulogne et du 16ème, parmi lesquels Claude Goasguen, écharpes au vent, étaient venus haranguer la foule de (leurs ?) supporters.

 

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Les verts très minoritaires (au nombre de trois) ne manquaient cependant pas de répondre aux interviews sous leurs jolis parapluies et drapeaux.

 

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Quant à Hervé Torchet, notre Fox Mulder MoDEm du 16ème, toujours en quête de LA vérité, caméra au poing, il préparait un prochain sujet.

 

 

par Antoine

15/10/2022

Citoyens parisiens : tous égaux ?

La tension monte entre la majorité municipale du 16ème et celle de Paris. Au-delà de l'aspect politico-politicien la question qui se pose et qui est simple est la suivante : y a-t-il égalité de traitement des administrés parisiens ou les arrondissements dont la majorité municipale n'est pas de la même couleur que celle de l'Hôtel de Ville sont-ils budgétairement sanctionnés ?

 

Tensions entre Delanoë et les maires UMP

AFP 15/10/2022

Les huit maires d'arrondissements UMP à Paris ont claqué aujourd'hui la porte d'une réunion présidée par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, estimant qu'"on se foutait d'eux", ont affirmé Jean-François Legaret, Claude Guoasguen, Brigitte Kuster et Rachida Dati.

Il s'agissait de la réunion de la "conférence de programmation des équipements" composée du maire de Paris et des maires d'arrondissement, qui porte sur les propositions de dépenses d'investissement par arrondissement.

"Ce n'est pas un coup de tête", a affirmé le maire du XVIème arrondissement Claude Goasguen, faisant état d'une baisse de 50% en moyenne de son budget.

Rachida Dati (VIIème) a évoqué une baisse de 59% en moyenne en par rapport à 2009, mettant l'accent sur ses demandes non satisfaites en matière de sécurité pour la circulation. Dénonçant une nouvelle fois un manque de concertation entre la mairie centrale et les mairies d'arrondissements de droite, Jean-François Legaret (Ier arr.) a ajouté qu'il y avait des "disparités criantes" entre le sort fait aux demandes des arrondissements de gauche et celles émanant des arrondissements de droite.

11/10/2022

18 octobre manifestation à Jean Bouin

Le collectif Jean Bouin appelle par voie de tract à une manifestation 18 octobre :

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De leur côté, les professeurs d'EPS ont réalisé un petit film pour mobiliser les foules ! 

09/10/2022

Max Guazzini : «Avec Jean-Bouin, on est à la ramasse grave»

Voilà qui ne manquera pas de relancer la polémique, déjà assez vive, Max Guazzini propriétaire du Stade Français a décidé de sortir de son silence et passe à l'offensive au travers de nombreux quotidiens locaux ou parisiens, comme en atteste cette longue interview au journal 20minutes de ce jour :

INTERVIEW - Le patron du Stade Français tape du poing sur la table pour obtenir la rénovation de son stade

L'enquête publique pour la rénovation du Stade Jean Bouin (16e) se termine ce soir. Comment expliquez-vous la polémique autour de ce projet?

Nous sommes dans un débat politique. Ceux qui avaient voté pour la rénovation du stade quand il était dans le projet olympique sont aujourd'hui contre, car ils sont rentrés dans une logique d'opposition politique. Les Verts ont voté pour en 2005 mais ils sont désormais en campagne pour les régionales, et ils se démarquent. Le paradoxe c'est qu'ils retoquent le premier stade écologique de France, qui récupérera les eaux de pluie et produira de l'électricité. Moi je veux bien, mais je ne peux pas être l'otage des politiques. Je pense qu'en matière de sport, on doit dépasser ça. Il y a aussi l'opposition du maire du 16e, qui a toujours été contre tout. Et même le maire de Boulogne s'y met. Mais de quoi il se mèle ? Est ce que la Ville de Paris se mèle de ses affaires? D'ailleurs, pratiquement tous nos joueurs habitent Boulogne. Je suis sidéré. Que les politiques déposent leurs insignes aux portes du stade.

En quoi la rénovation est-elle nécessaire?

Jean Bouin doit être détruit. Le béton est pourri, il s'effrite. II n'y a pas encore de problème de sécurité, mais il y en aura bientôt. Depuis dix ans je me bats pour que le stade soit rénové, car la moitié des places sont à l'air libre. On joue demain contre Edimbourg, et comme chaque semaine on guette la météo en espérant qu'il ne pleuve pas. Le problème de la France c'est que ses stades sont sous équipés. Le Stade Français est quand même à la ramasse grave en matière d'équipement, alors qu'on est cinq fois champions de France en dix ans. Même Toulon a un stade plus grand que nous.

Des riverains sont vent debout contre le projet. Comment l'expliquez vous?

Ils sont désinformés et manipulés. L'emprise du nouveau stade sera la même, il n'y a pas un gros champignon qui va naître dans le quartier. Ce sera simplement joli et fonctionnel. Ce sera un plus pour le quartier, un beau monument urbain au lieu de la ruine actuelle. Jean Bouin va valoriser les appartements qui sont autour. De plus, le rugby n'a jamais été une nuisance pour le quartier. Il n'y a jamais de policiers lorsque l'on joue. Les commerçants de l'arrondissement sont favorables au rugby. Le maire du 16e sous estime beaucoup la popularité de ce sport dans le 16e.

Pourquoi y aurait-il manipulation?

Certains veulent récupérer Jean Bouin pour en faire autre chose. Un grand dôme consacré au tennis par exemple et dans lequel on pourrait faire aussi des concerts, un Bercy bis. Ca, on oublie de le dire aux riverains. Il y a même une opposition des autres utilisateurs du stade. Les gens du Paris Jean Bouin n'ont jamais supporté qu'on y joue. On est tolérés, on n'a jamais été acceptés. Le site de Jean Bouin est confisqué depuis des années par des gens qui en ont fait leur précarré, qui veulent faire leur petit footing ou leur partie de bridge. C'est pourtant le rugby qui amène du monde à Jean Bouin.

Quelles seraient les autre solutions?

Une solution inimaginable serait de détruire Charléty pour en faire un stade de rugby. Mais on ne peut rien toucher du stade actuel, c'est protégé par les droits d'architectes. Si il était possible d'y jouer en l'état, on le ferait, on n'est pas débiles.

Que répondez-vous à ceux qui suggèrent que Bertrand Delanoë vous fait une faveur?

C'est mal connaître Delanoë. La Ville ne fait pas un mauvais investissement car elle se remboursera à long terme sur les loyers, les locaux commerciaux, les parkings, les redevances que nous paierons. De plus la revendication que Jean Bouin soit rénové est antérieure à l'arrivée de Delanoë. Même Sarkozy avait dit qu'il fallait le faire. Ce projet, ce n'est pas une question de personnes, mais si c'est ça la condition pour que le stade se fasse, je suis prêt à démissionner. Je souhaite juste qu'il y ait un stade de rugby à Paris.

Recueilli par Magali Gruet, 20minutes 09/10/09

06/10/2022

Position du MoDem sur le projet Jean Bouin

Communiqué du MoDem à la suite du dernier conseil de Paris relatif au stade Jean Bouin :


Le Mouvement Démocrate de Paris a pris acte des décisions de Bertrand Delanoë concernant le Stade Jean Bouin. Il dénonce le traitement par le mépris des parties en présence, particulièrement les riverains et les scolaires. Il dénonce le dérapage financier qui a conduit un projet qui devait coûter 40 millions d'euros à être évalué, de l'aveu même de la mairie, à plus de 120 millions aujourd'hui. Il dénonce enfin la transformation d'un stade omni-sports en stade réservé exclusivement au rugby professionnel.
Le Mouvement Démocrate de Paris déplore des décisions municipales qui s'appuient sur le reniement de la parole donnée. A témoin, le Musée en herbe, qui n'obtient finalement pas la subvention qui lui avait promise (et votée) à l'issue du récent Conseil de Paris, et ce, en dépit des amicales objurgations des propres alliés de Monsieur Delanoë.

En définitive, le Mouvement Démocrate de Paris ne peut admettre que 8 à 10 matches par an coûtent plus de 120 millions d'euros aux Parisiens quand la municipalité refuse, dans le même temps, de verser 40 000 euros de plus pour plusieurs dizaines de milliers d'entre eux, et augmente taxe d'habitation et taxe foncière dans des proportions déraisonnables.
Il invite donc la majorité municipale à se rendre à la raison en écoutant ce que lui disent les Parisiens et à se montrer plus conciliante avec eux.

Armand Hennon (Président du Mouvement Démocrate de Paris), Béatrice Lecouturier (conseillère du 16ème arrondissement), Robin Delisle (pôle culture et loisirs du Mouvement Démocrate de Paris).

27/09/2022

Pierre-Christian Taittinger, ancien Maire du 16ème est décédé la nuit dernière

La triste nouvelle vient d'être annoncée par l'AFP :

Mort de Pierre-Christian Taittinger, qui fut ministre, sénateur, grand élu parisien

PARIS — Pierre-Christian Taittinger, ancien secrétaire d'Etat, ancien sénateur et ex-maire de XVIème arrondissement de Paris, est mort matin à Versailles des suites d'un malaise cardiaque à 83 ans, a annoncé sa famille.

Avocat de formation et également industriel, Pierre-Christian Taittinger avait été notamment secrétaire d'Etat aux affaires étrangères du gouvernement Barre.

Importante figure politique parisienne, il avait été élu au conseil municipal de la capitale dès 1953. Il a d'ailleurs présidé le conseil municipal de Paris avant la réforme de 1977 créant un maire élu de Paris. Il a pendant pendant près de vingt ans présidé aux destinées du XVIème arrondissement.

Il était encore conseiller de Paris, membre du groupe UMP et apparentés, réélu en 2008.

Pierre-Christian Taittinger a également été vice-président du Sénat.

Cet homme à la haute stature, élégant, d'une courtoisie extrême, était né à Paris le 5 février 1926, issu d'une lignée de grands producteurs de champagne.

Il était le fils de Pierre Taittinger, qui fut député de Paris, président du conseil municipal, et le frère de Jean Taittinger, ancien député-maire de Reims, ancien garde des Sceaux.

Il a appartenu au très chic Polo de Paris et présidé le cercle Interallié.

26/09/2022

Communiqué du MoDem Paris au sujet du stade Jean Bouin

Le Mouvement Démocrate de Paris s'indigne de ce que la municipalité de Paris, en dépit des promesses de Bertrand Delanoë et Pascal Cherki en décembre 2008, entame la reconstruction du stade Jean Bouin sans avoir pris la peine d'aménager au préalable la pelouse d'Auteuil, comme ils s'y étaient engagés. Les élus démocrates avaient fait pourtant de ce préalable une condition sine qua non de leur vote positif. Le Mouvement Démocrate de Paris dénonce la situation indigne faite aux écoles qui utilisaient jusque là le stade Jean Bouin et vont se retrouver déversées dans des conditions intenables pour les enseignants et leurs élèves dans les équipements des 15ème et 17ème arrondissements.
Dans ces conditions, le Mouvement Démocrate de Paris réclame une remise à plat complète du projet, devenu, entre-temps, excessivement coûteux. En temps de crise, il convient de faire preuve de modestie et de pragmatisme.

Le Mouvement Démocrate de Paris s'inquiète de la place que la municipalité accorde à la jeunesse à Paris, puisque progressivement, des espaces de loisirs et de détente lui sont retirés. Il rappelle à cet effet qu'il demeure attaché à la préservation du Musée en Herbe, et s'étonne de la suppression de 11 000 m2 au Jardin d'Acclimatation, en plein Bois de Boulogne, prélevés sur une zone de jeux jusque là consacrée aux enfants.

Pour le Mouvement Démocrate, Marielle de Sarnez, Conseillère de Paris, Béatrice Lecouturier (conseillère du 16ème arrondissement), Armand Hennon, Président du Mouvement Démocrate de Paris, Robin Delisle (pôle culture et loisirs du Mouvement Démocrate).