20/04/2022

"Sauvons les riches" dans le 16ème

logo_sauvons_les_riches250.jpgUne action qui "marquera les esprits !" devrait être menée, 22 avril, dans le 16ème arrondissement par le collectif "Sauvons les riches".

 

Les organisateurs donnent rendez-vous à leurs sympathisants ou simples curieux "à 12h à la sortie du métro Victor Hugo" et précisent "pour son prochain rendez-vous, [Sauvons les riches] s’invite, à ses risques et périls, à une cérémonie secrète, réservée ordinairement aux plus riches de ce pays, qui, dans l’intimité de leur palais, adouberont l’un des leurs. Et pas n’importe lequel !"

 

Espèrons tout même, pour la population de ce quartier du 16ème, que cette action militante se fera sans heurt et dans un esprit bon enfant.

 

 

par Delphine

 

+ Pour en savoir plus sur ce collectif rendez-vous sur leur blog.

13/04/2022

Paris16info a 4 ans !

oeufsparis16info.jpgEn ce de Pâques, Paris16info, le blog des habitants du 16ème fête ses 4ans !

C’est l’occasion de remercier les contributeurs, commentateurs et lecteurs qui font que ce blog est un espace d’expression libre et d’information bien encré aujourd’hui dans la vie de notre arrondissement.

 

par Antoine

09/04/2022

Carla Bruni va-t-elle sauver la Maison Blanche ?

Carla et la Maison blanche

Par Christophe Barbier, publié le 09/04/2022 10:00

C'est un petit pavillon, annexe de l'école Boileau, dans le XVIe arrondissement de Paris, ainsi baptisé en raison de la couleur de ses murs, qui attend son salut de la première dame de France - laquelle fréquente cet établissement en tant que parent d'élève. Le conseil de Paris, en décembre 2008, a prononcé le déclassement du bâtiment et sa cession. Carla Bruni-Sarkozy s'en est émue auprès de Bertrand Delanoë et de son adjointe à la vie scolaire... La vente est prévue le 14 mai, mais la commission d'urbanisme, présidée par Anne Hidalgo, devait examiner, le 7 avril, un « vœu » officiel du conseil d'arrondissement demandant l'abandon de la cession. Enjeux : un restaurant scolaire et une classe pour handicapés moteurs.

 

 

Le blog nouveauseize relaye un indiscret (ci-dessus) de Christophe BARBIER, rédacteur en chef de l’Express où l’on apprend que Madame Carla BRUNI-SARKOZY, épouse du chef de l’Etat, -mais aussi mère de famille de notre arrondissement- serait intervenue auprès du Maire de Paris pour surseoir à la vente d’une partie du domaine public et scolaire dans le quartier d’Auteuil : la désormais célèbre Maison Blanche. Certains trouveront dans cette intervention de la première dame de France une raison de dénigrer un peu plus les habitants du 16ème et leur prétendue proximité avec le gouvernement. Pourtant la cause est juste et mérite que, pour une fois, on laisse de côté les anathèmes partisans.
 
Le vœu présenté en Conseil d’Arrondissement par Dominique BAIGUINI (NC), le 30 mars dernier n’a-t-il pas été voté à l’unanimité –Jean-Yves MANO, adjoint au Maire de Paris s’étant abstenu - ?
 
Ce que ne dit pas "l’indiscret" Monsieur BARBIER c’est que ce même vœu, présenté par Pierre AURIACOMBE (UMP), après-midi en Conseil de Paris a malheureusement reçu un avis défavorable de la majorité municipale parisienne qui l'a rejeté. Madame Anne HIDALGO, première adjointe au Maire de Paris, responsable de l’urbanisme, a argué "qu’après étude […] le bâtiment ne pourrait offrir que 40m² par niveau". Insuffisant, en effet, si aucun aménagement n’est fait, pour abriter une classe pour enfants handicapées ou un local de restauration collective.
 
Cependant, le souhait des parents d’élèves de l’école du 17, rue Boileau et des habitants du quartier d’Auteuil est, comme le rappelait sur ce même blog Madame Delphine Journel de l’association La Maison Blanche d’Auteuil, de conserver à ce bâtiment un usage public. Rappelons ses propos : "l'objectif de l'association est de garder la maison dans le domaine public et non scolaire, car même si nous préfèrerions de beaucoup qu'elle soit conservée pour l'école dont elle fait partie intégrante (étant située dans la cour de récréation), nous demandons, si c'est impossible, qu'elle soit au moins affectée à l'usage des habitants du quartier, alors que celui-ci est un désert en ce qui concerne les infrastructures sociales et culturelles..... "
 
Un désert, c’est peu de le dire, le taux d’équipement du 16ème, notamment dans le domaine social, est très insuffisant et sans commune mesure avec des arrondissements de même densité de population (155 000 habitants) et, rappelons-le, de situation sociale en réalité bien meilleure.
 
L’association Paris16info a ainsi en mai 2008 proposé à un proche adjoint du Maire de Paris, la création dans notre arrondissement d’un véritable Espace Public Numérique ouvert à tous les habitants du quartier d’Auteuil. Celui-ci "enthousiaste" a cependant déploré le "manque de locaux disponibles dans cet arrondissement" - tout en assurant de son soutien au projet - et suggéré - sans rire - d’installer cet outil de réduction de la fracture numérique et de lutte contre le chômage dans la Maison des associations du 16ème, dans un local pouvant accueillir une heure ou deux par semaine 4 personnes !
 
Pourtant, voilà une proposition qui s’inscrirait tout à fait dans le cadre de l’appel à projet lancé par Madame Seybah DAGOMA, adjointe au Maire de Paris en charge de l’économie sociale et solidaire. Voilà une structure qui existe en nombre important dans tous les autres arrondissements de Paris avec un large soutien de la Ville et auquel les habitants du 16ème ont tout autant droit que ceux du 3ème arrondissement ou d'autres arrondissements.
 
Est-il juste que le 16ème arrondissement soit systématiquement écarté par la Ville de Paris des programmes d’équipements sociaux et culturels si généreusement déployés ailleurs au motif d’un manque de locaux ? Ce manque de locaux justement organisé par l’Hôtel de Ville et des ventes du domaine public !
 
Aujourd’hui la balle est dans le camp du Maire de Paris, il est le seul à pouvoir surseoir à cette vente qui n’a aucun sens que de satisfaire à des intérêts très éloignés de l’intérêt général des habitants de Paris que sont aussi les habitants du 16ème.

 

par Antoine

08/04/2022

Stade Jean Bouin à Paris: Claude Goasguen contre-attaque

Suite à son intervention en conseil de Paris concernant Jean Bouin, Claude Goasguen, Député-Maire du 16ème arrondissement répond aux questions Samantha Lille pour le site Express.fr.

 

dernier, Claude Goasguen (UMP) a demandé l'abandon du projet de construction d'un nouveau stade de rugby à Jean-Bouin, réclamé notamment par Max Guazzini, le président du Stade Français. Le député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris s'explique.

 

Pourquoi refusez-vous la construction d'un nouveau stade à Jean Bouin ?

Je suis pour l'abandon de ce projet depuis le début. Nous n'en n'avons pas besoin.

Charléty, qui a une capacité de 30 000 places, est désespérément vide. Le Stade Français ne veut pas y aller parce qu'il y a trop de "courants d'air "!

Payer 200 millions pour dix matchs dans l'année, c'est excessif. Et quand on sait que les rencontres importantes sont jouées au Stade de France, cela reviendrait à édifier une structure gigantesque pour seulement huit matchs! C'est d'autant plus fantaisiste que le Racing Métro 92 qui va probablement changer de division, aura bientôt son propre stade de l'autre côté du périphérique à 1 km à vol d'oiseau de Jean-Bouin. Et avec deux clubs dans le Top 14, le public des deux équipes va sans doute diminuer.

On peut par ailleurs faire des ajustements avec le Parc des Princes en essayant de faire cohabiter football et rugby, vous voyez il y a des tas de possibilités!  

La bataille n'est-elle pas déjà perdue ?

Je ne suis pas seul: j'ai le soutien de l'UMP, du Nouveau centre, des Verts et le Parti socialiste doute. En cette période difficile, où les impôts augmentent, il y a d'autres priorités. Moi, j'ai besoin de 4000 places en crèche dans le XVIe et il en manque 10 000 dans tous Paris. Cela représente la moitié du prix du futur stade Jean Bouin. 

Vous souhaitez également un débat sur les concessions sportives parisiennes ?

Oui, je tiens à rappeler la décision des tribunaux au sujet des concessions sportives et je demande à M.Delanoë de la respecter. Il y a vrai problème à ce niveau, connaissez-vous le loyer que paie le Stade Français pour s'entraîner et jouer à Jean Bouin? 32 000 euros. C'est le prix d'un trois pièces dans le XVIe !

Les concessions sont sous évaluées, les tarifs appliqués datent des années 1970/1980. Aujourd'hui, le sport s'est professionnalisé et draine énormément d'argent. La participation de la ville de Paris n'est plus nécessaire.

07/04/2022

Le Maire Claude Goasguen à la rencontre des habitants du 16ème

Comme il s'y était engagé en prenant ses fonctions de Maire, Claude Goasguen rencontrera les habitants du 16ème, quartier par quartier pour un premier compte rendu de mandat. Pour faire le point sur sa première année à la tête de l'éxécutif du 16ème arrondissement, il sera dans le quartier Dauphine, 28 avril, à 19h00, à l'école élémentaire 3 impasse des Belles Feuilles.

Pour se chauffer (en a-t-il vraiment besoin ?) il organise aussi un café politique, 8 avril, à 19h00, au Rallye Passy, 34 rue de l'Annonciation, où il promet également de revenir sur l'actualité du 16ème arrondissement.

 

par Antoine

01/04/2022

Les tontons flingueurs et le grand Paris au Ciné Club de Nicole Monier

Paris16info, en ce 1er avril, a reçu une information qui réjouira au moins l'un de nos lecteurs et contributeur occasionnel, si ce n’est tous les amoureux du 7ème art. Nicole Monier devrait proposer lors de la première séance du Ciné Club qu’elle a souhaité créer au Centre d’animation Point du Jour, en avant première mondiale une version modernisée des pourtant inoxydables Tontons Flingueurs. En résumé, voici un rapide synopsis et la première image du film au casting prometteur :

tontonsfligueursdu16ème.jpg

Fernand Naudin, un ex-truand reconverti dans le négoce de machines agricoles, à Montauban voit  petite vie tranquille basculer lorsque son ami d'enfance, Nicolas dit le Mexicain, un gangster notoire, de retour à Paris, l'appelle à son chevet...

Celui-ci, mourant, confie à Fernand, avant de s'éteindre, la gestion de ses "affaires" dans le 16ème, au mécontentement de ses troupes et sous la neutralité bienveillante de maître Folace (Claude Goasguen) son notaire, qui ne s'émeut pas trop de la querelle de succession à venir.

Fernand Naudin doit affronter les frères Volfoni – Raoul (Jean-Yves Mano) et Paul (Thomas Lauret) – qui ont des visées sur les affaires du Mexicain : un tripot clandestin, une distillerie tout aussi clandestine, une maison close, etc.

D'autres "vilains" vont se révéler être très intéressés par la succession dont Théo (David Alphand) et son ami Tomate (Etienne de Gibon).

Outre le sel des répliques, le charme du film réside dans les astuces utilisées pour masquer au 16ème et son ami Antoine, ainsi qu'au père de ce dernier (Pierre-Christian Taittinger), la véritable situation.

 

par Antoine

 

Source : Wikipédia

Claude Goasguen un Maire zen

goasguenlama.jpgMalgré une odieuse campagne de diffamation dans la presse, Claude Goasguen, notre Maire ne connaît pas le stress. Mieux, grâce aux techniques de la médiation bouddhique il entend trouver en toute circonstance par le dialogue et l’écoute la voie du milieu et de l’équilibre.

 

Initié aux secrets de cette philosophie orientale plusieurs fois millénaire, comme on l’apprend dans 16, le journal du Député-Maire, par Catherine Barry, il vit d’ailleurs depuis près d’un an dans une lamaserie construite dans une petite cour derrière la Mairie du 16ème. C’est dans ce lieu, comme éloigné du monde, qu’il enseigne aujourd’hui à ses 32 disciples du groupe UMP NC la lévitation et le pacifisme.

 

Si vous aussi vous souhaitez vous familiariser avec le bouddhisme, sachez que notre Maire-Lama organise régulièrement des Tables Rondes de méditation et d’écoute à la Mairie du 16ème. Vous pourrez aussi le croiser dans les rues de notre arrondissement, les pieds nus et robe de bures, répandant son message d’amour universel.

 

par Antoine "petit scarabé"

27/03/2022

Prochains rendez-vous citoyens

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Le mois de mars s’achève presque et encore deux rendez-vous à ne pas manquer le 30 mars pour ceux qui s’intéressent à la vie de leur arrondissement : un nouveau Conseil d’arrondissement à 17h00 suivi, dans la foulé, d’un CICA à 18h00, sous réserve que la première réunion n’empiète pas sur la seconde. Le dernier conseil d’arrondissement fut en effet fort animé malgré le récit plutôt, voir très, édulcoré qu’en fait le compte rendu officiel en ligne sur le site de la Mairie d’arrondissement. Une raison de plus pour ne pas manquez ces deux conseils !

 

par Antoine

11/03/2022

Claude Goasguen, Député Maire du 16ème, revient sur l'actualité sur Radio classique

Un lecteur nous signale le passage de Claude GOASGUEN, Député-Maire du 16ème sur Radio classique dernier.

Il revient sur le 93 rue Lauriston, sur son intérêt pour les élections régionales « moi je soutiens Valérie Pécresse, cela étant c’est pas une campagne qui m’enthousiasme », sur le grand Paris et sur la réforme des universités...

10/03/2022

Taittinger vs Goasguen, l’ultime affrontement ?

highlander.jpgAprès Scarface à la Maire du 16ème, la fondation des orphelins d’Auteuil accueille 11 mars et 12 mars, en exclusivité mondiale, l’unique représentation de l’adaptation seizièmoise du film américain Highlander de Russel Mulcahy, sorti en 1986, avec Christophe Lambert et Sean Connery, dont personne n’a oublié la bande son signée du célèbre groupe rock Queen et de son nom moins célèbre leader Freddie Mercury : Princes of the Universe ! 

 

L’intrigue transposée chez nous tourne autour de l’affrontement "éternel" entre immortels de la politique : Claude GOASGUEN (Christophe Lambert ?) et Pierre-Christian TAITTINGER (Sean Connery ?) pour le contrôle du monde... enfin du 16ème.

 

A la fin il ne peut en rester qu’un !

 

Tous les moyens sont bons pour croiser le fer, pour le premier la grosse machette, pour le second le fleuret époque Louis XV. Cette fois-ci ils prennent pour argument une lointaine élection régionale dont chacun se contrefout au fond.

 

Pierre-Christian TAITTINGER recevra donc son candidat et ami Roger KAROUTCHI à 19h00 aux orphelins d’Auteuil et le lendemain, même heure même lieu, Claude GOASGUEN recevra sa candidate et amie Valérie PECRESSE.

 

L’occasion pour les deux bretteurs de compter leurs troupes avant l’affrontement final ? Rappelons-le "à la fin il ne peut en rester qu’un !"

 

 

par Antoine

05/03/2022

Le Parisien : La « Gestapo française » embarrasse le XVIe

Des dizaines de résistants y ont été tués pendant l’Occupation. Un vœu adopté par les élus du XVI e vise à transformer le 93, rue Lauriston en « 91 bis ». 

C’est une longue rue paisible en plein cœur du XVI e . Pourtant, il y a soixante ans, la rue Lauriston était synonyme de barbarie. Entre 1941 et 1944, au numéro 93, un groupe de collaborationnistes, connu des historiens sous le nom de « Gestapo française », va torturer et tuer des dizaines de résistants. Un passé lourd qui embarrasse : lors du conseil d’arrondissement de , les élus du XVI e ont adopté un vœu visant à débaptiser le 93, rue Lauriston, en « 91 bis », afin « de ne pas faire peser sur les actuels et futurs domiciliés le poids de ce passé monstrueux », peut-on lire dans le délibéré de séance.

« Une adresse de la honte »

L’adoption de ce vœu controversé n’a pas fait l’unanimité, y compris au sein de la majorité. Au total, huit conseillers s’abstiendront, dont certains considérés comme des fidèles du maire UMP, Claude Goasguen. « Il y a eu quelques échanges assez vifs, souffle un élu. Beaucoup de conseillers, notamment ceux de confession israélite, ont paru choqués. » A l’issue de la séance, une poignée d’entre eux ira réclamer des explications à Claude Goasguen. Mais la paternité du vœu ne revient pas au maire du XVI e . Derrière cette initiative, se trouve Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Juppé (1995-1997) et député (UMP) du Maine-et-Loire. Depuis septembre, il est président de la chambre de commerce franco-arabe, actuel locataire du 93, rue Lauriston. « Le passé de l’adresse m’a tout de suite embarrassé, surtout que je suis responsable d’un organisme franco-arabe, explique le député. Ma requête partait d’une bonne intention : faire disparaître l’adresse de la honte. Je ne pensais pas déclencher cette controverse. »
Bien qu’adopté le vœu ne sera pas pour autant présenté au prochain Conseil de Paris. Motif officiel : « Convaincre davantage sur ce sujet difficile. » De son côté, Hervé de Charette prévient : « Si l’adresse n’est pas modifiée, on déménage. » La polémique ne fait que commencer.

Thibault Raisse Le Parisien 04/03/2022

03/03/2022

La dernière séance... au cinéma de la Mairie

Scarface1983.jpgLes amateurs du film Scarface (version Brian De Palma (1983) avec Al Pacino ne devaient manquer sous aucun prétexte le conseil d’arrondissement d’hier soir. En l’absence de retransmission vidéo (mais c’est pour bientôt) seule une poignée d’amateurs du pugilat verbal garderont le souvenir des virils échanges entre les élus. Mais qu’on se rassure, une prochaine séance est prévue pour le 23 mars prochain et il reste quelques places…

 

Claude GOASGUEN, en Tony Montana, bien sûr, plus tribun que jamais était en grande forme, Jean-Yves MANO, David ALPHAND, et quelques autres élus d’opposition ou simplement en désaccord avec "Le Boss" (des inconscients ou des candidats au suicide peut-être ?), une belle brochette en somme, comme les frères Diaz, en ont fait les frais.

 

Fini le fleuret moucheté version ancien régime et Madame de Pompadour, on sort les flingues, les gros calibres en tous genres, voire même la tronçonneuse, et on ne fait plus dans le détail !

 

Pour commencer sur Jean Bouin, le Maire d’arrondissement, sans doute amateur de l’émission "Combien ça coûte" de Jean-Pierre Pernaut sur TF1, bien décidé à porter le débat devant le Commission Nationale du Débat Public, collationne avec le plus grand soin la liste des travaux annexes ou indirects qui permettront d’atteindre les 150 millions d’euros (condition préalable pour saisir le commission). On n’en est plus très loin avec 490 198€ pour une réfection de tunnel sous le Parc des Princes qui se rajoute à la cagnotte !

 

article_scarface92.jpgSur le logement social en général et dans le 16ème en particulier, le ton commence à monter. Le chef de la majorité municipale abat ces cartes : il faut plus de logements intermédiaires et moins de logements très sociaux. "Plus de PLI pour retenir les classes moyennes" scande le Maire contre l’adjoint au Maire de Paris, Jean-Yves MANO qui l’accuse "vous ne savez même pas de quoi vous parlez."  Un adjoint à bout, on le devine, las de la "guérilla" du Maire d’arrondissement. Le ton monte on n’est pas loin de la scène finale de Scarface. Courte respiration, quand Thomas LAURET, autre élu socialiste hasarde alors "plus de PLUS pour le 16ème", ça détend… Mais Claude GOASGUEN revient à la charge en accusant la Maire de Paris de vouloir construire des cages à lapins Porte d’Auteuil et rappelle Jean-Yves MANO à l’ordre, "c’est moi le président de séance ici !". "Vous êtes obligé de construire des cages à lapins à cause du prix du terrain", insiste-t-il quand, plus calme, Jean-Yves MANO déplore "les blocages nombreux [...] du neuf du fait de certaines associations… ".

Chacun recharge et ça repart, le débat dure longtemps, tout y passe, querelle sur le nombre de logements construits par rapport aux logements préemptés par la villes impact économique, intervention de l’Etat, loi Dalo… Rien n’y fait. Le Maire conclut devant une opposition qui préfère jeter l’éponge : "vous menez une politique de cages à lapins dans l’ouest de Paris". La question du Maire d’arrondissement à la collégiale : "vous aimeriez vivre dans les logements sociaux du 16ème ?" reste presque sans réponse et semble en embarrasser plus d’un autour de la table qui en effet y ont habité, y habitent toujours ou y habiteront sans doute un jour. 

 

maisonmontana.jpgLe point suivant de l’ordre du jour, nous l’avions annoncé, risquait lui aussi de faire des étincelles. Ce fut, en fait, un feu d’artifice et on n’a pas lésiné sur les explosifs ! Une vraie bombe a été lancée, car au cas où certains ignoraient encore les détails sordides de cette affaire concernant l’occupation abusive d’un pavillon appartenant à la ville de Paris, avenue de Versailles, par Monsieur le Rabin MESSAS et son association empêchant depuis un an la création d’une crèche de 57 berceaux, tout a été révélé. Pour commencer, Jean-Yves MANO a déploré l’absence de médiation du Maire Claude GOASGUEN dans ce dossier, qui a rétorqué qu’il n’était "pas encore Rabin" et que c’était à la ville de Paris d’assumer ses responsabilités. Rien de nouveau dans une querelle qui dure depuis un an. Le Maire d’arrondissement a affirmé qu’il n’était pas adepte du communautarisme comme "on l’en accuse". La délibération portait sur la contrepartie que l’association AHAVAT SHALOM a obtenu pour libérer donc des locaux qu'elle occupait, rappelons-le sans bail ni loyer depuis 4ans : 200m² et le permis d’y construire des ALGECO. [Au passage petit conseil aux associations du 16ème qui manquent cruellement de locaux : occupez illégalement un bâtiment Ville de Paris et rendez-le en échange d’une concession par l’Hôtel de Ville de locaux à loyer dérisoire]. Une "solution satisfaisante", pour le Maire d’arrondissement, "que la Mairie de Paris aurait dû consentir plus vite". Contrepartie votée par l’ensemble des élus, y compris par Monsieur Emmanuel MESSAS, adjoint au Maire du 16ème et propre fils de Monsieur le Rabin MESSAS, ainsi que Madame Ghislaine SALMAT, élue d’opposition PS, a tenu à le faire remarquer. [Autre conseil aux associations : pour bien défendre vos intérêts, tâchez d’avoir un bon représentant au sein de la majorité municipale, ça aide].

 

Paris16info est une association en lien avec de nombreuses associations du 16ème, au fait de leurs difficultés, alors quand on assiste à ce genre de déballage et qu’on comprend les tenants et aboutissants de cette affaire réellement sordide : ça agasse forcement…

 

Quand au manque gravissime de place en crèche dans le 16ème, le Maire d’Arrondissement a annoncé en fin de séance la création d’un comité d’urgence sur la petite enfance, pour les terrains et locaux disponibles dans le 16ème, pour la création de lieux d’accueil pour les très jeunes enfants. Par exemple le maire envisage la création d’une crèche au pavillon de l’eau ou à la Mairie d’Arrondissement.

 

scarface-photo-xl-scarface-135.jpgLes amateurs de rugby apprécieront au passage le beau tacle à David ALPHAND : "les commissions d’évaluation ça ne sert à rien et c’est d’ailleurs inutile pour savoir que nous manquons effectivement de place en crèche". 

 

Enfin, dernière salve, le Maire s’est ému de la situation des résidents du, en effet, tristement célèbre 93 rue Lauriston dans le 16ème arrondissement, et a proposé et fait voté le vœu d’un changement en 91 bis au grand étonnement et désaccord des élus y compris dans sa propre majorité. "C’est une image du 16ème que je veux changer et que je changerai". Faut-il effacer le passé au nom de l’avenir du 16ème ? En a-ton le droit ? Ce sera au Conseil de Paris de trancher.

 

par Antoine

19/02/2022

Hamou BOUAKKAZ n’a rien compris à la Démocratie Participative !

424.jpgMonsieur BOUAKKAZ ne viendra pas à la rencontre de celles et de ceux qui souhaitaient, dans le 16ème, lui faire des propositions dans le cadre de la future Charte de la Démocratie Participative à Paris.

J’ai appris hier par son assistant qu’il ne consulte les acteurs locaux de la démocratie participative (conseiller de quartiers, associations, CICA, citoyens, et cetera…) que par le truchement des élus locaux et uniquement par ce biais.

 

Nous n’avions pas compris, Monsieur SAUGEY (CQ Muette Nord), Madame JAVEL (CQ Auteuil Sud) et moi-même (CQ Auteuil Sud), simples citoyens que nous sommes, si peu au fait de la langue de bois, qu’en nous faisant cette proposition, "la voix de son maître", ce même assistant, pensait s’adresser par notre intermédiaire à l’adjointe à la Démocratie locale du 16ème.

 

Au reste qu’est-ce que cela change ? Car nous avons bien évidemment informé Laurence DREYFUSS de la proposition faite par le cabinet BOUAKKAZ, cette réunion n’avait d’intérêt à nos yeux que si elle réunissait toutes les personnes concernées. Jamais il n’a été question d’écarter l’adjointe à la Démocratie locale du 16ème avec qui nous travaillons bonne intelligence ou de lui dissimuler quoique ce soit et nous n’avions pas besoin qu’on nous rappelle que sa fonction est essentielle.

 

Cette réunion, j’insiste, nous ne l’avons pas sollicitée mais c’est l’assistant de Monsieur BOUAKKAZ, en son nom, qui nous en a fait la proposition d’organiser "en mars une réunion dans le 16ème". Est-ce une formule de style parce que nous refusions de nous laisser convaincre par le discours de notre interlocuteur ? Dans ce cas, j’aurai préféré, et de loin, la formule lapidaire mais beaucoup plus explicite "casse-toi pauvre con" à "rencontrons-nous chez vous, faisons une réunion et pourquoi pas, ce serait bien aussi, si Madame Dreyfuss était des nôtres" !

 

Comme quoi la Démocratie Locale, il y a ceux qui en vivent et il y a ceux qui la font vivre, et ce ne sont souvent pas les mêmes. Dire que ce Monsieur est Chargé de mission Démocratie locale, donc il connaît a priori le sujet, et qu’il se permet de se moquer ainsi de trois conseillers de quartier, c’est révélateur de la bonne santé de nos institutions municipales.

 

Plus grave encore que l’honneur de trois braves citoyens du 16ème qui tentent modestement d’apporter leur pierre à l’édifice de la Charte de la Démocratie Participative à Paris, la tournure cde ce texte qui sera d’abord, et avant tout, élaboré essentiellement par (et pour ?) les élus ou leur personnel politique. Comme la RDA n’avait de Démocratique que le nom, la pratique de la Démocratie participative et du débat participatif vue par l’adjoint à la Démocratie locale de Monsieur DELANOË semble plus proche du marketing politique que d’une réelle volonté d’associer les citoyens à la prise de décision.

 

Je m’interroge également sur les réelles motivations de ce volte-face qui en aucun cas ne saurait être justifié par ce prétendu et ridicule quiproquo.

 

Est-ce parce que nous sommes conseillers de quartier, associations, habitants en sommes citoyens du 16ème arrondissement, qualifié par Monsieur BOUAKKAZ "d’arrondissement de droite" qu’il lui semble inutile de nous rencontrer ? Les élus et les conseillers de quartier du 16ème, présents lors de la première réunion, ont pu mesurer en quelle haute estime il tient les citoyens de cet arrondissement quand il resta impavide alors qu’une conseillère de quartier était l’objet de moqueries et de rires uniquement parce qu’elle précisait en se présentant, comme tous les intervenants à cette parodie de débat étaient invités à le faire, qu’elle venait du 16ème. Y’a-t-il des Parisiens de seconde zone ?

 

Est-ce parce que nous avons remis en doute l’impartialité et les objectifs de cette Charte ou de son unique rédacteur ? Le fait qu’il refuse pour un motif fallacieux d’honorer sa proposition de venir rencontrer des associations, des conseillers de quartier, des citoyens et sans doute des élus, à la Maison des associations du 16ème, prouve à l’évidence que cette charte n’est pas écrite comme il le prétend  par "mille mains" mais par une seul la sienne.

 

Est-ce, enfin et surtout, parce qu’à l’instar d’autres conseillers de quartier d’autres arrondissements, nous avons fait la proposition très explicite que la Ville s’oblige au travers de cette charte à une consultation préalable des habitants d’un quartier lorsqu’elle engage des travaux urbanistiques d’ampleurs dans ce quartier ? En effet, la meilleure façon d’écarter cette proposition qui dérange, et pour cause, c’est de tout faire pour ne pas l’entendre.

 

Monsieur MANO, autre adjoint du Maire de Paris, me disait regretter que ne s’expriment que les mécontents, par exemple par la voix judiciaire, dans le 16ème d’où un certain article dans le monde sur lequel il est inutile de revenir. Il me disait regretter que les modérés, les gens ouverts d’esprit et capable d’accepter le compromis, des personnes qui existent forcement dans notre arrondissement comme ailleurs ne se fassent jamais entendre (autrement que par l’abstention ? 51% aux dernières municipales !) et pour illustré son propos me citait l’activisme d’une association qui vient d’obtenir l’annulation d’une partie PLU par le tribunal administratif, remettant ainsi en cause le projet de la Fondation LVMH sur le site de l’ancien Musée d’Art et Tradition Populaire au Bois de Boulogne sur lequel pourtant existe un relatif consensus. Et bien c’est justement par la démocratie participative, par le dialogue avec les habitants que s’exprimeront la voix des modérés et des personnes ouvertes à la recherche du compromis. C’est pour ça que l’association Paris16info milite depuis 4ans pour le renforcement des structures de Démocratie locale. Du certaine manière nous faisons de la politique mais au sens noble c’est à dire pour essayer ensemble d’organiser la cité. Monsieur BOUAKKAZ, lui ne fait que de la politique politicienne, il est l’élu d’un camp et applique un programme.

 

Je demande donc solennellement à Monsieur le Maire de Paris de bien vouloir rappeler à son adjoint à la Démocratie locale et à la vie associative qu’en prenant la charge qui est la sienne, il s’est engagé à servir et respecter dans ses fonctions tous les Parisiens et pas seulement ceux qui en raison de leur domiciliation sont considérés, par lui, comme de bons citoyens !

 

 

Antoine Dufour

Citoyen

Conseiller de quartier Auteuil Sud

Président de l’association Paris16info, membre du CICA du 16ème

08/02/2022

Qui rédige la Charte ?

Je ne reviendrai pas sur l’excellent résumé que Jean-Marie SAUGEY, conseiller du quartier Muette Nord a fait, hier, de la seconde réunion d’élaboration de la Charte de la Démocratie Participative à Paris à la Maison de la Mutualité. Je me contenterai "pour faire court" de revenir sur mes deux interventions et sur une petite inquiétude que Monsieur BOUAKKAZ voudra bien lever lors de sa visite probable aux acteurs de la Démocratie locale du 16ème arrondissement le mois prochain…

Qui rédige la Charte ?

Cette simple question a suscité, à mon étonnement, une vive réaction chez Monsieur BOUAKKAZ et son équipe. La question est pourtant évidente…

Embarrassé, l’adjoint au Maire de Paris chargé de la Démocratie locale, s’est montré peu convainquant en expliquant "qu’il aurait pu la rédiger seul", mais que dans un esprit démocratique il venait chercher dans les réunions et au travers des contributions des internautes de la "matière". Si la parole fut plus spontanée et plus libre que lors de la première réunion où les intervenants avaient été sélectionnés parmi les bons élèves des arrondissements progressistes, la majeure partie des échanges, sans doute de même nature que les contributions écrites, fournira peu de "matière" à Monsieur BOUAKKAZ pour rédiger sa charte. En effet, la plus part des intervenants n’ont énoncé qu’une compilation de leurs expériences personnelles ou de ce qu’ils souhaiteraient voir appliquer chez eux dans leurs conseils de quartier, leurs CICA, leurs conseilles des étrangers non communautaires…, ce qui n’est pas l’objet de cette charte. Sur ce point l’unique rédacteur de celle-ci, n’a pas su ou voulu se faire comprendre. Ces contributions, certes intéressantes, sont hors sujet, car cette charte ne reviendra pas sur la liberté donnée aux Maires d’arrondissement, en 2001, d’organiser la Démocratie locale comme ils le souhaitent sur leur territoire. C’est un point acquis !

Il n’y eut que deux idées fortes se dégageant de ses échanges. Plusieurs personnes, dont votre serviteur (ce fut ma seconde et dernière intervention), de façons différentes dirent en substance qu’ils seraient bon qu’au travers de cette charte la Ville de Paris s’engage à appliquer systématiquement en préalable à toute décision d’ampleur concernant un quartier notamment dans le domaine de l’urbanisme une réelle concertation auprès des habitants de ce quartier (et non seulement des quelques élus). Cette proposition si elle a été entendue par Monsieur BOUAKKAZ ne l’a aucunement fait réagir et n’a entraîné aucun commentaire de sa part. Sera-t-elle escamotée ? C’est pourtant l’unique véritable grande avancée en matière de Démocratie participative que cette charte pourrait promouvoir !

L’autre proposition, ou plutôt l’autre thème qui a traversé ces échanges et provoqué beaucoup plus d’intérêt chez les « organisateurs » fut celui de la Démocratie de Résidence qui m’embarrasse grandement. Si la consultation des étrangers non communautaire me semble une bonne chose, en revanche, contrairement à Monsieur BOUAKKAZ qui s’est clairement exprimé dans ce sens je ne comprends pas (ou ne comprends que trop peut-être) l’amalgame entre ces conseils et le souhait du vote des étrangers non communautaire aux élections locales. Je crains, mais j’espère me tromper, que certains aient la tentation, dans cette charte de promouvoir cette idée. La Maire de Paris et son équipe y sont en effet depuis longtemps favorable. Sur ce point je souhaite que l’adjoint au Maire de Paris en charge de la Démocratie locale et de la Vie associative clarifie sa position et donne des garanties concernant la future Charte de la Démocratie Participative à Paris.

 

par Antoine Dufour, CQ Auteuil Sud

04/02/2022

Monsieur Mano est-il Maso ?

JYM contre Auteuil.jpg

C'est la question que nous a posé une facebookeuse également lectrice de Paris16info. Cette jeune femme dont nous tairons le nom mais qui est plutôt favorable à la politique de Bertrand DELANOË, s’étonne preuve à l’appui (voir photo) que le conseiller de Paris et du 16ème, adjoint au Maire de Paris en charge du logement soit membre d’un groupe opposé au lotissement de l’ancienne gare d’Auteuil. A Paris16info on s’étonne aussi et tachera de s’interroge, Jean-Yves MANO pense-t-il réellement qu’il faut être « contre ce projet aberrant de la Mairie de Paris !! » ?

 

par Antoine

27/10/2022

Colony Capital, Bouygues et Accor s'offrent la piscine municipale de Molitor

Communiqué AFP du 27 octobre 2008 :

 

(AFP) - Le projet de Colony Capital, actionnaire principal du Paris Saint-Germain, allié à Accor et à Bouygues, a été retenu pour la remise en service de la piscine Molitor (Paris XVIème), fermée depuis 1989, a annoncé la mairie de Paris dans un communiqué.

Une délibération sera soumise au Conseil de Paris lors de la séance du 24 novembre afin d’attribuer le bail emphytéotique administratif (BEA) au groupement mené par Colony Capital, selon le communiqué.

Le projet prévoit, outre les bassins d’hiver et d’été, un hôtel 4 étoiles de 98 chambres et un centre de santé active gérés par Accor (sauna, hammam, musculation, balnéothérapie), un centre médical Sport et santé, ainsi que des commerces, deux restaurants (un restaurant diététique et un restaurant traditionnel) et un parking de 70 places.

L’investissement initial est évalué à 64,8 millions d'euros, avec un bail de 54 ans. Il ne fera pas appel aux contribuables parisiens.

Le projet de Colony Capital, qui a proposé 1,1 million d'euros de redevance annuelle, a été retenu par une commission spéciale composée de conseillers de Paris, aux dépens de celui d'un autre projet défendu par le groupe GTM.

La société Icade (groupe Caisse des Dépôts), un temps candidate, s'était retirée.

Selon la première adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo (PS), les deux candidats restants ont été départagés sur la base de cinq critères comparatifs, dont la question architecturale.

La piscine Molitor est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques et "l'architecte des Bâtiments de France a émis des réserves très fortes sur le projet de GTM, malgré la qualité de l'architecte", Jacques Ferrier, selon Mme Hidalgo.

La solidité financière du projet de Colony Capital "est apparue plus forte que celle de GTM", qui demandait à la ville de garantir un emprunt de la Société Générale.

Selon Mme Hidalgo, GTM était plus favorable sur les tarifs privés pour l'accès aux salles de gymnastique mais Colony "très intéressant sur l'offre pour les scolaires et les adultes, notamment dans le bassin d'hiver" (2,50 EUR et 4,50 EUR respectivement).

Enfin, la redevance proposée par GTM n'était que de 500.000 euros.

Le député-maire du XVIème arrondissement Claude Goasguen (UMP) a quitté la réunion assez rapidement.

"J'aurais préféré qu'on saisisse cette occasion pour en faire quelque chose qui aurait pu être une animation moderne tournée vers l'enfance, le spectacle, et qui aurait pu éviter ce coût prohibitif qu'aura la piscine Molitor", a déclaré M. Goasguen à l'AFP.

"On fait un BEA alors qu'on balance 160 millions d'euros non nécessaires du contribuable parisien à Jean Bouin" (rugby), a-t-il ajouté.

"On n'est pas sur les mêmes logiques économiques, Molitor est un sujet strictement privé" alors que "le projet de Jean Bouin est d'abord municipal : doter Paris d'un grand stade de rugby pour une équipe du championnat français et européen", répond Mme Hidalgo.

02/10/2022

La Cinquième République a 50 ans : stop ou encore ?

Message de la Bibliothèque du Trocadéro, 6 rue du commandant Schloesing (Métro Trocadéro)

 

5repu.jpg 16 octobre à 18h30 :

La Cinquième République a 50 ans : stop ou encore ? 

 

En octobre notre République aura 50 ans. Loin d’être restée figée, comme si elle était née imparfaite, elle a connu des changements majeurs dès ses premières années d’existence. Ces changements, parfois critiqués, ne l’empêchent pourtant pas d’être taxée d’obsolescence par certains.

 

Comment la Cinquième République a modifié le rapport des Français à ses hommes politiques ? Quel impact a-t-elle eu sur notre société et notre économie ?

 

La bibliothèque Trocadéro vous invite à nous pencher sur 50 ans d’histoire de notre régime et à dialoguer avec Jean-Marie Denquin, professeur de droit public à Paris 10, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la Cinquième République notamment la Monarchie Aléatoire, ouvrage critique sur les évolutions du régime.

30/09/2022

Extension de Roland-Garros: feu vert à un concours d'architectes

Communiqué de l'AFP du 30 septembre :

 

PARIS (AFP) — Le conseil de Paris a autorisé la Fédération française de tennis (FFT) à lancer un concours d'architectes pour l'extension du stade Roland-Garros sur le site du stade Georges Hébert (XVIème), qui en est éloigné de 4 à 500 mètres.

Une délibération en ce sens a été adoptée grâce aux voix PS, PCF, PRG et MRC. L'UMP, le groupe Centre et indépendants et le groupe Verts s'y sont opposés. Cependant, quelques élus Verts se sont abstenus. Jean-Luc Mano, adjoint PS du maire de Paris, élu du XVIème, était absent.

Le conseil a adopté en même temps un voeu de Jean Vuillermoz, adjoint PCF aux sports du maire de Paris Bertrand Delanoë, ouvrant d'autres pistes que le stade Georges Hébert.

Ce voeu indique en effet qu'il appartiendra à la nouvelle équipe de direction de la FFT, qui sera élue en février, "de faire part à la ville de ses projets définitifs pour assurer la modernisation du tournoi de Roland Garros, soit sur le stade Hébert, soit par l'identification d'une solution alternative".

La FFT s'est réjouie d'avoir été "entendue". Elle pourrait lancer un appel à candidatures en novembre 2008 et retenir dans un premier temps 5 ou 6 cabinets internationaux.

M. Vuillermoz a assuré que les 4.000 scolaires et associations délogés du stade Hébert pourraient retrouver les mêmes équipements sportifs à l'hippodrome d'Auteuil, si le stade Hébert était retenu en définitive.

Rien n'est moins sûr, ont répondu au nom du groupe UMP son président Jean-François Lamour et le député-maire du XVIème arrondissement, Claude Goasguen.

M. Lamour s'est dit convaincu que la commission des sites n'acceptera pas le projet de réaménagement des installations sportives du stade Hébert à l'hippodrome.

Il a dénoncé les "promesses" multiples faites selon lui par M. Delanoë à Colony Capital pour le PSG, Max Guazzini pour le rugby à Jean Bouin, Arnaud Lagardère pour la piste d'athlétisme à Jean Bouin, et à la FFT, qui aboutissent à un "embouteillage".

"Nous prenons des risques, rien ne nous permet de penser pour le moment que l'hippodrome, occupé 45 jours par an par les courses, sera accessible" aux scolaires, a affirmé M. Goasguen.

Il a souligné également que le sport de proximité était "un service public, une obligation", qui "passe avant le choix aléatoire du sport spectacle et de l'argent", "dont les tenants et aboutissants ne sont pas clairs".

La première adjointe du maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), a répondu notamment qu'il ne fallait "pas perdre de temps" pour le tournoi de Roland-Garros, "qui fait honneur à notre ville, lui ramène des recettes non négligeables et a des conséquences positives, y compris sur la pratique de très jeunes publics".

Jean-Pierre Caffet (PS) a mis l'accent sur le "signe donné à la communauté du tennis international pour montrer que Paris bouge".

L'extension de Roland-Garros est jugée nécessaire par la FFT et la mairie de Paris, notamment pour que le tournoi, concurrencé par Madrid, puisse rester un tournoi du Grand Chelem.

23/09/2022

Compte-rendu AFP du Conseil d'arrondissement d'hier soir

Le conseil du XVIe arrondissement de Paris a voté hier contre le projet de délibération de la mairie centrale autorisant la Fédération Française de Tennis (FFT) à lancer un concours d'architectes pour l'extension du Stade Roland-Garros sur le site sur stade Georges-Hébert.

Les deux conseillers socialistes de l'arrondissement n'ont pas pris par au vote et Jean Peyrelevade (MoDem) s'est abstenu. Mais le maire UMP du XVIe, Claude Goasguen s'est dit "favorable à l'extension" de Roland-Garros qui accueille l'un des quatre tournois du Grand Chelem et qui va subir très prochainement la forte concurrence de Madrid. Néanmoins, M.Goasguen tampère en soulignant que dans les projets qui lui sont actuellement proposés, "il n'y a qu'une seule extension envisagée", n'offrant ainsi pas de"garanties"suffisantes pour la pratique du sport par les 4 000 scolaires et associations qui fréquenteront le stade Hébert. En effet, selon le maire, ce dernier ne serait donc pas en mesures de pouvoir les accueillir.
M. Goasguen a souligné qu'il y avait pourtant d'autres dossiers en préparation, "notamment la couverture du court central" de Roland-Garros ou "éventuellement l'extension de ce court central".
Inquiétudes
Néanmoins, il a ajouté que l'on se trouvait dans "une situation complètement incertaine" avec l'annonce du retrait du président de la FFT, Christian Bîmes, et la possibilité que son successeur n'ait pas le même avis pour l'extension de Roland-Garros.
Bernard Debré, député UMP, a approuvé M. Goasguen, tandis que David Alphand (DVD) a dénoncé la "précipitation" de l'équipe  municipale de Delanoë. Une autre délibération, la Ville de Paris devait acquérir les pelouses centrales de l'hippodrome d'Auteuil pour des activités sportives et de promenade. Or, cette délibération n'a été approuvée que par deux voix socialistes.
Un conseiller UMP a souligné que l'avis de la commission des sites n'avait pas été rendu alors que M.Goasguen a protesté contre le libellé de la délibération liant l'aménagement de l'hippodrome (24 millions d'euros) au relogement de certaines activités sportives du stade Jean Bouin.

Ce même conseiller UMP a déploré que le stade Jean Bouin venait de recevoir une lettre recommandée de la mairie de Paris dénonçant sa concession renouvelée il y a deux ans pour 20 ans, le tout sans avoir consulter les politiques du XVIe arrondissement.

 

+ pour info: le reporter de l'AFP a oublié de signaler que Jean Yves MANO, adjoint au Maire de Paris, élu du 16ème et chef de file du groupe PS dans l'arrondissement était exceptionnellement absent hier soir pour raison de déplacement en province.

22/09/2022

Qui rachetera Molitor ?

Le Parisien d'aujourd'hui nous apporte (encore ;-) quelques précisions sur la "réhabilitation" de la piscine Molitor :

Molitor : une piscine pour deux

ILS NE SONT PLUS que deux en course pour la restauration de la prestigieuse piscine Molitor, installée entre Roland-Garros et le parc des Princes dans le XVI e arrondissement, désaffectée depuis 1989 : l’actionnaire majoritaire du PSG, Colony Capital (associé à Bouygues et Accor), et GTM, filiale BTP de Vinci. Le troisième candidat, le groupe immobilier Icade, vient de se désengager.

« Economiquement, leur projet posait des problèmes », indique-ton à la mairie de Paris. Comme ses deux concurrents, Icade y prévoyait un grand centre de remise en forme (hammam, sauna, fitness…), mais y ajoutait la possibilité de transformer le bassin extérieur en patinoire.

Colony Capital prévoit quant à lui un hôtel et un grand complexe de santé active (balnéothérapie et thalassothérapie). L’abonnement annuel avoisinerait les 1 800 € et le prix à la journée 60 €. GTM envisage d’y installer un théâtre et une salle de spectacles de 1 500 personnes (1 200 € l’abonnement et 20 € la journée). L’investissement nécessaire pour restaurer ce joyau, que fréquentaient dans leur jeunesse Bertrand Delanoë et son adjoint (PC) chargé des sports, Jean Vuillermoz, est estimé entre 61,2 M€ et 64,8 M€.

17/09/2022

Auteuil sud : la population sera-t-elle consultée ?

La note intitulée Auteuil n’est pas une friche ! semble avoir provoquée quelques réactions et c’est tant mieux ;-). D’abord quelques réactions en commentaire et aussi par mail. Une amorce de débat qui je l’espère va se poursuivre et s’amplifier.

Ensuite, une élue du 16ème, membre de la commission de réhabilitation de la piscine Molitor, a également souhaité me rencontrer pour faire le point sur les deux projets encore en compétition et m’expliquer la position des élus de l’opposition (UMP,NC), dont elle fait partie, sur ce dossier. Je la remercie pour sa franchise et pour sa volonté de transparence. Le tarif de l'entrée, dans les deux cas, reste prohibitif (20€ de l’heure !).

Mais les choses ne s’arrêtent pas là et semblent prendre, selon certains, un tour propice au dialogue et à la concertation. Dans quelle mesure ? Cela reste à déterminer, mais la Mairie de Paris après une tentative de passage en force s’ouvre au débat. Du moins c’est ce qu’affirme Claude GOASGUEN, Maire du 16ème arrondissement, sur son blog dans sa note le 16ème entendu. Il nous apprend d’une part qu’il est vice-président de la commission qui départagera les deux projets de la réhabilitation privée de la piscine Molitor et, d'autre part, qu'un comité de pilotage pour l'aménagement de la porte d'Auteuil (englobant quels projets ?), co-présidé par Anne Hidalgo et lui-même devrait être mis en place. Cette entente "politique" est-elle une garantie pour la population de ce quartier d’être entendue ? 

L’hérétique (Influent blog du Modem ;-) pense lui aussi qu’un compromis est possible, mais souligne qu’aucune consultation populaire ne semble envisagée pour l’heure. Quid de la Démocratie locale si chère à tous les candidats aux municipales en mars dernier ?

Thomas LAURET, nouvel élu PS du 16ème, réclame, justement, sur son blog, la tenue rapide des conseils de quartier, après un an d’interruption, pour consulter la population sur l’ensemble de ces projets. L’inconvénient c’est que ces conseils dont les membres viennent d’être désignés sont encore relativement anecdotiques et méritent de se développer pour être quelque peu représentatif de la population.

En conclusion, il faut du temps pour que s’établisse une large concertation des élus mais aussi, et surtout, de la population concernée par l’ensemble des projets qui touchent le sud de l’arrondissement. Hors, malheureusement, le temps est ce qui semble faire le plus défaut au Maire de Paris qui à l’évidence est pressé de « boucler » ces dossiers... peut-être pour se consacrer à d’autres projets ?

 

par Antoine

09/09/2022

Auteuil sud n’est pas une friche !

9ba703bfb7899d65b781e6e87185cbbb.jpgEn rouge, sur une vue google, l'emplacement d'une partie des chantiers prévus sur le quartier Auteuil sud, entre la Porte d'Auteuil et la Porte de Saint-Cloud, dans les années à venir.

 

Durant l’été, le Figaro a annoncé que le projet d’extension de Roland Garros avec la création de terrains couverts (d’une surface de 2 hectares), en lieu et place du stade Hébert, devait être "bouclé" lors du prochain Conseil de Paris, les 29 et 30 septembre.

Une élue du 16ème, interrogée par Paris16info sur l’avenir de la piscine Molitor suite à l’article édifiant du Parisien, nous apprenait qu’une commission de "réhabilitation" de la Piscine Molitor, composées de 15 élus dont certains de l’arrondissement, se réunirait, elle, le 12 septembre pour désigner l’heureux bénéficiaire de la privatisation de cet équipement public.

Il convient, également, d’ajouter le projet d’extension de Jean Bouin qui répond, si l’on en croit le Canard enchaîné, à des motivations qui ne sont pas uniquement sportives et dans le domaine du logement, le lotissement de la rue de Varize sur l’ancien terrain des petites sœurs des pauvres, celui de la Porte d’Auteuil sur l’ancien terrain RFF et celui du parc Sainte Périne dont l’avenir reste très incertain.

Tous ces projets, ainsi que d’autres qui ne nous sont pas encore révélés, verront le jours concomitamment lors de la mandature qui s’est engagée en mars dernier et répondent à des intérêts différents, pour certains très discutables.

Or de discussion il n’y en aura pas même si l’ampleur de tous ces travaux va considérablement affecter la physionomie du quartier Auteuil sud (car ils se concentrent presque uniquement sur ce quartier). Les élus de Paris, pressés de se prononcer (alors que certains dossiers sont en sommeil depuis vingt ans), semblent, aussi bien à gauche qu’à droite, vouloir laisser passer tous ces projets en catimini sans aucune concertation avec la population ni le conseil de quartier, qui, il est vrai, n’a pas été réunis depuis un an !

Tous ces chantiers ne sont pas de même nature mais l’importance et la concentration de ceux-ci sur un si petit territoire, impose un schéma d’ensemble concerté et respectueux des populations qui vivent sur ce territoire. Auteuil sud n’est pas une friche !

Puisque d’importants changements urbanistiques s’annoncent pour le sud d’Auteuil pourquoi, pour une fois, ne pas saisir l’occasion d’une politique urbaine intelligente et moderne, respectueuse de la Démocratie locale ?

 

Antoine Dufour, conseiller de quartier Auteuil sud

09/07/2022

La piscine Molitor ne réouvrira pas pour tout le monde !

Le quotidien Le Parisien publiait hier, 8 juillet 2008, un article exclusif sur la réhabilitation de la piscine Molitor et sa très probable "privatisation". Conséquence, comme pour l'aquarium du Trocadéro, l'accès à cet équipement, jadis public, risque de devenir extrêmement cher.

 

Il faudra être riche pour profiter de Molitor

 

La restauration de la piscine est enfin sur les rails. Mais d'après des documents que nous avons consultés, l'abonnement annuel pourrait coûter plus de 1 200 €.

Hier midi, le Conseil de Paris a voté la création d'une commission de quinze élus pour étudier les différents projets en lice pour la piscine Molitor (XVI e). Elle devrait se réunir après les vacances pour auditionner les candidats à la reprise de l'établissement inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Car il s'agit bien de la reprise par une entreprise privée d'un établissement public.

L'investissement nécessaire (entre 61,2 millions et 64,8 millions d'euros) pour restaurer ce joyau Art déco bâti en 1929 était trop lourd pour la mairie de Paris.

Le groupe qui remportera le marché signera un bail de cinquante-quatre ans. Revers de la médaille : les repreneurs envisagent un tarif à la journée entre 20 € et 60 € et des abonnements annuels variant entre 1 200 € et 2 000 €. «La Ville ne pouvait pas investir à la fois dans le stade Jean-Bouin et dans la piscine Molitor, plaide l'adjoint (PC) au maire de Paris en charge des sports, Jean Vuillermoz . Comme il y a déjà beaucoup de piscines dans le XVI e, nous avons choisi le stade». «On s'arrangera néanmoins pour que les groupes scolaires et les clubs aient le maximum de créneaux horaires».

Voici, d'après un document interne, les propositions des trois groupes en concurrence.

Colony-Capital/Bouygues/Accor prévoit un hôtel. Ce groupe veut garder la structure d'origine en conservant le mobilier de l'oeuvre de Lucien Pollet, les cabines et les mosaïques, la façade extérieure ainsi que le restaurant, le bar de piscine extérieure et les vitraux. Le projet parle de «réinterprétation architecturale avec greffe contemporaine». Le dossier prévoit de développer un grand complexe de santé active (balnéothérapie et thalassothérapie) ainsi qu'un hôtel d'une centaine de chambres exploité par Accor. Abonnement annuel à 1 800 € et prix à la journée de 60 €.

GTM (filiale Vinci) envisage un théâtre. Le groupe a beau avoir multiplié les déboires sur la piscine flottante Joséphine-Baker, il est quand même candidat à la reprise de Molitor. Il voudrait y aménager un grand complexe de remise en forme avec les deux piscines historiques, un hôtel de 50 chambres, une salle de spectacles de 1 500 places ainsi qu'un petit théâtre en sous-sol. Un «club d'éveil sportif» pour enfants pourrait également voir le jour avec la création d'un troisième bassin. Abonnement annuel à 1 200 € et tarif à la journée de 20 €.

Icade promet une patinoire. Icade veut lui aussi transformer Molitor en grand centre de remise en forme (hammam, sauna, fitness...) avec l'ouverture d'un troisième bassin. La piscine extérieure serait transformée en patinoire l'hiver et une salle culturelle verrait le jour pour des événements. Un parking serait creusé en sous-sol. Abonnement 2 000 € et le prix à la journée de 20 €.

par Marie-Anne Gairaud, 08 juillet 2008, Le Parisien

31/05/2022

Pique nique bio à Sainte Périne : attention à la récupération politique !

L’association Sauvons les Arbres et le Parc de Sainte Périne a rassemblé près de 200 personnes, une importante mobilisation, pour le pique nique qu’elle organisait ce à 13h00. De leur côté, les élus Verts de Paris, Denis BAUPIN et Yves CONTASSOT, entourés d’une dizaine de supporters et de photographes avaient fait le déplacement les bras chargés de drapeaux aux couleurs de leur mouvement. Distribués aux enfants, ces drapeaux pouvaient donner l’illusion d’une très importante manifestation organisée par un parti aussi pauvre en élus qu’en militants dans notre arrondissement. Belle opération de récupération et véritable danger pour l’association Sauvons les Arbres et le Parc de Sainte Périne, si elle veut se faire entendre de tous. 

La présence des élus, comme Claude GOASGUEN, Maire du 16ème ou Thomas LAURET, conseiller PS du 16ème, était tout à fait souhaitable et justifiée. Celle des élus ou sympathisants verts, d'autres arrondissements, aussi, à condition qu’elle ne serve pas des objectifs politiciens. A quoi rimait ce déploiement de drapeaux ? Pourquoi ces photographes visiblement en service commandé ? Tout cela donnait l’impression que les Verts étaient venus se faire un bon coup de pub.

L’avenir du Parc est un enjeu citoyen, celui du quartier Auteuil Sud, notamment. Il doit être débattu loin des querelles politiciennes, en toute transparence, entre les habitants, les riverains et les représentants de la Ville et de l’AP-HP (jusqu’ici trop silencieux).  

Attention à la tentation d'une politisation de ce dossier qui serait sans intérêt pour les uns comme pour les autres.

 

par Antoine

 

+ pour info, nous mettrons prochainement en ligne les photos de cette journée.

26/05/2022

Pique nique bio à Sainte Périne "contre le bétonnage du parc"

Les verts du 16ème et l’association Sauvons le Parc et les Arbres de Sainte Périne se mobilisent "contre le bétonnage" dont est menacé, selon eux, le parc et y organisent, 31 mai, à 13h00, un pique nique bio. En effet, comme nous l'annoncions, Bertrand Delanoë, a récemment relancé le projet de lotissement des terrains appartenant à l'AP-HP et bordant le parc, ce qui ne ravit pas les riverains et les verts parisiens qui étaient parvenus à faire déclasser ces terrains en espaces verts protégés lors du vote du PLU.

L’association Sauvons le Parc et les Arbres de Sainte Périne lancera également une pétition lors de la fête des voisins !

 

par Antoine

25/05/2022

Des salariés sans papier en grève dans le 16ème

Ghislaine Salmat, conseillère d'arrondissement (PS) nous signale que "les salariés sans-papiers du restaurant La Gare (place de la muette) sont en grève depuis une semaine. Le patron de ce restaurant a toujours payé ses cotisations sociales, fournit des fiches de paie. Il soutient ses salariés, a rempli des dossiers de régularisation qu’il est allé porté à la préfecture de police hier après-midi [NDLR : le 23 mai 2008]."

Cette situation n'est pas sans rappeler celle du restaurant La Grande Armée, il y a trois mois.

Une réaction, un commentaire ? N'hésitez pas vous êtes sur un blog...

20/05/2022

Démocratie locale : des efforts à accompagner et à encourager !

Il y avait foule, hier soir, côté public (toujours installé sur deux rangées exiguës de sièges pliants entassées au fond de la salle) et côté élus, au conseil d’arrondissement. Etait-ce la désignation des conseillers de quartier et du "nouveau" règlement intérieur des conseils qui devaient être débattus et approuvés ou d’autres points de l’ordre du jour qui motivaient cette inhabituelle affluence ? L’important c’est qu’il y avait du public dans cette réunion publique et des élus qui, à défaut d’être tous véritablement concernés ou même intéressés par la question de la Démocratie locale dans le 16ème, étaient présent !

Sur le fond nous ne reviendront pas sur les débats entre majorité et opposition même si au passage certaines idées ont été mises en avant qui se verront, espèrons-le, peut-être concrétisée :

  • Madame Ghislaine SALMAT, conseillère PS, a proposé de "délocaliser" dans les quartiers concernés les conseils, ce à quoi le Maire d’Arrondissement(UMP) s’est dit favorable "à condition de trouver des salles". Les écoles et gymnases du 16ème, à l’instar des autres arrondissements, peuvent sans aucun doute accueillir nos conseils. 
  • Le Maire d’arrondissement a réaffirmé sont désir d’organiser tous les ans des réunions publiques dans chaque quartier pour répondre aux questions des habitants à l’instar du Maire de Paris qui fait un compte rendu de mandat annuel dans chaque arrondissement parisien.
  • Le 16ème devrait se doter d’un conseil de la jeunesse et envoyer ainsi des représentants au conseil de la jeunesse de Paris.
  • Enfin comme annoncé hier soir : le maire sait dit favorable à une discussion sur un éventuel conseil consultatif des étrangers non communautaires du 16ème.

Bien que n’appartenant pas vraiment au champ de la démocratie locale, mais répondant à la même exigence de transparence, le maire a accepté la création de commissions d’attributions pour le logement, les crèches et les personnes âgées.

Concernant les Conseils de quartier, on connaît désormais, depuis hier soir, la composition et le fonctionnement de ceux-ci. Sans grande surprise on retrouve à peu près les mêmes conseillers, avec un règlement intérieur presque similaire à quelques exceptions mais de tailles !

La première de ces nouveautés, pour laquelle Paris16info a beaucoup milité, la prise de parole du public certes encore trop "encadré".

Article 14 : Accès du public : Les réunions du conseils de quartier sont publiques. Le public est autorisé à prendre la parole sur invitation du président.

La deuxième innovation notable figure dans le première article et concerne l’absentéisme que nous avons souvent évoqué dans nos comptes rendus sur le sujet : "Après trois absences non justifiées [NDLR : soit tout de même une année compte tenu de la périodicité des réunions] des représentants du 2e et 3e collèges [NDLR : entendez des associations et des habitants], le Conseil d’arrondissement procédera à leur remplacement".

Chacun fera son propre constat (et nous vous invitons à le formuler en commentaire) mais pour l’association Paris16info, éditrice de ce webquotidien, il y a de quoi être optimiste pour une évolution positive dans les années à venir.

Bien sûr il y a encore beaucoup à faire dans la désignation et le fonctionnement des conseils de quartier mais aussi des autres conseils consultatifs afin que ceux-ci jouent pleinement leur rôle dans la Démocratie locale du 16ème. Nous regrettons par exemple que le Maire d’arrondissement considère, comme il l’a dit, que ces conseils soit une "compensation pour l’opposition municipale", alors que justement il faut dépolitiser ces instances consultatives pour en faire véritablement des instruments d’échange, d’écoute et de dialogue entre élus et citoyens du 16ème.

Cependant Laurence DREYFUSS(UMP), en charge de cette question, a réussi à convaincre ses collègues (au départ très réticents) de faire quelques concessions qui peuvent conduire à d’autre progrès. Des bases sont posés qui permettent de faire évoluer les choses.

C’est dans cette optique que décide de s’engager au travers de deux instances consultatives que sont le CICA et le Conseil de quartier (pour l’instant uniquement Auteuil Sud:-) et de notre projet collectif Agora16 pour faire vivre et grandir la Démocratie locale dans le 16ème.

 

par Antoine

 

+ pour info, si vous souhaitez participer dans votre quartier à la Démocratie locale que vous soyez habitant, membre d’une association, conseiller de quartier ou pourquoi pas élus, aidez-nous à créer nos agora de quartier autour d’un site et d’initiatives de quartier. Pour cela contactez nous.

19/05/2022

"Etes-vous pour le droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales ?"

Du 19 au 25 mai la Ligue de Droits de l’Homme (LDH) avec le soutien de la Mairie de Paris organise une votation citoyenne dans le cadre d’un "référendum" national symbolique en faveur du droit de vote et d’éligibilité des étrangers non communautaires aux élections locales en France. Contrairement à ce qu’affirmait dans son édition d’hier le quotidien Métro dans un article rapportant les propos de Madame Pascale BOISTARD, adjointe au Maire de Paris en charge de l’intégration et des étrangers non-communautaires, la Mairie du 16ème arrondissement à l’instar des Mairies d’arrondissement de Paris tenue par l’UMP, ne s’associera pas à cette consultation. Le Maire du 16ème, Claude GOASGUEN, a réaffirmé, aujourd'hui, en conseil d’arrondissement, son opposition clair et nette à la participation aux élections locales des résidents étrangers à la communauté européenne. Certes un bureau de vote est installé sur le parvis du Trocadéro, également appeler parvis des Droit de l’Homme, mais cela ne signifie en rien soutien de la majorité municipale du 16ème.

En revanche le Maire du 16ème ne s'est pas dit hostile, dans le cadre de la Démocratie locale, à une discussion sur l'opportunité d'un conseil consultatif des résidents non communautaires de notre arrondissement. A suivre...

 

par Antoine

 

+ d'info sur le site de la Ligue des Droits de l'Homme.

17/05/2022

Commerces de proximité, à vos dépôts de bilan !

Nous relayons le "coup de gueule" de Gaëtan et Martine de Salvatore, les libraires de la rue Murat également responsables du site La Dédicace, concernant le projet de "loi de modernisation de l’économie" (LME).

  

Commerces de proximité, à vos dépôts de bilan !


15 mai, 2007


L’espoir de survie du petit commerce ne cesse de diminuer. Dans le projet de "loi de modernisation de l’économie" (LME), tuer le commerce de proximité apparaît comme une des priorités du ministère de l’Economie et des Finances, lequel reprend les idées du très mondain rapport Attali sur le sujet. A quoi bon la convivialité, les rues à visage humain ?
Nos législateurs, habitués au confort et à être servis, n’ont que faire des petits commerces. Grandes enseignes de la distribution, banques de nos politiques, vous avez gagné ! Vous aurez très bientôt le monopole absolu de tous les produits de consommation, y compris culturels. Au nom de la prétendue concurrence, après avoir standardisé les produits, vous standardiserez les prix. Pas de concurrence entre copains ! Et c’est nous, consommateurs, qui n’aurons plus le choix.


MERCI


Gaetan et Martine de Salvatore
Librairie Murat
122 bd Murat 75016 Paris
01 42 88 41 11
www.ladedicace.com

15/05/2022

Prochain rendez-vous citoyen

4c510cf2e1379284378c1ba4690be27c.jpgProchain Conseil d'arrondissement,  19 mai, à 18h00, à la Mairie d’arrondissement, 71, avenue Henri Martin (Métro Rue de la Pompe). Vous pouvez télécharger l'ordre du jour sur le site de la Mairie d'arrondissement.

Point important de ce conseil, la désignation (soumise au vote des élus ?) des futurs conseillers de quartier, et dans la foulée l'adoption du règlement intérieur des conseils de quartier. Alors que ce soir aura lieu une réunion publique sur le thème "comment faire vivre la démocratie locale dans le 16ème" on ne peut qu'être dubitatif sur les méthodes particulières des élus de la majorité municipale.

Si vraisemblablement les nouveaux conseils de quartier devraient permettre, enfin, à la population de s'exprimer, on ne sait pas sous quelle forme ni dans quelle proportion.

Il est regrettable que la désignation des futurs conseillers de quartier demeure aussi peu transparente.

Enfin désigner les conseillers et adopter, sans même les consulter, le règlement intérieur de leur conseil est un contresens : ceux qui ont candidaté pour être conseillers de quartier et ont été retenu (sur quels critères ?) n’auront même pas leur mot à dire sur les règles de fonctionnement de leur conseil !

La Démocratie locale est encore largement à construire et plus que jamais nous devons, citoyens et associations, demeurer vigilant et exigeant pour l'avenir.

 

par Antoine